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Chapitre 9

     10 secondes. Pas plus.

     C'était ce qui était prévu pour sauver cette héritière, 10 secondes dès que Kayato lancera sa flèche. Ils ignoraient la nature exacte de la cage qui l'enfermait. Était-elle en acier trempé, en magie ancienne ou en quelque matière inconnue des hommes ? Peu importait.

     Ce qu'ils savaient, c'est que les gardes en possédaient les clés, clés qui demeureraient même sur des cadavres.

     Ils étaient des criminels, des ombres furtives aux yeux d'un Royaume où leur nom, Les Voix de l'Ombre, inspirait le mépris. Les cours d'histoire les peindraient comme des ennemis, des menaces à éradiquer. Mais en cet instant, et ils le savaient déjà avant leur première attaque, la perception de l'univers ne leur importait guère.

     Takumi lança un coup d'œil vers Kayato. Un faux pas et cela engendrera la guerre entre le royaume de Scryllathor et celui de l'Ombre.

     Dix secondes. Pas plus.

     Kayato commença à invoquer une flèche composée visiblement d'eau. Elle semblait être source d'une eau tellement pure, mais pourtant, elle sera bientôt lancée afin de répandre du sang. Dès qu'il lancera cette flèche, le compte-à-rebours commencera.

    L'archer ne pouvait pas viser avec son arc, ici : bien qu'il pouvait se mouvoir, ce n'était pas le cas de son arme, qui ne pourrait battre la violence du courant. Ce sera à la netteté de ses yeux et la force de son bras.

    Ses yeux dorés se figèrent sur sa cible. Le garde de droite. Sa cuirasse brillante protégeait son torse, mais son visage demeurait à découvert, une vulnérabilité que Kayato comptait exploiter. La cible riait avec son compagnon, inconscient du danger qui planait sur lui.

   Il allait ôter la vie de quelqu'un. Cette pensée lui donnait envie de vomir, mais il ne devait pas le montrer, pas ici, devant tous ses amis. Il se devait d'agir avec confiance. Comme un bon protagoniste le devrait.

    Ses mains ne cessèrent de trembler, et il fut bien heureux de pouvoir rejeter cette faute contre le courant. Il pouvait entendre le sang battre dans ses tempes, un grondement sourd qui résonnait à l'unisson avec les cris déchirants de la femme emprisonnée derrière eux.

    Takumi commençait à transformer son bras, tout en grimaçant malgré lui. Il devait lancer cette flèche. Droit dans les yeux plissé de sourire de ce triton, se pensant en sécurité.

     Il devait tirer. Il devait tirer. L'injonction résonnait dans sa tête, avec l'arrière pensée de son humanité après cela. Il ne pouvait même pas fermer les yeux, son meurtre nécessitant son regard : il était condamné à voir la vie disparaître de cet être vivant.

    — On pourrait... simplement les prendre en otage ?

     La voix de Panda était faible. Il fixait Kayato, comme s'il lisait en lui. Kayato détourna son regard vers Takumi, espérant que celui-ci serait d'accord.

    — Ils ont commis un génocide, Panda. Ils ne méritent rien.

    Panda hocha seulement la tête, tout en continuant de fixer Kayato. Non la flèche, non la cible, seulement le meurtrier.

     Et ainsi, Kayato lança.

     Le triton sentit une puissance inhabituelle venir vers lui, et il tourna la tête. Ses yeux argentés s'agrandirent d'étonnement et de terreur lorsqu'il se retrouva nez à nez avec la flèche bleue. Elle s'enfonça directement dans le creux de son visage, avec une précision impitoyable. Kayato, le souffle coupé, regardait, hypnotisé, l'impact brutal. Il ne remarqua pas que Takumi avait déjà commencé à se ruer vers le deuxième ennemi. Son monde entier se réduisait à cette vision macabre.

     La flèche pénétrait sans pitié, frappant l'arête du nez du triton avec une force implacable. Les yeux de la créature se fermèrent instinctivement, comme pour se protéger de l'inévitable, mais cette défense instinctive fut vaine. La flèche ne s'arrêta pas. Elle continuait sa course, traversant les orbites, déchirant les tissus délicats des yeux, et s'enfonçait encore, inexorable, jusqu'à atteindre le crâne.

