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Chapitre 23 : De la vodka dans le gaz


Un autre mois s'est écoulé depuis mon exfiltration d'Ecosse. Rien de bien compliqué, je suis rentré par bateau, une journée en mer jusqu'à Dunkerque, puis le train jusqu'à Paris, et correspondance pour l'Alsace, ni vu, ni connu. J'eu confirmation que l'appareil contenait bien ma cible, heureusement. Encore une fois, les informations de l'Organisation étaient claires et précises. Je reçois ce mois plus tard un message sur l'ordinateur, peut-être une mission de routine. Ce que je lus alors me laisse sans voix :

Bonjour Mr B. Un nouveau contrat vient de tomber, mais vous n'aurez le droit à aucune erreur de votre part. Vous allez devoir tuer l'actuel président de la Russie Ivanovic Poulovic, et cela, devant des millions de témoins. Le président de la république française viendra avec sa délégation en visite à St-Petersburg pour une visite diplomatique. Le but de ce contrat est qu'un accord ne doit pas avoir lieu sur plusieurs points, entre la France et la Russie, notamment l'annexion de la Crimée, province de l'Ukraine. La discrétion est d'autant de mise, qu'une seule preuve pouvant relier notre Organisation ou vous et cet assassinat engendrerai une réaction en chaîne dont vous n'aurez pas idée. Au moindre problème, vous serez tenu pour responsable, votre passé sera détruit et modifié, et vous serez pourchassez toute votre vie. Je le répète : une erreur de votre part, et vous serez désavoué. Néanmoins, le risque paye au delà de vos espérances et de votre salaire habituel...
Nous vous proposons ce contrat en tout état de cause, et sans mentir, car vous êtes notre meilleur élément, et notre seul espoir. Nous ne vous cachons pas qu'un tel accord entre la France et la Russie ne satisferait ni nos clients, ni l'Organisation. Nous vous donnerons toutes les informations que nous aurons pour le bon accomplissement de votre contrat, comme à chaque fois. Nous comprendrons bien évidement votre refus, mais nous espérons votre accord, avec une prime de risque conséquente à la clé. Bonne chance Mr B., si vous acceptez...
Objectif :
- Tuer Ivanovic Poulovic
- Ne pas vous faire repérer, sous peine d'être désavoué
- Ne laisser aucune trace, sous peine d'être désavoué
- Ne pas compromettre la délégation française, ou l'intégrité de la France, sous peine d'être désavoué

