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Mission 50 : faire un shooting photo

Depuis quelques jours Luan et Mika se rendent chez Cathy pour préparer incognito leurs costumes. Au départ ils ont pensé à les faire sur leurs pauses, et puis suite à une tentative d'espionnage en lapin-taupe de l'équipe de Karim, ils ont décidé de faire ça en dehors de Corporate.

Et soyons honnête : ça arrange aussi Cathy, qui peut ainsi continuer de voir Al pendant les pauses.

Ils espèrent vraiment que leurs efforts seront récompensés, et chacun souhaitent secrètement impressionner leur coup de cœur respectif.

₍⑅ᐢ..ᐢ₎

Un peu tremblant, le doigt de Cathy se tend pour presser la sonnette d'une immense villa. C'est la première fois qu'elle se rend chez Carl, dans le quartier résidentiel le plus prestigieux. L'étalage de la richesse n'est pas quelque chose qui l'impressionne, toutefois il faut reconnaitre que la maison est superbe avec ses murs blanc immaculés, ses immenses fenêtres, sa façade moderne agrémentée de décoration en bois. Sans parler du jardin qui doit surement s'étendre derrière.

La porte s'ouvre sur l'homme vêtu d'un pull fin près du corps et d'un pantalon de ville, souriant et soulagé qu'elle soit ne soit pas revenue sur sa décision à la dernière minute.

Dans l'entrée il la débarrasse de son manteau de mi-saison, en se disant qu'il devrait lui en acheter un autre, puis lui indique où ranger ses chaussures. Cathy le suit dans son salon cuisine : tout ici semble sortir d'un magazine immobilier : c'est neuf, aucune poussière, tout est en ordre.

Il l'invite à s'installer et apporte un cappuccino pour elle, un café noir pour lui. La jeune femme lui tend un paquet blanc : des pâtisseries du Lovely Chic, commandées spécialement pour le remercier.

L'attention le touche.

— Comment vous sentez-vous ? Demande Carl après quelques échanges sur des banalités.

— Un peu stressée, je ne sais pas a quoi m'attendre.

— Je vais vous décrire comment tout va se dérouler. Si quelque chose ne convient pas, dites-le-moi.

Carl à l'habitude et ça se ressent, ce qui rassure la jeune femme qui crispe encore ses doigts autour de sa tasse.

— Je vais vous montrer un catalogue de photos plus complet que la dernière fois, pour vous montrer le rendu final recherché. Ensuite si vous êtes toujours consentante, vous irez vous préparer, seule : loin de moi l'idée d'effeuiller moi-même mes modèles, ce serait déplacé.

— Vous avez peur qu'on vous colle un procès aux fesses pour le moindre effleurement ? dit-elle taquine.

— Aussi pour respecter l'intimité du modèle. Vous avez conscience que vous serez pratiquement nue dans la même pièce que moi ?

C'est vrai, mais Carl n'a jamais eu de geste déplacé envers elle, et aucun scandale sulfureux ne lui est reproché.

— Oui je... je sais.

— À tout moment, vous avez le droit d'annuler. Si je vous retiens, là aussi vous pourrez me coller un procès aux fesses.

Ils rient ensemble. Puis, en tant qu'avocat très consciencieux, l'homme lui amène le catalogue et des papiers à signer : l'accord pour se faire photographier, sur la nudité et ses limites comme par exemple : par de photo de son sexe, l'accord de développer les photos et de les mettre ou non dans son portfolio. Cathy accepte les termes y comprit de figurer dans le catalogue : se disant que, comme pour elle, son exemple peut inspirer d'autres personnes.

Puis, Carl se lève et d'un geste confiant l'invite à le suivre. Ils montent au premier étage : un immense bureau avec vue sur l'étang. Là où la lumière est la plus belle, avec la vue dégagée sur les eaux, se trouve le matériel de photographie : deux grandes boites à lumières, un parapluie, et un trépied sur lequel est fixé un appareil photo. Elle reconnait le matelas sur lequel posaient les modèles qu'il lui a montré.

— Votre couleur préféré ?

— Le violet.

Carl saisit dans une armoire un drap satiné de couleur lavande, et le lui tend, avant de l'inviter à se dénuder dans un petit dressing à côté. La jeune femme s'y enferme, tremblante de stress. Entourée de vêtements de luxe, elle fait glisser lentement les siens, les plis soigneusement avant de se couvrir du drap. Elle prend une profonde respiration avant de sortir.

