_ « TaeHyung ! T'es là ? J'ai une... MAIS !! »

Je détournai le regard rapidement. Ma réaction était débile car j'avais le droit de regarder. Je remis mon regard sur lui. Plus exactement sur... Ses fesses à l'air. C'était plus fort que moi, je n'arrivais pas à garder mes yeux dessus.

_ « Qu'est-ce que tu fais comme ça ? Lui demandai-je.

_ Hum ? Je regarde la télé, ça ne se voit pas ? »

Il était allongé sur le ventre, sur le canapé. Il avait un t-shirt sans manches et... Ses fesses étaient complètement découvertes. Je posai l'enveloppe avec tous les papiers dans l'entrée, je retirai mon blouson et mes chaussures et je m'approchai du canapé. J'humidifiai mes lèvres sans vraiment m'en rendre compte.

_ « Tu... Tu vas avoir froid... Lui dis-je.

_ Non, j'ai chaud. »

Il m'ignorait royalement. Je remarquai alors un bout de tissu autour de ses hanches et sous ses fesses. Il se tourna pour se mettre sur le côté et je vis qu'il portait un slip en fait... Il y avait juste un énorme trou pour les fesses. Je venais de comprendre. C'était ça sa vengeance ? Me mettre ses fesses sous les yeux sans que j'aie le droit d'y toucher ? Comme il voulait. Je n'étais pas un obsédé comme lui qui lui sautait dessus juste parce que ses fesses étaient à l'air. Je m'avançai devant le canapé et je frappai ses jambes pour qu'il comprenne qu'il devait me faire de la place. Il râla et se redressa, laissant ses fesses vers moi et bien en évidence. Je m'assis et je regardai la télé. C'était une émission pourrie. D'habitude, Tae ne regardait pas la télé. Il préférait dessiner ou lire.

_ « Sinon, tu veux savoir comment s'est passé mon entretien avec ton père ou pas ?

_ Oui ! »

Il se redressa pour savoir et il se tourna enfin vers moi. J'eus un sourire.

_ « Si tu veux savoir, couvre tes fesses.

_ C'est bon, tu ne les vois pas là.

_ Je parle en général. Ne te trimballe pas les fesses à l'air.

_ Pourquoi ? Ça te dérange de les voir ?

_ Non et je sais très bien que tu fais ça par rapport à la punition car je ne veux pas t'appeler par le mot qui commence par « pa » et qui finit par « pa ».

_ Ça m'exciterait beaucoup pourtant...

_ Comme tes fesses m'excitent beaucoup... Mais je n'ai pas le droit d'y toucher, c'est ça ?

_ Dis donc mon Kookie... Tu me dis enfin ce qui t'excite ?

_ Tu le sais très bien.

_ Non, je ne le sais pas vu que tu ne me le dis jamais, bouda-t-il.

_ ... Mais donc, ça t'intéresse ?

_ Oui.

_ Je vais travailler avec ton père.

_ C'est vrai ?! Tu es pris ?!

_ Oui ! »

J'eus un immense sourire. Il passa rapidement ses bras autour de mon cou et il me le serra.

_ « Je suis fier de toi, JungKook !! Tu le mérites vraiment !! »

Pourquoi j'étais ému comme ça ? J'étais heureux qu'il soit fier de moi.

_ « Ce soir, je t'invite au restaurant, lui dis-je alors qu'il venait de se décrocher de moi.

_ Ce soir ?

_ Oui. On ira manger dans un bon restau et...

_ Mon père nous invite chez lui ce soir.

_ Ah ?

_ Il m'a envoyé un message ce matin, après ton départ. Regarde. »

Il alla à l'opposé du canapé, me montrant bien ses fesses au passage, et il me montra son portable. Je vis le message de son père. Il nous invitait à dîner chez lui.

_ « Tu ne lui as pas répondu ? Demandai-je.

_ J'attendais ta réponse. Tu veux ou pas ? Sachant que tu l'as déjà vu toute la matinée...

_ Ça ne me dérange pas. Si je n'avais pas été pris, je pense que ça m'aurait dérangé mais du coup, non, souris-je. On pourra aller dîner tous les deux demain soir.

_ Ça me va. Comme ça, ce soir, je pourrais dire que je suis fatigué pour rentrer plus tôt, ça sera crédible !

_ Idiot, souris-je.

_ Ce n'est pas le mot idiot qui m'excite...

_ Tu rêves ! Pourquoi tu tiens absolument que je t'appelle comme ça ? »

Je me levai, en faisant genre d'être énervé.

_ « Parce que c'est excitant... Regarde. »

Il écarta les cuisses et il me montra son début d'érection dans son slip. Je détournai le regard et j'allai dans la cuisine. Je devais me préparer à manger car j'avais faim. Je pris des nouilles et je commençai à les préparer. TaeHyung était resté sagement sur le canapé pendant que je préparais mon déjeuner gastronomique.

_ « Au fait, tu ne bosses pas aujourd'hui ? Je pensais que vous deviez rendre la camionnette tôt ce matin, lui demandai-je en restant dans la cuisine.

