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Chapitre 20 : Chomage forcé

Attention, cette scène fait référence à du viol, si vous êtes sensible, vous pouvez passez au chapitre suivant.

Les mois ont passé, et je me retrouve sans rien depuis mon dernier contrat, spectaculaire. En y repensant, je pense l'avoir fais trop spectaculaire, car les journaux en parlent encore un peu, et ils ont conscience que quelque chose d'anormal tourne autour de cette mort. Malgré le faite que le ministre de l'intérieur avait affirmé que toutes les preuves se tournait vers un groupe terroriste, des paroles se délient, pour proposer des thèses complotistes. À coup de "sources anonyme", le soupçon, certes, n'est pas sur moi, ni sur l'Organisation, mais le risque est toujours là quand les gens réfléchissent. Et donc, je dois m'abstenir pour le moment de faire quoi que ce soit, même une mission ridicule hors des frontières. Le risque est-il aussi grand que cela ? Je ronge mon frein en attendant. Tant que l'Organisation est là, je serais à jamais d'astreinte, prêt à bondir sur ma proie. Mais pour le moment, ma proie à tuer, c'est l'ennuie...

...

Son plan avait fonctionné. Comme avait prévu Naïla, elle a été écarté de l'enquête, tout le bureau est consigné au affaire courante, mais pour "l'équité de l'enquête et son bon déroulement", c'est une cellule spéciale de Bordeaux qui est venue résoudre cette affaire... résoudre cette affaire. Ces trois mots sont devenus tellement incohérent quand il s'agit de Bleacher maintenant. Elle ne peut plus compter que sur Sylvain maintenant. La veuve est déjà loin de tout le remue-ménage, et elle n'a trouvé aucun autre indice malheureusement. Mais c'est Sylvain qui lui a proposé une idée saugrenu : répandre des rumeurs. L'affaire avait été assez choquante pour garder le focus des médias sur ce meurtre, et le soufflet retombe déjà, par des informations réchauffées, ou des non-informations aussi. Tout ce que veulent les chaînes de télé, c'est trouver un moyen de booster leurs audiences, tout en évitant de retomber dans les faits divers de chiens écrasés.
L'idée est donc simple, risquée, mais d'une efficacité qu'elle n'aurait pas soupçonné : donner des informations, des pistes, des théories, tout cela de façon anonyme. Donner une information à telle chaîne, proposer une théorie aux journaux, créer la polémique, même si tout cela seraient taxé de délétères et diffamatoires nouvelles. Et cela à marché, doucement, mais en faisant un effet "boule de neige". Certaines langues se sont déliées, le débat s'est élevé, et le discours officiel s'est retrouvé sous le feu des critiques. Le monde commence à vouloir pousser les autorités à aller au delà de leurs "secrets", d'en finir avec leurs "circulez, il n'y a rien à voir", "laissez la police faire son travail", et autres discours "langue de bois". Une bataille médiatique s'engage alors, obligeant le président à lui-même s'interposer pour donner raison à l'enquête. Mais Naïla s'en fout, car elle vient peut-être de trouver un moyen de débusquer l'homme ou la femme responsable de tous ces malheurs : les rumeurs.

...

Un jour comme un autre. Cela fait des jours, des semaines, des mois maintenant que je dois me faire discret, et le terrain me manque maintenant, beaucoup même. Je m'occupe comme je peux, mais cette attente est un supplice. Je m'en demande même comment les chômeurs de ce pays arrivent à survivre de leurs ennuies. Je passe ainsi ma journée à regarder la télé, sortir, alimenter mon blog, et jeter un œil à cet ordinateur toujours au abonné absent. Et plus j'attends, plus je suis sur les dents. Si l'Organisation ne me donne rien, c'est forcément qu'ils ne peuvent pas activer leurs pions pour exécuter leurs contrats. Depuis que je bosse pour eux, cela est la première fois que je suis contraint au chômage forcé. Alors, pendant ce temps, je sors en ville, et je sors le soir, ce que je faisais rarement auparavant. C'est ainsi que je découvre une ville morte à mes pieds. Plus aucune animation, quelques voitures timides se frayent un chemin dans la pénombre des lampadaires, et seuls les bars et les épiceries orientales sont ouverts à cette heure-ci. Je m'engouffre, et je m'enivre un peu d'un bon whisky. Pas trop tout de même, je dois avoir mes sens en alerte, et l'alcool n'est pas le moyen de les titiller.
Durant cette nuit d'ivresse modérée, je surprends l'entrée d'un groupe de jeunes, qui eux n'ont aucun problème à noyer leurs sens dans l'éthanol dilué. Je les observe du coin de l'œil, comme toutes personnes rentrantes et sortante ici d'ailleurs. Je ne suis pas à l'abris d'une attaque... La soirée bat son plein, je joue excellemment le rôle du gars un peu trop enivré, tandis que ce petit groupe m'intrigue. Ils sont trois hommes et une fille, et cette dernière est comme shooté à la drogue, souriant bêtement à tout ce qui l'entoure. Je vois aussi les sourires pervers que chacun faisait, les gestes, les paroles... cela sent le viol à plein nez. Je reste concentré, j'ai une telle envie de faire venir la mort, je serais bien tenté de les tuer tous dans un coin. Je préfère partir de suite alors. Je laisse un gros billet, pour la condamnation et le pourboire, et je sors par la porte d'entrée.