Affairé sur son appareil photo pour fixer un objectif, Carl se redresse en l'entendant arriver.

— Installez-vous, dit-il avec un sourire qui se veut rassurant, est-ce qu'un peu de musique vous détendrait ?

— J'ai l'air si crispée que ça ?

— Oui, mais c'est normal.

Le professionnalisme de l'homme est sécurisant, Cathy lui donne une playlist de musiques : une découverte pour Carl qui ignorait l'existence de la City Pop Japonaise. Il sourit, amusé, c'est du Cathy tout craché : mignon et inattendu. Puis il l'aide à s'assoir au milieu du matelas, et retirer sa prothèse qu'il ne peut s'empêcher de regarder d'un oeil noir avant de la poser.

Pendant de longues minutes, couverte par la musique, Cathy essaie de se détendre. Pour ignorer le photographe, elle se perd dans le bleu des eaux de l'étang agitées par une brise d'automne. Aussi agitées que les vagues dans son cœur.

Carl revient souvent vers elle, pour déplacer le drap et lui donner l'aspect voulu, puis au fur et à mesure, dévoiler un peu plus son moignon. Timide au départ de le montrer, Cathy se sent de plus en plus à l'aise de le dévoiler un peu plus, jusqu'à remonter le drap en haut de sa cuisse.

Dans l'œil de l'appareil, lui voit une femme, plutôt jolie, qui a ce petit truc que les mannequins longilignes qu'il a l'habitude de fréquenter n'ont pas. Il espère, sincèrement, le faire transparaitre sur le rendu final. Ce regard, ce petit sourire, oui c'est ça son charme.

Il aimerait mettre plus de sensualité dans l'image, et se déplace vers elle pour lui demander s'il peut dénuder ses épaules. Pendant qu'il s'approche, et s'assoit sur le bord, il en profite pour lui demander comment elle se sent.

— Je ne sais pas, c'est une expérience très... étrange. Mais j'ai moins honte de montrer mon amputation.

Elle rougit quand il se penche sur elle pour faire glisser doucement le drapé pour découvrir ses épaules.

— Vous n'avez pas peur ?

— Vous n'êtes pas le grand méchant loup, ou bien le réalisateur d'un film porno j'espère ?

Décidément, cette femme le fait beaucoup rire, elle aussi se moque de sa propre blague, vraiment nulle mais ça la détend. Ce qu'elle ne sait pas c'est que l'appareil photo saisit cet instant à son insu.

Carl déplace une mèche de ses cheveux bruns et la regarde, avec les yeux d'un homme qui voit une belle femme devant lui. Ça la rend fébrile et rougissante en sentant les doigts chauds de Carl effleurer sa nuque.

— Je suis rien de tout cela... dit-il a voix basse.

Avec un sourire tendre, il se penche pour déposer sur sa bouche ses lèvres fines. La surprise la laisse sidérée. Carl l'embrasse avec beaucoup de sensualité, sans gestes déplacés, la goutant tout simplement, même s'il refrène l'envie de se jeter sur elle et de l'étendre sur ce matelas. Il reste doux, espérant une réponse.

Le cœur de Cathy s'emballe, mais il ne papillonne pas. C'est agréable, et reconnait que Carl embrasse avec beaucoup d'assurance, et ça lui plait.

Mais...

"Et si je me laissais aller... ? C'est un bel homme, attentionné, drôle... J'arrêterais de penser à Al et je serais enfin l'amie qu'il attend de moi ? ... Est-ce que c'est ce que je veux ? "

Lentement, Carl fait glisser le drapé de ses bras tout en continuant de profiter de ces lèvres qu'il attendait de gouter depuis fort longtemps. 

Les souvenirs des yeux verts constellés de Al, sa gentillesse, sa maladresse, ses doigts qui la caressent, ses lèvres qui embrassent sa nuque... la submergent.

"Non... Ce n'est pas ça que je veux. Ce ne sont pas ces lèvres que je veux. Ce ne sont pas dans ces yeux verts que je veux me perdre... Je veux... Alexanders..."

Doucement, Cathy pose ses mains sur la poitrine de Carl pour le repousser sans le brusquer. À regret il recule tandis qu'elle détourne le regard.

Il serre la mâchoire. Si près du but... il en avait sincèrement envie.

