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𝟏 : Utopia

Changbin ouvrit doucement les paupières et se sentit immédiatement agressé par la forte lumière qui régnait dans la pièce. Pendant quelques minutes, il tenta de s'y accoutumer. Il jeta un œil par la fenêtre, et, en apercevant la lueur du jour au-dehors, il comprit qu'il était probablement midi passé.

Il scruta les alentours, et constata ainsi bien vite qu'il n'était pas chez lui. Il ne reconnaissait pas la chambre dans laquelle il était couché.

« Qu'est-ce que je fais là...? »

Il fouilla dans ses souvenirs, mais il ne parvenait pas à se rappeler de ce qu'il avait fait la veille au soir.

Lorsqu'il chercha à se lever, un étau insoutenable l'assourdit et l'en empêcha. Changbin appuya ses mains de part et d'autre de sa tête et ne put réprimer un gémissement de douleur.

Dans la panique, il repoussa ses couvertures sans tarder.

Mais alors, il se rendit compte avec effarement qu'il était complètement nu.

En baissant le regard sur le sol, il aperçut son jeans de cuir noir, son caleçon, ses bottines et son hoodie, éparpillés dans la pièce.

Essayant de ne pas s'imaginer des choses rocambolesques, le jeune homme se leva et enfila son slip et son pantalon. En relevant la tête, il aperçut tout à coup son reflet dans la psyché en face de lui.

« Oh... »

Ses cheveux châtains étaient en pagaille, et ses yeux, bouffis par l'éreintement. Mais surtout, à son plus grand effroi, des taches violacées constellaient la peau de porcelaine de son cou, de sa nuque, s'étalant jusqu'à ses clavicules, et même jusqu'à son torse.

Changbin ne comprenait pas.
Ou plutôt, il ne voulait pas comprendre.

Avait-il...?

En retournant fouiller dans les multiples habits jonchant la moquette, il se rendit bien compte de la présence d'un bijou qui ne lui appartenait pas. Submergé par l'appréhension, il souleva délicatement la boucle d'oreille pendante argentée, et souffla. Elle avait la forme d'un attrape-rêves dont le centre était une pierre noirâtre, et à celui-ci était suspendue une petite plume couleur ivoire.

Le châtain avait la brève sensation de connaître son détenteur. Mais il ne parvenait pas à s'en souvenir.

Il secoua la tête, un soupir franchissant la barrière de ses lèvres. Le rappeur revêtit ensuite son hoodie et enfouit le bijou dans sa poche.

Lorsqu'il s'approcha de la table de chevet, il remarqua qu'un morceau de papier était coincé sous son natel. Il le dégagea délicatement et découvrit au verso un petit texte composé de rimes. L'écriture était élégante et soignée, elle formait de belles courbes.

❅❅❅
Cette nuit était merveilleuse, bien que brève.

Pardonne-moi, mais elle n'était pas qu'un beau rêve.
❅❅❅

Le jeune homme en resta quelques instants éberlué. Qui donc était cette personne ?

Ce mot ne pouvait pas signifier ce qui lui avait effleuré l'esprit. Pour le bien de sa santé mentale, il ne devait pas.

Son regard fut attiré par les draps du lit, et il constata alors qu'ils étaient maculés de...

« Merde, merde, non ! C'est juste un putain de cauchemar, c'est impossible... »

Les yeux écarquillés, Changbin enfila ses chaussures et quitta rapidement la chambre. Il referma la porte derrière lui et s'y adossa, tentant de reprendre son sang-froid.

— Oh bordel...

Visiblement, il avait couché. Mais la femme avec qui il l'avait fait avait disparu.

Il déverrouilla son téléphone, apercevant ainsi qu'il avait reçu une dizaine de messages de Chan. L'Australien le suppliait de donner un signe de vie, s'inquiétant énormément pour lui.

Le châtain se souvint alors que les autres membres et lui avaient eu droit à une semaine de congé. Aujourd'hui était leur dernier jour.

Mais la question était, que faisait-il dans une maison inconnue ?

Le jeune homme indiqua alors à son Hyung qu'il venait de se réveiller, et descendit lentement les escaliers pour se rendre au rez-de-chaussée.