_ Nam a repoussé. On y va cette aprèm pour tout ramener au salon.

_ Je viendrai vous aider. Tu y vas en slip ?

_ Tu aimerais ? Tout le monde pourrait voir mon cul...

_ D'ailleurs, pourquoi tu as ce genre de sous-vêtement ? Demandai-je, troublé.

_ Un vieux cadeau... Hum... J'ai une autre idée pour te faire pardonner. »

Il entra dans la cuisine et il passa ses bras autour de mon ventre, collant son bassin contre mes fesses.

_ « Et si... C'était toi qui le portais ? Me dit-il à l'oreille. Genre... Le porter sous tes vêtements. Hum... Oui... »

Je sentis sa main se glisser dans mon pantalon et mon boxer pour caresser mes fesses.

_ « Hum... Tes petites fesses bien musclées... Je veux les savoir nues dans ce jean.

_ Pourquoi je suis amoureux d'un pervers ? Soupirai-je pour moi-même.

_ Tu savais que j'en étais un en plus, sourit-il sincèrement.

_ Oui...

_ C'est oui ?!!

_ Non !! » Râlai-je.

Je m'écartai pour qu'il arrête de me tripoter. Il croisa alors ses bras sur son torse.

_ « C'est soit tu m'appelles Papa, soit tu mets ce slip. Décide-toi. Je resterai à poil dans l'appartement jusqu'à ta décision !

_ Je... Je le mets juste cette aprèm alors ! Dis-je en me sentant rougir.

_ Et ce soir.

_ Non ! Pas... Pas chez ton père !

_ Si. Cette aprèm et ce soir pendant le dîner, sourit-il fièrement.

_ Non...

_ Alors... »

Il retira son t-shirt puis son slip à trou. Il le glissa dans ma poche.

_ « Si tu changes d'avis... »

Puis il retourna dans le salon. Je le suivis et je vis qu'il s'installait entièrement nu sur le canapé.

_ « Va t'habiller... Soupirai-je. Tu vas avoir froid ! Si tu es malade, ça sera bien fait pour toi !

_ Je sais papa.

_ ... !

_ Tu vois, c'est facile à dire. »

Il m'énervait. Je ne comprenais pas pourquoi il tenait tant à ce que je l'appelle comme ça, c'était débile... Et bizarre.

Dans l'après-midi, il avait accepté de s'habiller pour aller chercher leurs affaires au Salon de ce week-end. J'étais allé avec eux et Jimin aussi était venu aider. SeokJin était en cours donc il n'avait pas pu venir. Honnêtement, on n'aurait pas dit non à deux bras en plus. Surtout que SeokJin était peut-être le plus musclé parmi nous. On avait passé toute l'après-midi à ramener le matériel. Quand on eut terminé, NamJoon nous avait invité à boire un verre mais on avait refusé, avec Tae. On devait aller dîner chez son père, ce soir.

Fin POV JungKook

POV Natsuki

Qu'est-ce que je foutais là ? J'avais passé la journée à réfléchir et Yun m'avait pratiquement obligé à venir ici pour m'excuser. Je me décidai à arrêter de fixer la porte. Je m'approchai de l'interphone et je sonnai.

_ « Oui ? Demanda le gardien que j'avais aperçu la veille et ce matin.

_ Bon... Bonjour, je viens voir Kim SungHae.

_ Un instant s'il vous plait. »

L'interphone se coupa. Il devait surement l'appeler pour lui demander s'il pouvait me laisser entrer ou pas. Je levai les yeux vers la caméra, juste au-dessus de moi. Est-ce que SungHae me regardait ? J'attendis de longues secondes puis l'interphone sonna. J'appuyai sur le bouton qui clignotait.

_ « Oui ? Dis-je.

_ Vous pouvez entrer. »

La porte se déverrouilla. Je la tirai et j'entrai en prenant soin de la fermer derrière moi. J'essuyai mes pieds et la deuxième porte s'ouvrit également. Je saluai le gardien d'un signe de tête.

_ « Vous pouvez prendre l'ascenseur. Il montera directement à l'étage de monsieur Kim SungHae.

_ Merci. »

Je montai dans l'ascenseur ouvert, juste devant moi. Les portes se refermèrent et je n'eus même pas besoin d'appuyer sur un bouton. Les secondes défilèrent et je me demandai de plus en plus pourquoi j'étais venu. Les portes s'ouvrirent donc j'en sortis et une des deux portes du palier s'ouvrit. SungHae... Il me fit signe d'entrer. Je l'écoutai et je retirai mes chaussures pendant qu'il fermait la porte derrière moi.

_ « Je ne pensais pas te revoir... Me dit-il de sa voix grave.

_ Je me doute. Je viens juste m'excuser pour ce matin, d'être parti aussi vite et... Enfin, ce n'était pas... Poli.

_ Tu es poli, toi ? Me demanda-t-il en souriant, en allant s'asseoir sur son canapé en cuir blanc.

_ J'avoue que... Non. Je ne viens pas m'excuser d'habitude, dis-je en restant debout, mal à l'aise. Yun m'a forcé, on va dire.

