Chapitre 17 - Problème temporel
Zatios courut le plus vite possible, il voulait vérifier quelque chose. Pour Suzuki, ça ne l'étonnait pas vraiment, elle oubliait les trucs qui l'intéressaient le moins. Peut-être qu'il avait tort et se faisait du soucis pour rien mais vaut mieux prévenir que guérir. Il sauta puis de grandes ailes de chauve-souris apparurent ; pour aller plus vite, il était préférable de prendre des raccourcis. Il lui fallut que quelques coups d'ailes pour arriver à Hotland.
Il survolait l'entrée lorsqu'il vit Suzuki sabrer plusieurs monstres. Le laboratoire était encerclé alors que bien plus tôt, tout allait pour le mieux. Il reconnaissait quelques monstres pacifistes, comme les deux gars de la garde royale, mais ils n'avaient plus l'air aussi pacifistes que ça car ils faisaient partie des monstres qui attaquaient le laboratoire. Quelque chose ne tournait pas rond. Zatios fit apparaître une épée et un bouclier avant d'atterrir brusquement devant Papyrus pour lui épargner une attaque en traître. Le squelette le remercia avant de lui indiquer l'entrée du labo d'Alphys.
- Ils ont besoin de toi à l'intérieur !
Il hocha la tête plus scruta tout autour de lui ; tant de monstres paraissaient avoir succombé au mal. Il entra ensuite par la porte qui semblait avoir été arrachée puis suivit le bruit des chaînes frappant avec force sur le sol. Il n'avait pas besoin de se concentrer pour trouver d'où ça venait puisqu'une voix le guidait pas la même occasion.
- Je ne l'ai pas tuée ! Ce n'est pas vrai, elle est vivante !
Il reconnaissait la voix et en sursauta ; n'était-elle pas sensée être en plein coma ? Il arriva dans la pièce et fut presque horrifié en voyant Ratian qui tirait sur les chaînes qui la retenait à une bonne distance du mur. Ce qui lui fit le plus peur, c'était toutes les lames qui sortaient de son corps mais, elle n'avait vraiment pas l'air agressive en dehors du fait qu'elle essayait de se libérer. Alphys essayait de s'en approcher avec une arme étrange et les larmes aux yeux.
- Tu as tué ta propre soeur ! T-Tu... n'as pas besoin de vivre !
- Je ne l'ai pas tué je te dis ! Mettaton ? Syphos ?! Aidez-moi !
Les deux robots détournaient le regard, l'un ne souhaitant pas la voir se faire tuer par la scientifique, l'autre venait juste de voir Zatios entrer. Le monstre cria à tout le monde de ne plus bouger et même Ratian cessa de tirer.
- On peut m'expliquer ce qu'il se passe ? Ratian est sensée être dans le coma et Undyne est normalement toujours vivante. Et surtout, SURTOUT, pourquoi autant de monstres nous attaquent ?!
La poissonne soupira en reculant vers le mur et Syphos sursauta à son tour avant d'aller vers le demi-chauve-souris. Il lui tapota l'épaule avant d'aller casser les chaînes de Ratian (sans oublier qu'il les a bouffé après). Elle le remercia avant de désarmer la scientifique en essayant de lui faire comprendre que c'était faux.
- Merci toi, enfin quelqu'un qui a compris que le brouillard avait conduit à une illusion, rit-elle avant de l'attraper par la manche, On n'a pas de temps à perdre, il faut retrouver Anaïs.
Syphos retint Alphys en demandant de l'aide à son frère robot. Mettaton, qui ne comprenait plus rien, vint faire ce qu'il voulait et haussa un sourcil pour l'interroger. Le robot avec l'âme à moitié verte laissa échapper un sifflement avant de regarder vers la sortie ; il leur laissait le temps de partir pendant que les deux robots essayeraient de retarder le autres.
- Bon frérot, on fait quoi ?
- Les aider, sourit Syphos, Allons dehors repousser les monstres jusqu'à ce que tout redevienne comme avant.
- Bien je te suis, tu sais bien que je te fais confiance.
Mettaton tira la langue avant de courir à l'extérieur. C'était extrêmement étranges que ces deux-là s'entendent bien alors qu'ils ne faisaient que se lancer des piques en temps normal.
À l'extérieur, les monstres continuaient de tomber, un par un, dans un concert de lames et de griffes. La magie était aussi de la partie et, parmi les ennemis, l'un d'entre-eux se demandait pourquoi il était attaqué par ses amis. Une magie de feu s'éleva en bouclier et Grillby arrêta les os blancs qui fonçaient sur lui. Le brouillard, il était apparu et après, il s'était retrouvé ici alors qu'il ne faisait que laver des verres la minute avant. L'homme de feu n'attaquait pas, il ne faisait que se défendre. Mais user tant de magie sans y être habitué le fatiguait vite. Sans s'écrasa au sol, complètement sonné ; Ratian l'avait assommé après avoir compris que Grillby avait pu garder sa mémoire lui aussi. Elle lui aggripa le bras même si la chaleur lui faisait mal et le tira.
- Viens avec nous, je sais qu'Anaïs a besoin de toi.
Le prénom de l'humaine le fit réagir et ce fut à son tour d'avoir un regard déterminé. La monstre le lâcha et lui fit signe de venir puis lui montra Zatios qui avançait plus loin dans les airs. Il les guidait vers le lieu où Anaïs était tombée. Ils y étaient presque, ils allaient mettre fin à cette mascarade. Ils la voyaient, cette drôle d'anomalie près de la cascade, il suffirait d'y tendre la main pour la récupérer. Oui, elle ne pouvait être que là, enfermée quelque part. Néanmoins, ce ne serait pas aussi facile que ça... Suzuki était à côté, elle les empêcherait d'approcher. Ratian sourit et utilisa ses lances pour l'éloigner un peu puis Zatios leva son bouclier de nombreuses fois pour empêcher les coups de passer.
- Alors... Deux contre moi ? C'est moi qui aurais dû être là chef de la garde royale !
- Ne parle pas trop vite.
Les lames de Ratian s'enfoncèrent dans le corps de Suzuki tandis que son arme la transperçait au niveau de l'âme brisée. Au même moment, Grillby tendait la main à travers la faille. Il semblait hurler le nom d'Anaïs alors que River venait de faire son arrivée pour le happer de sa faux. Il referma sa main sur celle de quelqu'un d'autre et tira puis, il se sentit tomber et son âme se déchirer...
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