Titre complet : L'amalgame entre amitié et amour du statut d'une relation entraînant indirectement un enlèvement

Rappel :

→ en gras et italique → coréen

→ en gras → en anglais (qui sera directement écrit en anglais et traduit dans les commentaires)

→ en italique → description à l'intérieur du dialogue qui est également mise entre parenthèses (ou réplique d'une personne qui est à l'autre bout du fil téléphonique)

Les '***' en plein milieu de l'histoire indique des ellipses temporelles, en gros, il s'écoule du temps entre le paragraphe d'avant et celui d'après (le temps écoulé est variable).

Bonne lecture !

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– Moment de l'enlèvement de Felix –

     En voyant son ami se faire assommer, puis en sentant qu'il était tiré brusquement, Felix lâcha un cri de surprise avant de hurler de toutes ses forces. Malheureusement pour lui, il n'était pas de taille à lutter contre la personne qui l'entraînait à sa suite. Cette dernière finit par le pousser dans le coffre relativement spacieux d'un véhicule dont le plancher était recouvert d'un matelas, puis ferma à clé les portes de ce que Felix reconnut comme étant celles d'une camionnette.

Cependant, il n'eut pas l'occasion d'en voir plus, car sa vue fut bloquée par une sorte de sac dans lequel sa tête fut mise. Il n'eut pas non plus le temps de se défendre, car ses mains furent attachées ensembles.

L'instant d'après, un objet entra en contact avec sa tempe droite et une voix légèrement aiguë, mais menaçante s'adressa à lui proche de son oreille gauche.

« Surtout ne pense même pas à te défendre, la sécurité de mon flingue est retirée. Un geste de ta part et ton cerveau apprend à respirer. Compris ?

– O-oui, c'est très c-clair. »

Il s'était crispé en entendant les paroles et sa peur se traduisit dans les bégaiements de sa réponse. Il se détendit légèrement au fil du trajet, puisque que, malgré le revolver posé contre sa tempe, la personne le tenant en joue ne lui faisait aucune réflexion.

Pour autant, Felix resta tout de même sur ses gardes, ne pouvant pas se fier au seul comportement de son ravisseur ou sa ravisseuse, et essaya d'analyser calmement la situation. Il ne réussit, cependant, pas à se concentrer, trop effrayé de la situation dans laquelle il se trouvait.

Désemparé, il se fit la réflexion que Ji-Sung, son meilleur ami et inspecteur de police dans la même unité que lui, aurait su de quelle manière réagir et ne se serait pas laissé dépassé par la situation. Puis, il se rendit à l'évidence que le fait que son meilleur ami aurait su quoi faire n'allait pas l'aider à s'en sortir.

     Après un temps perçu comme interminable par Felix, le véhicule le transportant s'arrêta, puis les portes du coffre s'ouvrirent et il fut tiré dehors. Ses chaussures entrèrent en contact avec le sol et il trébucha, surpris par la dureté de celui-ci.

Ensuite, il entendit une porte grincer et il sentit s'enfoncer légèrement dans son dos un objet semblable à celui qui avait été posé sur sa tempe pendant le trajet. La même voix aiguë et menaçante s'adressa à lui d'un ton plus calme et moins agressif.

« Marche, il n'y a pas d'obstacle devant toi, tu ne vas pas tomber. Je te préviendrai s'il y en a un. »

Il acquiesça rapidement, toujours effrayé par la situation improbable et ayant une grande probabilité de se conclure sur sa mort. Il commença à avancer lentement et avec hésitation tout en suivant scrupuleusement les indications de son ravisseur ou sa ravisseuse.

     Felix marcha pendant un temps qu'il estima être l'équivalent d'une dizaine de minutes. L'autre personne finit par lui ordonner de s'arrêter, puis il sentit que les liens autour de ses poignets se desserraient. L'instant d'après la présence derrière lui s'éloigna et il entendit une porte se refermer, puis un verrou s'enclencher.

Il attendit quelques minutes sans bouger avant de se venir enlever le sac qui lui bloquait la vue. La première chose que ses yeux virent fut de la lumière qui le força à refermer immédiatement ses paupières.

Felix mit quelque temps à se réhabituer à la luminosité ambiante, d'autant plus que la lampe de la pièce était allumée. Après cela, il balaya du regard la salle dans laquelle il était et il fut surpris d'y voir un lit double ainsi qu'une bibliothèque. Il s'attarda sur cette dernière remarquant que les livres s'y trouvant étaient très variés allant du roman aux bandes dessinées en passant par des encyclopédies et autres.