...

Phil sort le premier, complément soûl, par la sortie de secours. Cette dernière débouche vers une ruelle sordide, où SDF, rôdeurs et poubelles se croisent sous quelques lumières blafardes. Il reste digne, malgré le faite que le patron du bar est en train de les virer par la petite porte, pour éviter les esclandres. C'est vrai que lui et ces potes ont un peu exagéré avec l'alcool, et les remontées gastriques rappellent que tout peut ressortir d'un instant à l'autre. Frank, Jean (qu'ils appellent avec mépris petit jean car il est faible psychologiquement, pour ne pas dire autre chose), et Hélène, les suit . Oh, Hélène, elle va finir enfin de faire son intelligente et sa coincé du cul ce soir, car à partir de maintenant, ils vont lui décoincé le cul. Petit Jean est beau être le fragile de service, grâce à ces relations de riches, il a réussi à récupérer du GHB. Et grâce à ces trois lettres, l'intello de service ne l'est plus vraiment. Juste en la voyant, il s'en lèche les babines. C'est lui qui à l'honneur de se servir le premier en viande fraîche. Il plaque la femme contre le mur, elle lui sourit bêtement, ne comprenant plus ce qui ce passe, ne réfléchissant plus à ce qui va lui arriver.
    « Alors Hélène, tu es prêt à te faire niquer par les Garçons ? »

Elle ne dit rien et sourit. Qui dit mot consent, il s'en contentera. Il commence à la tenir fermement, pendant que Frank lui déchire les vêtements. Elle se débat, timidement, vainement, pendant que Jean s'écarte, lâche et pleutre qu'il est et qu'il restera. Elle se débat de plus en plus, perd son sourire, et commence à crier, mais crier pour quelques clochards déjà partis de peur.
    « Ta gueule salope, ouvre plutôt ta... »

Frank n'a pas le temps de finir sa phrase que tout s'arrête d'un coup. La fille regarde vers sa droite, tandis qu'elle sent son étreinte se réduire et s'évanouir. Phil devient livide, et tombe à genoux, ses cheveux blonds rebelles devenait rouge sang. Un trou dans sa tête signifie que son cerveau est devenu maintenant de la purée par la balle du silencieux qu'il a reçu. Frank se retourne par réflexe, et ne peut qu'apercevoir une personne dans la pénombre, avant de ne plus rien voir, ni plus rien ressentir, et de tomber au côté de son chef. La fille ne sait pas comment réagir, elle se plaque contre le mur, tandis que Jean lui sait. Il s'enfuit en hurlant, mais il n'a pas le temps d'en hurler d'avantage, une balle se loge dans son crâne. Il vient rejoindre ses compagnons, dans cette soirée qu'il savait être horrible à la base. Hélène regarde tout ce beau monde évanouie par terre, et sous l'effet de la drogue, sourit à cette personne qu'elle ne se souviendrait sans doute plus. Elle s'écroule par terre, assise, les yeux dilatées par les molécules néfastes dans son corps. Elle ne se souviendrai pas de cette soirée, ni des suivantes d'ailleurs : un filet de sang s'écoule doucement de son crâne. Elle pensait être sauvé cette soirée, mais ce n'est pas un héros qu'elle a croisé, c'est Bleacher, et Bleacher ne répand que la mort autour de lui pour son plaisir. Ce dernier part, le sourire au lèvres. Il vient de combler ce qui le titillait depuis des semaines. Il vient d'ôter quatre vies, et cela lui a procurer du plaisir pour un bon moment...

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