_ La jeune fille d'hier ? Elle est séduisante, me dit-il en me regardant.

_ Elle est lesbienne, lui dis-je pour qu'il ne se fasse pas d'idée.

_ Et je suis hétéro. »

Il marquait un point. J'eus un sourire et je vis que lui aussi alors qu'il regardait face à lui. Je devais partir. Je m'étais excusé et c'était ce que j'étais venu faire donc... Je pouvais partir maintenant. Pourtant, je n'arrivais pas à faire demi-tour.

_ « C'est juste que... D'habitude, j'envoie un message pour expliquer que je ne veux rien de sérieux, juste du cul... Mais je n'ai pas ton numéro. D'habitude, je trouve mes plans culs via une appli alors...

_ Tu me demandes mon numéro là ? Me demanda-t-il en se levant.

_ Quoi ? Euh...Enfin, ça ne sert à rien car je ne vois jamais deux fois la même personne donc...

_ C'est la deuxième fois qu'on se voit aujourd'hui, pourtant. »

Il se mit devant moi. Il était grand... Je l'avais remarqué au lit car il m'avait clairement dominé de tout son corps. Je le regardai dans les yeux mais j'y voyais beaucoup trop de chose que... Qui m'excitait. Je baissai alors le regard.

_ « Tu veux mon numéro ou pas ? Me demanda-t-il.

_ ... »

Je voulais répondre oui. Sauf que j'avais peur. Je ne voulais pas qu'il me perce à jour et qu'il me voit faible. Je redressai la tête pour le regarder dans les yeux.

_ « Je vais croire que c'est toi qui le veux, finalement, souris-je.

_ Si je te dis oui, tu répondras quoi ?

_ ... »

Merde ! Il me faisait chier ! Pourquoi il m'intimidait comme ça ?! Je devais être plus fort que lui.

_ « Tu veux qu'on baise à nouveau ? Demandai-je en souriant malicieusement. Tu as aimé mon cul, c'est ça, monsieur l'hétéro ? »

Je m'approchai pour me coller à lui.

_ « Tu as peur. »

Je me reculai de lui.

_ « Quoi ? Dis-je, surpris.

_ Cette nuit, ce matin... Tu as pris peur. A chaque fois que je t'enlaçais, cette nuit, tu baissais la tête et ton visage devenait triste. Ce matin tu as fui parce que tu as pris peur car je ne suis pas comme tes plans culs habituels. Je ne te jette pas juste après m'être servi de toi.

_ Pourquoi tu fais ça ? »

J'avais la tête complètement baissée car je refusais de le regarder. Il allait encore me comprendre et je ne voulais pas. Je devais partir et arrêter de me faire du mal avec des personnes qui ne m'allaient pas... Christian... SungHae... Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez moi ?

_ « Tiens. »

Il me tendit son portable. Je regardai sa main.

_ « Entre ton numéro, me dit-il.

_ ... Pourquoi ?

_ Parce que j'ai envie de te revoir. »

Il délirait. Non, c'était moi qui délirais et qui pensais directement qu'il voulait plus que du sexe. Il voulait me revoir pour baiser, c'était tout.

_ « Ok, dis-je en rentrant mon numéro. Je mets à quel nom ? Sac à foutre ? » Demandai-je avec mon sourire pervers.

Sa réaction ne fut pas celle que j'espérais. Il me fixait sérieusement sans rien dire. Il me soulait à me regarder comme ça.

_ « Ne me regarde pas comme si j'étais un chiot à adopter, lui dis-je.

_ Pourtant c'est ce que je vois. Tu veux être aimé mais tu as peur.

_ Ferme-la. Tu te prends pour qui ? Tu crois que tu m'intéresses juste parce que ta bite m'a fait jouir ? Je suis là juste pour baiser, ok ? Ne cherche pas à vouloir me comprendre et n'essaie pas de me faire croire que cette putain de connerie qui s'appelle Amour existe ! Ta bite, mon cul, c'est tout ce qui importe. Alors réveille-la car mon cul de salope la veut. »

Je le poussai jusqu'au canapé. Il se laissa tomber pour s'asseoir et je me mis à cheval sur ses cuisses. Je retirai mon blouson, le jetant au sol, je détachai rapidement son pantalon et je le descendis jusqu'à ses chevilles. Je retirai également le mien et je me remis sur lui. Je le branlai pour réveiller sa queue mais elle ne réagissait pas.

_ « Allez putain ! Bande ! »

Au lieu de m'écouter, il passa ses immenses mains dans mon dos, sous mon t-shirt et il me colla contre lui. Ses bras m'enlacèrent et je n'avais pas assez de force pour m'écarter. Il sentait que je voulais me barrer donc il resserra ses bras.

_ « Qu'est-ce que tu fous putain... ? Soufflai-je à son oreille, sur le point de pleurer.

_ Rassure-toi, ce n'est pas cette « putain de connerie qui s'appelle Amour », me dit-il. On est juste tous les deux seuls et perdus...

