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Chapitre 14 Andrew : A la recherche de Lisa


Il mentait. Lui aussi. Comme tous les autres.

Je ne voulais plus rester avec lui.

Plus une seconde. Il disait des mensonges. Comme Maman.

Les adultes étaient tous des menteurs.

Je passai devant la femme, Olivia, en courant. Elle me cria de revenir mais en réponse, je claquai la porte derrière moi.

Il fallait que je me cache, vite. Le palier était petit. Peu d'endroits pour me cacher. Un couloir vide et éclairé. Un ascenseur. Et trois portes. Je me précipitai sur celle de la terrasse mais elle était fermée. Vite, je me faufilai derrière une grande plante en pot placée à côté de la porte de la voisine. Un truc bizarre en plastique. Comme un faux palmier. Je respirai vite. Me recroquevillant sur le sol, je posai ma tête sur mes genoux, serrant très fort mes jambes contre moi pour cacher mes chaussures. Il fallait que je réfléchisse.

Ils mentaient tous. Les amis d'un soir de Alana qui défilaient à la maison, ou ceux d'une semaine ou un peu plus, avaient tous le même faux sourire quand ils m'appelaient ma chérie. Je détestais leur façon de me pincer la joue comme si j'étais une poupée de chiffons. Je détestais les jouets coûteux qu'ils apportaient pour acheter mon amitié. Je détestais leur phrase « Oh Lisa que tu es jolie ! Tu seras aussi belle que ta maman. »

Menteurs ! Je savais qu'ils n'avaient qu'une envie... que je disparaisse dans ma chambre ou même plus loin pour rester seul avec la belle Alana.

Même elle. Elle qui disait vouloir me garder avec elle. Je l'avais entendue une nuit, lorsque je m'étais levée pour aller me rafraîchir, j'avais chaud, très chaud. J'étais malade ce jour-là. Je n'étais même pas allée à l'école. Elle parlait dans le salon avec un des types. Elle disait qu'elle en avait marre de mes caprices. Qu'elle aurait dû avorter. J'ai cherché dans le dictionnaire et j'ai pleuré. Je déteste Maman. Elle avait dit que plus jamais elle n'accepterait de perdre sa ligne pour un gosse.

Le lendemain, elle m'avait fait un câlin, tout en vérifiant en même temps son maquillage dans le miroir. Je la gênais. Je la connaissais trop bien et je ne pouvais plus être déçue par ma mère.

Mais quand lui, mon papa, avait dit qu'il ne voulait pas que je vienne. C'était comme si mon cœur s'était cassé.

Depuis ce jour-là, j'étais en colère.

ooOoo

Zut ! Non mais elle est pas possible cette petite ! Andrew !

La voix agacée puis angoissée de Livie me précipite dans le salon.

Elle vient de sortir.

Livie s'approche rapidement de moi, pose sa main sur ma joue. Juste quelques instants et cela calme quelque peu mon cœur qui s'est affolé. Je ne dois pas paniquer. Son parfum flotte autour de moi alors qu'elle s'éloigne déjà.

Ecoute Andrew, tu dois rester ici et moi je descends les étages un à un. Je vérifierai chaque palier. Elle connaît du monde dans l'immeuble ?

Je réfléchis une seconde.

Merci. J'appelle Justin. Je ne vois que lui. Notre ancienne voisine, qu'elle connaissait, à déménagé il y a quelques mois.

J'y vais.

Un bruit de pas et la porte qui se ferme doucement.

Je prends mon téléphone et repère Justin dans mes contacts. J'ai de la chance qu'il soit là aujourd'hui. Il répond immédiatement.

M. Follen ?

Justin. Lisa vient de quitter l'appartement en claquant la porte. Tu pourrais...

Quoi ? Que s'est-il passé ? Elle va bien ? J'y crois pas Elle était si contente tout à l'...

Je lui coupe à mon tour la parole. Il semble paniqué.

Rien de grave. Enfin je crois pas. Un quiproquo. Mais je ne sais pas où elle est. Et j'ai besoin de ton aide.

