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Chapitre 20 Livie : Un peu de repos



Lundi soir (toujours) - Quelques heures plus tard.

Je sors de l'immeuble en claquant la porte. C'est mon immeuble. je fais ce que je veux non ? Je devrais pas être énervé.

Après tout j'ai bien compris hier que j'avais aucune chance avec elle. Mais .... si vite ? Non c'était pas possible ça. Hier je .. je croyais que j'avais peur pour lui et pour la gosse. Mais je suis un putain d'égoïste. C'est elle . Je la veux pour moi. Avoir danser avec elle . Même pour faire le clown a été le pied. La soirée avait été plus cool que je ne l'aurais imaginée. Bon, Drake Follen est un connard qui roule des mécaniques mais il est pas aussi prétentieux que je ne le pensais. La brunette dérangée ne m'avait même pas calculé Elle préférait les blonds. OK. Seule ma Livie était vraiment cool avec moi et même si Andrew m'avait littéralement poussé dehors, au point que j'avais oublié mon blouson de cuir, il avait été... presque sympa. Il était Follen quoi.

Comme un idiot au lieu d'en rester là j'étais remonté chercher mon blouson . Manhattan by night en moto, ça caille. La porte de leur appart n'était pas bien fermée et je l'ai entendue.

"- Oh Andrew, c'est merveilleux. Continue. "

Je l'ai entendu gémir et franchement je ne souhaite à personne de ressentir ce que j'ai ressenti à cet instant. Je leur ai laissé mon putain de blouson. De tout façon je me sens fiévreux.

ooOOoo

- Oh mon dieu, que ça fait du bien.

Je ne ne peux retenir ce gémissement tandis que mon dos se cambre en arrière sur le canapé.

Le cuir blanc de celui-ci chuinte discrètement sous ma peau. Sous le plaisir qui m'envahit je ne peux que fermer les yeux. C'est tellement...bon. Je sais que je dois avoir l'air idiote allongée comme cela, sans aucune retenue avec un sourire niais collés à mes lèvres mais ce qu'il me fait est... juste...

-Ooooh.

Une nouvelle plainte s'échappe de mes lèvres . Il a recommencé. Je me redresse légèrement pour le contempler. Assis sur le sol tout contre le canapé, face à moi, un de ses coudes posé sur son genou replié, il pourrait figurer dans n'importe quel magazine féminin. Il ferme les yeux comme mieux ressentir cet instant. Je dois résister à glisser les doigts dans ses cheveux qui sont, comme d'habitude, merveilleusement emmêlés.

Son visage paraît calme mais la tension qui contracte ses mâchoires ne me trompe pas. Il ressent la même chose que moi.

Tout a commencé si naturellement il y a quelques minutes.

Flash back...

Il est tard quand Drake, quitte l'appartement sur un dernier clin d'oeil bizarre mais je suis déterminée à remettre l'appartement en état. J'insiste pour qu'Andrew s'asseoit un peu avec Lisa. Alice, notre gentille voisine, traîne encore dans mes jambes dans la cuisine, histoire de m'aider avec la vaisselle.

- Hum Liv' je peux me tromper mais j'ai l'impression qu'ils sont tous célibataires ?

Je finis de rincer les derniers verres et regarde par dessus mon épaule. Assise sur le comptoir, un torchon oublié, inutile dans sa main, ses jambes pendant comme celle d'une gamine, elle me regarde avec ses grands yeux noirs pétillants d'intelligence. Son regard glisse sur la droite. Vers Andrew. 

Attends ma petite, tu me prends pour qui ?

Je me retourne et reprends ma tâche en dissimulant mon sourire.

- En effet.

- Liv'....

Elle râle, ma réponse ne la satisfaisant pas mais je ne dis rien de plus. j'ai l'impression qu'elle piétine mentalement d'agacement. Tant mieux.

- Tu me réponds ou pas ?

Ou pas. je ne sais pas qui t'intéresse et donc je ne dirais rien.

Ca y est, ses gamineries déteignent sur moi. Je soupire discrètement.

- Je disais : "en effet".... tu peux te tromper, Alice. Tu n'es pas infaillible.

-J'aurais jamais soupçonné que tu étais gourmande à ce point Livie.

Sa réplique immédiate me percute. Je cesse une seconde de récurer la poêle qui a servi à griller les nuggets et fronce les sourcils. C'est quoi le lien ? Je me tourne vers elle et saisis un carré de tissu pour m'essuyer les mains. Andrew est, à quelques mètres, assis sur le canapé, les yeux fermés, Lisa dort sur ses genoux  mais  j'ai l'intuition que l'attention de mon ami  est portée sur notre conversation. Appuyée contre l'évier, je scrute la petite psychologue qu'Andrew et moi venons de nourrir. Il est où le piège ?  J'ai vu son manège toute la soirée. Méfiante je l'interroge du regard, l'invitant à poursuivre. Elle hausse les épaules avec légèreté et lorsqu'un petit sourire innocent apparaît sur son visage, je comprend que je suis tombée dans le piège.

-Quatre célibataires pour toi toute seule. C'est beaucoup. Surtout vu les spécimens. Tu pourras jamais les satisfaire tous les quatre en même temps. Partage avec les copines.

Je sursaute en comprenant ce qu'elle suggère. Des images....non .. Aucune image. La chaleur me monte au visage. Je dois être rouge écarlate. Je jette un oeil à Andrew. Les yeux toujours fermés, il sourit. Ok j'avais raison, il écoute les imbécilités d'Alice. Que Dieu me pardonne en cet instant je suis presque heureuse qu'il soit aveugle afin qu'il ne voit pas ma gêne manifeste.

En reportant mon attention sur elle, je découvre combien elle est satisfaite . Je lui jette le tissu humide à la figure. Elle ne réussit pas à l'éviter et le saisit entre deux doigts avec une grimace de dégoût. J'hésite. Une seconde pas plus. Tant pis pour le public.

-  C'est pas beau la jalousie. Si tu veux savoir, ...

J'hésite une seconde avant de reprendre.

-Je ne  suis pas gourmande... je préfère dire "gourmet". Je déguste le meilleur uniquement. Sans modération. Et sans partage.

Elle éclate de rire et saute avec aisance de son perchoir avant de se diriger vers moi.

-Je t'adore Livie.  je te laisse le meilleur. Je m'occupe des autres alors.

Une seconde plus tard ,elle m'embrasse en me serrant dans ses bras avec force avant de filer dans le salon.

Andrew a droit au même traitement que moi.

-Je vous laisse tous les trois. La soirée était parfaite. Je reviendrais avec plaisir .

Elle disparaît dans le couloir de l'immeuble. Elle est vraiment....particulière.

-T'as compris Livie. Il faudra la réinviter apparemment.

La voix chaleureuse d'Andrew interrompt mes pensées. Je lui souris. Je veux oublier ce que je viens de dire une minute plus tôt et lui gentiment n'insiste pas. Il poursuit :

- Je l'aime bien cette fille mais ... elle est épuisante à suivre.

Presque autant que Lisa. Ou que Drake. Ou que Justin. Je préfère ne pas partager mes pensées avec Andrew. je rajoute alors en riant.

-...et pas très utile dans une cuisine. Je ne suis pas certaine qu'elle ait essuyé un seul verre.

D'accord, c'est pas fairplay de balancer mais Andrew rit et ce son résonne en moi comme une mélodie sensuelle. J'aime le rendre heureux.

-En plus elle est psy, ajoute-il. Normalement je préfère tenir cette espèce à distance.

- Moi c'est les avocats que je crains un peu.

L'aveu est sorti sans que je contrôle quoique ce soit. Andrew lève un sourcil interrogateur. Non je me suis laissée prendre une fois ce soir, ça suffit.

-Lisa dort tu devrais la porter dans son lit ,elle sera mieux. 

A ma suggestion, il baisse son regard sur sa fille et lui caresse le front doucement. Inconsciemment, un sourire léger effleure ses lèvres. 

-Tu n'as pas tort. je vais faire ça. Après je reviens t'aider. Je veux pas que tu penses que je suis comme Alice.

- Idiot. Je t'ai vu en cuisine tout l'après midi et c'est moi qui t'ai ordonné de t'occuper de Lisa. De toutes façons, j'ai fini dans cinq minutes. Allez emmène la.

De loin, je le regarde prendre le petit poids avec précautions,  contre son torse et se diriger vers la chambre avec assurance. Il n'y a rien à craindre. Andrew peut faire cela seul. J'espère juste pour lui qu'elle ne se réveillera pas. Alice partie, je range la vaisselle à sa place et essuie la surface du comptoir. Dans le salon je remets rapidement en place chaises et coussins. En deux minutes j'ai fini. L'espace est ...net et rangé. Je tourne en rond et me sens incapable de monter me coucher sans me retrouver  seule avec Andrew. Je décide de l'attendre un peu. Ce ne serait pas très poli de l'abandonner comme ça. Non ?

Je m'assois confortablement sur le cuir blanc du canapé , repliant mes jambes sous moi dans un premier temps. J'enlève mes sandales pour soulager mes pieds endoloris. Ce n'est qu'à ce moment que je comprends que je les ai  malmenés avec cette journée en mode "piétinements non stop" ... Sans compter que les double J se sont succédés pour me faire danser.  Si James sait parfaitement danser, Justin n'est pas ...léger.

Andrew tarde un peu et j'entends des murmures dans la chambre de la petite. Pauvre Andrew. Séance lecture. J'allonge mes jambes tout en craignant de m'endormir mais je suis tellement bien dans cette position.

Entendant le léger bruit d'une porte qui se ferme, je tourne la tête, Andrew sort de la chambre et semble guetter un bruit. Je chuchote alors

- Je suis là.

Un bref sourire  éclaire son visage et en quelques pas il me rejoint, jette un coussin sur le sol et souplement s'assoit sur ce dernier. En soupirant d'aise il s'adosse au canapé et glisse un bras sur celui-ci, frôlant mes jambes étendues. Je lis sur son visage une fatigue égale à la mienne.

-Elle s'est réveillée n'est-ce pas ? 

-Oui un peu. Il a fallu lire. Et pas le petit prince.

Il a une grimace de dépit.

-Euh faut m'en dire plus là. Je suis curieuse. T u es capable de réciter combien de livres de tête ? 

-Pas beaucoup.

En me répondant, sa main voyage le long de mon jean, comme égarée, je retiens un frisson de justesse. Il n'a pas le droit de me faire cet effet. Il ne s'en rend même pas compte, perdu dans ses pensées.

- Elle veut reprendre la lecture d'Harry Potter. L'école des sorciers . J'ai quelques souvenirs, nus en avions lu et relu plusieurs chapitres l'an dernier.  Il y a aussi les lectures audio pour m'aider à me remémorer et ... elle a promis de lire plus de la moitié. Ca devrait aller.

- La négociation a été serrée alors ?

Il rit et ce son si rare provoque un sentiment curieux au fond de moi.

-On peut dire cela. Ce qui me console c'est qu'avec le chef d'oeuvre de JK Rawling je suis tranquille jusqu'à sa majorité. Sept pavés....plus de 4000 pages je crois.

Soudain une pensée sombre barre son front.

-... si sa mère accepte de la laisser.

Je ne résiste plus et relève un peu mon buste afin de pouvoir effleurer son front de mes doigts, voulant faire disparaître ce souci.

-Andrew... tu y arriveras. Il le faut pour elle , et pour toi.

Je croise alors son regard. J'ai l'impression qu'il me voit réellement. Ses prunelles émeraudes brillent d'un éclat incompréhensible. Soudain sa main descend le long de mon jean, lentement, passe sur ma cheville qu'il saisit.

-Andrew ?

Je reconnais à peine ma voix qui l'interroge doucement.

-Tu as toujours été là. Toute la journée. A chaque seconde.  Quand quelque chose menaçait de déraper ou de m'inquiéter, quand je ne saisissais pas une situation, tu étais là. C'est un truc assez incroyable....bizarre, tu ne trouves pas ?

Tout en murmurant ces mots troublants qui évoque ce dont je n'avais pas pris conscience, il fait glisser ses deux mains depuis ma cheville gauche vers la plante de mon pied. Un second frisson me parcourt. Il rigole doucement, il ne peut pas  ne pas l'avoir ressenti. Une nouvelle fois je sens la chaleur s'épancher sur mon visage.

-Désolée si tu es chatouilleuse mais je suis certain que tu as mal aux pieds et le moins que je puisse faire...

Il appuie ...sur un point bien précis et c'est le paradis.

- Oh mon Dieu, que ça fait du bien.

Fin du flash back

Et voilà.. il est assis à mes pieds. Beau comme un Dieu.

- Andrew ?

Je ne reconnais pas ma voix légèrement rauque.

- Oui ma belle ? Que puis-je pour toi ? Je suis à tes pieds. Sans toi je n'aurais pu faire partir Drake et James.

Mon Dieu il est adorable.  Un peu moins mal à l'aise grace à ses paroles taquines, je ris doucement.

- Tu t'es très bien débrouillé, toi, par contre, pour faire déguerpir Justin . Ce n'était pas très gentil.

- Je ne suis pas gentil. Avec lui en tout cas. Je ne veux pas parler de Justin . Pas ce soir. Je n'ai pas envie de me disputer avec toi. Je veux te remercier. C'est tout.

- Alors reste assis tranquillement cinq minutes avec moi et dès que mes pieds seront en état de fonctionner à nouveau, nous irons nous coucher.