    Kayato observait chaque moment, chaque nuance de destruction, son cœur battant à un rythme frénétique comme s'il voulait sortir de ce corps qui ne le méritait plus. Il sentait une froideur terrible s'emparer de lui, une distance grandissante entre lui et son humanité.

     Le corps du triton restait là, ouvrant grand sa bouche, voulant hurler, mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas. Il ne pouvait plus.

    Kayato sentit une main se poser sur son épaule, et détourna enfin le regard de son crime.

     — Ils ont fait pire, Kayato.

     Tous étaient partis vers les carcasses. Combien de temps avait-il regardé ce corps ? Takumi avait apparemment accompli sa tâche dans le temps imparti. Seul Panda continuait de regarder la scène, aux côtés de Kayato.

    — C'est vrai, répondit l'assassin.

   — Ils n'ont aucune excuse, vraiment, ils rigolaient devant une femme appelant à l'aide.

   — C'est vrai, admit lentement le meurtrier.

   — Ce sont eux, les monstres.

    — C'est vrai, se rassura Kayato.



     Et ainsi, ils rejoignirent le groupe. Takumi agrippait son bras encore rougeâtre, en grinçant ses dents légèrement pointues. Leyo ne savait pas comment réagir face à cette douleur encore visible chez le démon : c'était la première fois qu'il voyait cette transformation. Mélina et Shai, à ses côtés, n'avaient pas observé la scène. Peut-être préféraient-ils ne pas admettre la vérité brutale : des Âmes rejoignaient en ce moment le Cœur de Lune, de leur faute.

      La clé patientait dans les carcasses que Takumi et Leyo cachaient de la vue des regards. Aussitôt le cliquement métallique annonçant l'ouverture de la cage entendu, que l'hybride se rua vers l'extérieur. Mais elle ne s'échappa pas pour autant, et continua de fixer d'un air méfiant ces inconnus humains. « C'est vrai que notre première impression n'a pas dû être très rassurante... » pensa Kayato.

      Toutefois, la femme ne s'enfuit pas, et prit la parole :

      — Que voulez-vous de moi ?

     — Tu es l'héritière qui va devoir affronter la sirène, n'est-ce pas ? vérifia Mélina.

     — Je suppose... 

      Panda se rapprocha de Kayato et lui murmura « Elle semble être au bord du gouffre, il faut lui montrer qu'elle peut nous faire confiance, si tu veux mon honnête avis. » ce à quoi Kayato hocha la tête en approbation, mais il laissait faire Mélina. Entre toutes les personnes qu'il avait connu, c'était celle qui instaurait plus ce sentiment de sécurité.

     — Nous sommes du Royaume de l'Ombre, continuait d'informer la rousse, nous venons d'apprendre qu'il y aurait un combat ce soir pour le trône.

     — Je viens de l'apprendre aussi, répondait d'une voix douce l'hybride.

      Son regard continuait de scruter les nouveaux venus dans ses eaux qui n'étaient plus réellement les siennes. Sa voix était tout autre de son chant, comme s'il s'agissait d'une toute autre personne. Elle fronça ses épais sourcils en apercevant Leyo enlever l'armure des gardes pour les porter.

      — Tu t'appelles comment ? continuait d'engager d'une voix calme Mélina.

    — Naïa.

     — Naïa, tu vas devoir affronter une sirène dans l'Antre du Dragon, pendant une cérémonie où la reine sera exécutée.

      Naïa ne répondit pas. Elle prit simplement une grande inspiration, et hocha la tête, sans un mot.

     — Je comprends mieux, la tradition allait forcément se dérouler...  dit finalement celle-ci. Merci de m'avoir prévenue et libérée. Je...

     Elle reprit une grande inspiration.

    — Vous... êtes vraiment du Royaume de l'Ombre ? demanda t-elle lentement tout en fixant leur cou.

    — Oui.

    Elle reprit une grande inspiration.

     — Je vois, écoutez...

      L'hybride ne parvint pas à continuer ses mots. Elle n'arrivait plus à prendre ses inspirations qui semblaient la calmer un minimum. Elle pencha sa tête ronde vers l'avant, et ses épaules s'agitaient. Sa voix devenait de plus en plus brisée, tandis qu'elle continuait d'essayer de s'exprimer, en vain. Chaque tentative de reprendre la parole sonnait comme un poignard.