Pas de problème M. Follen. Dites-moi ce que je peux faire.

Surveiller l'ascenseur immédiatement et la sortie de l'immeuble. Elle ne doit pas sortir.

Ok comptez sur moi. Hors de question qu'elle m'échappe la petite. Je vous le jure. On va la retrouver.

C'est curieux mais je le crois. Il adore Lisa.

Ne sachant que faire je sors sur le palier. J'écoute. Rien. Le silence et quelques bruits de pas venant de la cage d'escalier. Livie sûrement. Je vérifie que l'accès à la terrasse commune est verrouillé ce qui me rassure. Imaginer une seconde que Lisa pouvait être montée sur le toit me liquéfie littéralement les jambes.

Je tourne en rond et rentre dans l'appartement en laissant la porte grande ouverte.

Ma montre me confirme ce que je pensais, cela fait 30 minutes que Lisa, furieuse, a franchi en courant la porte de notre appartement.

Je dois rester là, même si ça me met en rage de rester inactif.

Je ne peux faire que cela, attendre ici pour être présent au cas où elle reviendrait d'elle-même. Je ne suis pas capable de la chercher. La scène de l'aéroport se reproduit. A deux heures à peine d'intervalle.

J'envoie violemment mon poing dans le mur, mais même la douleur physique n'efface ni mon angoisse ni mon impuissance.

Comment puis-je espérer être capable de prendre soin de ma fille ?

Elle n'est avec moi que depuis quelques heures et déjà je l'ai perdue.

Mon téléphone sonne. Je mets moins de deux secondes pour décrocher.

- Oui ?

- Lisa n'est pas passée ici. Vous avez des nouvelles ?

Justin semble presque aussi tendu que moi.

- Non. Rien de neuf ici.

- J'ai appelé deux amis à moi, Sam et Seth. Ils sont déjà en train de chercher en remontant les étages. On va la retrouver. Je vous le promets, Monsieur Follen !

- Merci Justin. Remercie tes amis. Et appelle-moi Andrew.

Je raccroche sans attendre de réponse. La conversation avec Justin a été brève. La ligne doit rester libre. Au cas où. Je tourne en rond dans le salon, prêtant l'oreille au moindre bruit. Où peut-elle être partie ? Je n'en ai pas la moindre idée. Elle ne connait personne. Elle n'est même pas habillée pour lutter contre le froid du soir. Non. De toute façon, elle ne peut pas être dehors. Elle n'est pas sortie, Justin l'aurait vue. Et je ne peux pas envisager une seconde que ma fille de 8 ans soit seule la nuit dans Manhattan.

Luna se frotte contre mes chevilles, manquant de me faire tomber. J'attrape la boule de poils qui ronronne, indifférente à mon stress.

- Idiote de chatte ! C'est bien le moment ! C'est maintenant que tu te montres ! Si elle t'avait vu peut-être que...

Je la place plus confortablement dans mes bras et elle fourre sa tête dans mon cou. Sa chaleur me fait du bien.

- Si au moins tu étais le labrador que je devrais avoir, ton odorat m'aiderait à la retrouver.

Pour toute réponse elle ronronne encore plus fort, ses griffes pétrissant mes avant-bras.

Je parle à mon chat. L'asile me guette. Je ne peux plus rester sans rien faire.

Déposant Luna sur le sol, j'appelle Livie sur son portable.

- Tu as vu Lisa ?

- Non Andrew. Je suis au 4ème, j'ai interrogé les voisins que j'ai pu voir. Elle ne peut se cacher dans les escaliers. Je continue.

- Des amis de Justin remontent en faisant comme toi. Tu devrais les rejoindre.

Je suis à peine poli et je m'en veux. Ma tension s'entend forcément, mais il est injuste que moi, son père, soit cantonné dans cet appartement si vide. Cette impuissance, cette incapacité à gérer seul la situation, aggrave mon angoisse.

- On va la retrouver Andrew. Très vite.

