Pov Allen

Je décide de sortir et suis discrètement Kanda. Il ne porte qu'un short bleu large et une simple chemise ouverte blanche qui vole grâce au vent. Il est à côté de la balançoire, il a l'air dans ses pensées.

Je reste à une bonne distance, je ne veux pas le déranger et j'ai un peu peur de me faire envoyer bouler une nouvelle fois.

Il s'assoit et se balance un peu, avant de finir par s'allonger complètement un bras couvrant ses yeux.

J'ai l'impression que mon coeur s'accélère un peu quand je le vois dans cette position. Je m'approche doucement de lui, je ne veux pas le prendre par surprise.

-Je t'ai pas dit de dormir, Moyashi? Faut croire que je n'étais pas si discret que ça.

-Le vent s'est levé, tu vas attraper froid.

-T'inquiète pas, tu ferais bien de rentrer avant que tu n'attrapes froid, tu es plus fragile que moi, il répond en tournant la tête vers moi, mais je ne bouge pas. Il finit par se redresser et je me trouve entre ses deux jambes.

-Je voulais savoir si tu allais bien, tu avais l'air d'être en colère en partant.

-Je ne le suis pas, juste frustré, il souffle recommençant à se balancer d'avant en arrière faisant frôler nos jambes entre elles.

-C'est à cause de moi? Je demande pas sûr de vouloir entendre la réponse.

-Non Moyashi, je suis frustré par mes propres actions, tu n'as rien à voir dans l'histoire.

Pourquoi j'ai l'impression qu'il ne dit pas tout, qu'il me ment et qu'il atténue la réalité.

-Donc c'est de ma faute.

-Rah commence pas sérieux il est trop tard pour ça, mais non, ce n'est pas ta faute, rentrons avant que tu sois la vrai raison de mon énervement.

Il se lève et commence à marcher, voyant le ciel commencer à s'assombrir, le vent souffle d'un coup dans mon dos, me faisant rencontrer celui de Kanda un peu violemment. Aïe mon nez!

Il se retourne pour venir m'emprisonner dans ses bras, j'ai la joue littéralement plaquée contre son torse. C'est chaud et tout doux. Mais qu'est-ce-que je raconte?! Je vais pas bien dans ma tête?!

-C'est pour ça que je voulais pas que tu restes trop longtemps dehors, tu es si léger qu'un peu trop de vent et tu risques de t'envoler.

-Je ne suis pas si léger que ça, je boude un peu passant mes mains dans son dos, profitant de l'étreinte qu'il m'offre et qui est réconfortante.

-La dernière fois que tu m'as pris comme ça dans tes bras, c'était 3 jours après ma bêtise.

-Reparlons pas de ça Moyashi, il coupe court à la conversation, me laissant encore un peu dans ses bras avant de sentir une, puis deux, puis trois, puis beaucoup trop de gouttes de pluie.

-Et merde, l'orage et arrive, il prend ma main et on se met à courir, en quelques minutes on est trempés jusqu'au os.

On arrive enfin par atteindre la maison, s'abritant sous le toit du couloir extérieur, on regarde notre état à tous les deux.

-Tu ressembles à une serpillère, remarque Kanda.

-Tu t'es pas vu, je réponds en croisant les bras fermement sur ma poitrine. Il passe ses doigts dans mes cheveux, les plaquant en arrière. Il sourit un peu, retirant sa chemise dont de nombreuses goutte tomber au sol.

-Va prendre une douche rapidement et va te coucher. Je m'assois sur le sol, regardant le ciel pleurer et se déchirer avec de puissants éclairs. (Nda: Non il n'y aura pas de référence à mon autre histoire avec du Yullen. Pas du tout. C'EST FAUX!)

-Tu vas attraper froid, reste pas là, recommence Kanda se mettant à mon niveau.

-J'ai pas envie.

-Gamin capricieux, je tourne la tête vers lui alors qu'il est à quelque centimètres de moi.

-Monsieur sauce soja, il a une expression choquée avant de sourire et de placer un doigt contre mon front, tapotant dessus plusieurs fois laissant une petite trace rouge à la fin.

-Alors c'est comme ça que tu m'appelles dans ta tête de Moyashi?

-Kandouille va vraiment falloir que tu retiennes mon prénom, c'est Allen! Il sourit encore une fois. Tu sais que tu devrais sourire plus souvent, ça te va bien.

-Ouais, ouais, bain et dodo, il est tard et les enfants ont besoin de se coucher tôt.

Il me cherche où ça se passe comment? J'arrive à le pousser et prends le dessus sur lui.

-Quand-est-ce que tu vas commencer à me respecter? Je demande alors qu'il est surpris de mon geste.

-Je suppose quand les poules auront des dents, Moyashi.

-Bâtard de monsieur sauce soja.

-Langage, il me corrige, pincent la peau de mes hanches, me faisant sortir un petit cri de surprise, mais je ne me dégonfle pas.

-Si tu n'es pas content avec mon langage, tu n'as qu'à faire en sorte de m'empêcher de dire des choses qui ne te plaise pas. Il sourit et se redresse sur ses avants bras, rapprochant nos visages.

-Tu es sûr de ce que c'est ce que tu veux?

-Tu n'arrête pas de râler là dessus, alors ouais vas y monsieur saucnfeoa.

J'ai pas le temps de terminer ma phrase qu'il pose ses lèvres sur les miennes. OH! Je viens de comprendre, je lui ai tendu une perche et il ne sait pas empêché de la prendre.

Merde pourquoi c'est aussi bon quand il m'embrasse? Il glisse ses mains sous mon t-shirt et ça me chatouille, un peu comme sa langue qui titille ma lèvre inférieure.

Entre deux baisers il me susurre d'ouvrir la bouche et moi comme le con que je suis, j'obéis! Je me retrouve avec sa langue jouant avec la mienne, les bruits de bouche son explicite et j'ai l'impression que je ne peux plus respirer correctement.

Mon coeur bat vite et mes idées sont brouillées. Quand on se sépare, je bondis sur mes jambes et balbutie rapidement que je vais prendre une douche rapide avant d'aller me coucher. En soit faire ce qu'il m'a dit de faire depuis 20 minutes au moins.

Pov Extérieur

Kanda reste allongé sur le sol, regardant la pluie tomber et commence à s'endormir grâce au bruit.

-Sérieusement qu'est-ce que je dois faire pour qu'il comprenne que, il se stop dans sa phrase, il prend une grande inspiration et ferme les yeux, que la seule personne que j'aime c'est lui.

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Bon bah au moins lui il est claire dans sa manière de penser.

Bisous sur vos petites fesses!!!