_ La ferme... J'ai l'âge de ton fils... Dis-je en arrêtant de forcer pour qu'il me lâche.

_ Ce n'est pas de l'amour. Je ne veux pas me mettre avec toi. Je te dis juste qu'on peut continuer à coucher ensemble... Si tu en as envie. Pour le moment, je pense que ça peut me convenir. Si les choses changent... On fera ce qu'il faut en fonction.

_ Qu'est-ce qui pourrait changer ? Demandai-je, étrangement calme.

_ On ne sait pas. Tout peut arriver... Après plus de trente ans de mariage, j'ai divorcé de ma femme... Tout peut arriver.

_ Tu es divorcé ? »

Je me redressai pour le regarder, en restant à cheval sur ses cuisses.

_ « Oui.

_ ... Pourquoi tu la gardes alors ? »

Je pris sa main gauche et je touchai son alliance.

_ « ... Je n'en sais rien... Dit-il en la regardant tristement.

_ Elle est désagréable quand tu me touches... C'est froid, dis-je sincèrement.

_ ... »

Il eut un sourire triste. Il passa alors son pouce dessus.

_ « Pas encore, désolé. »

Il n'était pas prêt à la retirer.

_ « Appelle-moi quand ça sera bon. »

Je me retirai de ses jambes et je repris mon pantalon. Je le remis, avec mon boxer. Je repris mon blouson. Il se rhabilla aussi et Il resta assis. Je pris alors son portable sur la table basse et je lui jetai.

_ « Mets-moi le nom que tu veux, lui dis-je. Et... Appelle-moi quand tu veux. »

J'allai dans l'entrée en remettant mon blouson. Je remis également mes chaussures. Avant de partir, je me retournai vers lui, alors qu'il était toujours sur le canapé.

_ « Je... Je ne travaille pas le mercredi... »

Je partis. Pourquoi je lui avais dit ça ? Puis merde... Qu'est-ce qui s'était passé ?!

Fin POV Natsuki

POV JungKook

On arriva enfin devant l'immeuble. TaeHyung appuya sur l'interphone. Une voix différente de celle de son père répondit puis la porte s'ouvrit. On entra tous les deux et la deuxième porte s'ouvrit également. Un homme se courba devant nous avec un sourire rayonnant.

_ « Ravi de vous revoir, monsieur Kim, dit-il à TaeHyung.

_ Moi aussi... On peut monter ? Mon père est là ?

_ Oui, bien sûr. Ils vous attendent.

_ ... »

On monta dans l'ascenseur puis les portes se fermèrent.

_ « Qui nous attend ? Lui demandai-je, un peu inquiet.

_ Je n'en sais rien... Je pensais qu'il n'y aurait que mon père, me dit-il tout aussi inquiet.

_ ... Peut-être qu'il a rencontré quelqu'un.

_ Je n'en sais rien. »

Il était tendu et stressé. Je sentais que ça n'allait pas trop. Je pris alors sa main dans la mienne. Il me regarda et je lui fis un sourire. Ses doigts se détendirent. Il savait que j'étais là si ça n'allait pas. On arriva à l'étage et il soupira profondément devant la porte de l'appartement. Je pris alors l'initiative et je sonnai.

_ « Tu aurais pu mettre le slip, quand même, me soupira-t-il à l'oreille.

_ Tu rêves. Je l'ai déjà porté tout l'aprèm et j'ai les fesses irritées, je suis sûr, lui dis-je à voix basse en attendant qu'on nous ouvre.

_ Je te mettrai de la crème ce soir. »

J'eus un sourire amusé et la porte s'ouvrit enfin. Je fus surpris quand je vis une femme. Je la reconnaissais... La mère de Tae.

_ « Mon bébé ! »

Elle passa rapidement ses bras autour du cou de mon petit-ami. Il lâcha ma main et il me regarda, choqué.

_ « Mon ange... Tu vas bien ? Demanda-t-elle en caressant le visage de Tae.

_ Maman... Pourquoi tu es ici ?

_ Je voulais te voir. Quand ton père m'a dit que vous veniez dîner chez lui ce soir, je me suis dit que c'était l'occasion pour te revoir. Entrez. »

Elle entra et on la suivit. Elle partit dans le salon pendant qu'on retirait nos chaussures et manteaux.

_ « Merde... Je veux me barrer, me dit-il à voix basse.

_ Ça me met une pression encore plus grande... Lui dis-je en stressant.

_ Mon père t'apprécie et... Je suis sûr que ma mère aussi. Mais l'ambiance entre eux va être à chier. » Me dit-il.

Une fois prêts, on alla dans le salon. Je vis donc sa mère en cuisine, son père au téléphone près d'une fenêtre et... Un autre homme. Il avait la trentaine... Voyant que les parents de Tae étaient occupés, cet homme s'approcha de nous. Il était visiblement aussi stressé que nous car il essuya ses mains sur son pantalon et son sourire était coincé.

_ « B... Bonsoir, tu es TaeHyung ? Dit-il à Tae.

_ ... Et vous ? »

Je donnai un coup de coude discret à Tae pour qu'il prenne un ton un peu plus amical.

_ « Je m'appelle Lee JungSeob, sourit-il. Je suis... L'ami de ta mère. »

Je regardai Tae. Il ne répondit rien. Il le fusillait juste du regard. Je devais détendre l'atmosphère.

_ « Je suis Jeon JungKook, dis-je à cet homme en lui tendant ma main avec politesse.

_ Ah ! Enchanté.

_ Je suis le petit-ami de TaeHyung.

_ Oui... JiYoung m'a prévenu. »

Je lui répondis par un sourire. TaeHyung était toujours très tendu. Le... Copain de sa mère s'excusa et il la rejoignit dans la cuisine. Ce fut au tour de son père de venir nous voir. Il soupira en posant son portable sur la table basse. Il s'approcha de nous puis il me fit un sourire.

_ « Félicitations, JungKook, me dit-il, ce qui me fit rougir.

_ Merci beaucoup... L'opération s'est bien terminée ?

_ Oui. On vient de m'informer que le docteur Lee avait effectivement de l'alcool dans le sang. Boire alors qu'on sait qu'on opère, c'est une faute grave.

_ Il ne pourra plus exercer ? Demandai-je.

_ Je n'en sais rien. Le Conseil de l'hôpital se réunit demain... Je voterai pour son licenciement.

_ ... Je comprends. L'alcool met en danger beaucoup de vie. »

En même temps, je jetai un coup d'œil à Tae, qui détourna le regard. Il regarda son père.

_ « Pourquoi ils sont ici ? Demanda-t-il à voix basse.

_ ... Ta mère est passée à l'improviste... Je lui ai dit de partir et elle m'a harcelé pour savoir pourquoi. Je lui ai donc dit que vous veniez et...

_ Et lui ? Tu le laisses être chez toi sans rien dire ?! S'énerva TaeHyung.

_ ... Tae... Soupira-t-il.

_ Je ne te comprends pas. Tu aimes souffrir ?

_ Je... Je vais mieux.

_ Alors retire-la. »

Je baissai le regard sur les mains de son père. Il portait toujours son alliance.

_ « Il l'a vu ? Il sait que tu la portes toujours ? Demanda Tae.

_ Oui... Je n'arrive pas à l'enlever.

_ Putain mais il est chez toi ! Tu vas rester aveugle combien de temps ? S'énerva Tae à voix basse.

_ Tu ne comprends pas.

_ C'est clair. Il sait que tu aimes toujours maman et il est là, tranquille, chez toi... En train de la tenir... Par la taille... »

On regarda vers la cuisine. Ils se comportaient comme un couple normal, qui ne voulait pas se cacher. Ça me brisa le cœur pour le père de Tae.

_ « Je pensais que tu aurais plus de couilles que ça. » Lui dit Tae.

Je voulus l'engueuler mais sa mère nous appela pour venir à table. On alla les rejoindre et on s'installa côte à côte avec Tae, en face de sa mère et de son compagnon. J'étais face à sa mère, près de son père. SungHae était en bout de table. Sauf qu'il se leva et il alla vers le frigo.

_ « Tae, tu bois quoi ? Demanda-t-il.

_ Un alcool fort. »

Je regardai mon petit-ami. Il était sérieux ? SungHae le regarda sans rien dire puis son regard dévia sur moi. Je fis alors un faible signe de tête négatif pour lui dire que je ne voulais pas. Il me comprit. Il sortit des bières. Il les amena et les déposa sur la table.

_ « Tu n'as rien de fort ? Demanda TaeHyung.

_ On boira du vin pendant le repas.

_ ... Donne-moi un whisky ou de la vodka, s'il te plait. »

Son père se remit à table, ignorant la demande. Il lui donna alors une bouteille de bière, qu'il décapsula.

_ « SungHae, il t'a demandé un verre de whisky, lui dit la mère de Tae. Ce n'est qu'un apéritif, un verre ça ira, sourit-elle.

_ De la bière, ça ira très bien.

_ Ce n'est plus un enfant, tu peux bien le laisser boire ! Dit-elle en commençant à s'énerver.

_ C'est chez moi ici. Si vous voulez aller boire, allez faire ça ailleurs. »

Elle ne répondit rien. A vrai dire, personne ne répondit. Un silence s'installa et il était horriblement tendu. Je détestais cette atmosphère. Le père de Tae refusait de le servir juste parce que j'avais dit non. Mais... J'avais peur. Depuis qu'on était ensemble, TaeHyung n'avait jamais bu à en être ivre, depuis hier soir. Je ne savais pas s'il avait bu car il avait été emporté par les autres ou si... Il recommençait à se sentir mal. Il disait que ce divorce ne l'affectait pas mais... J'en doutais. Puis les pleurs du bébé des voisins avaient fait remonter son principal mal-être. Mal-être qui allait déborder si je lui avouais la vérité. J'étais dans une impasse. Si je lui disais, il allait se faire du mal et à nouveau sombrer. Je voyais mal Tae se réjouir de cette nouvelle. Enfin... Peut-être qu'il allait en être heureux mais s'il apprenait que j'étais au courant depuis longtemps, notre relation allait se briser. C'était inévitable. Il m'aimait, je n'en doutais pas et il avait confiance en moi. Si je brisais cette confiance... C'était foutu.

_ « Bon sinon, JungKook, vous faites quoi dans la vie ? Me demanda sa mère.

_ Ah... Euh... Je... Je viens d'être accepté pour une nouvelle formation en médecine.

_ En médecine ? Comme SungHae ? Sourit-elle amicalement.

_ Oui... A vrai dire... Le docteur Kim sera mon formateur.

_ Vraiment ?! Demanda-t-elle, surprise. Tu vas former des étudiants ?

_ Oui. Pourquoi ça te surprend autant ?

_ Parce que tu n'aimes pas enseigner.

_ Les gens changent, JiYoung. »

Elle était clairement visée par cette phrase.

_ « Et vous... C'est quoi déjà votre nom ? Demanda Tae au copain à sa mère.

_ Lee JungSeob. Tu peux m'appeler JungSeob, sourit-il, mal à l'aise. Je suis avocat.

_ ... Sur Séoul ?

_ Oui. J'ai ouvert mon propre cabinet il y a deux mois.

_ Je suis contente d'être revenue sur Séoul, mon chéri, dit-elle à son fils. On pourra se voir plus souvent à présent. Avec JungSeob, nous avons pris un appartement avec une chambre pour vous, sourit-elle.

_ Pourquoi une chambre alors qu'on vit aussi sur Séoul ? Demanda TaeHyung.

_ ... Au cas où. Tu peux venir quand tu veux, mon bébé.

_ Hum... »

Il but plusieurs gorgées de sa bière. L'atmosphère redevint pesante. Quelqu'un devait parler d'un sujet plus léger car c'était horrible comme ambiance. Je pris alors le risque.

_ « Sinon, on a un chat, souris-je.

_ Oh ! Vraiment ? Me demanda sa mère.

_ Oui. J'ai une photo. »

Je sortis mon portable de ma poche et je lui montrai une photo où Chat était sur le ventre de TaeHyung.

_ « Ils sont adorables ! S'exclama-t-elle. TaeHyung a toujours adoré les animaux. Nous avions un chat aussi quand il était plus jeune. Malheureusement, il est décédé...

_ ... Désolé, dis-je. Je ne savais pas que tu avais déjà eu un chat, lui dis-je.

_ On s'y attache puis ils meurent... C'est pour ça que je n'en voulais pas. Je ne voulais pas m'attacher encore.

_ ... Dé... Désolé.

_ Vous l'avez appelé comment ? Demanda sa mère.

_ Ah ! C'est... C'est gênant, dis-je. Il s'appelle Chat.

_ Chat ? Vous... Vous ne vouliez pas lui donner de prénom ? C'est très impersonnel, quand même.

_ On n'avait pas vraiment d'idée, en fait. Chat était un prénom temporaire mais finalement, on s'y est habitué.

_ Pauvre petite boule de poil. Ça me donne envie d'en avoir un ! »

Elle regarda JungSeob. Elle lui fit les yeux doux et je jetai un coup d'œil au père de Tae. Il gardait le regard baissé sur son assiette vide. C'était horrible ! Elle s'en foutait clairement ! Je comprenais pourquoi TaeHyung bouillait autant de l'intérieur.

_ « Sinon SungHae ! Elle s'appelle comment ? »

Je tournai rapidement la tête vers ma droite. SungHae lui-même leva rapidement la tête, surpris par cette question.

_ « Qui ? Demanda-t-il, visiblement inquiet.

_ Bah... Elle t'a offert un nouveau parfum que tu portes... Ce n'est pas rien ! En plus de trente ans, tu as toujours porté le même.

_ ... Parfum ?

_ Tu en as changé. Avant, tu mettais le Chanel que je t'ai offert lors de notre troisième rendez-vous. Maintenant, je peux comprendre que tu en portes un nouveau.

_ Je n'ai pas changé de parfum.

_ Tu es sûr ? »

Elle s'approcha de lui et elle le sentit.

_ « Alors tu fréquentes une femme qui porte du parfum pour Homme... Il est plus vif au nez et... Jeune.

_ Ah ! Oui ! J'ai... J'ai changé de parfum, c'est vrai. Enfin, toujours chez Chanel mais j'ai essayé le nouveau, dit-il mal à l'aise.

_ Hum... Les Chanel sont moins fruités, en général, dit-elle.

_ Et si on dînait ? »

Il se leva soudainement et il alla au niveau de la cuisinière.

_ « Pourquoi il se braque comme ça ? Nous dit-elle. Il faut qu'il ait quelqu'un, dit-elle à TaeHyung.

_ Laisse-le tranquille, répondit-il en serrant les dents. Il n'est pas comme toi... »

Merde ! Tae ! Le visage de sa mère se ferma d'un coup. Elle perdit son sourire et son air agréable. Elle semblait blessée par les mots de son fils. Je pouvais la comprendre ! Mais je comprenais aussi TaeHyung. Il avait raison, elle devait le laisser tranquille après ce qu'elle lui avait fait. Puis elle venait ici avec son petit-ami comme si de rien n'était.