Elle est sûre d'elle. Livie ne ment pas. On la retrouvera. Forcément.

- Je sais. Merci Livie.

Après avoir raccroché, je me retrouve seul encore une fois avec mes pensées. Qu'est-ce que j'avais fait ou dit pour qu'elle me déteste ainsi ? Est-ce que ce serait mieux pour elle de retourner avec sa mère ? J'ai l'intime conviction que ce n'est pas la bonne solution mais le doute grandit. Je ne peux forcer une enfant, mon enfant, à m'aimer. Si nos liens ont été détruits par cette année de séparation, je tenterai de les restaurer de toutes mes forces, et je donnerai à Lisa le temps de sentir, de comprendre à quel point elle m'importe.

- Monsieur Follen ?

Une voix féminine, subtile et forte à la fois, me parvint en même temps que le claquement bref de doigts, mais déterminé, sur ma porte.

Je n'identifie pas cette femme, mais je me précipite vers la porte.

- Oui ?

- Je me présente, je suis votre voisine, Alice Barnett.

Je sens sa main prendre la mienne et la serrer. C'est une franche poignée de main et je suis surpris. Je ne la connais absolument pas.

- Euh, Andrew Follen.

Les bonnes manières enseignées par mes parents ont pris le dessus, même si j'ai d'autres soucis.

- Je sais. Nous n'avons fait que nous croiser jusqu'à présent, reprend-elle, répondant à ma question muette. Je viens d'emménager dans l'immeuble. Enfin plus exactement, j'ai emménagé il y a trois semaines maintenant. Mais vous vous faites rare à l'étage. À moins que vous ne restiez chez vous. Je finissais par croire que mon voisin était une sorte de fantôme. J'ai entendu parler de vous car Justin, enfin je veux dire Justin Bl...

- Mademoiselle Barnett, la coupé-je, surpris et même légèrement exaspéré, je serais enchanté de faire votre connaissance, mais aujourd'hui ce n'est pas vraiment...

- Oh oui ! Je me doute ! Excusez-moi, fait-elle, m'interrompant à son tour, je venais vous rapporter euh... quelque chose que vous cherchiez peut-être...

Je n'ose pas comprendre. Mon cœur se met à battre de plus en plus fort.

- Avance, jeune fille, continue-t-elle en s'adressant apparemment à une personne qui est restée muette jusqu'ici. J'ai trouvé cette jeune fille dans mon salon. J'ai dû lui tirer les vers du nez, car elle est peu bavarde, mais j'ai cru comprendre que Lisa était votre fille et qu'elle avait quitté un peu précipitamment, dirons-nous, votre appartement. Ce qu'elle regrette bien sûr, finit-elle d'un ton très péremptoire, défiant quiconque de dire le contraire.

Elle a dû pousser Lisa vers moi car le corps de ma fille me bouscule légèrement.

Je déglutis. J'aurais pu embrasser cette inconnue mais je me contente de serrer Lisa très fort dans mes bras, tentant de faire refluer les larmes qui veulent couler sur mes joues.

Je soulève Lisa et la blottis contre ma poitrine, comme quand elle était petite, comme quand elle n'était pas fâchée contre moi. Je la serre, tâtant rapidement ses membres comme pour vérifier que tout va bien. Je me rends compte que je murmure sans discontinuer contre sa joue, tantôt comme une supplication, tantôt une menace.

- Lisa, ne me fais plus jamais cela. Jamais plus Lisa.

Je chuchote les mots. Encore et encore. Elle ne dit rien mais je la sens tout molle contre moi, comme si enfin elle s'abandonnait et me faisait un peu confiance.

- J'ai dû perdre dix ans de ma vie en moins d'une heure. Tu n'as pas le droit de me faire ça ma belle, ne recommence pas. Je t'en supplie.

Je franchis en quelques pas rapides la distance qui me sépare du canapé dans lequel je m'affale, sans lâcher ma fille toujours serrée contre moi. Je me souviens alors que nous ne sommes pas seuls.

- Suivez-moi, Mademoiselle Barnett. Entrez. Je ne pourrais jamais assez vous remercier.

- Alice. Je préfère Alice. C'est joli chez vous.

- Si vous le dites. Veuillez m'excuser s'il vous plait une minute, je dois appeler mes amis. Ils sont à sa recherche.

J'expédie en trente secondes les appels à Justin et Livie en leur expliquant que tout va bien, que Lisa est avec moi, et leur demande de me rejoindre à l'appartement. Lorsque je raccroche, j'entends Mademoiselle Barnett, Alice, marcher dans mon salon. Elle semble faire le tour et inspecter la pièce, toute seule. Elle avance doucement et s'arrête devant chaque meuble, tableau ou photo.

- La décoration vous plait ? l'interpellé-je, cherchant à renouer la conversation.

- Bien sûr ! L'intérieur d'une maison révèle pas mal de choses sur la personne qui l'habite.

- Vous êtes décoratrice ? Vous vous entendrez avec ma mère alors. Elle est responsable de ce que vous voyez.

- Non. Je suis psychologue. Et vous ne savez pas ce que je vois.

Je me renfrogne. Encore ce langage cryptique. Des psys j'en ai vu des tonnes. À partir de mon réveil après l'accident et pendant des jours. Ils avaient défilé devant mon « cas », espérant « débloquer » mon problème.

Ma voisine est psy. Bon, je ferai avec. Je n'habite pas avec elle et elle m'a ramené mon trésor, ce qui lui vaut ma reconnaissance éternelle.

- Si vous le dites. De toute façon je ne vois pas grand-chose, reprends-je espérant masquer par ma réplique un peu lourde, mon aversion pour son métier.

Lisa est toujours serrée contre moi, son petit visage blotti contre mon torse. Elle est calme et tranquille et pour rien au monde je ne relâcherais mes bras autour d'elle.

- Haha... se moque Alice, le sens de l'humour est un bon début, Andrew. Il faudra qu'on se parle tous les deux un de ces jours. J'ai pas mal de questions à vous poser. Vous m'intriguez. Si vous ne voulez, ou ne pouvez pas venir à mon cabinet, je vous recevrai chez moi. Je ne le fais jamais d'ordinaire mais une exception de temps en temps ça ne fait de...

Je souhaite qu'elle se taise. Désespérément, car j'ai besoin de rester seul avec ma fille. Je ne veux en aucun cas consulter un autre psy mais la cause de son mutisme soudain m'est finalement aussi très pénible.

Soudain la porte s'ouvre brutalement et des pas lourds et précipités m'avertissent de l'arrivée d'une personne inquiète. Non, de deux. Ou trois. Ou plus.

Je serre ma fille plus fort encore contre moi.

- Justin ? Livie ? demandé-je.

- Euh, je suis désolé d'être entré ainsi chez vous mais...

Le ton poli avec lequel Justin s'est adressé à moi change manifestement. D'une voix plus proche de moi, très proche même, il gronde.

- Lisa ! Si jamais tu recommences à nous faire peur ainsi, à ton père et à moi, je te promets une punition monumentale !

Il souffle de rage, ou de peur rétrospective, tout contre moi. Je comprends qu'il s'est accroupi pour être plus proche de la petite, qui bouge un peu sur mes genoux, puis elle se serre, enfin, volontairement contre moi. Juste un peu avant de se redresser et je renonce à prendre sa défense contre Black, qui somme toute, a tout à fait raison de réagir ainsi.

- Je le ferai plus. C'était... bête. Je ne suis pas bête, lance crânement la petite voix de ma fille.

J'entends cependant la fêlure dans sa voix, les larmes sont proches.

- On est bien d'accord. C'est terriblement bête et méchant de disparaître ainsi. Tout le monde s'est fait un sang d'encre. Tout le monde était inquiet. Ton père, Mademoiselle Parker, mes amis et moi... C'est promis ? Tu ne le referas plus ?

- Promis Justin.

- Bien.

L'odeur masculine de Black s'approche encore et je devine, au léger bruit, qu'il embrasse ma fille. La vision qui se crée dans mon esprit de ce grand corps courbé devant Lisa en la grondant comme un grand frère m'émeut.

Je n'aime pas Black. Pas du tout, mais je le découvre humain. Enfin, un peu quand même.

Je l'entends se relever et sans réfléchir, je reprends la parole.

- Justin, demain soir j'invite quelques amis pour fêter l'arrivée de Lisa. J'aimerais que tu te joignes à nous.

Je ferme les yeux une seconde. J'ai dû délirer un instant mais c'est dit. Et Justin Black aime Lisa. Il l'a disputée comme seul un proche le ferait. Donc, pour Lisa, je ferai un effort et supporterai Justin une soirée. S'il ne s'approche pas trop de Livie.

- Euh. Vous êtes sûr ? Je ne voudrais pas déranger.

Il est hésitant et semble très surpris. Je peux le comprendre. Globalement, nous ne nous apprécions pas vraiment l'un et l'autre et ça n'est pas près de changer.

- Oui. Si je vous demande de venir c'est que cela ne dérangera personne. Et Lisa sera contente. N'est-ce pas ?

- Oui, j'aimerais bien.

C'est la première fois de la journée qu'elle ne s'oppose pas à moi et rien que pour cela, je le réinviterai.

- Ok. D'accord alors. Je vais vous laisser.

- Remercie encore tes amis de ma part d'être venus.

- Livie l'a déjà fait je crois.

- Bien, à demain alors.

- Au revoir M. Follen, à demain la puce.

- Andrew ! Je te l'ai déjà dit. Appelle-moi Andrew, rouspété-je encore une fois malgré moi.

Je n'en reviens pas. On se tutoie et on s'appelle par nos prénoms. Je l'ai même invité.

- Bye Andrew !

Je l'entends rigoler doucement en s'éloignant et j'ai même l'impression de sentir Lisa frissonner contre moi. De peur, de tristesse ou alors la chipie se moque-elle de moi ?

- Je vais raccompagner Alice Barnett chez elle, dit alors Livie. Tout ira bien ?

Elle s'est rapprochée à son tour et pour une fois, perturbé par la présence de Black, je ne l'ai pas entendue. Sa main se pose doucement sur mon épaule qu'elle serre doucement. J'aime sa façon de me toucher, de me montrer qu'elle est là, de m'indiquer où elle se trouve même. Discrètement. Sans s'afficher. C'est apaisant de ne pas avoir à lui poser la question comme je dois malheureusement le faire avec d'autres. Elle saisit mes besoins, mes attentes et sans parler, je sais qu'elle a compris que je désire rester seul avec ma fille.

– Tout ira bien ne t'inquiète pas. Je vais l'attacher à moi. Je ne la laisserai pas se sauver.

Je caresse la courte chevelure si douce de ma fille comme pour contredire mes mots un peu durs.

- Très bien Andrew. Si vous allez bien tous les deux, je vais discuter un peu avec Alice.

Ma Livie a le sens du sacrifice. Parler avec Mademoiselle Barnett me semble un exercice assez périlleux, je m'en suis aperçu en quelques minutes. Je souris, puis le poids de sa main disparaît et les pas des deux jeunes femmes, suivis du son de la porte qui se ferme derrière elles, m'indiquent que Lisa et moi sommes seuls.

Enfin.

Je dois crever l'abcès. Je rassemble mes pensées et me racle la gorge. Instinctivement, avant de parler, je dépose un baiser sur son front. Elle a un léger recul mais je n'insiste pas et au contraire bascule mon dos en arrière contre le dossier du canapé.

- Je suppose que tu as des choses à me dire, à m'expliquer. Je suis prêt à entendre ton avis. À tenter de comprendre pourquoi tu t'es enfuie. Mais avant, je dois te dire quelque chose et j'ai besoin que tu m'écoutes. Tu veux bien ?

Je me racle de nouveau la gorge, prêt à me lancer.

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