Ensuite, il se dirigea vers le lit et le tâta afin de s'assurer qu'il n'y avait rien de dangereux en dessous des draps. Il fut surpris par le fait que le matelas était moelleux sans trop l'être et que les draps semblaient être de très bonne qualité.

Fatigué par les événements de la nuit, il grimpa précautionneusement sur le lit avant de s'y allonger pour essayer de se reposer, espérant au fond de lui que tout ce qu'il s'était passé n'était qu'une faste blague ou un mauvais rêve. Il n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps qu'il s'endormit.

     Malheureusement pour lui, lorsqu'il se réveilla quelques heures après, il se trouvait toujours dans la même pièce allongé dans le lit. Ce constat le désespéra et des larmes de frustration commencèrent à couler le long de ses joues alors qu'il se mit à marmonner en anglais, basculant dans sa langue natale sans réellement s'en rendre compte.

« Why me ? What did I do ? I'm not even a policeman, just a coroner... Plus, I never really had any problems with any of the deaths' families... So why was I kidnapped ? (Il se stoppa d'un coup, puis commença à se lamenter tout en se recroquevillant sur lui-même) Binnie hyung was hit, no ? He must hate me now... I wasn't paying attention to anything other than him at that moment... »

Felix se redressa ensuite et continua sa tirade avec un air rêveur, semblant presque baver sur l'objet de ses pensées.

« He's so handsome and sexy... How can I even admit to them that I was too concentrated on his muscles ? I mean Jisungie probably knows about that... Yeah, I'm sure he guesses that much... but the others are going to see me as a pervert if I told them that... (Il fit un air légèrement désespéré avant de soupirer) Actually, I am a pervert but I don't really want to be exposed that way... »

Une pensée traversa son esprit et son visage pâlit d'un coup avant qu'il ne se mette à s'exclamer tout empoignant ses cheveux de ses mains.

« I didn't hide those ! I'm screwed... (Il joignit ses mains et ferma les yeux) Please, Jisungie, don't let Binnie hyung enter my flat. I'll buy you all the cheesecakes you want, but please don't let him enter my bedroom at least... I won't be able to face him anymore if he sees them... Even him would understand if he saw them... And worse ! What's going to happen if he reads my diary ? I... I can't do anything for now... just pray he doesn't see them... »

     Felix continua une bonne dizaine de minutes à exprimer ses pensées à voix haute avant de réaliser qu'il était probable qu'il soit filmé. Cela eut pour effet de le rendre silencieux pendant qu'il se maudissait intérieurement d'avoir révélé autant d'informations confidentielles à ses ravisseurs.

     Environ deux heures après s'être réveillé – durée qu'il avait établi grâce à sa montre –, la porte de la pièce où il était enfermé fut déverrouillée et un homme semblable à une armoire à glace entra. Celui-ci tendit un masque à Felix lui indiquant de se le mettre sur les yeux, puis, quand le médecin se fut exécuté, il sentit ses mains se faire attacher avec des menottes semblant similaires à celles qui avaient retenu ses poignets quelques heures auparavant.

     Après de longues minutes de marche dans le bâtiment, il fut assis sur une chaise, puis son masque lui fut retiré et ses mains libérées des menottes. Felix en profita pour observer la pièce dans laquelle il se trouvait désormais. Elle était vide à l'exception de la chaise sur laquelle il était assis, d'une caméra posée sur un trépied et d'une lampe n'éclairant que le centre de la pièce où il se trouvait.

L'homme lui donna ensuite une feuille, puis il appuya sur un bouton de la caméra et se recula pour se retrouver dos au mur face au captif, de telle manière à se fondre presque dans l'ombre. Il sortit un revolver et le pointa en direction de celui-ci afin de s'assurer qu'il ne s'enfuit pas.

Felix mit quelques instants à réaliser ce qu'il venait de se passer, puis, après avoir rapidement évalué la situation, il estima qu'il était plus sûr d'obéir aux directives de ses ravisseurs. Il se concentra, donc, sur la feuille qu'il avait dans les mains et lut ce qui y était inscrit. La première phrase lui ordonna d'emblée de lire à haute voix et de manière compréhensible tout ce qui était écrit ensuite.

Le médecin prit la parole d'une voix calme malgré certaines hésitations et certains tremblements dans sa voix.

