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Chapitre 30: L'Épreuve Des Titans Partie 5

Blaze, une fois arrivé devant le Sergent, redressa lentement la tête, ses yeux écarlates brillant d’une intensité particulière. Leurs regards se croisèrent, et l’air sembla se figer autour d’eux, comme si le temps lui-même s’arrêtait pour marquer cet instant.

Ford Derschein, d’abord stoïque, plissa légèrement les yeux, intrigué par ce qu’il percevait. En observant de plus près les traits du jeune homme, il ressentit un curieux frisson, une impression de déjà-vu troublante. Son esprit s’égara un instant, explorant les méandres de souvenirs enfouis.

Et puis, il la vit.

Devant lui se tenait une jeune femme d’une beauté éblouissante. Ses longs cheveux blonds cascadaient en vagues soyeuses, encadrant un visage délicat et empreint de grâce. Ses yeux pourpres, perçants et profonds, semblaient capables de lire dans l’âme. Elle possédait une allure imposante et une prestance naturelle qui captivaient l’attention.

Sa silhouette, magnifiquement proportionnée, dégageait une aura de force et de féminité. Sa tenue de combat, une combinaison noire parcourue de motifs argentés, semblait sculptée pour elle. Les renforts au niveau des épaules et des cuisses accentuaient son potentiel athlétique, tandis que son pantalon militaire ajusté soulignait discrètement ses courbes généreuses. Une ceinture ornée de grappins pendait à sa taille, et ses bottes argentées reflétaient la lumière, complétant son allure élégante mais fonctionnelle.

Elle le fixait intensément, avec une expression mêlant douceur et perplexité. Puis, d’une voix claire et légèrement inquiète, elle s’adressa à lui :

_ Père ? Un problème ?

Le Sergent vacilla, son regard vacillant entre le présent et cette vision irréelle. Ses lèvres tremblèrent légèrement avant qu’il ne murmure, comme s’il peinait à croire ce qu’il voyait :

_ Mel... Melty ? murmura le Sergent, la voix vacillante.

La jeune femme continua de le fixer, ses yeux pourpres perçant, comme si elle cherchait à dévoiler un secret enfoui au plus profond de lui.

_ Non... C’est impossible… Pensa-t-il, son cœur battant violemment. Elle est…

Mais la vision s’évanouit, comme balayée par une rafale invisible. Blaze réapparut devant lui, le visage légèrement penché, l’air perplexe:

_ Sergent ? Tenta Blaze, intrigué.

_ Est-ce que tout va bien, Sergent Instructeur ? Questionna l’évaluateur, jetant un regard soucieux.

Ford Derschein redressa la tête, mais une ombre obscure dissimulait entièrement ses yeux, ne laissant transparaître aucune émotion:

_ Oui ! Tout va bien ! Répondit-il d’une voix ferme, bien qu’un souffle imperceptible trahissait un léger trouble.

Tu peux y aller ! ordonna le Sergent en s’écartant pour laisser Blaze passer.

Blaze, un instant immobile, scruta le visage impassible du Sergent. Puis, d’un pas déterminé, il s’avança vers la grande porte menant à la salle de simulation.

_ Ce regard… Pensa le Sergent, un éclat d’émotion fugace traversant son visage.

La grande porte s’ouvrit dans un grondement sourd, révélant un passage sombre qui avala Blaze. Tous les regards étaient rivés sur lui, la tension palpable. L’attention qu’il suscitait rendait chaque spectateur captivé, comme si ce moment portait une signification bien plus grande.

Le Sergent se détourna de la scène pour se rapprocher de l’évaluateur.

_ Ne chargez pas les androïdes ! Ordonna-t-il d’un ton ferme.

_ Hein ? Comment ça ? Répondit l’évaluateur, déconcerté.

Le Sergent, agacé, répéta d’une voix encore plus autoritaire :

_ J’ai dit : ne chargez pas les androïdes… mais chargez…

Sa voix s’étouffa, laissant sa phrase inachevée. La suite de l’ordre resta inconnue, suspendue dans l’air comme un secret inaccessible.

Pendant ce temps, Blaze pénétrait dans la salle de simulation. Ses yeux écarlates, d’une intensité hypnotique, brillaient faiblement dans l’obscurité, capturant la lumière d’une manière presque prédatrice. Il laissa échapper un soupir, ses mains se crispant doucement avant de se détendre.

