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🍋 Chapitre 39 Livie : Doux plaisir 🍋




POV Justin

Alors que je regardais Livie s'éloigner, je ne peux m'empêcher de secouer la tête et de penser que c'était une curieuse fille.

Je l'ai raccompagnée après notre dîner. Logique, j'ai une certaine éducation mais putain j'aurais préféré... rester avec elle ou mieux la faire monter sur ma moto pour l'amener loin, bien loin. On aurait roulé sur l'autoroute toute la nuit, ne s'arrêtant que pour faire le plein dans une station. Elle aurait eu froid et se serrait serré contre moi, glissant ses petites mains sous mon blouson noir, contre mon ventre. Et je me serais senti... bien.

Mais après ce repas de merde, ,non honnêtement, le repas était super bon, et la compagnie aussi mais ... la pizza avait eu du mal à passer parce que je l'écoutais dire tellement de conneries. Elle était totalement accro à Follen et son ex était un vrai connard. J'aurais dû le descendre au lieu de seulement lui démolir le portrait.

Ok j'avais aucune chance. J'avais compris. Jamais je ne ferais de road trip avec ma petite brune, je veux bien l'admettre. Mais son raisonnement était un raisonnement de merde.

Elle ne devait pas retomber dans ses pattes . Pas maintenant.

ooOOoo

Ôtant mes chaussures dans l'entrée pour ne pas réveiller Andrew, je monte l'escalier conduisant à nos chambres.

J'ai vu Alice, et ses paroles ont confirmé ma décision. Le secret professionnel l'empêche de me dire exactement ce qu'est le problème d'Andrew, mais lorsque je lui ai expliqué comment j'ai compris le rejet d'Andrew et ce que je compte faire, elle a doucement acquiescé et m'a serrée dans ses bras en me souhaitant « bonne nuit » avec un petit sourire entendu. J'ai interprété cela comme un encouragement et j'en ai bien besoin maintenant, debout sur le pas de sa porte.

Je suis dans le noir, car contrairement à d'habitude, il n'a pas laissé la petite veilleuse du couloir allumée. Cette veilleuse est un geste d'accueil de sa part, et cela me serre le cœur de me rendre compte qu'il n'a pas pensé qu'elle serait utile pour moi cette nuit. Où pense-t-il que je vais dormir ? Chez Alice ? Chez James ? Je secoue la tête. Andrew a trop à faire avec SES problèmes et je suis là pour l'aider, non pour m'appesantir sur mes petits chagrins. Je commence à déboutonner ma veste quand j'entends le premier cri. Déchirant. Il appelle Lisa. Andrew semble terrorisé et les larmes se mettent à couler sur mes joues alors que j'ai déjà la main sur la poignée de la porte.

Dois-je entrer ? Sera-t-il gêné que je le vois dans cet état de vulnérabilité ? Il tient tellement à sauvegarder les apparences, à rester fort, à montrer l'homme courageux qui surmonte seul, et apparemment sans difficultés, les obstacles. Ce qu'il est, certes. Mais il existe aussi un Andrew perdu et blessé qui souffre seul et que je veux aider.

Je rentre dans la chambre au moment où le second cri retentit, empli de désespoir cette fois-ci. Il est persuadé d'avoir perdu sa fille.

Je n'ai plus le choix. Rapidement, mettant mon plan à exécution, j'ôte mes vêtements et m'approche de lui. Je murmure en caressant son front, remettant en place les mèches trempées de sueur.

– Elle va bien. Tout va bien Andrew.

Il blottit sa joue contre la paume de ma main en murmurant mon prénom.

Est-il réveillé ? Avant qu'il n'ouvre les yeux et m'ôte le peu de courage que j'ai, je me glisse dans son lit, contre lui et mon cœur s'affole de découvrir sa peau nue contre la mienne. Malgré la tristesse de la situation, je brûle déjà à ce contact et lorsque les mains d'Andrew glissent contre ma peau, dessinant des arabesques possessives sur mon dos, mes fesses. Je fonds de plaisir.

Je perçois parfaitement le moment où il devient conscient de la réalité de ma présence. Il se raidit un peu et son sexe devient encore plus ferme et palpitant contre mon ventre.

- Livie ?

Il veut parler. Argumenter. Poser des questions. C'est hors de contexte.

Je ne lui laisse pas le loisir de réfléchir. Je ne le veux pas et ne le peux pas. La réaction intense de mon corps au contact du sien n'était pas prévue mais me facilite les choses. Ma peau en feu réclame ses caresses, alors je bouge mon bassin de façon à sentir le bout sensible de son membre brûlant contre mon intimité. C'est une délicieuse torture. J'embrasse chaque centimètre de peau qui passe à proximité des mes lèvres. Il sent si bon. Il est si beau même dans l'obscurité de la chambre.

– Livie, nous devons parler.

– Non, tu... parles... trop. La seule chose que je veux entendre cette nuit de ta part Follen. Ce sont tes gémissements, tes soupirs, les miens aussi. Rends-moi heureuse, je t'en prie.

Je chuchote ces derniers mots sur un ton convaincu, intérieurement apeurée qu'il ne me rejette encore, même si j'ai la preuve tangible entre mes cuisses qu'il me désire ardemment. Autant que je le désire.

Il semble alors décidé et me retourne sur le dos me coinçant merveilleusement entre le matelas et son corps. Son poids, sa peau, son parfum et lui tout entier, sur moi, autour de moi. Enfin. Je crois que mon cœur va s'arrêter.

Il me parle, m'embrasse mais je ne suis déjà plus que fièvre et désir. Peu à peu toutes mes terminaisons nerveuses semblent être au paroxysme de l'excitation, soumises à cette délicieuse tension qu'Andrew m'impose.

Je découvre le désir, la passion, l'amour. Entre Peter et moi cela n'a jamais été ainsi.

Je supplie Andrew lorsque ses lèvres sucent la pointe de mes seins, je le supplie lorsque ses longs doigts doux et fermes frôlent mon intimité, me faisant trembler de plaisir anticipé. J'ai si peur que tout s'arrête brusquement, qu'il s'éloigne et ne disparaisse, me laissant seule et glacée. Je ne le supporterais pas et mon corps se briserait à jamais.

Je laisse alors mes mains caresser son sexe si chaud et si dur, pressé contre mon corps, responsable en partie de mes tourments. C'est alors le tour d'Andrew de gémir et ce son si rude qui lui échappe, me comble de plaisir. Il cède à mes supplications et entre en moi. Le monde s'efface et je me perds quelque part au paradis. Emportant mon amant avec moi.

Je reprends conscience quelques minutes ou heures plus tard. Délicieusement broyée de partout. Andrew caressant mon corps avec sensualité alors que je suis alanguie contre lui, sur lui plutôt.

– Livie ? Pourrais-tu m'expliquer où tu étais toutes les années passées ? chuchote-il en me mordillant l'oreille.

Cela ne mérite pas de réponse et je suis trop bien, la tête sur son épaule, le nez enfoui dans son cou. La fatigue et le plaisir s'écoulent dans mes veines me faisant sourire idiotement.

– Je le pourrais, je le pourrais sûrement mon amour mais pas maintenant. Je veux juste dormir. Tu m'as achevée.

– Achevée ? Achevée et heureuse, j'espère ?

Je veux juste dormir mais la pointe d'inquiétude que j'entends dans sa voix, sous la douce plaisanterie, contraste tellement avec le bonheur que j'ai connu que je ne peux m'empêcher de rire.

– Aurais-tu besoin d'être rassuré ?

– Oui. Je n'ai pas... « pratiqué » depuis un certain temps et je craignais d'être rouillé.

Sa réponse franche et vaguement gênée me fait sourire. Il est fou. Il est celui qui m'a transportée dans un autre monde, mais il n'est pas sûr d'avoir « assuré ».

– Rouillé ? Toi ? Alors que ton ego grandisse. Je viens de connaître un moment magique et mon corps est en mille morceaux. Je serais volontaire pour ton prochain entraînement mon ange, mais demain.

Il sourit, m'embrasse avec une tendresse qui me fait fondre et je ferme les yeux dès que je suis assurée qu'il ne quittera pas le lit.

Regarder un homme dormir, s'abandonner confiant dans le sommeil, est un merveilleux spectacle. Regarder Andrew Follen dormir est le paradis. Il semble si calme et apaisé, enfin. Libéré de ce masque de réussite et de self-control qu'il s'impose toujours.

Et puis il est si... beau. Dans la pénombre, j'ai beau me dire que fondre de plaisir devant la ligne de sa mâchoire, ou le modelé de son épaule est digne d'une midinette, je surprend mon regard descendre sur son torse ferme glissant peu à peu le long de son abdomen plat suivant la fine ligne de poils dorés qui se cache ensuite sous le drap de soie grise.

Bon Livie, tu vas te ressaisir. Tu as mis ton plan à exécution. Tu t'es insérée sous les draps (et sous Andrew) et en plus de l'aider à franchir ses barrières, tu y as pris un plaisir intense et inédit.

Je soupire à ce souvenir puis le soupir bienheureux se transforme en grimace lorsque, bougeant un peu, je découvre des muscles que j'avais oublié depuis longtemps.

Une folle nuit de plaisir avec l'amant merveilleux qu'est Andrew se paye en courbatures diverses. Mais peu importe, je suis prête à recommencer.

Ma main posée sur son torse caresse la peau soyeuse doucement, je ne veux pas le réveiller, mais j'ai besoin de le toucher. Un besoin viscéral, comme pour m'assurer que je n'ai pas rêvé ces heures et ce plaisir. L'arrondi d'une épaule, le creux d'une nuque détendue, quelques doux cheveux dorés et désordonnés. Je me remplis l'esprit de ces petits plaisirs, ne sachant pas vraiment dans quel état d'esprit il va se réveiller.

Lorsque ma main flâne  le long de la colonne vertébrale et glissa encore, un peu plus bas, sous les draps au niveau du creux des reins d'Andrew, il frissonne et en même temps ses doigts fins sagement posés sur la même partie de mon anatomie, prennent vie et caressent les rondeurs de mon postérieur avant d'y faire une petite tape.

- Donc je n'ai pas rêvé Livie ?

- Euh non, ou alors c'était un fabuleux rêve ! murmuré-je en souriant.

- et dans ce cas j'aurais été très fâché au réveil que cette... "chose' arrivée cette nuit ne soit qu'un rêve encore une fois !

Encore une fois ? Andrew aurait-il rêvé de moi ? de nous ? Cette pensée me fait rougir et frissonner de plaisir.

- Tu te faufiles souvent en tenue d'Ève dans le lit des hommes ?

- Seulement lorsqu'ils me disent de sortir de leur vie, et que j'en ai envie. Je veux dire... envie d'être dans leur lit. Nue avec toi.

Andrew me serre contre lui, et je comprends que mes paroles ont de l'effet sur lui, autant que sur moi.

- Tu peux me dire quelle heure il est ,Livie ? Je n'ai pas pris ma montre à côté de moi hier soir.

Je regarde autour de moi et vois un petit réveil en forme de lapin bleu dont les aiguilles indiquent 10 h 25. Cadeau de Lisa sûrement.

- Si ton lapin bleu est à l'heure, il est 10h 25.

- Tu ne vas pas travailler alors ce matin ?

- Non, j'ai appelé hier soir pour poser un jour de congé.

Il réfléchit un peu et m'embrasse le front de façon machinale. Comme s'il faisait cela tous les jours, comme si c'est naturellement, simple comme ça, entre lui et moi.

- Tu as faim ?

Peut-être un peu mais je n'ai surtout aucune envie de me lever. Je me blottis un peu plus contre son épaule en savourant avec délice, sa chaleur, son odeur. Il me rassure. Il me rend... entière.

- Non. J'ai pas envie de bouger.

- Tu es sûre ?

Je soupire et embrasse son épaule.

- Je veux rester dans tes bras. Voilà c'est dit.

- Ça me convient.

Il resserre son étreinte autour de ma taille et nous restons un long moment ainsi, partageant cet intermède sans prise de tête. Puis malgré le calme de cet instant, je sens son cerveau en ébullition et ne sais comment l'aider.

- Andrew, on est pas obligés de parler, d'analyser ce qui se passe. On est heureux ainsi. Cela me suffit.

- Pour l'instant. Mais j'ai besoin de te parler. Tu m'as envoyé Alice hier ?

J'hésite à répondre. Je me suis immiscée dans sa vie privée.

- Oui. J'espérais qu'elle pourrait t'aider, même si j'ai compris que les psy n'étaient pas ta tasse de thé.

Il grimace.

- On peut dire ça comme ça, en effet.

Le silence s'installe de nouveau entre nous. Léger mais frémissant comme une ligne haute tension qui doit se libérer d'un surplus d'énergie.

- Merci.

Je lève la tête pour regarder Andrew, sans comprendre ce qu'il veut dire.

- Merci pour Alice. C'est une chic fille. Chiante comme tous les psys mais... intéressante. Je la reverrai.

Je n'ose pas comprendre. la revoir ? Comme psy ? Cela semble un grand pas en avant. Il hésite à poursuivre.

- Je la reverrai en consultation je veux dire. Il semble que j'en ai fichtrement besoin. Comme j'ai besoin de toi Livie .

Les derniers mots semblent lui avoir échappé. Il a murmuré à mon oreille. Peut-être plus pour lui que pour moi mais, ses paroles font bondir mon cœur de plaisir.

- Tu veux en parler ?

- Pas spécialement. J'aime pas parler, le comble pour un écrivain, mais je n'ai pas le choix. J'ai failli te perdre hier.

- Que veux-tu dire ?

- N'importe quelle femme rejetée aussi méchamment que je l'ai fait hier, serait partie. Je t'aurai perdue si... si... Je ne sais pas d'ailleurs pourquoi tu es revenue ? J'ai cru rêver cette nuit.

- Je ne pouvais pas partir Andrew. Tu as besoin de moi dis-tu mais, ... tu dois savoir que j'ai besoin de toi. Toi seul a pu m'accueillir et me sortir de la dépression dans laquelle je m'enfonçais. Toi et Lisa. J'ai besoin de vous, de vous savoir ensemble, heureux.

J'ai énoncé ces vérités calmement. Il a encore besoin d'être rassuré. Andrew est loin d'être débarrassé de moi.

- Il y a un an j'ai eu un accident.

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