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Chapitre 13 : La chasse au Renard


Deux jours plus tôt, dans un endroit secret connu seulement de trois personnes...

Cela fait déjà un mois, un mois sur les deux qu'il a consommé, et Mickaël sent qu'il se rapproche à grand pas. Il connaît la zone géographique où il s'échappe, il connaît son visage, partiellement, prise par une caméra de surveillance, un visage bon enfant, au regard déterminé. Il a remonté quelques affaires lié à lui, il ne lui manque qu'à le dépasser pour l'attraper. Il a encore un mois pour cela. Il se retrouve pour la première fois depuis une semaine avec Naïla et Sylvain dans leurs nouveaux quartiers général, le garde meuble, chacun travaillant sur une piste potentielle. Sylvain commence le premier à faire son compte-rendu :
« J'ai du nouveau concernant le disparu en Belgique, et effectivement, un 9mm silencieux lui a traversé le crâne. On sait maintenant qu'il a été enterré dans un terrain vague. Tout à commencé par lui, SK a pu rentrer facilement dans l'enceinte du château en se faisant passer pour lui, et couper le courant après coup. Personne ne l'a vu clairement, à part le mort, la gérante du gîte, le gardien de l'entrée et le majordome, et personne ne se souvient clairement de son visage ou de quelque chose de suspect. Voilà mon rapport en Belgique, et vous ?
- Alexander Spoutiska, opposant Ukrainien venu demander asile en France, à été tué dans une ruelle sombre, raconte de son côté Naïla. Ces amis venus avec lui m'ont déclaré qu'il s'est éclipsé après avoir reçu un SMS, message que l'on ne retrouve ni sur son téléphone, ni aux bornes relais alentour, donc soit il a fait semblant, soit ces amis mentent, soit on a effacé toutes les traces de ce SMS. Il a été tué depuis un appartement de l'autre côté de la rue, loué par une société pour un homme qui n'a pas décliné son identité, et dont on ne retrouve plus de trace de ladite société. Après, le proprio n'a jamais croisé son locataire, il n'a juste vu que des livreurs qui allaient et venaient apporter de la nourriture. Il a reçu une enveloppe non cacheté après contenant une somme d'argent pour "le ménage" comme dit le mot inclut avec. Aucune camera ne l'a filmé, il s'est faufiler parmi la foule et a disparu. Je trouve cela très...
- Suspect, coupe Mickael. Je ne vous ai pas dit la meilleur. Vous avez envoyé les balles à la balistique, et ils vous ont dit "aucune concordance", c'est exacte ?
- Oui effectivement, aucune concordance entre le pistolet du train et le pistolet en Belgique, il a prit un autre silencieux pour cela, cela aura modifié les stries de la balle, propose Sylvain
- Ce que je trouve curieux, reprend Naïla, c'est que c'est illogique, par exemple, il y a trop de preuves qui ont disparu chez moi : le nom dans les archives du proprio, le SMS qui n'a pas été envoyé, ajouté à une coupure de caméra inexplicable à trois pâtés de maison autour et après le meurtre, et la balle qui ne correspond à rien de connu. Trop de preuve ont disparu même en général...
- Tu n'es pas loin de la vérité, lui répond le Fox, laissant ces deux jeunes loups le dévisager. J'ai demandé à un ami à la balistique de me faire une comparaison à l'œil nu de deux balles 9 mm silencieux, celle servie effectivement dans le train, et celle retrouvée sur le corps de Mr Delcourt. Je ne lui ai pas dit d'où cela provenait, même s'il se doute déjà, mais il m'a confirmé que c'est la même arme qui a tiré...
- Mais, commence Sylvain, surpris, avant de se faire coupé par son commissaire.
- Exactement. J'ai vérifié les archives, et les balles qui sont classées ne correspondent effectivement pas à celles qui ont vraiment été retrouvé.
- Attendez, hypothèse Naïla, cela veut dire que le 36 est impliqué et à modifié des preuves ?
- Non, je ne veux pas le concevoir maintenant, mais quelqu'un chez nous fout la merde... nous avons un mois pour choper notre SK, et tout ce que nous avons est là désormais. Nous ne pouvons plus faire confiance à la PJ, qu'il soit impliqué ou non, tant qu'on ne saura pas qui échange nos pièces à conviction.
- Il faudrait en informer nos supérieurs alors, demande Sylvain. De toute façon, s'ils sont impliqués, ils doivent déjà savoir que nous les soupçonnons en nous surveillant de loin. Et s'ils ne sont pas impliqués, on pourra ouvrir une enquête digne de ce nom, avec plus de personnels pour nous épauler.
- Non, nous ne dirons rien, réplique le Fox. Nous allons réussir à le coincer sans eux, pas besoin de ces branleurs incompétents. Nous avons progressé, nous savons comment il est, nous savons par où il va pour se reposer. Avant l'échéance, je ramènerai sa petit tête de fouine sur le bureau d'Arthur, et j'en profiterai pou lui cracher au visage de ce bureaucrate. »