Alors qu’il avançait de quelques pas, une particularité notable se manifesta : contrairement à l’habituelle lueur rouge des lignes lumineuses géométriques qui ornaient la salle, celles-ci se mirent à briller d’un éclat bleu ciel, transformant l’atmosphère.

Blaze entra dans la salle, son regard parcourant l’espace. Alors que ses yeux écarlates scrutaient la pièce, il remarqua immédiatement un détail inhabituel. Les lignes lumineuses, qui normalement brillaient d’un rouge écarlate intense, étaient maintenant d’un bleu ciel apaisant. Elles se mouvaient doucement, suivant des trajectoires précises, comme un réseau de veines digitales traversant le sol et les murs.

Ce changement ne lui échappa pas. Blaze, perdu dans ses réflexions, se dit qu’il y avait probablement une raison à cela. Un frisson parcourut sa nuque alors qu’il commençait à envisager une possibilité : peut-être que le Sergent ne comptait pas lui faire affronter les androïdes comme il l’avait fait pour les autres cadets.

Les cadets, observant attentivement la performance de Blaze à travers l’écran, remarquèrent immédiatement ce détail singulier. Thalia, parmi eux, ne put s’empêcher de réagir:

_ Qu'est-ce que ça veut dire ?

Soudain, une musique familier commença à résonner dans la pièce. C'était un morceau qui semblait tout droit sorti d'un jeu vidéo en 2D, aux accents proches de ceux des jeux de plateforme comme Sonic, mais avec une touche de Heavy Metal et de Rock qui donnait une énergie explosive. L’ambiance changea en un instant.

Blaze, tout en continuant d'observer l'arène, jeta un regard furtif à gauche. Au fond de la salle, un immense robot commença à se matérialiser dans une forme massive, ses contours se dessinant progressivement dans la lumière bleu ciel. Il était clair que cet ennemi imposant se préparait à affronter Blaze. Ce dernier, semblant reconnaître la situation, comprit rapidement qu’il se trouvait face à un boss, comme dans un jeu vidéo de type SAO, où seuls les plus forts pouvaient espérer en sortir victorieux.

Le robot, immense et massif, se tenait à présent pleinement formé. Sa structure imposante mélangeait des teintes noires profondes, du rouge éclatant le long des côtes et un bleu intense couvrant son dos, ses poings et une partie de son torse. La lumière des lignes géométriques bleutées de la salle faisait ressortir chaque détail de cette machine impressionnante.

Devant l’écran retransmettant la scène, les cadets étaient bouche bée. Eduardo, les yeux écarquillés, reconnut immédiatement la machine :

_ Mais c’est… Un Goliath-75 ! S’écria-t-il.

_ Quoi ?! Tu veux dire qu’il va devoir affronter ce monstre d’acier ?! Ajouta Cruz, l’air incrédule.

La caméra se concentra sur Thalia, figée par la surprise, son expression trahissant un mélange d’inquiétude et de colère.

_ Un… Un Goliath ?! Mais qu’est-ce qu’un truc pareil fait dans cette simulation ?! S'écria-t-elle avant de hurler. SERGENT INSTRUCTEUR FORD DERSCHEIN !!!

Sa voix résonna dans la pièce, attirant l’attention des cadets. Elle continua, fulminante :

_ Pourquoi Blaze doit-il affronter une machine pareille ?! Vous êtes conscient qu’un Goliath n’a rien à faire ici ?!

Le Sergent, impassible, répondit avec calme et autorité :

_ Détrompez-vous, cadet Frostveil. Il n’y a aucune erreur!

Adolph, ne comprenant toujours pas, se tourna vers le Sergent et demanda à son tour :

_ Mais pourquoi lui faire affronter un Goliath plutôt que des androïdes, comme tout le monde ?

Avant que le Sergent ne réponde, Jean intervint avec un ton agacé :

_ C’est pas à nous qu’il faut poser la question ! Il n’y a que le Sergent qui sait pourquoi Blaze doit affronter cet ennemi !

Le regard du Sergent se durcit légèrement alors qu’il se tourna de nouveau vers la console, le silence pesant entre les cadets.

