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Chapitre 9. Livie : Regard attendri -


Dimanche 6 h00 : Justin Black

Je ne travaille pas le dimanche. Je devrais donc, être encore au lit. Tranquille au chaud. Mais après ma chute, je n'ai pas pu me rendormir. J'ai tourné en rond dans mon petit appartement, surveillant mon réveil dont les chiffres changeaient terriblement lentement. Je fronçai les sourcils en enfilant ma veste en cuir.

J'étais inquiet pour elle.

J'étais énervé contre lui.

J'étais furieux contre moi.

Ce n'était pas mes affaires. Je ne la connaissais pas. J'avais beau me répéter inlassablement ces mots, je savais que je serais devant ma loge pour accueillir le technicien de la société de maintenance. Je serais là et j'exigerais de passer un moment avec Livie Parker. Il fallait que je lui explique certaines choses. Elle devait savoir.

Je claquai donc la porte de mon studio et traversai le parc, totalement indifférent à la fraîcheur de cette matinée de janvier.

Je rejoignis à petites foulées rythmées, l'immeuble où je travaillais. Quelques minutes plus tard, le technicien me rejoignit et après m'avoir salué, il commença, sous mon regard attentif, à vérifier les réglages et branchements de l'armoire électrique de l'ascenseur. Il semblait connaitre son boulot mais j'aurais voulu que tout aille vite.

On me tapa sur l'épaule et je me retournai promptement. Je n'aimais pas me laisser surprendre.

- Hello, Black. Vous faites des heures supplémentaires ?

Le ton était poli, curieux. Mais légèrement moqueur. Comme toujours, je me sentis un peu mal à l'aise face au nouveau venu. Il n'était pas comme à l'ordinaire, impeccablement vêtu de son éternel costume d'avocat respectable, non, Drake Follen se tenait devant moi en jogging noir et sweat comme s'il venait de faire son footing dominical. Qu'est-ce qu'il fichait ici celui-là ?

- Bonjour Monsieur Follen. Non pas d'heures supplémentaires. Je fais ce que je veux de mes dimanches.

Il recula d'un pas, levant les mains devant lui, comme pour me signifier qu'il ne me voulait pas de mal. Évidemment, il se moquait de moi. Ces Follen donnaient l'impression qu'ils étaient au-dessus des autres.

- Désolé, je cherchais mon frère. Il ne répond pas au téléphone et il n'y a personne chez lui. Je suis un peu inquiet.

- Vous appelez souvent votre frère à six heures du matin vous ?

- Je fais ce que je veux de mes dimanches, Black ! Alors vous avez vu Andrew ou non ? aboya-t-il.

- Votre frère est... coincé dans l'ascenseur. Le technicien est au travail.

- Dans l'ascenseur ? Depuis combien de temps ? Il va bien ?

Bon sang avait-il besoin de hurler aussi fort ? Je grimaçai de douleur. Avant que je puisse lui répondre, le réparateur vint nous rejoindre et dit :

- Vous devriez aller devant les portes de l'ascenseur au niveau du 1er étage. J'ai changé la pièce défaillante, une bricole. Je l'ai toujours dit au chef : p'tites causes grandes conséquences. Faudra qu'il se décide un jour à faire de la Vraie Maintenance, sinon un jour, un connard d'avocat va lui mettre une plainte où je pense.

Je regardai Drake Follen d'un air amusé, mais il semblait plutôt stressé et désintéressé.

- Bon, vous vous en fichez je vois ça. Ça va s'ouvrir entre le rez-de-chaussée et l'étage. Je vérifierai le reste des circuits quand ils seront sortis.

Dès la fin du discours du type, Drake partit en trombe et je le suivis. Hors de question de ne pas être présent à l'ouverture des portes.

ooOoo

Livie - Quelques heures plus tôt

- En attendant ce moment-là Andrew, je crois qu'il est l'heure de s'allonger dans notre chambre improvisée...

