*Biographie*

Tout le monde te croise dans la rue, t'observe, te salue, te critique du regard ou même, passe leur chemin mais personne ne s'en soucie vraiment, tout le monde est ailleurs,  simplement ailleurs.
Tu es dans les vingtaines d'âge de ta vie et tu te retrouves encore à te poser cette foutue putain d'question de merde:"Mais qu'est-ce-que je vais faire de ma vie?"

Tout le monde en a une petite idée à ta place, sauf toi. Tu voudrais faire çi tu voudrais faire ça, quand tu regardes la télé, les infos, et surtout quand tu lis les lignes des Personnes d'Influence qui te sortent par exemple "Quand on échoue, il faut continuer encore et encore" ou "Ne restez pas là à attendre que quelque chose se produise, commencez par faire le changement vous-même" , là tu te dis:"Oh merde mais elles ont raison!!!?!" Et quand à la fin d' la journée tu te retrouves encore dans ta chambre avec  les idées et efforts en miette, c'est là, oui juste à ce moment crucial, que ces baratins te rattrapent.

Le soir tu refais les mêmes rêves,  parfois tu as envie que ça prenne le dessus juste parce que t'en as marre; et d'autres fois tu as vraiment envie d'y rester. Lorsque tu es sur le point de t' réveiller tu te demandes si ça  vale vraiment la peine que tu retournes sur la terre ferme. Qui va te regretter? Oui, la Famille, quelques amis je sais, mais tu aurais voulu tellement plus,  tellement plus que ça. À force de t'inquieter pour les autres tu en reviens à t'oublier, le pire? C'est que tu en as conscience! Tu es conscient que tu t'oublies. C'est mal, oui, mais au moins tu as l'impression de faire quelque chose. Tout est à ta portée mais ce "Tout" reste intouchable.

Au point où tu en es tu t'étonnes même de ne pas encore plonger dans la démence. C'est fascinant comme tu peux avoir mal de l'intérieur et que personne ne remarque rien. Encore chapeau à Dieu.
C'est fascinant comme tu peux bouillir de rage, de peur,  de solitude (solitude? Non! C'est bien pire que ça) et que tout le monde n'y voit que du feu.
Quand tu souris tu ne souris pas, comme vous l'dîtes tous, pourque les gens ne remarquent pas la détresse de votre âme non! Tu souris parce que tu aimerais tant que ça soit vrai, tu souris parce que tu vois que t'es foutu de seconde en seconde.

Et le dernier soir quand tu te couches,  tu te dis que peut-être tu s'rais plus utile fantôme qu'être-vivant.
        
            *💫BellaCrys*