La salle de simulation s'immergea dans une tension palpable. L'écran projetait la perspective écarlate du Goliath-75, révélant un champ de vision mécanique, quadrillé de données. Un cercle lumineux parcourait la pièce, scannant de gauche à droite à la recherche de sa cible. Lorsqu'il s'arrêta sur Blaze, un clic sonore, sec et métallique, résonna. Le cercle grossit légèrement, encadrant la silhouette du jeune homme. Les faisceaux rouges des capteurs oculaires du robot s'intensifièrent, illuminant la pièce d’une lueur menaçante.

Blaze, remarquant l'activation du géant, arqua un sourcil, un sourire mi-curieux mi-provocateur sur les lèvres.

_ Tiens donc ! Donc c’est ce tas de ferraille qui est mon adversaire ! Ça change des androïdes que les autres ont combattu. Je me demande bien ce qui me vaut cet honneur ?! lança-t-il, un brin d'ironie dans la voix.

Sans attendre, le Goliath-75 engagea le combat. Son poing massif, chargé de puissance, s'éleva avant de s'abattre violemment sur Blaze dans une attaque verticale. Le robot, imposant, dominait Blaze de toute sa hauteur, mais le jeune homme, avec une agilité surprenante, leva son bras gauche. Le choc fut brutal.

Le poing du robot, censé réduire tout en miettes, s’arrêta net contre le bras de Blaze. Le Sergent, les yeux rivés sur la console, agrandit l’affichage pour analyser les détails. Ce qu’il vit le sidéra.

Le bras de Blaze était enveloppé d’un blindage d’un rouge pur, brillant intensément, comme s’il était alimenté par une énergie inconnue. Ce blindage, à la fois élégant et menaçant, absorbait l’impact du Goliath sans montrer la moindre fissure.

_ Mais c’est quoi ce blindage ?! murmura le Sergent, abasourdi, ses mains tremblant légèrement sur le bord de la console.

Le Goliath ne faiblit pas. Des fusées s’activèrent au niveau de ses poignets, augmentant la pression sur Blaze. La salle trembla sous la force déployée, et des fissures commencèrent à parcourir le sol autour des deux adversaires. Blaze, malgré cette charge écrasante, restait immobile, comme une statue inébranlable. Mais le sol finit par céder.

Le Goliath concentra alors toute sa puissance dans un ultime coup. Son poing massif s’écrasa dans un fracas assourdissant, détruisant une large portion du sol. Une explosion de poussière et de débris engloutit la scène.

_ Blaze !!! s’écria Thalia, ses mains crispées sur les bords de son siège, sa voix trahissant l'inquiétude.

Un silence pesant s’installa. À travers l’écran, les cadets retenaient leur souffle, croyant que Blaze avait été réduit à néant. Puis, au milieu de la poussière, une silhouette émergea, flottant dans les airs.

Blaze.

Il était suspendu, la tête en bas, ses pieds pointant vers le ciel, défiant les lois de la gravité. Ses yeux écarlates reflétaient l’imposante figure du Goliath-75, brillants d’une intensité presque surnaturelle. Sa silhouette, minuscule face au géant, semblait pourtant imposer une aura écrasante.

La scène s’estompa un instant, basculant dans un souvenir à la première personne. Dans un combat passé, un personnage inconnu tendait sa main droite, enflammée, et criait :

_ Super technique : *Boule de feu* !

La boule de feu quitta sa main, dévastant un androïde. La mémoire se mêla à la réalité lorsque Blaze tendit à  sa main droite, enflammée, vers le cou du Goliath. Une boule de feu éclatante fut projetée, percutant le robot avec une explosion violente.

Mais le Goliath, bien que secoué, émergea des flammes, prêt à riposter. Blaze, toujours dans les airs, enchaîna plusieurs boules de feu avec une vitesse fulgurante. Les projectiles s’abattirent sur l’œil gauche du robot, puis longèrent son crâne, déclenchant une série d’explosions qui illuminèrent la salle comme un feu d’artifice.

Le combat venait de commencer, mais Blaze, malgré sa taille dérisoire face à l’énorme Goliath, dominait déjà le rythme.