Puisqu'il n'entendait pas le moindre son dans la bâtisse, il se risqua à parler.

— Il y a quelqu'un ?

Il ne reçut aucune réponse. La demeure était totalement vide.

Là encore, Changbin sentit qu'il connaissait cet endroit. Mais impossible de s'en souvenir.

Avait-il bu la veille au soir ? Il ne s'en rappelait pas, mais au vu de son mal de tête et de son état actuel, cela était fort probable.

Mais pourquoi avait-il pris ce risque, sachant qu'il en avait la plus stricte interdiction ?

Tant d'interrogations qui restaient sans réponses. Le rappeur était frustré, il avait l'impression de faire face à un mystère impossible à résoudre.

Profitant de l'absence du propriétaire de la maison, il chercha la cuisine et se servit un verre d'eau. Il le but cul-sec, espérant ainsi s'étouffer pour oublier sa faute.

Changbin dénicha ensuite la salle de bain, et fouilla dans les armoires jusqu'à dégoter des médicaments contre les maux de tête, qu'il s'empressa d'avaler. Ayant aperçu du fond de teint sur le rebord du lavabo, il le saisit et s'en passa sur le visage, le cou et la nuque, dissimulant les suçons.

« Dominante. » songea-t-il, ne sachant s'il devait s'en sentir amusé, ou effaré.

Satisfait, il rangea le tout à sa place initiale et quitta la pièce.

Changbin cogitait.

Il avait peur, désormais.

Aussitôt qu'il était rentré au dortoir, il s'était fait charrier par Chan, mais il avait rapidement inventé une excuse que celui-ci avait acceptée, à condition qu'il ne réitère plus jamais cela.

« Plus jamais » était un bel euphémisme pour le rappeur, qui avait été glacé par la terreur d'avoir mis en cloque une femme.

Mais ensuite...

Il s'était rendu compte que...

« Arrête ça, Bin ! C'est impossible, voyons. Hein ? C'est impossible...? »

Le châtain n'en était plus vraiment certain, à présent.

Parce qu'une fois que son mal de crâne s'était volatilisé, une fois que sa stupéfaction s'était amenuisée, il avait pris conscience, avec une brutalité suffocante, de cet acte criminel qu'il avait commis.

Il s'était rendu compte d'une douleur, plus insoutenable encore que les autres, dans le fond de son dos.

Et selon ses sources, cela signifiait qu'il avait couché avec...

— Non ! cria-t-il soudainement, s'empêchant ainsi d'aller jusqu'aux tréfonds de sa pensée. Non, c'est impossible ! Je n'aurais jamais fait une chose pareille ! N'est-ce pas ? N'est-ce pas...?

Malheureusement pour lui, les preuves étaient là.

Mais Changbin ne parvenait pas à se l'admettre.

Il ne pouvait pas accepter d'avoir fait quelque chose d'aussi intime avec un...

Même avec toute la bonne volonté du monde, le prononcer sonnait comme un péché dans sa bouche, transformant sa salive en venin caustique, et lui brûlant la langue.

Non, impossible. Il était absolument hors de question.

Changbin était complètement pétrifié par l'épouvante.

Il se dégoûtait.

Comment avait-il pu ? Même en étant ivre, jamais il n'aurait fait une chose aussi osée, aussi répugnante, aussi prohibée.

C'était juste horrible.

Une fois la première vague de répulsion passée, Changbin s'était senti sale.

Il avait pris une douche de plus d'une heure, mais il avait l'impression que sa peau toute entière renvoyait les signaux, « lui, il a couché avec un homme ! ».

Le châtain se sentait malade. Un insolite mélange de culpabilité, d'aversion et d'angoisse l'envahissait, le faisant trémuler de terreur et de mépris.

Il avait énormément de difficulté à camoufler les taches, celles qui indiquaient qu'à ces endroits de son corps, un homme avait posé ses lèvres.

Rien que d'y penser, il frémit d'horreur.

Changbin avait jeté la boucle d'oreille dans un coin de la pièce. Le papier, il l'avait froissé de toutes ses forces et jeté à la poubelle.

Il voulait effacer toutes les traces de son erreur.

Sous la pression, le jeune homme avait fini par exploser en sanglots.

La porte de sa chambre de dortoir fermée à double tours, il pleurait à chaudes larmes. Il serrait sa peluche Gyu dans ses bras pour acquérir un semblant de réconfort, mais il se sentait tellement mal que rien ne pouvait réellement le soulager.

Même s'il n'avait plus aucun souvenir, sa découverte avait suffi à le secouer violemment.

Désormais, tout ce dont il désirait, c'était se laisser engouffrer dans une tornade d'amnésie.

Changbin n'avait même pas le courage de quitter la pièce pour aller manger. Il avait peur d'affronter les regards des autres membres, même si aucun d'entre eux ne pouvait savoir ce qu'il avait fait.

Il avait l'impression que ce sacrilège était inscrit sur son front à l'encre indélébile, c'était une erreur impossible à effacer.

Assis sur la moquette du sol, car il ne parvenait pas à supporter la simple vue d'un lit, il posa son doudou entre ses jambes et prit une profonde inspiration.

— J'ai fait quelque chose de très mal, Gyu, murmura-t-il douloureusement. Je ne sais pas comment faire pour arranger ça... je suis horrible...

Le Goinfrex ne répondit évidemment pas, mais cela procurait du soulagement au châtain de se confier ainsi, même à un objet inanimé.

Le rappeur releva vivement la tête. Une feuille de papier venait d'être glissée sous la porte, et avait délicatement atterrie au sol, devant lui.

Ni une ni deux, Changbin se releva avec précipitation et déverrouilla la porte. Il scruta le couloir, mais celui-ci était désespérément vide. Seul un écho lointain témoignait du passage d'un homme.

De toute façon, le châtain n'était pas encore prêt d'apprendre de qui il s'agissait. C'était trop frais dans son esprit, trop douloureux.

Mais soudain, une pensée lui traversa la tête.

Si l'homme avait pu lui confier une lettre dans le dortoir... alors... il s'agissait soit d'un manager, soit d'un trainee...

Ou alors, il pourrait tout aussi s'agir d'un membre de son propre groupe...

Changbin se raisonna, et chassa rapidement la dernière pensée qui avait germé dans son esprit. Impossible.

Il referma la porte et se saisit du morceau de papier, avant de le déplier nerveusement, découvrant ainsi un autre poème à l'écriture si belle.

❅❅❅
Je le sais, jamais tu ne pourras me pardonner

Cet acte si infâme que nous avons commis,

Je suis abject, je m'en veux tellement. Désolé,

J'ai succombé à tes attentions d'un charme exquis.
❅❅❅

Le châtain ne savait plus quoi penser de tout cela, mais au moins, il avait la confirmation maintenant qu'il s'agissait d'un homme, et apparemment, celui-ci s'en voulait. La question qui restait désormais en suspens était : « Mais qui est-il ? ».

Le rappeur était perdu. Il ne savait que faire, tout était confus dans sa tête. Il n'avait plus aucun souvenir des évènements de la veille, tout ce dont il se rappelait, c'était ce qu'il s'était passé depuis son réveil. Les seules traces restantes étaient les suçons, les douleurs, et les objets appartenant à cette personne.

Mais pourtant, Changbin avait l'intime conviction de reconnaître cette écriture, bien qu'il ne lui semble pas connaître qui que ce soit avec un talent particulier en poésie. Et cette boucle d'oreille, il était certain de l'avoir déjà aperçue sur quelqu'un, ce qui excluait la possibilité qu'il puisse s'agir d'un trainee. Il n'était pas suffisamment proche d'eux pour se rappeler d'un détail aussi futile.

Savoir qu'il connaissait probablement cette personne lui noua encore plus les entrailles. Un inconnu aurait été bien plus facile à digérer, ils se seraient oubliés mutuellement. Mais le châtain le voyait bien, cet homme et lui se connaissaient, puisque celui-ci semblait vouloir se faire pardonner.

