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Chapitre 1 : Retour à la planque


Je descends quatre à quatre les escaliers de l'appartement. Plus besoin d'être discret, je dois vite partir, pour vite me faire oublier. Je tiens fermement dans ma main mon attaché-cases, le lit douillet pour mon fusil maintenant démonté. Je me retrouve enfin dehors, à l'arrière du bâtiment. Je peux entendre déjà l'agitation dû à mon travail, j'emprunte la rue en courant, suivant les autres passants qui courent pour leurs vie futiles. Je rejoins rapidement le croisement suivant et je tourne, puis au suivant, et encore le suivant, pour rejoindre la première bouche de métro dans mon périmètre. Je profite des derniers métros pour m'enfuir de la capitale, et prendre le train pour l'est. Je m'installe en première classe dans le TGV qui me mène à Nancy, de toute façon, je suis bien payé, et personne ne remarque une personne en costume sombre avec sa mallette en première classe. Avant qu'il ne parte, je reçois un SMS du Patron :

"Excellent travail. Virement fait. Stand by."

Les messages de fins de mission ne changent pas avec le temps. Je reçois une notification de mon compte qui me confirme le virement de 10000 euros. Le prix d'une vie, ou plutôt, le prix d'un travail à la portée d'un enfant. Mais je suis satisfait une fois de plus que mon travail vaut quelque chose. Après, les contrats fluctuent avec le temps. Je sais que l'on m'appellera que pour des missions impossibles, mais parfois cela s'apparente juste à tendre un guet-apens. J'ai le droit de mort sur n'importe qui, mais ce soir, il ne m'aura fallut que d'une balle. Alexander Spoutiska est mort, l'Ukraine va regretter son trafiquant d'arme, mais sa tête a été mise à prix, ou plutôt était mise à prix. Je profite du calme du train de nuit pour me reposer un peu, gardant l'oreille au aguets. J'ai fais attention de ne pas être suivi, mais je suis sûr qu'un jour ma tête aussi aura un prix, ou que le Patron n'aura plus besoin de moi et éliminera toute trace de l'organisation qui m'emploi.
Le train s'arrête enfin à Nancy. Je sors discrètement du wagon en serrant ma cravate noire autour du cou. La gare est plongée dans le noir, presque aussi noir que ma cravate. Quelques lumières résistent à cette noirceur, et éclairent les façades jaunâtres de la gare. Pour éviter que l'on me suivent facilement, je loue une berline et je roule encore vers l'est, direction ma planque, pour "stand by" comme le dit si bien le Patron. L'employé de la location m'a regardé avec des yeux ronds quand je lui montré mon permis, et l'a vérifié deux fois, comme mes papiers d'identités, et les billets que je lui ai montré. J'ai le droit de tout faire, j'ai donc le permis de conduire en conséquence, jusqu'à la conduite des plus gros camions. Je commence à bailler. Cela fait des heures que je me fais conduire ou que je conduis, et je n'ai qu'une hâte : rejoindre ma planque. Les voitures en sens inverses m'éblouissent avec leurs phares, malgré le faite que je roule rapidement sur une autoroute quasiment déserte dans la nuit. Je quitte après l'autoroute pour rejoindre les routes de campagne. Ma planque n'est pas si facile d'accès.
Enfin je rejoins mon nid douillet. C'est une petite usine qui tombe en lambeau. Du moins, c'est ce que pense toute personne qui la croise et qui rentre dedans. Je me gare à l'extérieur, je surveille si personne ne m'a suivi, et je me balade dans le complexe abandonné. Il fait froid, et les nuisibles sont de sortis ce soir, mais ce sont mes compagnons, gardiens d'un homme solitaire, d'un tueur fantôme. Je suis encore au aguets dans ce complexe, personne ne doit me voir ici, personne. J'arrive enfin à mon but après la traversé de ce dédale : une pièce vide et sans intérêt, un ancien débarras pour n'importe qui d'autre. Les murs sont défraîchis et humide, des fils pendent un peu partout malgré la visite de voleurs de cuivre, et la porte grince quand je la ferme. Il n'y a qu'une chose à l'intérieur : un bouton. Il est commun, d'un blanc cassé, usé, sale, et n'importe qui pourrait penser que c'est un bouton pour éclairer la pièce. Je m'avance et j'appuie. Rien ne se passe, rien ne s'enclenche, rien ne s'éclaire. J'annonce à haute voix, tout en gardant mon doigt appuyé sur l'interrupteur :

« Alexander Spoutiska »

Un moment de silence s'en suit. Et soudainement, le sol se dérobe sous moi, doucement. Il descend en ligne droite de façon horizontal : l'accès à ma planque ne se fait que par cette ascenseur, que par moi, et qu'en énonçant le nom de ma ou mes cibles. Je me laisse guider, tandis que le sol se reforme au dessus de moi, rebouchant le secret que renferme cette bâtisse abandonnée. Je retrouve enfin mon "chez moi" : une zone où j'habite, et une zone de travail. Pour le travail que je fais, je n'ai le droit qu'a une kitchenette, un lit une place et une douche. Libre à moi de trouver à mes frais un autre endroit, même si au fil des années j'ai acquis par achat ou par donation des appartements au quatre coins de la planète. Mais pour gérer tout cela, c'est l'agence qui gère cela, par des montages financiers, des sociétés fantômes, pour une personne qui n'existe pas, une organisation fantôme, fantôme parmi les vivants. La zone "travail" n'est composée que d'une longue armoire vitrée et éclairée de l'intérieur conservant mes armes, et un ordinateur qui ne s'allume que quand on me donne un contrat. Je m'allonge immédiatement sur le lit, et je dors sans soucis, sans devoir être en alerte. Le complexe est peut être abandonné, il est tout de même truffé de caméras de surveillance et de capteurs en tout genre. Si une personne arrive avec des mauvaises intentions, je serais déjà prêt à le recevoir avant qu'il ne pénètre dans l'usine.
Le lendemain, je me réveille tard. J'ai pas beaucoup dormi, pendant mes missions je ne dors pratiquement pas. Après un brin de toilette et mes exercices pour me maintenir en forme, je regarde les images des différentes cameras avant de monter à l'étage. Je vais à la ville voisine pour rendre la voiture, et je me balade, comme un habitant lambda de cette ville quelconque, dans cette vie morne. Chaque personne que je croise est une personne suspecte. Je n'ai pas le droit de tuer en dehors de mes mission, mais si je n'ai pas le choix, je ferais le nécessaire... je n'ai qu'une hâte maintenant : retourner en mission.

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