Le robot géant, le Goliath-75, tituba suite aux attaques qu’il venait de subir. Ses mécanismes internes grincèrent bruyamment, et il adopta une pose qui trahissait sa vulnérabilité : son pied droit était fléchi, son pied gauche à demi-plié, et sa main droite était posée à terre pour stabiliser son équilibre chancelant.

Non loin, Blaze atterrit avec souplesse sur le sol, les yeux rivés sur ses mains. Des lignes sinueuses écarlates parcouraient sa peau, accompagnées de quelques braises virevoltantes. Il semblait déconcerté.

_ C’est donc ça… les pouvoirs que je détiens ? murmura-t-il, la voix pleine d’un mélange d’étonnement et de fascination.

Dans la salle d’observation, le Sergent ne put contenir sa stupéfaction.

_ C’est donc ça les capacités de ce cadet ! s’exclama-t-il.

Il se redressa vivement pour mieux observer les écrans de la console, son regard brillant d’un intérêt nouveau.

_ Waouh ! Il peut générer un blindage durci qui résiste à des assauts aussi massifs ; il se téléporte et maîtrise le feu ? Je n’ai jamais vu un cadet avec autant de talents ! s’enthousiasma-t-il avant de croiser les bras, son expression devenant plus sérieuse. Ce Blaze Kammerjäger a vraiment su capter mon attention.

Il marqua une pause, puis ajouta d’un ton plus réfléchi :

_ Mais, à mon avis, ses capacités ne se limitent pas qu’à ces trois-là.

L’évaluateur, un peu surpris par l’assurance du Sergent, répondit après un court silence :

_ Si vous le dites… Vous semblez en savoir long sur lui, Sergent.

Le Sergent ne réagit pas immédiatement, se contentant de fixer l’écran avec intensité avant de murmurer :

_ Peut-être!

Cependant, il finit par briser ce moment de tension :

_ Mais je ne comprends toujours pas pourquoi vous avez demandé de générer un Goliath-75 à la place des androïdes habituels.

Dans la salle de simulation, le silence fut brièvement rompu par le bruit mécanique du Goliath-75, toujours à genoux. Les cadets, eux, ne cachaient pas leur surprise.

_ Sérieusement ? Un seul cadet a réussi à mettre à terre un Goliath-75 ? lâcha Adolph, bouche bée.

_ Mais qu’est-ce qui vient de se passer ? demanda Eduardo, les yeux grands ouverts.

Thalia, qui avait été submergée par l’inquiétude pour Blaze quelques instants plus tôt, regarda la scène avec un mélange d’ébahissement et de soulagement. Mais ce moment fut de courte durée.

La caméra dans la simulation pivota légèrement, se fixant sur l’œil droit de Blaze, qui scrutait les débris où le Goliath-75 s’était effondré. Soudain, une silhouette se déplaça à une vitesse fulgurante depuis la position du robot.

Blaze, instinctivement, sentit le danger. Son expression passa de l’assurance à la surprise. Il leva les deux bras, encore partiellement recouverts de blindage rouge, pour se protéger.

L’attaque fut brutale. Un impact assourdissant projeta Blaze contre le mur de la salle de simulation, qu’il défonça sous la force. Une pluie de débris s’éparpilla, et un nuage de poussière envahit l’écran central.

Tous les cadets restèrent figés, abasourdis.

_ Bah, ça alors ?! lâcha Adolph, éberlué.

_ Mais… Qu’est-ce qui s’est passé ?! demanda Eduardo, la voix tremblante.

Thalia sentit une goutte de sueur froide perler sur sa tempe. Elle serra légèrement les poings en s’avançant instinctivement vers l’écran.

_ Blaze ?! s’écria-t-elle, la voix emplie d’inquiétude.

Le Sergent, lui, n’afficha aucune émotion apparente, son regard toujours sérieux. Ses yeux scrutaient intensément l’écran, comme s’il analysait la scène avec une concentration absolue.

Blaze, qui venait de subir une attaque surprise, se redressa lentement, son corps lourd et son souffle un peu saccadé.

_ Qu’est-ce que c’était ? murmura-t-il, en scrutant l’endroit d’où l’attaque était venue.

Il posa brièvement son regard sur ses mains tremblantes et égratignées, où le blindage rouge écarlate n’avait pas eu le temps de se former complètement.

