Prologue.
« J'aime voir couler ton sang. J'aime t'entendre crier de douleur. J'aime tes larmes sur ton visage de poupée. J'aime ta souffrance Luhan, tout autant que je t'aime. »
Dans un pavillon d'un quartier calme vivait un jeune homme âgé de vingt-trois ans. Il s'appelait KIM Jong In et depuis maintenant trois ans il vivait en compagnie de l'homme qui l'aimait Lu Han, âgé du même âge. Lorsqu'ils vagabondaient ensemble, dans les rues, tous étaient touchés par la beauté angélique de Lu Han, il ressemblait à une poupée vivante, l'androgynie de son visage faisait de lui une beauté non contestable. Quant à Jong In, lui dégageait un charisme hors pair et cela contrastait fortement avec l'image de son petit-ami. Mais, ils se complétaient très bien et avaient tout pour être heureux.
Peut-on vivre sans douleur ? Peut-on vivre sans blesser ? Est-ce que l'amour suffit à effacer les blessures ?
On ne peut pas vivre heureux, Jong In en était persuadé. Assis sur son fauteuil, il froissa le journal qu'il lisait et tira une dernière taffe sur sa cigarette avant de l'écraser dans son cendrier. Il s'étira dans un grand bruit. Dehors le soleil brillait, c'était une belle journée se dit-il avec un sourire. Il se posa devant la grande baie vitrée du salon, les mains jointes derrière son dos.
Tu aurais aimé profiter du beau temps dans le jardin au bord de la piscine. Tu m'aurais appelé de ta douce voix agréable. « Jong In, viens te baigner ! L'eau est vraiment bonne. »
Il laissa échapper un soupir bien audible avant de se diriger vers un tapis qu'il souleva. Puis, il ouvrit une sorte de trappe et y pénétra en descendant le petit escalier. Peu de lumière éclairait l'endroit, il ne faisait pas très chaud, cela était plutôt sinistre. Mais au milieu de cet endroit froid se trouvait une silhouette frêle, la tête reposant contre un des murs.
- Bonjour, mon cœur est-ce que tu as bien dormi ?
Il n'obtenu pas de réponse. A vrai dire, il n'en attendait pas vraiment une. Le brun s'accroupit face au corps tremblant de l'autre être.
- Dehors, il fait si beau, je suis sûr que tu aimerais profiter de ce temps. Tu te souviens des jours que nous avons passé à nous balader au parc, on s'asseyait dans l'herbe tout en mangeant une glace. Puis, nous regardions les couples avec leurs enfants en nous imaginant à leur place. Ah... c'était le bon temps. Dit-il avec nostalgie.
L'autre tremblait toujours autant, les yeux maintenant remplis de perles brillantes.
- Toi aussi, ça te manque ? Moi aussi beaucoup, tu sais.
Il s'assit à ses côtés, posant sa tête sur son épaule dénudée.
- Tu es toujours aussi beau par contre cela ne change pas.
Du bout des doigts, il caressa son visage blanc, sa peau était aussi douce que celle d'un bébé. Qu'est-ce qu'il aimait toucher cette peau, la caresser, la marquer de son empreinte.
- Je t'aime tellement.
Aimer veut-il dire être doux ? Pouvait-il simplement comprendre ? Personne ne pouvait comprendre ce qu'il ressentait vraiment.
Un clic retentit laissant les poignets de l'autre libres. Des traces rougeâtres s'étaient formées à l'usure à cet endroit sur le corps du tremblant. Sa bouche fut libérée de sa prison puis capturée par celle de Jong In engageant un doux baiser.
- Et toi, est-ce que tu m'aimes ?
L'être frêle tremblait comme une feuille, des perles brillantes s'écrasaient sur le sol fissuré.
- Jo-jong...In... Sanglota-t-il. S'il-te-plait...
Jong In prit entre ses doigts gracieux, le doux menton du petit chétif.
- Alors ? Tu m'aimes ? Dit-il d'une voix neutre.
- Oui, je t'aime Jong In.
Le grand brun admira son reflet dans les pupilles humides de l'être faible.
Le mensonge. Pouvait-il passé au-delà de la vérité ? Non. Jamais.
Du sang tâchait le sol froid agrandissant la marre du passé. Jong In monta les escaliers qui grinçaient à chaque pas, camouflant les sanglots étouffés de l'être aimé. Jong In s'assit sur son fauteuil allumant une cigarette et laissa sortir de sa bouche la fumée toxique qui s'évapora dans les airs parfumant la pièce d'une forte odeur.
L'amour c'est comme une cigarette, c'est éphémère seul son venin nous rend accro. L'amour se fume, se consomme, se crache aux visages des autres, c'est une addiction.
Son amour et sa souffrance étaient son addiction.
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J'espère que ce prologue vous aura plu, n'hésitez pas à me donner vos avis ! ~ Comme vous l'aurez remarque cette fiction n'a rien à voir avec le Hunhan mais c'est aussi une fiction terminée donc ne vous inquiétez pas pour la publication ~ Sur ce à la prochaine xoxo
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