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Chapitre 19 : Coïncidence fortuite


Une forte déflagration fait trembler le sol et les fenêtres du 36. Il y a alors un moment de silence, où tout le monde se demande ce qui se passe. Naïla et Sylvain venait de sortir de l'ascenseur quand ils sentirent cette explosion. Ils se précipitent alors aux fenêtres les plus proches, donnant sur la rue supposée de l'explosion. On commence à s'agiter, et les sirènes de police se font déjà entendre au loin. Tout le monde se demande si c'était un attentat terroriste. Des badauds commencent à s'agglutiner autour de la carcasse de la grosse berline en feu. Naïla appelle alors son chef, mais elle tombe de suite sur le répondeur. Elle a alors un doute, un sérieux doute. C'est à cet heure normalement qu'Arthur vient au bureau, serait-ce lui qui... elle ne veut pas y penser, et entraine avec elle Sylvain, tout aussi perdu que ces collègues, tout aussi perdu qu'elle.
Une demi-heure plus tard, la zone est bouclée sur 500 mètres au moins. Les journalistes sont déjà en duplex autour du cordon de sécurité, et les personnes près de l'explosion sont prise en charge, une partie par les pompiers et les hôpitaux, pour ceux qui étaient blessées. Le reste attendent d'être entendu par la PJ, à l'intérieur du bâtiment. Tout s'accélère, tout le monde est sur les dents. Les ordres fusent à droite à gauche, pour faire sortir le listing des appels dans le secteur, pour voir les images de vidéosurveillance, pour inspecter le véhicule calciné et trempé par le passage d'une tonne d'eau, ou pour éloigner les curieux. Et le résultat est sans appel : c'est bien Arthur, le commissaire principal, qui se trouvait dans cette voiture. Et malgré le faite que le nos supérieurs nous dise en substance que c'est la vie, qu'il faut continuer à travailler malgré ce désagrément, tout le monde se sentent touché. On commence déjà à sceller son bureau, et à organiser l'exfiltration de la famille. C'est à Naïla et Sylvain, entre autre, que l'on ordonne à de faire cela, le jour suivant. Naïla sait pertinemment qu'on commence déjà à l'écarter de de cette enquête, comme on l'a écarté de l'enquête de leurs commissaire.
Cela fait une heure que l'escorte composée de deux voitures de police banalisées, entourant la voiture qui contient le reste de la famille Canon, file vers St-Jean-de Luz. Il faudra sans doute toute la journée pour y arriver, en comptant les pauses, le carburant, et la logistique de protection qui découle de tout cela. Le seul but de ce déploiement est d'amener madame Canon et son fils au commissariat, à la périphérique de la ville. Naïla a donc la seule chance d'avoir des informations sur la mort d'Arthur, avant que l'enquête soit bâclée. Et elle a une chance insolente : étant la seul femme habilitable à une telle mission, son principal défaut devient alors une qualité inestimable, et elle est donc le chauffeur et la seule personne complétant la voiture à protéger. Elle profite du moment où le fils s'est endormi de tristesse pour interroger la jeune veuve :
« Madame Canon, désolé de vous déranger ici et maintenant, mais vos réponses nous aideront grandement à vous venger de ce que vous avez subit... »

Un silence s'installe. Naïla n'a pas appris à avoir du tact, à cause de Mickaël sans doute. Mais cela fonctionne, au moins à faire parler l'autre femme de la voiture :
« Cela ne peut pas attendre ?
- Je ne sais pas quand nous pourrions nous revoir, et je ne sais pas comment nos collègues traiteront votre témoignages.
- Que voulez-vous dire ? »

Naïla se tait. Elle ne peut pas lui dire tout ce qu'elle sait, mais à sa grande surprise, Mariette reprend :
« Je sais que mon mari ne porte... portait pas votre mentor dans son coeur. Le Fox avait des idées de tueur en série, et je ne savais de cette histoire que ce qu'Arthur voulait bien me dire. Dites-moi que sa mort et votre histoire sont liés, dites-moi tout ce que vous savez... »

Naïla hésite, mais elle n'a pas le choix. Elle raconte ce qu'elle peut se souvenir, les dernières affaires, la mort du Fox, jusqu'à la fameuse soirée à la discothèque. Le temps de tout lui raconter, le cortège doit déjà s'arrêter à une station service, près de Poitiers. Le temps de déployer le dispositif, Naïla prévient :
« N'en parlez à personne... Le ver est peut-être déjà dans la pomme ! »

Mariette s'attendait à cette réponse, et par un geste de la tête, approuve les propos de sa conductrice. Pendant ce temps, Naïla souffle un peu. Elle ne doit pas quitter la voiture, elle ne peut juste saluer Sylvain de loin, qui échange son seul sourire de la journée avec elle en la voyant.
La conversation reprend dans la voiture, pendant que Théo était absorbé sur une console portable, pour oublier un peu sa peine.
« Arthur... était inquiet depuis quelque temps. Il ne me parlait pas de ces affaires, je ne sais pas ce qu'il le tourmentait ainsi. Et puis hier, il est rentré plus tard que prévu. Il m'a dit que c'est à cause d'un accrochage avec quelqu'un, il a dû déposer la voiture au garage..
- Il a eu un accident ?
- Seulement des dégâts matériels. Il s'est accroché avec une voiture qui sortait de son parking, et il a échangé quelques mots avec l'autre personne. Le lendemain, il a été réveillé par le garage pour récupérer une voiture de courtoisie. Il est parti comme d'habitude...
- Vous savez s'il avait des ennemis ?
- Non... je ne crois pas... en faite, depuis qu'il était devenu commissaire principal, je ne savait rien de lui et de son métier. Il était devenu plus distant, plus secret. Peut-être qu'il en avait, mais je n'en sais rien... »

Naïla préfère ne pas insister. De toute façon, elle ne pense pas pouvoir en tirer d'avantage d'elle. Et puis, cette histoire d'accrochage ne peut pas été une coïncidence, cette accident n'est pas fortuit. Quelques heures plus tard, Naïla et Sylvain se retrouvent quelques heures plus tard, à faire un crochet au garage où Arthur a retiré sa berline, mais la piste est déjà froide, ou chaude selon le point de vue. Les deux voitures d'Arthur et de l'autre conducteur ont été volé durant la nuit, le garage s'est fait volé tous ses papiers, et le numéro de téléphone de l'autre accidenté n'est déjà plus attribué. Le quartier est très peu équipé de caméra de surveillance, et même si elle était, ils ne peuvent rien faire, car ce n'est pas leurs enquêtes. Les voilà donc à faire un peu le tour du quartier pour glaner d'autres informations, tout ce qu'ils trouvent est la rue où l'accrochage, et "ce visage si commun" qui en est responsable. Bleacher a tué leurs supérieurs, c'est maintenant une certitude. Ils préfèrent rentrer, de toute manière, ils ne peuvent rien faire d'autres, à part attendre qu'on leurs présente leur nouveau supérieur...

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