     Mélina tentait en vain de réagir, avec des mouvements maladroits. Elle voulait enlacer cette femme, mais cette envie s'opposa avec ses doutes quant-à son identité. Elle aimait réconforter, mais elle avait appris suite à de mauvaises rencontres qu'il ne fallait pas avoir pitié trop rapidement des inconnus.

     — Je...

     Elles avaient relevé la tête. Ses yeux sans pupilles avaient changés de vert en bleu, et des perles en écoulaient. Takumi et Leyo se pressèrent de les ramasser, symbole de sa souffrance mais de richesse à leurs yeux.

     — Je ne veux pas mourir... parvint à articuler Naïa, je ne veux pas mourir... Mais ils vont me tuer ! Ils m'ont tout pris, ma sœur, ma maison, mes amis, bientôt ma mère et mon père... Et ils vont me tuer, je ne veux pas, s'il vous plaît, aidez-moi...

      Sa souffrance était de plus en plus douloureuse, et ses perles de plus en plus belles. C'était une particularité des sirènes, de pleurer des perles, et considéré comme l'une des merveilles de l'univers. « La beauté du malheur » constata Kayato.

     Naïa remarqua les jeunes hommes qui ramassaient ses perles, et s'empressa d'ajouter :

     — Je peux vous en fournir davantage ! Je peux vous en fournir... je ne veux juste...

     Elle commença à s'efforcer de verser d'avantages de perles, et les offrit aux personnes en face d'elle.

       — Mon dos est également source de dons, ça peut vous intéresser, mes écailles aussi, je peux vous en fournir, je peux...

      — Garde ça pour toi, intervint Kayato en la voyant commencer à décoller ses écailles, on n'en a pas besoin.

     Elle stoppa net.

     — Vous avez besoin de quoi ?

    — On t'aide à survivre face au Royaume qui veut ta mort, et tu nous aides à faire de même.

  Naïa ouvrit grand les yeux. Était-elle en position de négocier ? Voulait-elle négocier ? Elle n'était pas certaine de ce qu'elle devait faire, et peut-être que toute tentative serait vaine. Mais l'inaction la conduirait inévitablement à sa perte, et la mort viendrait la cueillir d'ici quelques heures. Alors, autant essayer. Un sursaut de survie lui soufflait qu'il fallait tenter quelque chose, n'importe quoi, pour gagner du temps, pour repousser l'inévitable, pour espérer voir un autre jour et, qui sait, peut-être s'échapper de ce royaume noyé des restes de ses souvenirs.

    Elle hocha la tête de haut en bas.



      — Mon père est le roi de Thalassia. Ma mère, la reine de Scryllathor. Une union interdite, mais je suppose que parfois, l'interdit attire.

      Tiana était une sirène connue pour être aimante, tendre, au bon cœur. Elle réconfortait les plus forts et elle encourageait les plus faibles. C'était la reine de Scryllathor, mais elle était aussi considérée comme la mère de son peuple. Pourtant, ce soir, elle sera exécutée.

      Roy était un abyre réputé pour sa maladresse. Il était timide, et c'était un très bon poète. Il n'avait pas le profil d'un roi, mais son sourire sincère l'avait autant rapproché de son peuple que n'importe quel père serait proche de ses enfants. Il aimait être un abyre, mais aimait également raconter à travers des vers la beauté des sirènes. C'était le roi de Thalassia, un père aux yeux de son peuple dont il avait réussi à embellir seulement grâce à des mots. Pourtant, ce soir, il sera exécuté.

      — Ils me racontaient souvent leurs rencontres secrètes, organisées tandis que les Royaumes plongeaient dans le sommeil. Ils se retrouvaient et, chaque fois que leur regard se croisait, ils tombaient de plus en plus amoureux. Nos deux Royaumes n'ont jamais été en bons termes, mais ce n'est seulement il y a bientôt un an que ça a éclaté. À cause de moi.

     Naïa continuait de nager vers l'Antre du Dragon, accompagnée de ses alliés, tandis qu'elle racontait son histoire et celui de son royaume. Ils évitaient d'emprunter le chemin indiqué par les sirènes, quelques instants plus tôt. Ce n'était plus possible, pas avec une ancienne prisonnière à leurs côtés.

