Fiévreuse injustice.
Ils nous exhortent à devenir ignare, à n'être que l'éternel synonyme de la dépravation et de l'ignominie. Dans leur diction, nous entendons la résonance de leurs poumons qui s'égosillent d'une haine inéluctable. Et leurs attraits se cachent dans tous les méandres qu'ils sèment, en s'époumonant: « ne s'aiment, que ceux dont les traquenards sont invisibles ». Tout était donc là, sous nos prunelles aveugles, tracte en deçà de nos narines au sens olfactif éteint, immuable écrit sur notre crédence ignorée. Ils nous censurer de nos sens, sans même que l'on ne s'en aperçoivent, et c'était conscient, que je me mis à suinter de mes forces.
Myopie intellectuelle d'abord, puis ensuite sentimentale. Nos ambitions avaient étés cadenassés, puis jeter à l'horizon, symbole d'une raillerie collective. Signature d'une douleur qui ne saurait s’atténuer que dans quelques milliers d'années. Mais me voilà en train de retranscrire mon récit, parée d'un vocabulaire flamboyant, fuyant à jamais une orgie pleine de césures morales. L'évanouissement avait quitté mes songes depuis peu, et sous ma récente renaissance, je jouissais de mon émancipation si longtemps fantasmée. Une femme, ô ! Une femme ose. Une femme écrit ses afflictions. Mais avec pudeur, avec douceur et prudence. Mais c'est au-delà des mers que mes douleurs avaient étés convoqués. Comment, face à une avalanche de sentiment, devrais-je appréhender mes mémoires ? Comment, ma « nébuleuse hystérie » devra-t-elle témoigner impartialement des tord qui m'avaient été dédier ?
C'était alors durant des haltes d'interrogations, que mon esprit s'éveillait, loin de toutes les réminiscences qui faisaient de mes pensées, des montagnes informes d'informations. Mes infirmités me suivaient au pas, image assommante d'un décombre innommable.
Ils nous exhortent à perdurer dans d'affreuses conditions. Immiscé dans des rêves atonies, aux litiges plus grands encore que la condescendance de leurs « supériorité ». On me frappa la nuque, puis l'épaule, puis les côtes, maintenant le sein et le ventre. Peut-être sortirai-je de mon confort féminin. Celui qui provoque l'amas conséquent de remontrances et d'incommodité qui rythment mon existence.
Il nous exhorte à ne penser que par déduction syllogistique, du cosmétique, au comestible, la femme devait se complaire dans son fin panel de connaissances. Il ne fallait surtout pas l'encourager à parcourir un livre, sous risque qu'elle ne découvre la mascarade qui se cache derrière tous ses processus de déshumanisation. On me tendait des robes, puis des parures dorées pour apprivoiser ma gourmandise, mon infâme insatiabilité, et ma douce coquetterie qui suppose de loin mon matérialisme aigu. Pendant que l'homme se demander encore comment ferait-il pour me soumettre absolument à son autorité mesquine et de surcroît malsaine, je devais tout à fait me réguler à son goût ridicule en matière de parfum et de coiffure.
Il nous exhorte à n'être que des décorations de chambres, colorés si possibles et dociles. L’assujettissement était un sport de combat, sur-pratiqué sur toute la surface du globe. C'était un loisir qui ne nécessitait pas d'infrastructure particulière, ni même d'objet hors de prix, n'excepte la femme donc. L'insubordination supposée de grands dégâts alors, puisque l'esclave ne devait pas s'affranchir sans la bonne volonté du DOMUS. Du grand et tout-puissant homme, à la carrure imposante, et qui considère son égal, comme sa propriété . Étrange manière d'agir, dicté par une névrose il me semble plus problématique que nos symptômes d'hystérie injustifiés.
Bien que non militante, puisque mes combats sont souvent bien plus fertiles et philanthrope, je dois toutefois me confesser sur mon féminisme marginal. Mes affronts sont d'habitudes plus tangibles et plus sévère que de simple querelle entre brute et fragilité rapportée, mais j'avoue qu'il m'a été très éprouvant de m'acclimater à un monde où l'animal est davantage considéré que la femme. Pourtant pas pestiférer ou bancale, nos attribue ont souvent le chic de brisés notre estime. On ne parle plus pour nous d’existence, mais de fonctions. Plus d'amour, mais d'assouvissement, plus de sensualité, mais de voyeurisme. Toutes ses choses qui font de nous des Playmobiles entretenues par des sociopathes, et des, je suppose, « playmobilophile. »
Ils nous exhortent à être en perpétuelle recherche d'amour, alors qu'ils n’idolâtrent pas une once de nos esprits, à défaut de n'admirer pour eux, qu'un corps inerte et sempiternel.
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