— J'ai été trop cavalier, excusez-moi, d'un geste lent il remet son drapé pour lui couvrir sa poitrine qui s'est dénudée, Cathy déglutit.

— Je vous ai laissés espérer quelque chose, c'est de ma faute, elle rougit.

— Non, ne vous inquiétez pas, il lui sourit mais sa déception est perceptible, vous voulez partir ? Je comprendrais.

— ... Je suis vraiment désolée, répond Cathy très gênée.

D'un bond il se lève du matelas pour la laisser respirer. Cathy n'a jamais vu un homme arriver à garder une telle contenance après s'être pris un râteau d'aussi près.

₍⑅ᐢ..ᐢ₎ 

C'était vraiment gênant, repense Cathy une fois affalée sur son canapé.

Carl avait réagi comme si rien ne s'était passé jusqu'à son départ, mais sur lui se lisait la déception. La jeune femme s'en veut de l'avoir blessé. Elle n'a rien vu venir. Comme avec Mika d'ailleurs.

— Je suis vraiment la pire "amie"... soupire-t-elle.

Mika, Carl, Al... décidément, elle ne sait pas s'y prendre pour se faire des amis masculins. Même si avec son manager plus aucune ambiguïté ne subsiste, il s'est également prit un joli râteau. Puis ce fut le tour de Carl. Et enfin Al ... à qui elle ment chaque jour : elle finira par le blesser lui aussi, elle en est certaine.

Ethan ne s'est pas montré, a son grand soulagement. Peut être qu'elle se sentait en sécurité en sa compagnie ?

Cathy reçoit un message de la part de Carl :

"Merci pour ce bel après-midi. Je vous enverrais les photos une fois les retouches terminées. J'espère qu'elles vous aideront à vous réconcilier avec votre corps. Pour le reste... ce fut un moment agréable pour moi, malgré tout. Toutefois, j'imagine que vous allez prendre vos distances. Je comprends. Sachez que vous me plaisez sincèrement, et je ne dirais jamais non à un café en votre compagnie."

Décidément, cet homme est vraiment doué pour ne pas perdre la face en toute circonstance. 

₍⑅ᐢ..ᐢ₎

Le lendemain matin, Cathy reçoit un colis. N'ayant rien commandé, la surprise est totale quand elle découvre un superbe manteau neuf, de mi-saison couleur lavande. Il n'y a pas de prix, rien, juste un petit mot : 

"Avec toutes mes excuses sincères.
Ps : je sais que vous allez vouloir me le rendre, mais c'est inutile : il n'est pas à ma taille."

Un petit rire s'échappe, c'est touchant, mais elle ne sait pas si elle doit accepter. Toutefois, le connaissant, il serait blessé une deuxième fois et ce manteau finira surement dans un placard. Autant le porter. Elle le remercie très simplement pour ne pas le raccrocher à une chimère : "Merci pour le manteau, je le porterais", rien d'autre.

Lorsqu'elle arrive à Corporate, elle croise Daniel à l'accueil qui remarque immédiatement son nouveau manteau. 

— Bonjour Cathy, tu... portes du Boss ? dit-il très surpris.

— Bonjour Daniel ! Oh, oui, c'est le cadeau d'un... ami.

Daniel lève les sourcils, il sent que cet "ami" est un peu particulier, et n'aime pas l'idée que Al puisse avoir de la concurrence :

— Ton ami a les moyens, mais aussi bon goût : c'est très joli, ça te va bien, dit-il sincèrement mais en contenant un sentiment de dégoût pour cet inconnu, j'espère qu'il ne s'est pas endetté pour ça.

— Il est avocat et gagne bien sa vie, mais la modestie l'étouffe, elle rit, merci en tout cas, je dois y aller : je suis en retard !

Sous le regard suspicieux de Daniel, la jeune femme prend l'ascenseur. Un mauvais pressentiment saisit les tripes de l'ange.

₍⑅ᐢ..ᐢ₎ 

Hafsa et Al ont préparé un périmètre de sécurité tout autour du rez-de-chaussée qui a été aménagé spécialement pour la fête de ce soir : c'est l'étage le plus sûr : accès rapide à l'extérieur, aucune machine à café et poubelle rebelle. Aucun ascenseur n'est disponible afin d'empêcher les employés de se perdre bêtement aux étages durant le couvre-feu. Ainsi, ils pourront festoyer, tant qu'ils ne prennent pas de risques inutiles.