Il me faut un moment pour tout digérer, relire, bien comprendre, et réfléchir. Ce contrat put le traquenard à plein nez, je ne peux exécuter un contrat sans palier à une situation imprévue, et les situations imprévues crée toujours des traces et des problèmes. Qui me dit que l'Organisation ne veulent pas me faire taire une bonne fois pour toute ? Me donner une mission si compliqué que je l'accepterai pour le défi serait une excellente manière de me faire échouer en terre hostile. Je m'en grille une pour réfléchir de plus belle. Je ne sais même pas ce que serait mon salaire. C'est beau de me faire miroiter des choses incalculables, mais au final, je n'ai que des paroles. Après, l'Organisation ne m'a jamais trahit, c'est un fait. Je ne dit pas qu'ils ne le feront jamais, mais ils ne l'ont jamais fait. Pendant une heure, je suis là à peser le pour et le contre, à regarder les fameuses informations toujours aussi nombreuses et précises, à imaginer mille scénarios pour le tuer, pour n'en récupérer qu'un de fiable à 99,99 %... ce qui est autant de chance de faire une connerie. Mais comme je me suis dis avant, l'Organisation savait que j'allais accepter pour le jeu, et j'accepte pour le jeu. Mais je dois trouver un moyen d'échapper à toute éventualité. C'est la première fois de ma carrière que j'envisage d'échouer...
Le soir. Je me retrouve dans l'aéroport Charles de Gaulle. Mes valises pleines de flingues, mais sans mon sniper, pourtant donné par l'Organisation depuis la perte du dernier en Ecosse, avec une lunette thermique et de meilleurs zoom que l'ancien, je déambule comme un zombie. J'attends de recevoir mon contact à l'aéroport. Si je devais passer par les portiques, je clignoterai comme un sapin de noël, et ici, pas de cheval de Troie diplomatique pour me faire passer comme pour les États-Unies. Enfin, mon contact arrive. C'est un agent de sécurité, bien baraqué, en costume de circonstance, qui m'ouvre le portion de service. Il a fait le nécessaire, comme il dit, pour que mon passage ne soit pas détecté. De toute manière, si ce n'est pas le cas, il sera sans doute la cible d'un contrat futur.
Je pose enfin mes valises à l'hôtel Ambassador de St-Petersburg vers midi. On sort de l'été, mais il fait déjà froid, à croire que la Russie n'est plus un pays, mais un micro-climat à lui tout seul. De ma chambre, j'ai une belle vue sur le jardin Ioussoupov, et sur une ligne de tramway. Je peux enfin me poser avec mon ordinateur que j'ai pu encore emporter, réfléchir à une solution. Le lieu, l'Organisation m'a prévu par avance le plus haut point de Russie : Lakhta Center, 460m de bétons, de verres et d'aciers pour habiter les locaux d'un gazier, le gazier de la Russie. Ils profitent du déplacement pour faire du lobbying auprès de la délégation française. La cible n'y sera pas certes, elle interviendra lors d'une conférence de presse avec son homologue français, mais je suis invité à un cocktail dînatoire ce soir. Petit fours, champagne dans des flûtes en cristal, et sniper, une belle soirée en perspective. Je peux aussi prendre un point de vue moins haut, mais c'est vrai qu'on ne s'attendrait pas à un tir venant de 460 m plus haut. L'Organisation a encore tout prévu, du moins, c'est ce qu'ils m'ont dis. Un autre sniper prévu pour des tirs de distances supérieur à 1000m m'attends bien au chaud dans une climatisation, dans la cage d'ascenseur. Le seul soucis sera de viser correctement avec le vent, même si je serais protégé à l'intérieur de la structure pointue. Comparé, mon tir en Ecosse était un jeu d'enfant. Mais c'est le moyen le plus sécurisé, les autres points seront surveillés en permanence par des snipers. J'aurais aussi cinq hélicoptères qui sillonneront le ciel. Je devrais être très prudent, même si je doute que j'aurai beaucoup de passage à mon point de spot de ces oiseaux-là...
Le soir. Costume smoking de rigueur, veste noire sur chemise blanche, avec un petit papillon rouge autour du coup, et une serviette plié en carré de même couleurs dans la veste, je m'avance vers des portes automatiques tout de verre, comme toute cette super structure plus tape à l'œil que pratique. Je me présente à des vigiles essayant de cacher leurs accents russes sous quelques mots d'anglais, et de rouler de leurs biceps et pectoraux impressionnants serrés dans leurs costumes. Clairement, ils ne sont pas là pour bavarder. Ils valident mon entrée après passage de leurs détecteurs de métal, et je ne me fais pas prier pour rentrer sans autre mots. L'intérieur est plus chaleureux, excepté les autres gardes du corps, plus discrets, mais plus armés aussi. Je me laisse envahir par toute cette mondainerie, presque une fête aristocratique, un rassemblement d'élite de la haute société française et russe. Je fais semblant d'être subjugué par les discours des intervenants du gazier, responsable de cette beuverie. Cela parle de contrat d'exploitation, d'argent de commissions, d'investissement, mais cela n'est pas de mon ressort. Je me délecte de ma première coupe de champagne quand une femme bien silliconée vient me voir, et d'un français à l'accent bourgeois :
« Bonjour jeune homme, je n'ai pas eu l'honneur de vous voir déjà, vous venez de quel entreprise ?
- Effectivement, je ne suis pas très connu. Je m'appelle Michel Chablere, pour les assurances DCD, Département Consultation et Dédommagement. Je viens voir pour conclure quelques partenariat avec ce gazier. Puis-je me permettre de vous demander votre identité cher demoiselle ?
- Faites, faites, répond cette dernière, embarrassée par ce "demoiselle" qu'elle ne peut porter par son visage refait. Je suis Comtesse Renovio, mais vous devez plus connaître mon mari.
- Oui bien sûr, qui ne le connaîtrait pas, je mens admirablement. Êtes-vous ici pour la même chose que moi ou profiter de cette sauterie entre ami ?
- Non, moi les affaires me passent dessus, je viens pour me faire voir, à croire que je suis marié que pour cela. »

Elle rit comme si elle n'avait jamais appris à rire et qu'elle s'exerce en ayant vu ces congénères faire. Nous bavardons, de conversation bien inutile, mais qui parfait amplement ma couverture ici.
« Vous voulez visiter les étages au dessus ? La fête commence à se répéter à force, je demande soudainement au culot. Il faut juste voir si nous pouvons le faire...
- C'est que vous ne me connaissez pas ici, je vais vous donner une leçon, jeune homme. »

Piquée au vif par cette idée, elle se dirige nonchalamment vers le parc ascenseurs actuellement gardé par quelques gardes. Après quelques explications sur la différence de rang entre nous et eux, elle réussi à nous faire passer sans encombre. Le garde nous débloque de son badge l'un des ascenseur, un express qui peut aller par tous les étages.
« Il y a une plateforme panoramique tout en haut, la vue est splendide sur toute la ville, raconte la Comtesse. »

L'ascenseur ouvre sa porte sur une cage vide et bien décorée. Je suppose que seulement quelques privilégiés peuvent emprunter ce premier, comme moi ce soir...

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