Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

40


- Qu'est-ce que c'est ?

Les mots restaient coincés dans ma gorge.

- C'est quoi ?! S'emporta-t-il, une nouvelle larme coupant sa joue.

- J'en sais rien. Réussis-je à articuler alors que mes angoisses voulaient se montrer.

- Comment ça t'en sais rien ? Ji'...qu'est-ce que ça veut dire ?

- Je t'ai dit que j'en savais rien ! Je..je sais pas...J'veux pas savoir.

Minho respira un grand coup, afin de se calmer en voyant que, moi, j'étais loin de l'être.
Il se leva et s'approcha doucement de moi avant de poser sa main libre sur sur l'une de mes épaules tremblantes.

- Hey...J'suis désolé, je voulais pas crier...

- Je sais...

- Ji'...Tu..t'as trouvé ça où..?

- La chambre de maman...dans un album photo.

- Tu l'as trouvé quand..?

- J'sais pas..y'a trois jours peut-être.

Je me renfermais. Minho le savait. Il savait aussi que si je ne le faisais pas, je serais sûrement entrain de faire une crise d'angoisse. Alors je bloquais mes émotions, me distançant d'elles pour ne pas qu'elles explosent.
Il était très compréhensible, Minho. Il ne me forçait pas à parler, il me laissait, en me soutenant comme il le pouvait, et maintenant il le faisait en caressant mon épaule sous sa main.

Il le fît pendant plusieurs minutes, en attendant que je me sente mieux. Je sentais que ses yeux inquiets parcouraient mon visage mais je ne pouvais détacher les miens du sol.
Je cherchais mes mots, ce que j'allais bien pouvoir lui dire alors que je n'étais sûr de rien et que je me couperais peut-être en plein milieu, trouvant cela trop dur. Mais je devais essayer. Pour lui, pour maman et pour moi.

- J'ai appelé Tata...Je lui ai parlé de la lettre et..elle je crois qu'elle a commencé à pleurer. Son mari a pris le téléphone et m'a dit d'appeler mamie plutôt. Alors je l'ai fait.

- Mmh, tu peux me raconter ce qu'elle a dit ?

- Je..je crois...

- Super...Tu peux-

- Le faire, je sais. Je pris une respiration tremblante avant de commencer. Euh..elle..mamie, elle était d'abord super contente de m'avoir au téléphone...Et quand j'ai commencé à lui parler de la lettre..c'est comme si elle avait eu..peur..? Elle pleurait aussi, mais moins que Tata. Au final, elle m'a dit de jeter la lettre, que c'était des bêtises et que je ne devais pas y penser. Mais... Je me coupai moi-même, un gros sanglot sortant de ma gorge.

- Chuuut...Ça va...Je suis là mmh ? T'es pas tout seul Ji'...J'suis fier de toi, merci de m'avoir raconté...

- ..Pourquoi..pourquoi elle..m'a pas dit...Pourquoi elle a pas affirmé que maman n'aurait jamais fait ça..?

Ma question, coupée par mes pleurs et mes reniflements, causa également le retour de quelques larmes silencieuses sur les joues de Minho.
Il souffrait aussi. Mais il tentait de ne pas le montrer pour moi.
Et moi, je ne pouvais pas l'aider et je m'en voulais.

- Minho...Pleurais-je. Maman...elle..elle s'est vraiment...suicidée..?

- J'en sais rien Ji'...

Il me pris doucement dans ses bras, ses ongles se plantant presque dans mes omoplates nues et froides. Il me réchauffait, malgré ses larmes et son visage mouillé enfouit dans mon cou, il me réchauffait.
Lentement, mes mains se levèrent pour rejoindre son dos. Ma tête s'enfonçait instinctivement encore plus dans le bas de son cou, mon nez touchant sa peau, et mes mains serraient son pull comme si son propriétaire allait s'envoler.
Encore une fois, je pleurais dans les bras de Minho.
Encore une fois, il pleurait avec moi.

Je venais de m'en rendre compte.
À chaque fois, il m'accompagnait, me suivait et restait à mes côtés. Peu importe comment je me sentais.
Que je sois joyeux, en colère, angoissé, triste, il restait avec moi et l'était avec moi. Il m'accompagnait dans mes moments heureux comme dans les moments les plus bas, comme s'il pouvait absorber mes émotions.

- Désolé...Dis-je la voix chevrotante.

- Pourquoi ?

Il ne me lâchait pas.

- T- tout...

- C'est moi qui suis désolé.

Il me serrait de plus en plus fort.

- Non...T'as aucune raison..de l'être...Sanglotais-je, n'arrivant pas à m'arrêter.

- Toi non plus, Ji'.

- Bien sûr que si...Je..j'suis un boulet...T'es toujours obligé de..t'occuper de moi...Et moi..je m'occupe jamais de toi...J'peux même pas t'aider..alors que..toi..tu m'aides tout le temps. J'ai jamais rien fait pour toi...

Sa tête ne quittait pas mon épaule et ses bras m'enfermaient toujours.

- Arrêtes de dire n'importe quoi...T'es pas un boulet Ji'. Et si je m'occupe de toi, c'est parce que je le veux crétin. Bien sûr que si tu m'aides, tout le temps même si tu t'en rends pas compte...T'as toujours été avec moi et c'est le plus important. Alors arrête tout de suite de penser que t'es un boulet pour moi parce que t'es la plus belle chose qui me soit arrivée.

Un sanglot intense s'échappa de mes lèvres, mes larmes redoublèrent, mes mains serrèrent encore plus son pull et mon cœur, j'avais l'impression qu'il explosait.
Mon corps était secoué de différentes émotions alors que de nombreux pleurs couvraient le silence de la pièce.

Mes jambes me lâchaient mais Minho me retenait.
Minho était encore là, à m'enlacer, à me soutenir.

Doucement, je retirais ma tête de son cou, geste qu'il l'alarma puisque ses yeux rencontrèrent presque immédiatement les miens.
Et sans réfléchir, je posais mes lèvres sur les siennes. L'une de ses mains rejoignit ma joue qu'il essuya à l'aide de son pouces, acceptant mes lippes mouvant sur les siennes.
Ce baiser avait un goût triste et salé, ce baiser était désespoir et douceur, ce baiser était notre bouée de sauvetage au milieu d'un océan déchaîné.
Ce baiser, c'était nous.
Nos gestes étaient comme des phares en tempête.
Nos caresses étaient les lumières du port guidant les bateaux perdus dans la nuit noire et pluvieuse.
Et ses mots, ils étaient mon ancre, empêchant les flots de m'emmener au loin.
Minho, c'était mon point d'ancrage.
Minho, c'était mon phare.
Minho, c'était ma lumière.

Je n'avais jamais pensé que deux corps puissent se lier dans tant de tristesse.
Cet instant où nos deux corps nus se liaient et s'épuisaient, cet instant était merveilleusement triste et doux, comme lorsque des rayons de soleil transpercent les nuages noirs tempétueux.

Oui, Minho, c'était mon rayon de soleil.

Coucou !
(Pas relu hein-)

Bon je vous laisse sur ce chap pour l'instant...
La fic est mtn en pause le temps que je termine ma première année...😞
(bien sûr j'écrirais si j'ai tu temps !)

Voilà voilà...
Bizou les coupins

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro