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Chapitre 44 Andrew : Voyage de retour


Samedi matin - 06h00

Je finis de laver le sol du hall de l'immeuble. Je préfère le faire très tôt. Quand personne ne marche sur le sol mouillé. Et puis, bon, passer la serpillère c'est pas l'aspect de mon boulot que j'aime exhiber. J'ouvre la porte afin que cela sèche tranquillement lorsqu'une petite bombe heurte ma poitrine. Je la rattrape par le coude afin de la stabiliser.

– Hep Livie ? Déjà levée ? D'où viens-tu si tôt ?

Je regarde ma montre. Je me suis trompé d'heure ? Non, il est bien 6H00 du mat. Elle rougit légèrement. Je fronce les narines. Odeur de croissants chauds. Je comprends et ne résiste pas à l'envie de la taquiner.

– Ohoh! Tu héberges un bel homme la-haut, chez Follen, et lui prépare un p'tit dej' de roi pour le récompenser de ses services afin de le faire quitter en douce l'appart.

Elle me flanque son coude dans les côtes en riant. Pathétique tentative de me faire taire. Je prend alors un air effrayé.

_ T'es folle Livie ! Follen va te tuer : tu as oublié qu'il rentre ce matin ?

– Triple idiot. Je le sais.

- Donc c'est lui que tu vas récompenser de ses services alors ? dis-je en clignant de l'œil.

Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi elle rougit de plus belle avant de prendre l'ascenseur.

ooOoo

Quelques heures plus tôt.

Lisa dort. Sa petite tête s'est appuyée peu à peu contre mon épaule. Il est 22h d'après ma montre, réglée sur l'heure de L.A. donc, 1 heure du matin à New York. Nous avons encore deux heures d'attente dans la salle d'embarquement.

La fin d'après-midi a été épuisante et stressante. Je n'arrive pas à dormir.

Je sors mon téléphone et tapote rapidement les touches sonores.

« Tu me manques. Nous sommes en route. »

J'envoie le sms sans plus réfléchir, le message à Livie. Je ne l'ai pas contactée durant ces deux jours, sauf pour lui indiquer par sms que nous rentrions à l'aube. Mais j'ai besoin d'elle. Elle doit dormir. Je soupire, je la verrai demain. Cela me console un peu.

Le bip de mon smartphone m'indiquant un message, me fait sursauter, et Lisa dans son sommeil, s'écarte un peu de moi, s'appuyant contre l'accoudoir de son fauteuil. Je déclenche la lecture vocale en sourdine, et une voix désincarnée me confie la réponse de Livie.

« Lisa va bien ? Tu me manques aussi. »

Nous n'avons jamais communiqué par téléphone. Elle est tout le temps avec moi. Sauf ces derniers jours, lorsqu'elle travaillait et que moi je cogitais de façon idiote dans mon coin. Je ne mets qu'une seconde à recomposer son numéro, impatient d'entendre sa voix.

- Tu ne dors pas Livie ?

- Pas vraiment, je rêvassais, répond ma brune amie. Je suis heureuse que tu m'appelles.

Sa voix est comme une caresse à mon oreille, et mon sang accélère un peu. Mes pensées prennent très vite un tour particulier et je dois me forcer à revenir à notre conversation.

- Lisa va bien. Elle dort à côté de moi.

- Tout s'est bien passé avec Alana ?

Elle est inquiète. Pour moi et pour Lisa, je le sens.

- Oui et non. Elle a signé les papiers. Nos tracas sont terminés. Lisa vivra avec nous.

J'entends le soupir de soulagement de Livie.

- Et ?

- Et Alana n'était pas là pour dire au revoir à sa fille cet après-midi, contrairement à ce qu'elle m'avait promis.

Le silence qui suit, démontre que Livie, comme moi, est choquée par ce fait. Nous sommes arrivés à l'appartement vers 14 heures. Seul un petit mot, que Lisa a trouvé sur la table de la cuisine, nous a permis de comprendre qu'elle ne reviendrait pas avant notre départ.

- Elle n'a pas fait ses adieux à Lisa ? répète Livie comme pour bien comprendre.

- Non, elle avait un rendez-vous, et a écrit à Lisa « Sois heureuse avec ton père ». Voilà.

Je suis amer. Une séance de punching-ball à la salle de sport sera obligatoire demain pour évacuer ma fureur, et de nombreuses séances avec Alice pour Lisa et pour moi nous attendent aussi.

- Lisa a dit quoi de tout cela ?

- Pas grand-chose, je ne sais même pas si elle a gardé le papier ou pas. Elle m'a juste dit : Je serai heureuse avec toi, j'en suis certaine. Et elle est partie choisir ses vêtements.

- Elle est très forte, malgré sa vulnérabilité. Elle me rappelle quelqu'un, me taquine Livie .

- Moque-toi ! chuchoté-je d'une voix un peu rauque, car son rire a à nouveau réveillé un élan de sensualité dans mon corps.

- Je n'oserais pas me moquer de toi. Tu es trop fort pour moi, tu me mettrais K.O. en deux secondes.

L'étendre sur le sol du salon pour la mettre K.O. Me retrouver allongé sur ses courbes voluptueuses. Des visions très précises, et très excitantes m'envahissent.

- Tu es où ? demandé-je pour changer de conversation.

Elle émet un petit bruit de gorge.

- Je dois vraiment te le dire ?

Elle parait gênée. La brume de désir qui m'entoure, hésite à disparaître.

- Je le désire oui...

- Euh.... dans ton lit.

Mon cœur s'arrête une seconde, et une autre partie de mon corps se réveille en revanche.

- ...

- Tu m'en veux ? fait la petite voix de Livie. J'avais besoin de retrouver un peu de toi, un peu de ton odeur.

Elle sait trouver les mots pour me toucher. Nos sentiments se ressemblent tant. Je souris seul dans mon avion, partagé entre la tendresse et le désir. Livie est seule dans mon lit. À quelques heures de moi. Inatteignable, et si proche par la magie du téléphone. Une idée un peu coquine me vient.

- Je t'en voudrais uniquement si tu refuses de me dire comment tu es habillée, chuchoté-je.

- Andrew ! Ta fille est à côté de toi !

La respiration de Lisa est calme et régulière. Elle dort profondément. Je lui tourne le dos.

- Oui et alors ? Elle n'entend pas ta réponse.

Je murmure plus bas dans mon téléphone en fermant les yeux.

- Dis-moi Livie. Es-tu vêtue de ce pyjama que j'ai frôlé un soir, si doux et qui caresse ta peau comme je voudrais le faire ou... es-tu nue dans mes draps ?

- Oh...

Elle n'a pas retenu ce merveilleux gémissement de surprise.

- Tu veux vraiment le savoir ?

- Oui !

J'aurais pu rugir tellement j'ai envie de l'imaginer telle qu'elle doit être, alanguie dans MON lit, dans MES draps. Mon corps me brûle à cette simple évocation. Une nuit de plaisir dans ses bras est loin d'être suffisant.

- J'ai enlevé mes vêtements comme hier, en rentrant dans ta chambre, commence Livie doucement, faisant renaître cet instant où j'ai perçu sa présence dans mes rêves. Je déglutis avec difficulté.

- J'ai même ôté mon soutien-gorge en touchant ma poitrine, au souvenir de tes mains sur mes seins. Tu m'as manqué à cet instant.

- Tu me manques. Maintenant ma douce... Je veux te toucher tout de suite, gémis-je...

- Attends... Il fait froid sans toi, alors j'ai enfilé le tee-shirt que tu as laissé sur ta chaise. C'est presque comme si ta peau et tes doigts me touchent à nouveau. Ma peau frissonne sous le contact du coton parfumé.

- Ciel Livie !

Je ne peux rien dire d'autre, mon intelligence semblant s'être réfugiée dans mon membre palpitant de désir.

- Et puis.... continue la voix sensuelle de Livie .

Elle prend plaisir à me troubler. Mais c'est plus que cela.

- Et puis quoi ? demandé-je avec impatience.

Que va-t-elle inventer de plus pour me torturer. Elle est dans mon lit, vêtue de mon tee-shirt, dont je suis devenu jaloux.

- Et puis, j'ai décidé de garder ma culotte en dentelle bleue.... Il n'y a que tes doigts qui ont le droit de la faire glisser sur mes hanches lorsque tu rentreras dans quelques heures. Je serais là, allongée à t'attendre sagement ou pas.

Elle veux me tuer. C'est la première fois que j'avais une érection dans une salle d'embarquement, et c'est franchement inconfortable de savoir que je ne peux pas me soulager, ni même poursuivre cette conversation comme je le veux.

- Tu es consciente que nous sommes parents maintenant, et que je ne pourrai pas me jeter sur toi, te mettre nue en un instant et pénétrer en toi aussitôt, debout contre le mur de l'entrée, comme j'en meurs d'envie ?

- Hummm...

L'image de nous deux, faisant l'amour avec une passion un peu brutale semble la troubler autant que moi. Je tiens là un élément de vengeance.

Je me lève et commence à faire les cents pas dans la salle endormie, longeant les murs, cherchant un coin tranquille, pas trop loin de Lisa cependant.

- Patiente deux minutes Livie. Tu as voulu me faire mourir de désir... Je vais à mon tour te dire ce qu'on va faire dès que j'aurais confié Lisa à mon frère et à sa nouvelle petite amie.

- Père indigne !

Je souris en m'appuyant contre un angle de la salle. Un peu caché, je pense par les machines à café. Pas très romantique. Mais j'ai trouvé l'intimité nécessaire pour tenter d'envoyer au septième ciel ma petite amie, grâce à mon imagination fertile. Je ferme instinctivement les yeux, me concentrant. Je sens presque la tiédeur de sa peau contre moi.

- Livie, tu es prête ? Ferme les yeux et respire. Tu sens mon parfum ? Je viens d'ouvrir la porte... soufflé-je doucement.

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La pression douce mais ferme de l'hôtesse sur mon épaule, me réveille de ma somnolence. Celle-ci a été troublée par des visions furtives mais chaudes de Livie dans mes draps.

- Monsieur, nous atterrissons bientôt. Veuillez s'il vous plaît attacher votre ceinture et celle de votre fille.

En me frottant la nuque dans l'espoir de me réveiller plus vite, je me promets que la prochaine fois que je prendrai l'avion, en plus d'un coussin moelleux et d'un espace plus large pour mes jambes, j'aurai Livie à mes côtés. Le... « sexe au téléphone » n'est pas une option totalement satisfaisante. Je ressens encore une certaine frustration et j'ai toujours les nerfs à fleur de peau. J'ai au moins eu la confirmation qu'entre Livie et moi cela peut devenir brûlant même à des kilomètres de distance.

J'obéis néanmoins aux injonctions de l'hôtesse, et me penche au-dessus de Lisa qui dort toujours d'un sommeil calme. Cette petite fait mon admiration. Elle a supporté tant de choses durant l'année écoulée.

Lisa attachée, je me débats avec ma propre ceinture, tout en essayant d'allonger un maximum mes jambes engourdies par un vol de presque six heures.

Nous sommes parés pour l'atterrissage. Drake doit déjà nous attendre.

Lorsque quelques minutes plus tard, l'avion est immobilisé sur la piste, je réveille d'un baiser sur le front ma douce endormie.

- Bonjour Princesse ! Tonton Drake va t'attendre dans son gros carrosse noir mais pour cela tu dois ouvrir les yeux.

- Bonjour Papa. Tu sens bon, sont ses premiers mots.

- Pas aussi bon que toi, ma douce.

Les passagers commencent à s'éveiller et à discuter autour de nous, mais nous n'avons pas encore eu le message nous permettant de détacher nos ceintures.

- J'ai une petite question à te poser Lisa avant qu'on ne rejoigne Drake .

C'est le dernier moment où nous serons seuls ensemble, je dois lui demander maintenant.

- Oui ?

- Tu sais que Livie habite avec nous ?

- Bien sûr !

- Elle est très importante pour moi, et j'espère qu'elle voudra rester le plus longtemps possible avec nous. Je veux avoir ton avis là-dessus.

- J'aime beaucoup Livie moi aussi. Parfois j'ai honte d'avoir été si méchante avec elle au début. Sans elle, Peter m'aurait fait du mal j'en suis sûre... et puis, surtout tu souris tout le temps avec elle.

Un grand poids vient de disparaître de mon cœur. J'aurais été prêt à lutter pour que ma Lisa accepte ma... compagne. Mais sa réaction me ravit. Je la serre contre moi.

- Papa ?

- Oui princesse ?

- Tu crois qu'elle aimerait que je l'appelle maman ?

Ma respiration se suspend. Je ne m'attendais pas à cela. Cela ne me surprend pas que Lisa se soit déjà attachée à Livie mais qu'elle ait pris si vite ses distances avec Alana me fait comprendre à quel point elle a souffert chez elle. Alice aura du travail avec nous deux ! Que répondre dans l'immédiat à ma fille ? Livie est encore fragile sur la maternité.

- Je pense que le mieux est de le lui demander, quand tu seras prête toi-même. Prends ton temps.

Il y a un petit silence. Lisa réfléchit à ma réponse.

- Bien. Je ne veux pas remplacer son petit bébé, je veux juste... ok. Ca presse pas.

Deux petits bras me saisissent le cou et me tirent en avant pour que je me penche encore plus vers elle. Je referme mes bras autour des épaules de ma fille.

Un câlin matinal.

Et j'aurai cela tous les matins de ma vie, enfin jusqu'à ses vingt ans, date à laquelle j'accepterai peut-être que mon bébé quitte le nid.

À cette idée, le bonheur emplit ma poitrine et je suis incapable d'articuler le moindre mot pendant quelques secondes. Cela valait tous les sacrifices.

Je la rendrai heureuse, je m'en fais la promesse solennelle dans cet avion immobile sur le tarmac de JFK.

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