Kanda ouvre les yeux, il pleut et il est impossible d’aller aux champs aujourd’hui. Il peut déjà entendre l’eau s’accumuler à certains endroits de la maison et la toiture et du jardin. 

Allen dort toujours, le taux d’humidité est maintenant élevé à l’intérieur de la maison et le pauvre transpire à grosse goutte, rendant son sommeil assez compliqué. Il avait même adopté une position semblable à celle d’une étoile de mer. Les bras et les jambes écartés.

Il a les yeux fermés fermement, agitant un peu la tête de gauche à droite et donnant l’impression au noiraud qu’il fait un cauchemar. 

Il se lève et ouvre la porte de sa chambre pour laisser passer l’air frais permettant à Allen de se détendre et d’arrêter de gigoter pour enfin se poser, lui tournant le dos. 

Le noiraud se pose dehors, regardant la pluie comme la veille, il ne pense pas juste observer le temps, on a dû mal à voir les montagnes qui sont autour du village. 

Sa grand-mère rentre doucement, souriant, voyant son petit-fils les cheveux détachés, en train de regarder le paysage. 

En silence, elle remet la couverture sur le bas du corps d’Allen, avant de prendre un peigne en bois et un lien, attachant de manière lâche les cheveux noir de Kanda avec ses doigts tordu par le travail au champs qu’elle a fait toute sa vie. 

-Merci grand-mère, il dit gentiment, un sourire doux qu’il ne réserve uniquement qu’à elle, son grand-père et maintenant Allen.  

-Le petit déjeuner. Tu penses aller au temple? 

-Oui, mais je n’ai pas envie de le laisser seul, il regarde derrière lui, voyant le visage complètement reposé d’Allen, maintenant tourné dans leur direction.. 

-Les monts sont magnifiques après la pluie et il ne fait presque rien, à part travailler et t’accompagner aux champs ou je suis presque sûr qu’il s'ennuie. 

-Je lui proposerai, il sourit alors qu’elle se relève et sort toujours sans faire de bruit. 

C’est comme ça qu’Allen marche derrière Kanda. Ayant adopté un short et t-shirt pour combattre l’humidité des monts alors que la pluie ne tombait plus pour le moment, Kanda lui avait sur le dos un kimono, ses cheveux passant par-dessus son épaule. 

Et il n’y a aucune trace de transpiration sur son corps et sa respiration était posée. 

Il fait attention au blandin, se retournant souvent pour vérifier qu’il n’en fait pas trop. Après avoir monté un nombre important de marches, beaucoup trop pour le petit coeur d’Allen. 

Kanda dépose une bouteille d’eau fraîche contre sa joue. 

-Bois un coup et calme les battements de ton coeur.

-J’ai du mal à respirer. 

-C’est normal, on est monté, l’oxygène et de plus en plus rare avec la hauteur. Tu vas t’y faire, prends juste ton temps. 

-Ça te fait rien? Il demande, regardant encore une fois Kanda qui n’a pas l’air dérangé par tout ça. 

-C’est pas comme si c’est la première fois que je viens, mais tu peux rester là si tu veux. 

-Non, je veux voir, je me suis pas tapé toute cette marche pour rester là, il se relève et dépasse Kanda qui sourit le voyant déterminer.

Après ça, Kanda fait les mêmes actions comme chaque année, alors qu’Allen observe en silence. Il finit par montrer à Allen là où se trouve la maison.

-Nous sommes si haut?!

-Ouais, il lève le nez vers le ciel avant de constater que les nuages se chargent une nouvelle fois, ne tardons pas trop, on doit redescendre avant de se reprendre de la flotte, il lui prend la main le guidant vers la sortie du sanctuaire.

Quelques jours plus tard, de retour au champs, Kanda travail pendant qu’Allen observe encore et toujours. Il fait bien meilleurs maintenant qu’il a plu pendant plusieurs jours, mais les plantations de riz n’ont pas vraiment aimé. Allen regarde l’homme travailler avant de s’approcher de lui se mettant sur le bord de la plantation de racine de lotus. 

-Je peux aider? Allen le regarde avec un peu d’incompréhension avant de se redresser, faisant craquer son dos. 

-Ouais d’accord, enlève tes chaussures et remonte ton pantalon, prépare toi le sol est vaseux. Il lui tend la main pour l’aider et lui montre comment réussir à tirer les fameuses grosses racines.  

Comment dire avec sa force d’asticot c’est plutôt dure pour lui, il réussi quand même mais il a dû mal, et quand Kanda réussi à en cueillir six, Allen de son côté en a sorti juste deux. Au bout d’une bonne heure, Allen se retrouve avec un linge humide autour du cou. 

-Fait attention de ne pas prendre un coup de chaud. 

-Merci, il affiche un grand sourire avant de recommencer à essayer de sortir les lotus. Mais celle-là il n’y arrive pas du tout. 

Il a beau forcer, rien n’y fait mais il n’y arrive pas, Kanda le regarde, c’est un peu drôle de le voir. Il se retient de rire et décide enfin d’aider le pauvre Moyashi, se plaçant à ses côtés il pose ses mains juste à côté des siennes. 

Ils comptent jusqu’à trois avant de tirer, ils y arrivent enfin à bout. Ça valait le coup, elle était énorme mais un bruit le surprend, un gros splash derrière lui. 

Allen n’a pas fait attention et n’a pas pris de bon appuis avant de tirer. Allen est au sol, enfin plutôt le cul dans l’eau.

Et là s’en est trop pour Kanda qui explose de rire, tendant la main vers le pauvre blandin trempé. 

-Arrête de rire, le prévient Allen, gêné puisqu’on pouvait voir absolument tout à travers son t-shirt blanc.

-J’essaye, mais c’est trop drôle, il le relève facilement, le stabilisant en le tenant fermement par les hanches. Ils se regardent dans les yeux avant qu’Allen décide de poser ses lèvres sur celle du noiraud. 

Pas juste sur un coup de tête, non. Bon ça lui arrive souvent de faire les choses sur un coup de tête, mais là il voulait juste savoir si la sensation qu’il a ressenti la veille pendant leur séance de baiser. 

Et oui, c’était le cas, en fait c’était à chaque fois le cas. Quand Kanda est là Allen se sent bien, protégé et rassuré. 

Le noiraud en profite pour passer sa main dans les cheveux courts du blandin, piégeant les petites mèches de sa nuque entre ses doigts.  

Les deux se séparent et Kanda porte Allen par les hanches jusqu’à la berge, le mettant au sec. 

-Repose-toi et profite pour faire sécher tes vêtements, de toute façon j’ai presque fini ma journée. 

Et alors qu’ils étaient tous les deux sur le point de partir ensemble, mais une voix les arêtes, monsieur serviette

-Hey Yu?!  y a un festival en fin de semaine au village, ça te dit qu’on y aille ensemble? L’oreille d’Allen vibre quand la voix de Juan retentit. 

Kanda le regarde pour savoir si il veut y aller mais il reçoit un gros blanc de la part du blandin. 

-Pourquoi pas, après tout, répond Kanda.

Pov Allen 

Et merde, j’ai vraiment pas de chance.

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Tada!!!
Bisous sur vos petites fesses!!!!!