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Chapitre 15


Ma vie avait légèrement changé après ce passage à l'hôpital. J'avais réussi à convaincre mes parents que je n'étais pas fou donc ils avaient renoncé à l'hôpital psychiatrique. En revanche, j'avais dû m'inscrire à une réunion d'alcoolique anonyme. Je m'étais juste inscrit pour le moment. Je n'avais pas trop le temps d'y aller car j'étais débordé. Mon père avait vu l'état de mon appartement alors il m'avait prêté une somme d'argent pour m'aider à déménager. J'avais trouvé un appartement deux pièces dans un meilleur quartier et dans un meilleur état. Il était totalement refait à neuf et il sentait le frais, le nouveau. Bien sûr, j'allais devoir rembourser mon père mais ce n'était pas un problème. Avec ce nouvel appartement, je comptais bien me reprendre en mains.

_ « Ça va où ? »

Je me retournai vers Jimin. Il avait un carton « livres » dans les bras.

_ « Laisse-le dans le salon, je pense mettre la bibliothèque ici ! Dis-je en montrant un côté du mur.

_ Ça va faire trop encombré ! Râla NamJoon en entrant avec deux cartons.

_ Mais non !

_ En fait, ton ancien appartement n'était pas trop petit, c'est juste que tu as trop de trucs ! Dit-il en sortant un pipeau d'un carton.

_ Mais non ! Tout va rentrer ! Souris-je, les mains sur les hanches.

_ Sérieux... A quoi ça te sert ? Demanda-t-il en jetant le pipeau et en sortant la batte de baseball. Tu sais en faire ?

_ Non mais on sait jamais, lui dis-je.

_ Mate-moi ça ! Ria Jimin en sortant un slip ouvert au niveau des fesses. Tu as déjà porté ça ?! Se moqua-t-il.

_ Un cadeau, dis-je sans faire attention. Tu peux le jeter.

_ Quel cadeau ! Se marra-t-il avec NamJoon.

_ Imagine le petit cul musclé de ton petit croyant ! Me dit NamJoon avec un air pervers.

_ ... ! »

Je m'approchai vite et je leur piquai le slip. Je le regardai et j'imaginai bien les fesses de JungKook ressortir. Hum...

_ « Il va se mettre à bander !! S'exclama Jimin en riant fort.

_ ... Heu... »

On se retourna vers la porte d'entrée. JungKook entra et posa un carton. Je cachai vite le slip dans mon dos. NamJoon et Jimin étaient amusés et ils sortirent en passant leurs bras autour du cou de JungKook. S'ils lui disaient des trucs bizarres, j'étais foutu. Bon, depuis le début j'étais foutu avec lui. Je n'allais jamais voir ses fesses dans ce slip. Je le mis dans le sac poubelle en soupirant. Depuis l'aveu de mes sentiments, rien n'avait changé. Ça faisait un mois quand même. Mais on ne se voyait pas tout le temps. Il avait la fac et tout. Quand je lui avais annoncé que je déménageais, il avait insisté pour venir m'aider. Je n'avais pas pu refuser si je pouvais le voir.

_ « TaeHyung. »

Je me retournai vers lui. Il était tout seul et avec un carton dans les bras.

_ « Ah ! »

J'allai lui prendre le carton en le remerciant. J'allai dans la chambre et je mis le carton dans le petit dressing. Quand je me retournai, il était là. Je fus surpris.

_ « Je suis content que tu déménages, me dit-il sérieusement.

_ Ah ? Demandai-je en souriant.

_ ... Tu sembles plus heureux.

_ ... Oui... Ça fait du bien de changer d'air ! Hihi ! »

Je souriais à pleines dents pour le rassurer.

_ « En plus... Ce n'est pas loin de la fac, me dit-il en rougissant doucement.

_ Oui ! Le quartier est plus sûr et plus dynamique. Je suis plus près du boulot aussi. Je suis content.

_ Moi aussi. »

Il partit. Je perdis mon sourire. Il ne savait pas pour mes réunions d'alcooliques... Je ne pensais pas que c'était aussi dur de lui mentir. Je voulais tout lui dire... Mais j'avais peur qu'il soit déçu de moi ou qu'il pense que je ne faisais aucun effort. Sans m'en rendre compte, les efforts que je faisais étaient pour lui. Je me demandais sans arrêt s'il allait être fier de moi si je faisais telle ou telle chose. Il influençait trop mes décisions alors que je n'avais aucun impact sur sa vie à lui. Bon sang... J'étais foutu.

_ « Tae ! Tes dessins !

_ Ah ! Dans le salon, dis-je à Jimin.

_ Ok, chef ! »

Je le suivis et il posa le carton près du canapé. Il s'affala dessus et ouvrit le carton.