« Alors... L'enlèvement de Lee Felix, médecin légiste de l'unité internationale de la police de Séoul, est la conséquence de l'erreur de l'un de ses collègues. Seo Chang-Bin a commis une grave erreur lors d'une enquête entraînant l'irréparable. Un innocent est mort par sa faute. Lee Felix sera relâché après la réouverture de l'enquête et lorsque celle-ci sera terminée. Aucun mal ne lui sera fait et toute information concernant sa santé sera conditionnée par un avancement conséquent dans l'enquête. L'enquête sera suivie de près, mais ne vous fatiguez pas à nous chercher, nous ne laisserons pas de traces derrière nous. Toute directive supplémentaire vous parviendra de la même manière que cette vidéo. Le résultat de l'enquête sera accepté et nous nous rendrons au commissariat de notre plein gré. »

Quand il eut fini de lire le contenu de la feuille, il se concentra à nouveau sur le papier, abasourdi par ce qu'il venait de lire. Il n'avait pas réellement réalisé ce qu'il était en train de lire à haute voix tellement il était surpris du contenu. Quand la totalité du message parvint à son cerveau, il lâcha une exclamation de surprise.

« Pardon ?! Chang-Bin hyung a fait une erreur lors d'une enquête ?! (Il continua en marmonnant) C'est même pas à cause d'une de mes erreurs que j'ai été enlevé... D'un côté, ça me rassure. Mais d'un autre, pourquoi moi et pas Binnie hyung ? »

Il fut interrompu par la voix menaçante de la veille qui était bien plus calme et douce cette fois-ci et leva la tête, se retrouvant face à une jeune femme d'une vingtaine d'années.

« Mr Lee ?

– Hm ? (Il marqua un temps d'arrêt) Qui êtes-vous ?

– Park Ji-Soo, fille de Park Seok-Min »

Felix la dévisagea d'un air perdu avant de froncer les sourcils et de penser à voix haute.

« Le nom de votre père m'est familier... Je ne saurais, malheureusement, pas dire où je l'ai vu...

– Cela ne m'étonne pas, son nom a tourné dans les journaux quand il a été mis en garde à vue.

– De quand cela date-t-il ? »

Elle le regarda droit dans les yeux et lui répondit sans hésiter, d'une voix grave, indiquant que cette date rappelait des mauvais souvenirs pour elle.

« Du 28 décembre 2017.

– 2017, vous dites ? (Elle hocha la tête d'un air triste) Ah... Je... »

Le médecin se souvint de l'endroit où il avait lu le nom du père de la jeune femme, mais il hésita à lui dire la vérité, puis, devant son air insistant, il opta pour une vérité partielle, ne voulant pas trahir la confiance de la personne lui ayant révélé cette affaire.

« Je n'étais pas en Corée du Sud en 2017, mais en Australie. Donc je doute fort d'avoir vu le nom de votre père dans les journaux de l'époque.

– Pardon ?! Quand êtes-vous arrivé en Corée du Sud alors ?

– En 2018. En mars 2018, plus précisément. »

Elle le dévisagea avec surprise, ne s'attendant pas réellement à avoir une autre réponse que celle à laquelle elle avait pensé.

« Mais... Vous étiez bel et bien en Corée du Sud avant, non ?

– Je ne sais pas comment vous êtes au courant, mais j'étais effectivement en Corée du Sud lors des vacances d'été de juillet à août 2017. Pour autant, je ne suis retourné en Corée qu'en mars 2018. De plus, je n'étais clairement pas en capacité de lire les journaux pendant cette période. (Elle leva un sourcil, sceptique) Je ne parlais que très peu coréen et j'étais incapable de lire ne serait-ce que des livres pour enfants, donc le journal... »

La réponse de Felix eut pour effet de la réduire au silence sous la stupeur. Il en profita pour prendre la parole afin de la questionner.

« Comment en savez-vous autant sur moi ? Vous avez fait des recherches avant de m'enlever ?

– Oui, mais pas seulement. J'ai engagé des détectives privés pour établir vos habitudes et vos emplois du temps.

– Ah... Je suis désolé, mais c'est encore plus glauque que ce à quoi je m'attendais... »

La jeune femme éclata de rire, le faisant sursauter, puis, quand elle se calma, elle expliqua son comportement tout à fait inattendu devant une personne retenue captive.

« Vous êtes vraiment honnête, Mr Lee.

– Ah... et c'est mal ?