Mickaël est réveillé comme jamais. Il n'a jamais autant progressé seul, mais il sait que quelque chose cloche à la PJ. Il ne dit pas tout le fond de sa pensée, mais pour lui, l'institution en qui il croyait est souillé maintenant. Il aura bien mérité sa retraite après. Ils se conviennent de faire des recherches à partir de demain vers le nord de la France, là où il est sensé être. Cela sera sans doute long, mais sans nouveau meurtre, il ne peut pas progresser. Il doit attendre le faux pas...
Le lendemain, le Fox reçoit un coup de téléphone matinal. Seul dans sa chambre d'hôtel où ils dorment quand il sont à leurs QG, il décroche. Une voix métallique trafiquée lui répond alors :
« Bonjour Mr Fox, heureux de faire votre connaissance.
- Qui êtes-vous, demande avec virulence Mick.
- Qui nous sommes ne vous avancera à rien, mais considérez-nous comme vos alliés.
- C'est à dire ?
- Nous sommes une organisation puissante qui régulent le monde dans le sens du bien, mais ce n'est pas pour me présenter que je vous appelle cher commissaire. Nous savons pour votre croisade contre Bleacher
- Bleacher ?
- Vous l'amateur d'anagramme, vous trouverez la réponse de vous-même. Quoi qu'il en soit, j'ai une information pour vous. Bleacher va très certainement frapper demain, je vous demanderez de l'arrêter au plus tôt.
- Pourquoi ne pas le faire vous-même ?
- Nous sommes paradoxalement puissant mais nous ne pouvons pas agir à visage découvert, mais nous utilisons nos talents pour vous aider, pour que vous puissiez nous aider au passage. Vous n'êtes pas seul, et nous pourrons vous réintégrer vous et votre équipe à vos postes respectifs à la DRPJ, même si je pense que vous déclinerez personnellement mon offre.
- Comment je peux vous croire ?
- Cela ne coûte rien d'essayer. Vous trouverez à la réception de votre hôtel trois billets pour Marseille, et de la menue monnaie pour vos frais, notre contribution pour votre chasse à l'homme. À vous de voir si vous voulez tenter le coup. Bonne chance de votre enquête, Mr Fox. »

L'interlocuteur raccroche avant même qu'il puisse lui répondre. Ce coup de téléphone est une aubaine beaucoup trop belle, il sent le traquenard à plein nez. Il rejoint ses collègues pour leur briefer et demander leurs avis, et après voir récupérer une grosse enveloppe en papier kraft vierge de nom dessus, les trois s'embarquent pour la deuxième capitale de la France. Cette organisation a même réservé et payé des chambres pour eux, dans le centre ville. Le restant de la journée est consacré à un briefing pour le lendemain, et le jour suivant, les trois se séparent à nouveau jusqu'à ce soir, pour chercher dans les hôtels tout anagramme de celui qu'ils appelleront désormais "Bleacher", ou des indices de sa venue. Sur les coups de 20h, le Fox ne trouve toujours rien, et n'avait pas reçu de bonnes nouvelles de ses collègues. Il commence à prendre la direction de l'hôtel, quand il reçoit un message d'un destinataire inconnu :
   "Bleacher, quai 32, la Ciota, potentiellement dangereux, soyez prudent"

C'est inespéré, mais il doute : doit-il suivre ce message, qui vient probablement de cette organisation ? Doit-il en référer à Naïla et Sylvain ? Il fait tourner son téléphone entre ses doigts en réfléchissant. Il sent que c'est un piège, c'est pour cela qu'il doit être seul. Il préfère que ce soit lui qui tombe dans le piège plutôt que les trois en même temps. Par acquis de conscience, il prend un screenshoot de son message, et se l'envoie par mail. Il ne sait pas si son mail sera supprimé, mais dans l'immédiat, il n'a pas le choix. Il court alors vers la Canebière, et prend un taxi pour cette entrepôt, qui le dépose à quelque mètre de cette objectif. L'air est humide, et le soleil couchant donne de moins en moins de visibilité, le Fox reste sur ces grades. Il se faufile, arme à la main, prêt à tirer, jusqu'à une porte dérobée du hangar qu'il ouvre. Il voit alors un homme en costume noir, de couleur de peau identique aussi, sans doute à cause de la pénombre de l'entrepôt, attendre dans l'ombre. Serait-ce lui ? Cette homme ne bouge pas, et reste à fixer l'entrée principal, juste à donner des coups d'œil à l'autre entrée, là où est venu le commissaire. Après quelques hésitations, le Fox sort de son trou, et use de surprise pour déstabiliser son adversaire, arme pointé :
« Police, ne bougez pas ! »

Le gars se retourne alors, et commence sans hésiter à viser le Fox. Ce dernier l'abat sans retenu. Le mec s'écroule à terre, comme une pierre, plusieurs balles à la têtes, choix judicieux de Fox vu qu'il portait un gilet pare-balle. Mick hésite à s'approcher pour vérifier, mais il voit alors avec stupeur que la peau était bien noir. Ce n'était pas le Bleacher des cameras de surveillance, il n'y a pas de doute, il n'y ressemble pas. Pourquoi cette personne était-elle là alors ? Pourquoi était-elle armé ? Était-elle pour lui ? Il n'a pas le temps de réfléchir que son téléphone vibre pour un message :
"Bleacher en fuite, police en route, fuyez"

Il ne réfléchit pas à deux fois. Ni une, ni deux, il se précipitent vers la sortie. Il venait sans doute de tuer une personne, même s'il portait une arme et qu'il était prêt à le tuer. C'était une personne, mais ce n'est pas Bleacher. Il ouvre en grand la porte à l'arrière, et regarde les toits par instinct. Il le voit alors, face à lui, son Bleacher, un fusil long porté dans ces mains. Il n'a pas le temps de comprendre que le piège s'était refermé à l'instant qu'il était rentré dans le bâtiment, même bien avant. Il ne se rend pas compte que c'est la fin pour lui. Il ne se rend pas compte du bruit du fusil, ni de la douleur. Ainsi s'écroule le Renard, chasseur devenu proie, qui n'aura plus aucun remord, ni ressenti, et qui reste sans vie, entre deux entrepôts, du sang recouvrant ses cheveux roux et blancs...

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