_ « Tu fais quoi ? Lui demandai-je en sortant des bières du frigo déjà installé.

_ Je fouille, ça te dérange ?

_ Fais comme chez toi. »

Je décapsulai une bière et je bus plusieurs gorgées. JungKook et NamJoon entrèrent à ce moment-là. Ils s'installèrent sur le canapé et...

_ « Ah !! Range ça !! Criai-je à Jimin en fermant le carton rapidement.

_ Quoi ? Pourquoi ?! Tu as des trucs à cacher ?!

_ Ce... Ce sont des dessins nuls ! Ne les regarde pas c'est bon, ils ne sont pas importants !

_ Tu rigoles ! Ils sont magnifiques ! Pousse-toi ! »

Jimin avait plus de force que moi. Il me poussa violemment et rouvrit le carton. Je me relevai rapidement mais... Trop tard. Sa bouche s'ouvrit toute seule quand il le vit. Je lui sautai dessus pour fermer le carton et le prendre. J'allai le mettre dans ma chambre et je fermai la porte. Je retournai avec eux en essayant d'être normal mais c'était foutu.

_ « Wouha... Souffla Jimin, choqué.

_ Tais-toi... Soupirai-je pendant que JungKook et NamJoon discutaient.

_ ... Pervers... Souffla-t-il à voix basse.

_ La ferme. »

Je rougissais. Je détournai le regard puis je pris peu à peu le fil de l'histoire de NamJoon. Après un moment, Jimin se leva et il alla dans ma chambre. J'allais le tuer. Je me levai discrètement et le rejoignis. Il avait sortit les dessins du carton et les avait posé au sol. Il les remit dans l'ordre.

_ « Bordel... C'est... C'est divin, me dit-il, à genoux au sol.

_ Non ! C'est... C'est horrible, soupirai-je en fermant les yeux.

_ Il est réellement beau... Pas seulement le dessin. Mais... JungKook... Son corps. Ce corps que tu as dessiné, c'est magnifique. L'expression sur son visage. Tu... Tu l'as déjà vu avec cette expression ? Me demanda-t-il sérieusement.

_ Non... Enfin... Une fois...

_ ... Et son corps nu ? Tu l'as déjà vu ?

_ Que... Non ! Rougissais-je. C'est juste mon imagination ! Alors c'est bon... Arrête de regarder ! Lui dis-je en remballant les dessins.

_ ... Il doit être au courant TaeHyung. Il doit savoir que tu le dessines et que ce sont des chefs-d'œuvre. Je... Même s'il est nu et que la vue semble intéressante, je ne plaisante pas... Ce dessin est réussi, sincèrement.

_ Je suis un putain de pervers pour le dessiner comme ça. Il serait horrifié de voir ça.

_ Je ne pense pas. Même s'il est nu, l'expression de son visage est sublime. Ton coup de crayon est parfait TaeHyung, arrête de douter.

_ ... Merci... Rougissais-je.

_ J'aimerais tellement qu'il te donne son avis.

_ Non ! Jamais. Je... J'aurais trop honte de lui montrer.

_ Dommage... Il loupe quelque chose.

_ ... »

Je détournai le regard. Je rangeais les feuilles dans le carton et je le mis en haut du dressing. Je ne voulais pas que quelqu'un d'autre tombe sur mes fantasmes. On retourna ensuite avec NamJoon et JungKook dans le salon.

En fin de journée, NamJoon et Jimin partirent un peu brutalement. On les accompagna jusqu'à la porte avec JungKook puis on les regarda partir. Je pris alors une clope et j'allai poser mes coudes sur la rambarde extérieure. Ma porte d'entrée donnait directement sur l'extérieur et j'étais au deuxième étage. Je regardai Jimin et NamJoon partir à pieds dans la rue. J'entendis alors ma porte se fermer. JungKook venait de sortir avec son manteau. Il partait lui aussi. Il s'accouda à la rambarde comme moi.

_ « Merci de m'avoir aidé, lui dis-je en tirant une bouffée.

_ C'est normal, dit-il poliment.

_ ... Tu n'as jamais pensé à partir de chez toi ? Lui demandai-je.

_ Hum ? Non. Pourquoi ?

_ Je sais pas... Tu as vingt ans, tu es étudiant... Pour ton intimité ?

_ Quelle intimité ? Me demanda-t-il.

_ ... Tu n'as toujours pas de copine ? Demandai-je innocemment en regardant dehors.

_ Non.

_ Faut t'en trouver une, dis-je en souriant doucement.

_ Pourquoi ? Je préfère me concentrer sur mes études. J'ai plusieurs années devant moi à souffrir pour réaliser mon rêve.

_ ... Tu as bien du courage ! »

Je me redressai et jetai le mégot dans mon cendrier, au pied de ma porte d'entrée.

_ « Tu... Tu vas te sentir mieux ici ? Me demanda-t-il.

_ Peut-être, je n'en sais rien.

_ ...

_ Quoi ?

_ ... Rien... Mentit-il.

_ Tu as peur que je refasse une connerie ? Je n'en fais que quand tu me contraries ! Dis-je pour l'emmerder.

_ ... Arrête... Je me sens mal... Souffla-t-il.

_ C'est bon, je ne t'en veux plus. La colère fait dérailler même les meilleurs d'entre nous !

_ Je ne suis pas mieux que toi.

_ Vraiment ? Tu as un esprit aussi tordu que le mien ?

_ Peut-être pas mais je ne vois pas pourquoi je serais mieux que toi, dit-il sérieusement. Chaque être humain est égal.

_ C'est bon, je plaisantais, soupirai-je agacé par sa leçon de morale. Bon, rentre chez toi, tes parents vont s'inquiéter.

_ Ils ne surveillent pas mes sorties, me dit-il contrarié comme un enfant.

_ Mouais...

_ Tu vas attraper froid, rentre, me dit-il.

_ Je fais ce que je veux.

_ Gamin.

_ Toi aussi, dis-je.

_ ... »

Il eut un sourire amusé. Sincèrement, on était quoi ? Amis ?

_ « Comment on est devenu amis ? Lui demandai-je.

_ Hum ? Je... Je ne sais pas trop. Enfin ! Je ne veux pas dire ça ! Je...

_ C'est bon ! Ne flippe pas dès que tu dis un truc ! Je ne prends pas tout mal, râlai-je en lui frappant la tête.

_ ... Mais ça s'est fait tout seul, non ? On a discuté, on s'entend bien et voilà. On est amis.

_ Ouais, peut-être. »

On resta silencieux. J'avais vraiment du mal à me dire qu'on était amis. On était vraiment très différent tous les deux. C'était perturbant quand même.

_ « Et toi ? Demanda-t-il soudainement.

_ Moi quoi ?

_ ... Tu... Tu as quelqu'un ? Demanda-t-il sans me regarder.

_ Oui et non, répondis-je vaguement.

_ Ok... Je vais te laisser alors.

_ Ha... »

Oui car il était dans mon cœur et non car je ne pouvais pas l'avoir. C'était simple pourtant, pourquoi il ne comprenait pas ? Il s'en foutait de mes sentiments ? Il était comme ça ?

_ « A plus. »

Il partit. Je ne répondis rien. Je le regardai descendre l'escalier et il sortit par le petit portail. Il le ferma derrière lui et partit dans la rue calme, les mains dans les poches. Il disparut au coin de la rue donc je soupirai. Je rentrai vite chez moi et je fermai la porte à clé. Je me frottai énergiquement les bras car il faisait vraiment froid dehors. Je rangeai les bières et jus qu'on avait bu puis je mis l'eau à bouillir pour mes ramens. J'allai m'affaler sur mon canapé en attendant. J'étais fatigué mais content. Mon appartement était plus grand, plus beau et plus sain. Je me redressai et je pris mes feuilles blanches dans mon sac à dos. Je sortis un crayon à papier puis je gribouillai. Pendant mon gribouillage, j'allai préparer mes ramens puis je revins rapidement à la table basse pour manger tout en dessinant. Après de nombreux coups de crayons, je vis le visage de JungKook apparaitre. Je soupirai en le regardant bien. Son air était triste. Pourquoi j'aimais le dessiner ainsi ? Sur le dessin que Jimin avait vu, j'avais représenté JungKook avec son air confus que j'aie vu dans la salle de bain. Il avait regardé mon corps avec cet air complètement perdu puis il était partit me chercher des vêtements. J'aimais tellement ce regard complètement perdu, triste, incompréhensible. C'était ça... JungKook était une énigme. Je repensai bien à ce visage et... Je glissai ma main sous la table basse. Je tirai sur l'entrejambe de mon pantalon pour me faire de la place. Mais je commençai à me caresser. Ce n'était pas la première fois que j'étais excité en ne pensant qu'à JungKook. Je ne comptais plus en fait. Je glissai ma main dans mon pantalon en fermant les yeux et en posant ma tête sur la table. C'était bon...

_ « Jung... JungKook... Soufflai-je. Hum... Suce-moi plus profondément, Kook... Oui... »

J'avais vraiment l'impression qu'il me prenait dans sa bouche chaude. Il ne me fallut pas longtemps pour jouir dans ma main. J'étais un putain de pervers bon sang...

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