Dans certaines timeline, les routes pacifiques étaient bien plus dangereuses à effectuer surtout quand ça consistait à tuer ou être tuer. Puis, dans ces mondes-là, libérer de tels monstres sanguinaires à la surface, signait clairement la fin de l'espèce humaine. Que se passerait-il si certains de ces monstres devenaient encore plus fous qu'ils ne l'étaient déjà de base ? Voici la timeline d'Underfell...

La jeune humaine courait à travers Waterfall pour échapper à la garde royale ainsi qu'à tous les autres monstres des lieux. Elle hurlait en pleurant qu'elle voulait vivre et ne pas se faire tuer aussi jeune. Elle se prit les pieds dans un trou et s'écrasa sur le sol la tête contre le parterre (le sol se sentait seul et donc elle lui a fait un câlin). Elle se retourna en étant nez à nez aux lances et se recula comme elle pouvait. Undyne rit en la considérant comme une proie avant de se faire violemment fracasser la tête contre le sol.

- Hey salope, elle est à moi celle-là, grogna la nouvelle venue, Dégage sinon je t'enfonce des lances par tous les orifices existants.

Undyne se releva légèrement sonnée puis prit une de ses lances qu'elle pointa vers elle sans aucune retenue.

- T'as laissé ton chien se balader à Waterfall.

- Ce n'est pas un chien.

La femme au cache œil fit un immense sourire très perturbant en fixant Undyne qui recula presque. Elle en frissonnait mais ne lâchait pas sa lance.

- Allons Ratian, tu ne vas pas encore faire une crise de possession, faut apprendre à partager.

Ratian s'approcha d'elle puis lui planta deux lances dans le bras et une dans la jambe. Elle les mettait bien tout doucement pour la forcer à crier. Certes, y avait du sang partout mais qui s'en souciait réellement.

- Voilà je t'ai partagé la douleur que j'ai ressenti quand t'as cramé mon visage à Hotland, tu vois, je ne suis pas égoïste.

Ratian laissa les lances ainsi puis tira Anaïs par la manche pour la trainer hors d'ici. Elle l'emmena facilement jusqu'au Grillby's où elle la força à s'asseoir au bar. Tout le monde se tabassait ici mais personne n'osait s'en prendre à la poissonne. Anaïs était traumatisée et se demandait si elle était vraiment en sécurité à côté d'un poisson aux yeux rouges et aux blancs des yeux noirs.

- Vos gueules !

Tout le monde se tut et se bagarra en silence au retour du dirigeant du bar. Grillby vint s'accouder face à Ratian et Anaïs puis offrit à boire à la plus jeune.

- Toi tu as encore versé du sang vu tes yeux, fit remarquer Grillby en lui servant quelque chose.

- Ouais une chiante de première zone.

Elle but d'une traite son verre avant de sortir une cigarette allumée de nulle part qu'elle entama tranquillement. Le bar n'était pas non fumeur alors elle se permettait d'en griller une.

- On a recensé des monstres puissants, je peux te donner les coordonnées.

Ratian souffla puis tapota la tête d'Anaïs.

- Veux bien mais tu me la gardes, ce serait con qu'elle crève pendant mon absence.

L'humaine tremblait en se demandant auprès duquel des deux elle serait le plus en sécurité. Après réflexion, elle préférait grandement Grillby qui paraissait bien plus gentil que Ratian. De plus, elle aimait bien être en compagnie de l'homme de feu. Ratian n'avait même pas eu le temps de se lever et de partir qu'Anaïs était déjà accrochée à la jambe de Grillby en mode * à moi !!! Je bougerai pas !!! *. Le barman soupira puis croisa les bras après avoir salué Ratian. Il vit également des piques se lancer entre elle et Syphos qui venait tout juste d'ouvrir sauvagement les portes du bar. Ces deux-là se haïssaient plus que tout et devaient être séparés en cas de bagarre sinon ils détruisaient tout ce qu'ils touchaient.

Le robot à l'instinct animal vint s'affaler au bar en arrachant avec force un morceau de sa barre de fer étrangement tâchée de rouge. Il fixa l'humaine longuement puis rit en montrant les dents.

- La fumeuse professionnelle t'as refourgué le dîner ? À choisir entre du thon et de la chair humaine, je préfère bouffer la gamine. Au pire je l'utilise comme sandwich avec le thon dessus et une sauce au sang, t'en dis quoi ?

La seconde d'après, il était au sol et il manquait un pied au tabouret auquel il s'était assis au barre. Il Jura entre ses dents puis se leva et envoya valser le tabouret à l'autre bout de la pièce.

- Celle-là elle va le regretter un jour !

Grillby ne disait rien alors qu'Anaïs était toute tremblante et en dépression face à ce monde de fous. Elle se fit soulever et essaya de se tenir un max à Grillby en train de chialer autant qu'une cascade (invention d'expression). Papyrus la posa et réfléchit.

- Tiens Humaine, toujours aussi pleurnicharde, je devrais peut-être t'entrainer et faire de toi l'humaine la plus puissante ! Oui c'est ça ! Moi, le grand Papyrus, je vais t'emmener et t'entrainer !

- Nooooon ! Laissez-moi ici ! se débattit Anaïs.

- Tu dois apprendre à te servir d'une arme humaine !

- Papyrus, l'appela Sans, La seule arme qu'elle maîtrise c'est l'ARME à l'oeil.

Papyrus l'empoigna pour cette blague, littéralement, de merde. Anaïs en profita pour se cacher dans l'arrière boutique et se mettre en position fœtale sous une table, dans le noir et à l'abri de toute personne chelou et agressive. Grillby se pencha où elle était et alluma une vive flamme pour lui montrer qu'il était là. Lui aussi avait une apparence peu engageante question gentillesse mais il arrivait toujours à la rassurer.

- Même si c'est tué ou être tué ici, ils ont un bon fond. Ils font peur ouais j'avoue même moi mais on abboie plus qu'on ne mord envers toi. Et je te rappelle que tu as la tueuse en série comme garde du corps donc le premier qui va te toucher il est mort avant minuit.

Il sourit, ce qui la fit rougir, puis lui tendit la main pour la sortir de là. Être un trouillard né dans un monde agressif, c'était la plus mauvaise idée du siècle.

- Anaïs, tout ça n'est que le début.