– Non, pas vraiment. Disons que je n'ai clairement pas prévu de vous faire le moindre mal et ce n'est pas votre honnêteté et votre franchise qui vont me faire changer d'avis. »

Il la regarda à nouveau d'un air perdu avant de lui répondre d'un ton franc.

« Si vous n'avez pas prévu de me faire du mal, comment se fait-il que vous ayez décidé de m'enlever et de frapper l'agent de police Seo ?

– Disons que j'ai estimé que cette méthode serait la plus efficace pour faire rouvrir l'enquête sur mon père.

– Et juste se pointer au commissariat, puis faire un cirque juste pour ouvrir une enquête ça fonctionne aussi. »

Ji-Soo le dévisagea et leva un sourcil, semblant se poser la question du sérieux de son interlocuteur.

« Sérieusement ? Je veux dire... Je ne suis pas suffisamment âgée pour qu'une crise dans un commissariat permette d'ouvrir une enquête.

– Et juste engager des détectives privés pour enquêter sur l'affaire ? Ça aurait été plus simple que les engager pour me suivre et établir mon emploi du temps, non ? »

Elle haussa les épaules avant de revenir sur le sujet précédent, afin de se renseigner.

« Au pire, c'est un peu tard pour cela. On verra pour les conséquences plus tard. (Elle reprit un air sérieux) Du coup, où avez-vous vu le nom de mon père si ce n'est pas dans le journal ? Vous aviez l'air de vous en souvenir tout à l'heure.

– Je n'en suis pas sûr, mais j'ai dû tomber sur le dossier du crime dont votre père était suspecté de complicité.

– Ah oui... (Elle soupira, déçue de la réponse) En même temps, vous être médecin légiste et l'un des membres de l'unité internationale de la police de Séoul, ce n'est pas étonnant que vous ayez pu tomber sur le dossier... »

Felix lui adressa un regard désolé que la jeune femme compris comme de la compassion à son égard. En vérité, il était mentalement en train de lui demander pardon de lui avoir menti, car la manière dont il avait eu accès à ce dossier n'était pas tout à fait légale.

Un long silence régna pendant quelques secondes, puis Ji-Soo reprit la parole avec une voix légèrement amusée.

« Sinon, qu'est-ce que ça vous fait de savoir que votre enlèvement est lié à une erreur de votre petit-copain ? (Elle se corrigea pour préciser sa question) Enfin, ce n'est pas le seul à avoir fait l'erreur... En vrai, c'est juste qu'il a nettement plus de moyens que les autres maintenant et aussi parce qu'il a frappé mon père. »

Le captif la dévisagea sans comprendre, bloqué sur une information qui l'intriguait.

« Mon petit-copain ?

– Oui, Seo Chang-Bin, votre petit-copain.

– Alors, je ne sais pas comment vous avez fait vos recherches, mais je ne sors pas avec Chang-Bin hyung. Je n'ai d'ailleurs pas de partenaire, je suis célibataire. »

La jeune femme lui adressa un regard désabusé, pensant qu'il mentait pour protéger l'officier de police. En voyant l'air qu'elle lui adressait, le médecin continua en expliquant avec de plus de précisions, tout en gardant un certain nombre d'informations secrètes. Il prit une voix sérieuse tout en essayant de ne pas montrer son agacement face au scepticisme de sa ravisseuse.

« Lui et moi ne sommes que des amis. Et même si j'ai des sentiments pour lui, ce n'est pas réciproque. De plus, il n'en sait rien. Donc nous ne sommes réellement que des amis. Certes nous sommes proches, mais nous ne sortons pas ensemble.

– Pardon ?! Si c'est comme ça que vous vous comportez entre amis proches, on n'a pas la même définition d'amis proches.

– Écoutez, ce n'est pas parce que vous m'avez enlevé que vous pouvez vous permettre de juger mes actions. Donc, pour la dernière fois, je ne suis pas en couple avec lui même si j'aimerais beaucoup l'être. Je pense que je serais la première personne au courant si j'étais en couple, vous ne pensez pas ? »

Il avait terminé d'une voix calme, mais froide, ce qui sembla étonner Ji-Soo. Cette dernière hocha lentement la tête, comprenant qu'il n'allait rien dire de plus et qu'il n'était pas en train de lui mentir.

Félix soupira, se maudissant d'avoir perdu son calme à cause d'une simple question qu'il entendait pourtant régulièrement. Cette question lui faisait toujours espérer quelque chose qu'il savait inatteignable. Donc la situation stressante ne l'avait pas aidé à supporter ce faux-espoir qui fleurissait en lui.

