In Real Life
• In Real Life •
♦ Ashley ♦
~ Studio Syco ~
22 Juillet 2013, 10h30, Londres.
Les larmes aux yeux, j'allai récupérer ma guitare dans le studio, les mains tremblantes tandis que Jenna et sa chère mère sortaient de la salle et repartaient pour un photoshoot pour un magazine. Maria fermait la porte en la claquant, et dès qu'elles ne furent plus là, je laissais ma douleur s'échapper. Je me laissais glisser le long du mur du studio, lâchant ma guitare dans sa house, et je mis ma tête dans mes mains, les genoux repliés, alors que je sanglotai. Je ne pouvais plus supporter ce quotidien, supporter qu'elle soit si mauvaise avec ses fans, supporter leurs intimidations habituelles... Vraiment je ne pouvais plus...
Tout à coup, j'eu un petit cri avorté, lorsqu'une main se posa sur mon épaule. Mais lorsque brusquement je relevai le regard et que je croisai son regard à lui, je su que je n'avais pas à avoir peur. Dans une certaine limite tout de même. Je fus soudain prise de l'irrépressible besoin de me fondre dans ses bras, dans sa chaleur et acceptait le réconfort que je voyais dans ses yeux si expressifs,si magnifique. Ses yeux que je savais connaître.
Il était assis juste à côté de moi, et à son grand étonnement comme je pu le voir dans ses yeux lorsqu'il me présenta ses bras afin de me faire comprendre qu'il voulait me prendre dans ceci pour m'enlacer , je me jetai à corps perdu dans ces derniers. Il m'enlaca fort, tellement fort que je sentis tout ses muscles, les détails de son corps, contre le mien. Pourtant, il ne me faisait pas mal, je me sentais bien et enfin heureuse dans ses bras.
- Chuuut ma puce.... Je suis là, moi... Je ne te lâcherai plus jamais...
Je resserai mes mains autour de sa taille, fermant vivement les yeux alors que les larmes coulaient le long de mes joues. Je me sentais enfin comprise en cet instant. J'avais qu'une seule envie, c'était me souvenir de ma rencontre avec lui. Et juste oublier ma douleur d'avoir perdu mes parents, celle de ne pas avoir su protéger mon frère, et oublier le fait que j'étais maltraité, dans l'ombre d'une diva à l'égo surdimensionné et de sa sorcière de mère.
- Mer-merci...
Nous restâmes un long moment ainsi enlacé, lorsqu'au bout d'un moment, il rompit le silence en me posant la question que je redoutai. Je savais donc qu'il avait tout entendu, qu'il savait la vérité. Je retins mon souffle, alors qu'il me posait la question, une pointe de colère dans la voix, mais j'ignorai à qui était adressé cette colère si soudaine.
- Pourquoi est-ce-que tu ne m'en a parlé? Ou même aux autres?
Je reniflai le plus discrètement possible alors que je relevai la tête vers lui. Nos yeux s'encrèrent ensemble, et l'émotion que je vis briller dans ses yeux gonfla mon coeur d'un amour,qu'au fond, je savais existait,même si je l'avais oublié, sûrement à cause de cette accident... Je redécouvrais peu à peu l'amour que j'avais appris à ressentir pour lui dans un passé plus ou moins proche. Mais je souffrais de ne pas me souvenir de lui, de notre rencontre, de ce possible "nous". Peut-être avait il existé, peut-être n'avait-il pas existé, mais peut-être existerait-il dans un avenir prochain.
Je ne savais pas pourquoi en ce moment même je pensais à de tel chose. Tout ce que je savais c'est que je l'avais aimé une première fois, et que cet amour était toujours existant à l'heure actuel, même si je l'avais toujours caché depuis que je l'avais "rencontré" lui et son groupe. Mais j'étais plus ou moins intimidé par ces sentiments que j'avais pour lui alors que je ne me souvenais même pas de qu'il s'était passé entre nous deux, depuis quand nous nous connaissions, comment nous nous étions rencontré,... Toutes ces choses en fait...
- Il n'est pas question de moi seulement... Voilà pourquoi, chuchotai-je contre son torse alors qu'il avait toujours son regard plongeait dans le miens tandis que je m'étais laissé tomber contre son buste musclé.
- Ley... De qui d'autre est-il question?
Un mince sourire étira la commissure de mes lèvres alors que je séchais doucement mes larmes. Le surnom qu'il m'avait donné dans le passé m'apportait un certain sentiment de plaisir. J'aimais aussi l'attention qu'il semblait me porter à chaque instant que nous passions ensemble. D'avantage aujourd'hui, alors qu'il voulait m'aider, me réconforter. C'était un sentiment agréable de se sentir soutenue par quelqu'un. Par ailleurs, par une personne aimé.
- De mon petit frère. Il est aussi question d'Adrian.
Il hocha la tête, alors que je su à son regard qu'il savait bien à quel point Adrian comptait pour moi. Il semblait savoir que je ferais tout et n'importe quoi pour lui, pourle protéger, le préserver.Il devait donc comprendre pourquoi j'avais toujours fait tout ce qu'on me disait sans jamais rechigner. Elles pouvaient me menacer, je ne ferais rien de ce qu'elles me diraient, mais menacer mon frère, là je ne pouvais pas. Je devais le protéger. Je n'avais pas réussi à temps, maintenant il me fallait tout faire pour ne pas répéter cette erreur.
- De ce que j'ai entendu... et compris, elles menacent Adrian...c'est ça?
Je baissais le regard, tentant vainement de retenir mes larmes. Il se rendit tout de suite compte que des larmes coulaient le long de mes joues, parce que de son pouc à la peau douce, il releva mon menton et de sa main libre, il sécha mes larmes. De cette tendresse que j'aimais tant chez lui. Ses yeux brillaient d'une lueur que je crus reconnaître, mais la bribe de souvenir s'envola aussi vite qu'elle était arrivée à mon plus grand damn.
- Oui, c'est ça, dis-je dans un souffle douloureux.
Et encore une fois, les sanglots recommencèrent, et aussitôt il me reprit dans ses bras alors je réitérais mon geste que j'avais eu quelques minutes plus tôt. Je resserais ma main autour de sa taille, nichant mon visage dans son cou. L'un de ses bras m'ensserrait la taille, de l'autre, avec le dos de sa main et son doigt fin et agile, il caressait mon dos, voulant me réconforter.
- Ashley, mon coeur.. J'ai besoin que tu m'expliques tout, si tu veux que je t'aide,dit-il la voix empreinte de douceur et d'une douleur perceptible. Il m'écarta un peu de lui, et me regardant dans les yeux, il me demanda :
-Rassure-moi, tu veux bien que je t'aide...?
Les yeux plongés dans les siens je réfléchissais. Je voulus refuser mais lorsque je vis le regard qu'il me lançait, un regard suppliant, alors je compris qu'il souffrerait si il ne faisait rien pour me sortir de là. Pourtant, je ne voulais pas le mêlé à cette histoire. C'était mon combat et cela devait le rester. Ma décision était prise.
- Oui. Oui je veux que tu m'aide...
To be continued...
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