Sous les coups de 18h, tous les employés se rendent dans l'immense rez-de-chaussée méconnaissable : rideaux rouge sang, lumières basses comme l'intérieur d'un château, des toiles d'araignées partout, et même le mobilier a été remplacé par un autre, plus dans le ton d'un manoir hanté  : en bois massif, couverts de lourdes nappes sombres et de chandeliers baroques.

Les archivistes arrivent et font leur petit effet avec leur groupe thématisé : vilains Disney.

Luan est reconnaissable, malgré ses cheveux teints en gris, mais son déguisement lui va à la perfection : dans la peau du juge Frollo, elle fend la foule avec un air des plus flegmatiques, sa robe noire et son chapeau cousu main font sensation.

A ses côtés s'avance Hadès, la peau bleue et en toge noire, Mika s'est même pourvue d'un dentier pointu et d'une perruque d'un bleu électrique défiant la gravité. Il n'a aucun mal à simuler les sauts d'humeur de son personnage.

Plus timide, mais qui attire aussi les regards, avance un charismatique Capitaine Crochet, sorti tout droit du film Hook. Avec son impérieux costume de pirate rouge brodé d'or, son large chapeau coiffant une perruque bouclée généreuse, Cathy prend une inspiration avant de rejoindre ses camarades plus à l'aise avec cet exercice théâtral.

L'équipe des commerciaux les prends immédiatement comme les rivaux de la soirée : alignés tel des Daltons déguisés en vampires, ils toisent les archivistes d'un air le plus hautain possible. Mais c'est sans compter sur le gang de momies de la compta, avec la cheffe pharaon sous les traits de Martine, qui affiche une mine d'enterrement très effrayante.

Bien sûr, l'équipe marketing déguisée en zombis, avec leur chemises, chaussettes et tongs couvertes de sang, n'est pas en reste. Mais ils préfèrent se concentrer sur le buffet sucré en donnant des petits noms sexy aux desserts.

On note des tentatives solos remarquables dans la foule : quelqu'un déguisé en Marcel par exemple, très réussi, une femme déguisée en machine à café, et une dizaine d'employés on fait le choix du déguisement de lapin ensanglanté. Le tout accompagné de moult Dracula, fantômes, Scream et compagnie. 

Les participants du concours de costumes se font prendre en photo, en groupe ou en solo, pour être jugés. Évidemment les archivistes posent en trio avec leur plus belle tête de vilain. Les gagnants seront désignés plus tard dans la soirée.

Cathy et Luan se précipitent sur le superbe buffet dinatoire. Le punch est incroyable, Luan s'en enfile deux verres sans oublier de manger à côté, imitée par son amie.

Les lumières de la pièce changent, et la foule se presse devant une scène aménagée pour l'occasion : l'heure du "Freak Show" a débuté. Alors que tout le monde attend de voir monter les artistes de la soirée : c'est derrière eux que le spectacle commence.

Une porte s'ouvre, baigné dans une lumière rouge, et des fumigènes répandent dans la pièce une nappe de fumée. Sort alors le Dr Frank-n-Furter, drapé d'une cape noire, suivit de Colombia : d'emblématiques personnages du célèbre film "The Rocky Horror Pictures Show". La musique démarre tandis que s'avance le duo sous les yeux éberlués des employés.

Luan et Cathy se regardent, puis tourne de nouveau la tête vers les deux arrivants : le docteur a bien les traits de Vincent, et Colombia ceux de Daniel. Tous deux sont sensationnels dans leur interprétation et leur déguisement : les collants en résilles et corsets leur vont à ravir. 

Ils rejoignent la scène où s'est installé Mika au piano synthétique, et une énorme mascotte lapin rose à la batterie. Daniel saisit une guitare.

Encore plus surprenant ? Le responsable SAV interne saisit un micro, et chante "Sweet Transvetite"

Et il chante incroyablement bien.

Luan et Cathy ont les yeux aussi globuleux que des balles de ping pong.

— Putain je suis grave amoureuse, soupire Luan. 

https://youtu.be/ZCZDWZFtyWY

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Cathy a finalement acceptée le shooting photo de Carl. Qu'en avez-vous pensé ?

Avez-vous de la compassion pour ce pauvre petit Carl ? x)

La fameuse soirée de Halloween a débutée ! Alors que pensez-vous des costumes ? J'espère que ça vous amuse de les imaginer ^^

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