Nous coucher. Oui, bonne idée. La vision de son corps nu dans mon lit, contre le mien me traverse l'esprit un instant. Le souffle d'Andrew se suspend pendant que mon cœur pique un sprint en réponse aux images qui déferlent dans mon cerveau, à l'imagination très fertile. Zut.... j'aurais peut-être pas dû..

- Euh je voulais dire... Que nous devrions aller dormir. Enfin que tu allais monter dans ta chambre et moi dans la mienne.

Mon bafouillage gêné le fait sourire. Je soupire avant de reprendre la parole.

- Je vais me taire ça vaudra mieux. Laisse-moi juste un peu de temps.

- Je voudrais essayer un truc Livie, si tu permets ?

- Tu m'as déjà dis cela je crois, je réponds, un peu méfiante.

Depuis ce jour, je suis partagée entre l'envie de le toucher ou d'être touchée à nouveau.

- Tu dois m'inspirer Livie, ça doit être ça .À moins que tu ne me fasses perdre la richesse de mon vocabulaire.

- Fais ton truc, Andrew. De toute façon, je n'aurai pas la force de résister, quoi que tu fasses,. Je te fais confiance.

Quoi qu'il fasse ? Confiance ? Je suis folle. L'atmosphère s'alourdit encore une fois entre nous.

- Femme, tu choisis très bien ton moment pour m'avouer que tu ne me résisteras pas. Je te rappellerai tes paroles un jour ou l'autre.

Je le regarde attentivement. Il plaisante comme me le prouve son sourire mais sa voix pourtant résonne comme une promesse ou une menace.

- Mes paroles ne sont valables que jusqu'à ... maintenant. Je suis trop fatiguée. Ton frère est fou, il m'a écrasé les pieds un bon millier de fois en dansant "Hola Senorita".

Justin aussi. Mais je préfère taire cet épisode. J'ai l'intuition qu'Andrew n'a pas apprécié que je danse avec lui.

- Je dois alors me faire pardonner de t'avoir exposée à ce risque.

Il attrape alors mes chevilles et s'installant sur le canapé, pose mes pieds sur ses genoux. Il commence à me masser doucement la voûte plantaire, appuyant ensuite sur le cou du pied de son pouce. Il procède lentement, prenant le temps de caresser mes chevilles puis descend vers mes orteils qu'il étire doucement un à un. Lorsque il presse ensuite fortement la plante de mon pied, je gémis encore une fois.

- Oh Andrew, c'est merveilleux. Continue.

Concentré sur sa tâche, il a baissé la tête et de nouveau ses boucles dorées tombent devant son front me dérobant la vue de ses prunelles émeraudes. Il est adroit et dénoue peu à peu des noeuds dont j'ignorais l'existence. Le problème est que, si la fatigue disparaît peu à peu sous son massage habile, d'autres tensions naissent. Je me tortille sur le canapé soudain mal à l'aise. Nous avions dit que nous devions garder nos distances. Nous l'avions dit mais ses doigts ....Je dois absolument réagir. Avant de le supplier de s'occuper d'autre chose que de mes pieds.

-Andrew, s'il te plait.... je...

Arrête avec cette voix dégoulinante de désir ma grande .

- Humm ?

- C'est ... heu... très bien. Parfait. Je pourrais courir un marathon maintenant. Il faut arrêter.

Ces mains s'immobilisent sur l'avant de mon pied. Il me regarde.

- Humm t'es sûre ?

Non. Me dit mon coeur. Mais ma tête commande.

-Oui. Je vais bien mieux. Et il est tard. Et demain Lisa sera réveillée tôt : décalage horaire oblige.

-Humm.

Il faut qu'il arrête avec ce gémissement qui fait vibrer ma nuque et réveille des papillons furtifs dans mon ventre. Il semble réfléchir. Je le vois à regret ôter ses mains de ma peau. Il se penche brusquement et mon souffle se coupe durant un instant alors qu'il effleure ma cheville droite d'un baiser. Puis il dépose mes pieds avec douceur sur le sol.

-Comme toujours tu as raison Liv. Il vaudrait mieux aller dormir.

Il se met à genou devant le canapé et cherche à tâtons mes sandales. Le reste de ses paroles sont murmurées d'une voix si basse que je ne les saisis pas. Je préfère ne rien dire et le laisse chausser en silence mes pieds. Ce geste intime que personne n'a fait pour moi pas même Peter, me trouble un peu plus.

Il se lève avec aisance et me tend une main secourable. J'hésite à peine une seconde avant de glisser ma main dans la sienne.

- Allez jolie Livie, au lit.

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