Dans un univers parallèle, Allen aurait sans aucun doute péter un câble et tuer deux trois personnes, et aujourd'hui c’est l’idée qui se balade dans sa tête.

Il s’est réveillé et à choisi la violence ce matin, envoyant tout balader, même Kanda qui pour une fois ne dit rien en voyant la tête du blandin, pas une seule réflexion.

-Putain, je savais pas qu’il pouvait faire autant peur, qu’est-ce qui lui arrive? Parle Kanda tout seul en allant à la salle de bain. 

Ce qui lui arrive est simple, oui, tellement simple sauf pour lui, alors qu’au yeux d’Allen c’était clairement de sa faute! Tout était et est de sa faute.

Pourquoi cette andouille a dit oui?! Il avait envie d’enfoncer des portes ouvertes et notamment dans la gueule du noiraud et de monsieur serviette. 

Il ronchonne mettant rageusement ses vêtements avant de se mettre devant ses cours, toujours en râlant et ascendant par moment des menaces de mort. 

-Moyashi, je vais bosser, tu viens ? Demande Kanda, peine sa phrase finie, il se prend un cahier dans le visage, envoyé violemment par le dit Moyashi. 

-Mon prénom c’est Allen, A.L.L.E.N! Bakanda! Et tu es pas le seul à bosser! 

Kanda le regarde sans trop comprendre avant de se rapprocher de lui, le soulevant par les épaules et le plaquant contre le mur. Oui, à ce moment-là, Kanda a lui aussi choisi la violence. Le tenant fermement par les épaules, il s'approche de lui, rendant tout timide le premier agresseur.

-Qui tu crois être Moyashi pour m’envoyer quelque chose au visage sans raison? Pas de réponse, juste un regard de poisson et quelques mouvements comme vaine tentatives de s’enfuir de la part du blandin. 

-Tu crois pouvoir t’enfuire aussi facilement? 

-Me mange pas, merde ça vient de sortir tout seul de sa bouche. Kanda se fige avant de commencer à rire. C’est un rire étouffé, il le fait souvent, comme si il voulait que personne ne sache qu’il rit. 

-J’aime ton rire. Il le fait exprès?! Allen se mord les lèvres, comme pour se faire taire. La prise sur ses épaules est plus douce.

-J’ai pas l’intention de te “manger”, Moyashi, juste de t’envoyer voler par la fenêtre.

Pauvre Allen, il a été soulagé une demi seconde. 

-C’est de la maltraitance! 

-Non, juste un moyen de te faire prendre l’air et reprendre tes esprits, il dit prenant le pauvre Allen sur ses épaules comme un sac à patates. 

-Repose moi! Hurle Allen, gesticulant un peu alors qu’il sent la main de Kanda claquer violemment sur son fessier. 

-Aie! Maltraitance! Je vais me plaindre!

-Faudrait déjà que tu arrives à le dire en japonais Moyashi, ça avait l’air de faire plaisir à Kanda de le voir se dandiner sur son épaule, il ouvre la porte fenêtre et s’apprête à jeter Allen dans une flaque. 

Mais le blandin se retient tellement fort à son cou qu’il ne peut rien faire, il sourit voyant le visage d’Allen tout rouge à cause de tous ses efforts en vain.. 

-Allen, l’appel le noiraud, attirant son attention directement, relevant le visage vers lui. Leurs lèvres s’effleurent discrètement avant qu’il ne soit définitivement balancé dans la flaque d’eau. 

-Bâtard! 

-Language! 

-Je m’en torche le cul! Répond Allen se relevant. 

-Ça t’apprendra à vouloir me frapper, Moyashi. Bon je suis en retard maintenant, je vais travailler, quand tu auras fini tes cours viens me rejoindre. 

Il s’éloigne alors qu’Allen s’assoit en tailleur dans la flaque, croisant les bras sur sa poitrine, tirant la langue vulgairement. 

-Va te faire, je veux plus te voir. 

-Comme tu voudras.

Et là, l’information monte très vite à l’esprit d’Allen, il se relève et crie dans le couloir pouvant voir encore le jeune homme prêt à sortir. 

-Va pas te faire hein! C’était une expression!!!

Il se retourne et se retient encore une fois de rire, hochant la tête avant de sortir et de laisser Allen un peu sur le fessier, pour pas changer.

Pov Allen

J’avais pourtant dit que je ne voulais pas le voir. Mais bien évidemment, me voilà là, assis sous mon arbre à le regarder travailler.

Je suis toujours en rogne contre lui, il me lance quelques regards alors que monsieur serviette est à ses côtés, en train de lui parler. 

Il vient me rejoindre au bout d’un moment, s'asseyant à côté de moi.

-Je croyais que tu ne voulais plus me voir Moyashi?

-Non c’est vrai, mais j’ai décidé de venir te surveiller, papi risque de faire un nouveau malaise avec ce soleil. 

Kanda observe un peu les alentours avant de me tirer par le col du t-shirt, me traînant derrière l’arbre, se mettant à mon niveau, plaquant sa main sur l'écorce de l’arbre, se rapprochant de mon visage. 

-Ou, tu as clairement eu peur que je me fasse, comment tu as dit ça ce matin? Que j’aille me faire enculer? 

-Language, je réponds un peu bêtement, parce que je n’avais pas du tout penser à ça depuis ce matin. D’où il tient ce genre d’idée?! Bordel, le con! Et j’ai jamais dit ça d’abord. 

-C’est ma réplique et c’est la même, Moyashi, il dit caressant ma joue blessé. Mais ça reste mignon, t'inquiète donc pas pour ça.

-Pourquoi je ne devrais pas m'inquiéter? Ta vie sexuelle ne me concerne pas. 

Il souffle et lève les yeux au ciel avant de tomber en arrière sur ses fesses, restant quand même assez proche de moi.

-Tu es pas si innocent que ça Moyashi, mais bordel tu es si long à la détente. Il a l’air épuisé, penchant sa tête en arrière. 

-Je vois pas de quoi tu parles, je réponds et je suis sûr que ce n’est pas la réponse qu’il attendait. 

-Il faut croire que sur ce point là, tu as complètement raison, tu ne vois rien, rien du tout. 

-Mais si tu me disais ce que je dois voir, peut-être que je pourrais mieux, je sais pas moi, réagir.

Kanda sourit et se rapproche de moi. Posant ses lèvres sur les miennes rapidement, elles ont un petit goût un peu plus salé dû au fait qu’il a transpiré en travaillant. 

-Tu veux des indices? 

-Oui, je n’aimes pas les devinettes, je boude un peu en croisant les bras sur ma poitrine, position qui encore une fois à l’air de le faire sourire.

-Il va falloir te satisfaire de ça, Moyashi. 

-Argh tu me gonfles, bon c’est quoi ce fameux indice. Il souffle reposant ses lèvres sur les miennes. 

-Tu viens d’en avoir un. Maintenant réfléchis un peu. 

Abadakor!
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Kanda va enfin aider un peu Allen à comprendre!
Allen: Comprendre quoi?
Laisse tomber, tient un beignet
Allen: OUhhhh beignet !!!

Bisous sur vos petites fesses !