Je me mords les lèvres d'avoir prononcé ces mots. Quand est-ce que j'apprendrai à réfléchir avant de parler. Je dois laisser de côté ce que je viens d'éprouver sous ses doigts si inquisiteurs et troublants. Il sera toujours temps d'y repenser. Plus tard, quand je serai seule, loin de sa présence troublante.

- Je veux dire que... qu'il est tard et que nous... devrions-nous allonger. Enfin je veux dire...

Tais-toi Olivia tu t'enfonces !

- Je vois ce que tu veux dire Livie.

Il sourit, j'en suis sûre, de ce demi-sourire doux et moqueur qui me fait craquer. Encore une fois, j'ai provoqué son amusement, je hausse les épaules. Il vaux mieux cela que de le rendre triste.

- Tu n'as pas tort, poursuit-il. Je ne suis pas sûr de m'endormir, j'ai mal aux jambes. Ce n'est pas très... spacieux ici.

- Allonge-toi. Mets-toi à l'aise.

- Facile à dire. Pourquoi ai-je hérité de la taille et des jambes de mon père ? grommelle-t-il si doucement que je ne suis pas sûre d'avoir entendu.

Je le sens se déplacer légèrement à côté de moi, cherchant probablement une position plus confortable pour ses longues jambes, que je trouve moi, parfaites. Etre dans l'obscurité depuis plusieurs heures rend mes autres sens plus aiguisés. Libérée de la vision de son esthétique parfaite, je suis encore plus sensible à sa voix veloutée, à sa chaleur si proche, à son parfum masculin. J'étais décidée hier à maîtriser cette attirance naissante pour lui, car les hommes ne m'ont pas apporté grand-chose de bon ces dernières années, je préfère nettement garder notre précieuse et curieuse amitié. Je secoue la tête et reprends avec effort le contrôle de mon cerveau.

- Ne bouge pas, surtout pas : je m'occupe de l'aménagement de notre logement provisoire. Ça me connait les déménagements, tu sais.

Je me lève alors et, à tâtons dans la pénombre, je rassemble rapidement nos sacs vers la porte inutile, dans l'angle le plus éloigné de nous. Passant à nouveau au-dessus des jambes d'Andrew, je fais attention de ne pas m'écrouler sur lui, il n'a pas besoin d'une preuve supplémentaire de ma maladresse, puis roule ma veste en un oreiller improvisé que je place sur mes genoux après m'être assise au fond de l'ascenseur.

- Allez, le canapé de Monsieur est prêt ! C'était rapide n'est-ce pas ? lancè-je d'une voix joyeuse en attrapant son épaule musclée pour le guider.

Docile et étrangement silencieux, il se laisse faire, ne résiste pas à la pression de mes doigts et pivotant d'un quart de tour, il s'allonge comme je l'y invite, posant la tête sur l'oreiller, sur mes genoux.

Dans ce sens, l'ascenseur est plus long que large et Andrew peut presque s'allonger. Il pousse un soupir de soulagement, je suppose que la position était agréable.

- Alors ?

J'ai besoin de l'entendre.

- Alors oui, l'ascenseur est nettement plus grand dans ce sens, Dieu merci. Je le sais pourtant. Et tu es très... confortable.

- Merci Andrew, je vais prendre cela pour un compliment.

- C'en est un. Tu ne vas pas te reposer toi aussi ?

- Je suis infirmière, les nuits de garde, assise sur une chaise, je connais ne t'inquiète pas.

Je le sens se raidir et sans réfléchir, je passe une main sur son front d'un geste apaisant, lissant les mèches soyeuses qui s'y trouvent.

OK je ne suis absolument pas en train de saisir le moindre prétexte pour toucher ses cheveux.

- Tu n'es pas mon infirmière !

- Je n'ai pas voulu dire cela. C'est juste... mon métier. Ce que je sais faire de mieux. Enfin je crois. Si tu veux on échangera nos places dans quelque temps. Arrête de te tracasser et profite du confort de tes jambes allongées. En ce qui me concerne, même dans ce sens elles le sont, je suis bien aussi. Et ne dis pas que je suis petite. Je ne suis pas... petite.