_ « Je peux comprendre ta colère, dit-elle. Mais c'est comme ça. Ce qui s'est passé entre ton père et moi, ne regarde que nous deux.

_ Et mon argent que tu lui as volé pour ce gigolo à deux balles ? »

Tae, la ferme ! Il allait foutre le dîner en l'air...

_ « Que... !!

_ Je ne te permets pas de m'appeler ainsi, lui dit JungSeob. Je ne suis pas un gigolo, je suis amoureux de ta mère et nous sommes même fiancé ! A ton âge, je te pensais un minimum mature pour accepter les choses et ne pas agir comme un gamin égocentrique, dit-il calmement.

_ Fiancé ? Demanda TaeHyung.

_ JungSeob... Soupira la mère de Tae.

_ Oui. Nous nous marions l'année prochaine. Ça te laisse un an pour accepter sa nouvelle vie avec moi. Tu devrais être heureux pour ta mère.

_ Traitez encore une fois mon fils de gamin égocentrique et je vous fous dehors, intervint SungHae en posant le plat sur la table, d'un coup. JiYoung... Tu vas réellement te remarier ? Demanda-t-il.

_ ... Je voulais t'en parler moi-même...

_ Très bien. »

SungHae se remit à sa place. Il resta relativement calme face à la nouvelle.

_ « PUTAIN MAIS QU'EST-CE QUI NE TOURNE PAS ROND CHEZ TOI ?!! »

TaeHyung venait d'hurler en se levant tellement vite que sa chaise tomba en arrière. Il était en colère. Je vis ses poings trembler.

_ « Tae... Soufflai-je.

_ Assieds-toi, TaeHyung, lui dit son père calmement. Ta réaction est disproportionnée. Ta mère et moi, nous ne sommes plus ensemble. Elle fait ce qu'elle veut de sa vie alors...

_ Te voir souffrir ça me rend dingue putain !! »

Il allait pleurer. Je pouvais l'entendre à sa voix. Non... Je ne voulais pas qu'il pleure car je le suivais facilement. Ce dîner était le pire de toute ma vie. J'en voulais à tout le monde de faire souffrir Tae comme ça.

_ « TaeHyung, ton père a raison. Tu dois te calmer, intervint sa mère. Tu ne peux pas être heureux pour moi ? »

TaeHyung répondit avec colère. Le ton commença à monter entre eux deux. Je voulus le calmer en me levant mais je sentis une main sur la mienne, m'empêchant de me lever. Je tournai la tête vers SungHae... Quelque chose n'allait pas. Il semblait avoir du mal à respirer.

_ « Appelle les secours, me dit-il, le souffle court. Malaise cardiaque...

_ Putain... »

Je me levai rapidement. Je reculai la chaise de SungHae de la table et je le pris sous les bras. Je l'allongeai au sol. Me voyant faire, les cris se calmèrent. Je sortis alors mon portable et je fis le numéro des secours.

_ « Il se passe quoi ? Tout va bien ?! »

Je ne les écoutai pas. Quand on me répondit, je leur donnai mon nom, prénom et l'adresse où j'étais.

_ « La victime du malaise cardiaque est le cardiologue Kim SungHae de l'hôpital central de Séoul. Un traitement ? Demandai-je à SungHae.

_ Non...

_ Aucun traitement, transmis-je.

_ JungKook ! Il se passe quoi ? Me demanda Tae en commençant à paniquer.

_ C'est votre premier malaise ? Demandai-je.

_ Oui...

_ SungHae ! »

La mère de Tae se mit à genoux à côté de lui. Je restai au téléphone avec les secours pendant qu'ils arrivaient. SungHae devait rester conscient au maximum pour éviter l'arrêt cardiaque. Je me retournai vers TaeHyung et il était tétanisé. Malheureusement, ce n'était pas le moment pour le rassurer.

_ « Vous sentez votre bras ? Demandai-je en prenant sa main gauche dans la mienne.

_ ... »

Il me fit non de la tête. On me demanda alors à quoi pouvait être dû le malaise. Je réfléchis quelques secondes puis je regardai autour de moi. La réponse était simple.

_ « Il est en bonne santé alors je dirais que c'est dû à un grand stress accumulé, dis-je à la femme au téléphone. Il est cardiologue alors je pense qu'il évite de consommer trop d'alcool et de tabac. Il connait les risques.

_ Très bien. Si son état empire...

_ Oui, je sais. Position Latérale de Sécurité. S'il arrête de respirer, massage cardiaque jusqu'à l'arrivée des secours. »

Je regardai alors TaeHyung. Il était effrayé.

_ « Tae, préviens le gardien s'il te plait, lui demandai-je d'une voix calme.

_ ... Il... Il va...

_ Non. Les secours sont là dans quelques minutes. Tout ira bien... Je te le promets, lui dis-je en le regardant dans les yeux.