Cependant, ce n'était pas la seule chose qui l'avait intrigué dans ce qu'avait dit sa ravisseuse, donc il la questionna à nouveau tout en levant un sourcil d'incompréhension.

« Donc vous êtes en train de me dire que Chang-Bin hyung a frappé un suspect ? (Elle acquiesça) Je ne veux pas vous vexer, mais il ne l'aurait jamais frappé sans raison. En plus, ça devait faire moins d'un an qu'il était policier. Il m'a dit que, à l'époque, il avait tendance à avoir du mal à se tenir quand les suspects insultaient les victimes ou faisaient des réflexions désobligeantes sur ses collègues.

– Vous pouvez croire ce que vous voulez. Peut-être que maintenant il est comme ça ou que ça n'est arrivé qu'une fois. Mais les policiers peuvent être parfois violents lors des interrogatoires. Donc pourquoi ce ne serait pas de la violence gratuite ?

– Je doute de réussir à vous convaincre, mais, actuellement, il a beaucoup de sang froid et sort de la salle d'interrogatoire s'il sent qu'il n'arrivera pas à se retenir ne serait-ce que de crier sur un suspect. »

Elle le regarda d'un air peu convaincu et rétorqua d'une voix agacée.

« Peut-être, mais mon père n'aurait jamais insulté la victime d'un crime. Il était toujours gentil et attentionné avec moi ainsi qu'avec ses employés. Mais après avoir été relâché par la police, il a été tué et j'avais de fortes raisons de croire que le meurtrier était Seo Chang-Bin. Malheureusement, il était bien loin de pouvoir le tuer au moment de son meurtre.

– Qui tuerait un suspect de complicité juste parce qu'il a été relâché ?

– C'est déjà arrivé ! (Elle se reprit) En tout cas, je sais de source sûre que ce n'est pas lui, mais un mercenaire qui a été payé pour par on ne sait qui. Mais ça ne change pas que votre unité serait parfaitement capable de rouvrir une enquête datant de 9 ans. En tout cas, je me demande bien comment ton 'ami proche' va réagir en voyant la vidéo. »

Elle arrêta net la discussion en appelant l'autre homme pour qu'il ramène le médecin dans la pièce qui lui était réservée pendant toute sa captivité. Felix se laissa faire, préférant éviter de leur donner envie de changer d'avis sur leur résolution de ne pas lui faire de mal.

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     La vidéo avait été envoyée sur l'adresse mail de Chang-Bin qui s'était empressé de prévenir les autres en voyant que le nom de la vidéo était 'Lee Felix'. Ils l'avaient tous regardée ensemble – sans compter Ji-Sung et Min-Ho qui étaient à l'appartement de leur ami.

Chang-Bin s'était décomposé au fur-et-à-mesure que la vidéo avançait et, à la fin de celle-ci, il était livide. Il n'avait pas encore tout enregistré, juste le fait que l'enlèvement de Felix était de sa faute. Pendant que les autres essayaient de réfléchir, il s'insultait mentalement d'avoir fait une erreur dont il ne se souvenait pas et dont Felix payait les conséquences.

Il resta dans cet état jusqu'à ce que les deux inspecteurs de leur unité voient la vidéo – leur arrivée fracassante n'ayant pas suffit à le sortir de ses pensées négatives. Les deux se joignirent ensuite à tous les autres qui essayaient de rassurer leur collègue qui était, désormais, persuadé que Felix le détestait.

L'officier de police semblait avoir oublié que son crush était la personne la moins rancunière du monde – sauf quand ça concernait Chang-Bin, mais ce dernier n'était pas au courant et Felix était loin de vouloir qu'il l'apprenne. Tous ses collègues redoublèrent d'ingéniosité pour essayer de lui faire voir la vérité, mais, têtu comme il l'était, Chang-Bin refusa de les écouter, s'enfonçant dans ses pensées négatives au lieu de commencer à réfléchir sur une erreur passée qui aurait potentiellement pu entraîner la mort d'une personne.

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Bien le bonjour, bien le bonsoir ! (^_^)

Tadam ! Révélation ! Je sais pas si c'était prévisible, mais j'espère que vous ne vous y attendiez pas trop... (^_^')

Sinon, avez-vous apprécié le chapitre ? Que pensez-vous de la ravisseuse de Felix ? Et de la raison de l'enlèvement ?

Sur ce, bonne fin de journée et à samedi !

Umi