Il émet un petit rire discret qui résonne contre mon ventre.

- Merci, Livie.

Je le sens se détendre à nouveau, aussi, je continue machinalement à lisser ses cheveux. C'est incroyablement injuste qu'un homme ait de si beaux cheveux. Ils ont brillé sous le soleil toute la journée et maintenant je découvre leur texture douce et souple. Je sens même l'odeur mentholée de son shampoing qui se mêle au parfum de sa peau. Ces gestes, ce parfum, agissent sur moi comme un baume apaisant.

Je ne me reconnais pas. Je me suis réveillée ce matin, légère, heureuse et décidée. À rester dans ce bel appartement, avec Andrew. À tenter de dépasser mon angoisse. Andrew est un type bien. Je suis bien avec lui. Et puis, je n'ai pas trop le choix. Jamais décision n'a été aussi facile à prendre finalement.

Notre journée de découverte a été agréable, douce et tranquille jusqu'à ce que l'on se retrouve coincés dans ce... truc. Claustrophobe depuis toujours, je ne supporte pas les lieux clos et les espaces exigus.

Mais Andrew a été formidable là aussi pour me calmer, pour me laisser le temps de me reprendre. Il a su me faire rire, satisfaire ma gourmandise. Le côté déstressant des chocolats m'était connu, mais jamais il n'a été aussi efficace que ce soir.

Andrew paraît parfois mieux me comprendre que quiconque. Son intuition et sa sensibilité étonnantes me séduisent. Trop. Presque autant que le courage qu'il montre face à son handicap. Son accident est récent, mais il a déjà conquis, à force de ténacité, un territoire et une indépendance auxquels il tient énormément.

Les facettes de sa personnalité que je connais déjà sont trop brillantes, trop intéressantes pour que je puisse m'en détourner. J'ai promis que je l'aiderais pour sa fille. Je tiendrai ma promesse quoiqu'il m'en coûte. Mais je n'irai pas plus loin. Même si, 24 h après avoir fait sa connaissance, il est allongé sur mes genoux. Et que je m'en trouve très bien.

- À quoi penses-tu ?

Sa voix me surprend.

- À ta fille, Lisa. Je dois faire sa connaissance demain et elle m'intrigue un peu. Je ne veux pas te paraître curieuse, mais il me semble nécessaire d'en savoir plus.

- Évidemment. Tu as raison. Par où commencer ?

Il semble hésiter. J'ai presque l'impression de sentir les rouages de son cerveau fonctionner sous mes doigts.

- Lisa. C'est une superbe petite fille joyeuse, intelligente pétillante et têtue. Elle va avoir huit ans, je te l'ai déjà dit je crois ? Bon, je sais que j'en suis fier. C'est ma fille, je l'ai élevée... Elle est ce que j'ai de plus important. Si elle n'existait pas...

Il se taitet mon cœur se serre en écho à l'émotion qui émane de lui, il se racle la gorge avant de reprendre d'une voix différente, enrouée par l'émotion.

- ... si elle n'existait pas, je crois que je n'aurais jamais eu la force de résister, de me battre et de réapprendre à vivre, à « voir ». Elle a toujours été avec moi depuis sa naissance. Toujours. Mais nous ne nous sommes pas revus depuis notre accident. Depuis un an.

Je suis sous le choc. Un an. Un silence, lourd de douleurs et de questions pèse entre nous. Il y a tant de choses que je veux savoir, comprendre. Il y a tant d'amour et de tristesse, de regrets dans sa voix. Un jour peut-être, il se confiera. En attendant je dois l'aider. Autant que je le peux. De toutes mes forces et c'est la seule chose dont je suis certaine.

- Vous allez pouvoir aller de l'avant maintenant. Ce sera presque une nouvelle naissance alors. Tu as de la chance, tu as une petite fille superbe à redécouvrir, vous aurez plein de choses à partager.

J'essaie d'adopter un ton léger, mais il n'est pas dupe.