_ ... »

Il partit alors jusqu'à l'interphone. Il appela le gardien en bas pour le prévenir de la situation. Je regardai ensuite JungSeob. Il était inquiet malgré tout.

_ « JungKook ! Il... Il n'ouvre plus les yeux ! Me cria la mère de Tae.

_ Merde... »

Je donnai mon portable à la mère de Tae et je pris sa place pour pouvoir vérifier sa respiration. Il respirait encore. Je le mis alors en position latérale de sécurité et je gardai une main sur son torse pour vérifier sa respiration à chaque seconde. Les secondes étaient incroyablement longues...

_ « Les secours sont là ! »

TaeHyung entra avec eux. Ils coururent jusqu'à nous puis ils le prirent en charge. Je leur expliquai tout et ils me remercièrent. Ils partirent et j'allai jusqu'à TaeHyung, qui les regarda monter dans l'ascenseur avec le brancard.

_ « Va avec eux. Je te rejoins à l'hôpital, lui dis-je sérieusement.

_ ... Oui... »

Seigneur... Il se retenait de pleurer. Il était tellement triste... Mon cœur se serra. Je caressai ses joues et je l'embrassai.

_ « Prends les escaliers pour les rattraper, lui dis-je.

_ ... Oui. »

Il partit en courant. Je soupirai profondément.

_ « Est-ce qu'il va s'en sortir ? Me demanda JiYoung, la mère de TaeHyung, quand je revins dans l'appartement.

_ Oui. Ça devrait aller. Il n'a pas fait d'arrêt cardiaque... C'est le principal.

_ Tout ça, c'est de ma faute... Pleura-t-elle.

_ Mais non, chérie, lui dit JungSeob en la prenant dans ses bras.

_ Si, dis-je. Il a accumulé du stress et... Ce dîner l'a empiré. Vous dites que TaeHyung est un gamin égocentrique mais c'est vous qui l'êtes. Son père est toujours attaché à vous et c'est normal après autant d'années de mariage. Mais vous, vous ignorez ce qu'il peut ressentir et vous lui mettez sous le nez votre bonheur alors que lui souffre. Vous devriez comprendre sa douleur. Vous devriez le laisser tranquille et même... Ne plus le revoir. Je n'ai pas d'ordre à vous donner mais... Si vous l'avez aimé à un moment de votre vie, laissez-le tranquille. Ne vous ramenez plus avec votre fiancé chez lui comme si tout allait bien. Je ne sais pas si vous cherchez volontairement à le blesser, à lui faire du mal, à vous venger de je-ne-sais-quoi mais... Arrêtez. Puis... Si vous continuez d'agir ainsi, comme une enfant gâtée, je vais devoir vous interdire de revoir TaeHyung. Ce soir, il a pleuré à cause de vous... Je fais de mon mieux au quotidien pour qu'il passe ses journées à sourire et vous, vous le faites pleurer... Vous le mettez en colère... Vous lui donnez envie de boire ! Je l'aime plus que ma propre vie... Et sachant ce que vous avez fait, je doute que ça soit le cas pour vous, même s'il est votre fils. Je... Je vous demande de bien vouloir partir. Partez et laissez-les tranquille. SungHae est... Un bon père. Il s'intéresse à Tae et à ce qu'il fait... Alors ne vous étonnez pas que TaeHyung le préfère à vous. »

Je les regardai en attendant qu'ils partent.

_ « Je me suis trompée sur toi, JungKook. Je pensais que tu étais un jeune homme sensible et... Innocent, qui suit mon fils comme son ombre. Mais là... Je vois que tu as du courage, du sang-froid et... Un amour immense pour mon garçon. Tu as totalement raison et... Nous partons. »

Des larmes coulaient sur ses joues. Ils passèrent à côté de moi et ils partirent. Je m'adossai à la porte après l'avoir fermé derrière eux. Je soupirai un bon coup et je pensais directement à TaeHyung. Je devais le rejoindre à l'hôpital. Je pris mon blouson, je mis mes chaussures et j'éteignis toutes les lumières. Je sortis, pris l'ascenseur et une fois en bas, j'allai jusqu'au gardien, qui semblait inquiet.

_ « Excusez-moi... Me dit-il.

_ Oui ?

_ Son fils m'a dit que c'était un malaise cardiaque... C'est vrai ?

_ Oui. Mais il a été pris en charge rapidement donc ça devrait aller.

_ Très bien... Pour cette femme et cet homme, monsieur Kim ne semblait pas ravi par leur venue.

_ Effectivement... Mais normalement ils ne viendront plus, lui dis-je.

_ Très bien alors ! Il n'y a que pour son fils, vous et le jeune homme qu'il semble apprécier la venue, sourit-il.

_ ... Un jeune homme ? Demandai-je.

_ Oui. Un jeune homme blond. C'est son autre fils ?

_ Ah... Euh... Il n'a que TaeHyung comme fils. Je... Je dois y aller. »

Il me fit un sourire et je sortis de l'immeuble. Un jeune homme blond ? Ça ne me regardait pas ! Je devais vite rejoindre TaeHyung.