Changbin poussa un profond soupir, tandis que ses larmes redoublèrent d'intensité. Il alla jeter le nouveau poème à la poubelle, incapable de pouvoir poser son regard dessus, et s'enroula dans sa couette, serrant Gyu contre lui.

Il étouffa ses sanglots dans son oreiller, et finit par s'endormir, bien trop éreinté pour pouvoir cogiter davantage.

— Changbin... lève-toi, c'est l'heure de souper.

Le rappeur se redressa brusquement, faisant ainsi tomber Chan du matelas. Ce dernier s'écrasa alors au sol dans un grand fracas.

— Eh mate ! s'écria l'Australien. Calme, je suis venu te...

Il s'interrompit en constatant les yeux bouffis et la mine dépitée de son vis-à-vis.

— Changbin ? Tout va bien ?

— Ouais... ouais, ça va.

La réponse du plus jeune était sèche et brusque, et le Leader arqua un sourcil sous l'inquiétude.

— T'en es sûr ?

— Puisque je te le dis !

— Mouais, marmonna Chris, peu convaincu. Tu viens ?

— Non, j'ai pas faim. Mangez sans moi.

— Changbin... il faut que tu te...

— Laisse-moi tranquille, d'accord ?!

Le noiraud exhala un soupir et acquiesça, avant de sortir de la chambre. Il comptait de toute manière revenir demander au rappeur des explications, mais ce n'était guère le bon moment. Il retourna à table avec les autres membres, sous leurs regards plus que suspicieux.

— Il ne se sent pas très bien, je l'ai laissé dormir, indiqua-t-il en se servant dans un plat.

Tous opinèrent du chef. Aucun d'entre eux ne s'inquiétait réellement, puisque Chan agissait de façon normale, une mine qu'il s'efforçait d'afficher joyeuse sur le visage.

Un petit Australien à la chevelure de feu baissa la tête.

Sa lèvre inférieure se mit à trembler, mais il enfourna immédiatement une pâte dans sa bouche pour réfréner des sanglots, tout en réprimant les larmes qui s'accumulaient aux coins de ses yeux.

Changbin avait une irrépressible boule dans la gorge. Son ventre était noué, il était saisi d'incessantes nausées depuis son réveil.

Il se releva, trémulant de partout, et essuya sa bouche. Le rappeur se laissa ensuite choir au sol en ravalant son envie d'aller vomir à nouveau. Il se mit en boule, remonta ses jambes contre lui, et ne put qu'abdiquer ses barrières. Il ne parvenait plus à brider ses émotions, voir Chan l'avait brutalement ramené à la réalité.

Cette terrible réalité, dans laquelle il avait fait quelque chose d'irrémissible.

Les larmes glissèrent de ses yeux en amande, éclaboussant ses joues. Les mains plaquées contre ses prunelles, le châtain essayait tant bien que mal de ravaler le chagrin mêlé d'un désarroi démesuré qui s'accroissait en lui. Son angoisse était telle qu'il ne parvenait plus à réfléchir de façon sensée.

Changbin était déconfit, complètement perdu.

Son appréhension, sa détresse, sa répulsion, sa confusion, tout cela s'enchevêtrait pour former une masse émotionnelle que ni son corps, ni son esprit, ne parvenaient à contrôler.

Le jeune homme avait mal au cœur. Une sorte d'étau lui comprimait la poitrine, il avait presque l'impression de suffoquer.

Le rappeur le savait, il devait pertinemment se calmer. Ce n'était qu'une petite erreur dont il n'avait aucun souvenir, alors pourquoi se mettait-il dans des états pareils ?

Tout simplement, Changbin était terrifié par les conséquences que ses actes pourraient avoir sur le groupe. Et puis, puisqu'il ne se rappelait de plus rien, qui lui disait que la personne ne l'avait pas drogué ? Peut-être qu'elle était malintentionnée, qu'elle allait lancer des rumeurs sur lui, et foutre sa carrière en l'air.

Le pire, c'est qu'il savait qu'il connaissait cet homme.

Mais il préférait ne jamais apprendre son identité.