- Livie, j'ai de la chance oui... de t'avoir bousculée sur un trottoir.

Sa voix est soudain méconnaissable, délicieusement rauque et un frisson me parcourt, naissant au creux de mon ventre.

Je sens le poids de sa tête sur mes genoux disparaître lorsqu'il la soulève légèrement et, dans la pénombre, sans réfléchir, je me penche vers lui. Mes cheveux libres tombèrent de chaque côté de mon visage, se posant sur son buste. Je distingue vaguement les contours de son visage. Ses mains m'effleurent le cou, puis les joues. Comme il y a quelques minutes, si familières et douces.

Subtiles, enivrantes. Je suspends mon souffle dans l'attente de... de quoi ?

Je me sens tomber en avant, au ralenti, comme aspirée par la magie de ses doigts me frôlant. Son parfum boisé flotte autour de moi et m'ôte toute volonté.

Je me penche encore vers lui tandis qu'il prend appui sur un de ses bras, toujours allongé. Je sens dans la pénombre, son visage parfait se rapprocher. Nous restons ainsi, proches l'un de l'autre pendant de longues secondesou quelques heures, je ne sais pas, je ne sais plus. Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine. Il va se passer quelque chose, je ne peux plus ni avancer ni reculer, paralysée entre l'envie et la peur. Ma peau me picote agréablement à l'endroit où il m'a effleurée. Nous sommes statufiés l'un et l'autre. Son souffle est si proche du mien.

Puis le temps s'arrête lorsque nos lèvres se trouvent, se frôlent. Elles semblent hésiter, savourer cette première fois qui ne reviendra plus jamais.

Le bonheur m'envahit et mon cœur prend le rythme du sien. C'est si doux et tendre. Juste un effleurement qui me donne envie de plus, de beaucoup plus et comme s'il l'a deviné, Andrew entrouvre la bouche et je sens son souffle, parfumé au chocolat, se mêler au mien. Ses lèvres humides taquinent mes lèvres qui, sous leur douce incitation, s'entrouvrent de leurs propres volontés.

Je ne suis plus consciente que de la tendresse et de la tiédeur de sa bouche, de sa langue qui s'aventure doucement, sensuellement, ne rencontrant aucune résistance de ma part. C'est à peine un baiser. C'est un effleurement de douceur, mais ce souffle, ses lèvres me bouleversent beaucoup plus que n'importe laquelle des étreintes que j'ai pu connaître.

Je le veux. J'ai envie. Nous ne sommes plus Andrew et Olivia, deux inconnus encore la veille, mais deux corps qui se reconnaissent. Je ...

Puis tout s'arrête, aussi soudainement que nous nous sommes rapprochés l'un de l'autre, il recule. Ses doigts disparaissent de mes joues, laissant une traînée brûlante sur ma peau et sa nuque retombe sur mes genoux.

Je me plaque brutalement contre la paroi métallique froide, fermant les yeux, sentant encore son empreinte et son parfum sur mes lèvres. Je refuse de me laisser submerger par cette émotion. Je ne veux pas réfléchir à ce qui vient de se passer.

J'entends le souffle haché d'Andrew répondre au mien.

Nous nous taisons. Que pourrais-je dire ? Je ne sais pas comment ou pourquoi cela a commencé. Je ne sais pas pourquoi ce baiser s'est achevé.

Il s'est reculé. Il a raison. Nous savons tous deux ce que nous ne voulons pas : une relation compliquée entre nous.

- Humm, je sais que c'était une mauvaise idée, mais je ne te dirai pas que je regrette Livie.

J'écoute ses paroles avec attention, attendant la suite en silence. Il soupire et sa main remonte le long de mon avant-bras, le caressant doucement d'un geste réconfortant.

- Je ne regrette pas du tout, reprend-il, mais je ferai mon possible pour que ça ne se renouvelle pas. Je pense qu'on a un peu tendance à perdre la tête lorsqu'on se retrouve seuls. Et ce n'est pas ce que l'on souhaite n'est-ce pas ?