_ L’attaque était beaucoup trop rapide pour que je puisse générer mon blindage à temps… pensa-t-il, un mélange d’agacement et de vigilance dans les yeux.

En relevant la tête, il aperçut une silhouette floue dans le nuage de poussière qui s’élevait encore devant lui. Deux yeux rouges perçaient l’obscurité, identiques à ceux du Goliath-75.

_ Ah… Je vois maintenant, lâcha-t-il avec une voix plus assurée, un léger sourire naissant sur ses lèvres.

L’attention revint à l’écran géant au-dessus de la grande porte, où l’image projetée dévoilait peu à peu la forme d’un robot au cœur du nuage de poussière.

_ Mais… qu’est-ce que c’est ?! demanda Thalia, visiblement troublée par cette nouvelle menace.

_ C’est un Androïde V2 ! répondit Cristal en se postant derrière elle, suivie de Jude.

_ Un Androïde V2 ? Tu veux dire la version améliorée des androïdes de base ? Mais qu’est-ce qu’il fout là ?! s’écria Thalia, visiblement choquée.

Cristal, croisant les bras, expliqua d’un ton calme mais ferme :

_ Le Goliath-75 abrite en son sein plusieurs Androïdes V2. Il peut les libérer à tout moment, soit pour se faire épauler, soit pour retenir un adversaire. Donc leur présence ici est… disons, assez normale.

Les yeux de Thalia s’agrandirent sous le choc de cette révélation.

Jean, qui écoutait la conversation, ajouta aussitôt :

_ Ah, donc le Goliath-75, c’est comme le Boss (1er) qui ressemble à un char de combat dans Airplanes ?

Thalia tourna la tête vers l’écran, désormais rivée sur la performance de Blaze.

_ Ces machines… Elles sont incroyables ! Plus impressionnantes, bien plus fortes et surtout plus rapides que les androïdes standards ! Leur vitesse dépasse même celle des Xenos Fasters. À mon avis, elles pourraient faire une énorme différence dans une guerre, surtout en cas d’invasion Xeno.

Jude éclata de rire en entendant l’analyse passionnée de Cristal.

_ Ah ça ! Tu sembles posséder un savoir infini sur ces machines, Cristal ! dit-il avant de la prendre dans ses bras. Après tout ça, tu ne voudrais pas m’épouser ? ajouta-t-il avec un sourire malicieux.

Cristal rougit légèrement, embarrassée par cette remarque, mais ne répondit rien.

La caméra centrale zooma sur le regard de Thalia, rempli d’inquiétude et de concentration. Puis, dans la salle de simulation, le nuage de poussière finit par se dissiper, dévoilant enfin l’Androïde V2.

Son apparence était terrifiante et imposante : son corps noir comme l’ébène était entrecoupé de plaques rouges écarlates sur le torse, le bout des doigts et les genoux. Ses yeux, rouge sang, brillaient d’une lueur menaçante. Sa tête, pointue à l’arrière, présentait une bande bleue scintillante, qui s’étendait également sur ses genoux et le long de ses poignets, contrastant violemment avec le rouge.

Blaze fit un pas en avant, ses yeux braqués sur cette nouvelle menace.

_ Donc, c’est toi qui m’as attaqué… murmura-t-il d’un ton froid.

La caméra se concentra sur les yeux scintillants de l’Androïde, puis revint sur Blaze, dont le regard trahissait une détermination inébranlable.

_ Je présume que tu viens directement du cœur du Goliath, continua Blaze, sa voix gagnant en intensité.

Mais avant qu’il ne puisse en dire davantage, les plaques épaulières du Goliath-75 s’ouvrirent soudain, émettant un grondement sourd. Blaze leva les yeux pour voir plusieurs Androïdes V2 éjectés simultanément. Ils s’élancèrent dans les airs, leurs trajectoires dirigées droit sur lui.

Blaze serra les poings.

_ Et t’es pas le seul, apparemment…

L’Androïde face à lui, resté immobile jusqu’à présent, s’élança à son tour, prêt à attaquer.

Blaze, impassible, leva légèrement la tête. Une lueur écarlate brilla dans ses yeux… puis ils devinrent pourpres:

_ Très bien! Tout brûlera... et de ces cendres, il ne restera que ma volonté!

                    Fin du chapitre 30

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