Une lueur d'espoir, tout au fond de lui, s'alluma et murmura qu'il n'avait qu'à agir comme si de rien n'était, et que tout finira par s'arranger. Il lui suffisait de jeter les poèmes, ainsi que le bijou, et de patienter le temps que les suçons s'amenuisent d'eux-mêmes.

Changbin savait néanmoins que cela n'allait pas être aussi facile que cela.

La porte s'ouvrit en grinçant bruyamment, s'effaçant pour laisser apparaître un Felix hésitant, debout près de l'embrasure.

Le châtain l'observa un instant. Vêtu d'un training et d'un hoodie dont il avait remonté le col jusqu'à son menton, il semblait s'être emmitouflé dans sa tenue. Le rappeur croisa finalement son regard, et quelque chose le frappa. Ses prunelles noisette, habituellement étincelantes d'allégresse, ne brillaient plus.

Cette lueur s'était éteinte, remplacée par une douleur indescriptible.

Ses yeux rougis ne laissaient place à aucun doute. Il avait pleuré.

— Yongbok-ah ? s'inquiéta-t-il. Ça va ?

— Ça devrait être à moi de te poser cette question...

Sa voix rauque s'éteignit en un murmure à peine perceptible. Le châtain se releva brusquement en s'essuyant les joues.

— Oui, je vais bien, t'inquiète !

— D-Dis-moi si je te dérange, d'accord ? prononça l'Australien, une légère anxiété transparaissant dans sa voix. J'irai dormir dans la chambre de Chris-Hyung...

— Non, ici c'est chez toi aussi !

Felix opina doucement et s'avança dans la pièce. L'aîné remarqua qu'il avait une démarche étrange, comme s'il boitait.

Le plus jeune alla alors s'asseoir sur son propre lit. Il agissait bizarrement, chacun de ses gestes dépeignait un embarras dont il n'avait pourtant jamais fait preuve en présence du châtain. Il ne cessait de fixer ses petites mains, se triturant les doigts.

— T'es sûr que ça va ?

L'expression précédemment tourmentée de Changbin avait laissé place à une mine anxieuse. Il voyait bien que son cadet se sentait mal, et cela l'inquiétait beaucoup plus que sa propre situation.

— O-Oui... je vais me coucher.

— Et mon câlin, alors ?

Eux deux avaient pour habitude de s'enlacer avant d'aller dormir, le rappeur aimait énormément recevoir cette marque d'affection de la part du plus jeune. Et ce réconfort, il en avait aujourd'hui encore plus besoin que de coutume.

— O-Oh oui, bredouilla l'Australien, j'avais oublié...

Pourtant, Felix n'oubliait jamais le câlin du soir.

Le jeune homme à la chevelure carmin alla s'asseoir sur le lit de Changbin et se colla timidement à lui, passant ses petites mains dans son dos pour s'appuyer contre son torse. Il enfouit son visage contre ce dernier, tandis que le châtain répondit à l'étreinte en le serrant contre lui.

Finalement, l'aîné eut plus l'impression de donner du réconfort au plus jeune que d'en recevoir de sa part, car celui-ci s'était blotti dans ses bras comme s'il avait peur de le perdre.

— Binnie...? Est-ce que tu trouves que je suis trop tactile ? demanda soudainement Felix d'une voix étouffée.

— Non, pourquoi ?

— Laisse tomber... je veux juste éviter de te mettre mal à l'aise...

— C'est pas le cas. Je me sens bien avec toi.

— V-Vraiment ?

— Vraiment, affirma le rappeur en allant lui caresser les cheveux. Et puis, si c'est les remarques des managers qui te gênent, ne les écoutent pas, d'accord ?

Felix ne répondit pas et se lova un peu plus contre son Hyung. C'était la première fois qu'ils s'enlaçaient aussi longtemps, mais aucun d'entre eux ne voulait vraiment briser leur contact.

Lorsqu'ils finirent par se détacher, le châtain plaqua un doux baiser sur la joue du plus jeune.

Bien qu'ils aient l'habitude de faire cela, l'Australien en fut médusé. Ses pommettes étoilées chauffèrent et furent bientôt de la même teinte que sa chevelure.

— Bonne nuit, Yongbok-ah.

— B-Bonne nuit, Binnie...

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