Un certain doute dans sa voix implique que je dois répondre.

- Je souhaite rester ton amie. Ça.. c'est trop... perturbant. J'ai besoin de simplicité.

C'est curieux de se sentir aussi sincère, mais en même temps de regretter ses propres paroles.

Dans le silence qui suit ma réponse, j'ai l'impression que, lui comme moi revivons cet instant magique de ce baiser inattendu et perturbant. Il soupire libérant le souffle que je retiens depuis longtemps.

- Bon alors mon amie, si nous sommes d'accord, on met cet instant de côté et tu vas t'allonger sagement à côté de moi. On va tenter de dormir jusqu'à ce que le preux chevalier Black et son assistant nous libèrent à l'aube.

- Black ?

Il soulève sa tête afin que je change de position. Je me laisse glisser à côté de lui heureuse de la diversion qu'il nous propose.

- Oui je parie qu'il sera là. Il est déjà dingue de toi tu sais ?

Andrew a parlé calmement et sérieusement, alors que je suis sur le point de poser ma tête sur ma veste-oreiller partagée entre nos deux têtes, je me tourne alors vers lui, stupéfaite.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Comment sais-tu ça ?

- L'intuition masculine.

J'entends un sourire dans sa voix et m'allonge en grommelant. Il se moque de moi. Le sol est dur et froid et je m'écarte un maximum de la source de mon mécontentement.

J'entends, à nouveau un petit rire, puis une main se glisse sous ma nuque et je me retrouve blottie confortablement contre lui, sur la veste qu'il avait mise sur le sol et ma tête reposant sur son bras.

Il pose un baiser rapide sur mon front. Il semble tenir pour acquis que je vais me détendre ainsi contre lui. Comment après ce que l'on vient de partager peut-il revenir si vite à une proximité "amicale" de nos corps ? C'est trop pour moi. Mon corps est comme une étincelle qui ne demande qu'à prendre feu et pourtant pour rien au monde je ne quitterai le cocon de ses bras.

Olivia, ma grande, il va falloir rapidement mettre en accord ta tête et ton corps.

- Justin est un peu transparent pour moi, reprend Andrew. Il ne m'aime pas, il m'évite souvent, même si je sais qu'il m'espionne de loin. Hier, il nous a collés de l'autre côté de la porte de l'ascenseur, j'ai entendu à sa voix qu'il était fou d'inquiétude. Pour toi. Pas pour moi. Tu es toujours fâchée ?

- Je n'étais pas fâchée... mais.

Je tourne dans ma tête les arguments d'Andrew. Aveugle, il est plus observateur que moi, c'est agaçant, mais je pense qu'il se trompe. Justin doit être inquiet pour Andrew quoiqu'en dise celui-ci. Il ne peut pas s'être attaché à moi, nous avons à peine parlé, c'était insensé !

- Je sais que j'ai raison. Arrête de te déconsidérer. Tu fais de l'effet aux hommes. Plus que tu ne penses, même sur moi, c'est pour dire !

Il lit dans mes pensées. Il n'y a pas d'autre solution. C'est effrayant !

- Pff, tais-toi et dors !

- Je t'obéis si tu arrêtes de gigoter contre moi. Bonne nuit Livie.

Je veux m'écarter un peu, mais le bras sur lequel ma tête est appuyée, enserre fermement ma taille. Je suis fatiguée. Je suis bien, alors je me contente de fermer les yeux.

- Bonne nuit Andrew.

- Fais de beaux rêves ma belle. Je t'interdis de rêver de Justin. De moi tu peux... mais sois sage tout de même

Il plaisante alors je lui enfonce mon coude dans les coudes. Satisfaite d'entendre un petit grognement de douleur, je me blottis alors contre lui, posant enfin ma main sur son ventre, assez bas, glissant deux doigts sous son pull tout contre sa peau.

Douce et chaude.

Un son tenu, à mi-chemin entre soupir et grognement est le dernier bruit dont j'ai conscience.

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