     — Quand ma mère était tombée enceinte, elle avait décidé de mentir, à l'aide d'un ami, en falsifiant leur union. Mon père avait fait de même, pour éviter toute suspicion, deux années plus tard. Mais je ressemblait beaucoup trop à une abyres, alors ma mère a dû me confier au Royaume de Thalassia, et a dû mentir à propos d'une fausse couche.

      Plus Naïa racontait, plus Kayato remarquait que son dos brillait de plus en plus, comme s'il était fluorescent.

     — J'ai donc grandi dans le royaume de mon père, tout en cachant la marque de mon dos de toutes les manières possibles. Je ne pouvait pleurer en public, et on maquillait ma queue tout en se disant que son épaisseur est dû à mon poids. J'ai eu une demi-sœur deux ans après ma naissance, car la tradition de Thalassia voulait que les amis assistent à l'accouplement du roi. Mais jamais mon père et ma mère n'avaient cessé de s'aimer, même s'ils devaient mentir pour ne pas le montrer.

     Peut-être que la beauté de l'amour se trouvait dans l'impossibilité de celle-ci.

    — J'ai aimé. J'ai aimé un homme tellement fort, que je me suis montrée vigilante. Je lui ai dévoilé mes faiblesses, mes peurs, mes rêves, et puis... ma marque. Ma marque d'héritière de Scryllathor. Il en a parlé à sa famille, et ça a fait le tour du village, puis du Royaume, puis de l'océan. Mes parents ont été punis de s'être aimés. Et ainsi, ils sont condamnés pour infidélité envers les espèces. C'est de ma faute, si seulement je pouvais ne plus être naïve...

    Parfois, aimer était plus sanctionné que détester.

     — Une émotion aussi belle que l'amour possède les épines plus tranchantes, soupira Mélina. Aimer sainement n'a jamais été un tord. Mais, pourquoi le roi de Thalassia est également condamné ?

     — Mon père a voulu défendre son amante, mais son armée était trop faible. L'armée des abyres a été décimée.

      Elle soupira, tandis qu'elle nageait dans les flots transportant les restes de son peuple. Puis, elle se retourna vers ses alliés dépourvus de queue, pour leur adresser un petit sourire timide.

      — C'est foutu, pour ce soir. Je doute de pouvoir survivre. Dans tous les cas, vous devriez cacher cette marque, sur votre cou. S'ils apprennent que les humains de l'Ombre se sont alliés à leurs ennemis, ils vous déclareront aussi la guerre.

     Leyo était une nouvelle fois le seul dont la marque était cachée. Il était habillé de l'armure d'un des tritons, qui avait une mesure similaire, et portait un haut couvrant son cou. La marque des autres était visible.

     — Et vous, votre royaume, comment ça se passe ? Nous avions étudié vos relations mais sans plus de détails, à l'académie, se renseigna l'hybride.

     — Nous, c'est tout une autre histoire, rigola nerveusement Kayato. Les richesses sont séparées, les habitants aussi, et un peu tout en fait...

    — J'ai entendu que vous aviez le même roi que celui du Royaume de la Lumière. Pourquoi ça ?

     Kayato haussa les épaules, visiblement peu renseigné sur le sujet. La voix sèche de Takumi se fit alors entendre :

      — On raconte dans le Royaume de Lumière qu'autrefois, le Roi de l'Ombre conduisait ses habitants vers la mort. Alors, le Roi Soleil tua cet homme pour protéger même les plus démunis. Ainsi, nous sommes devenus son peuple, pour être "protégés".

     Takumi racontait cette histoire d'une voix tellement monotone qu'il ne semblait pas y prêter attention. Il savait que cette histoire était idéalisée, sinon elle ne serait pas tombée dans l'oubli dans le Royaume de l'Ombre, et encore moins enseignée à l'école. 

     — Evan ne raconte pas ça, intervint Panda.

     Takumi se retourna pour faire face au plus jeune. Il avait toujours voulu entendre l'autre version de cette histoire.

      — Il raconte que le roi de l'Ombre portait la mort en lui. Alors, il s'est suicidé pour ne pas tuer son peuple.

     — Bah alors, pourquoi on est sous le gouvernement de l'ennemi ? douta le blond.

     Panda haussa les épaules, n'ayant pas les détails sur lui. Takumi n'insista pas, en réalité il préférait cette version. Le fait que l'histoire de son Royaume a toujours été souillée par l'ennemi l'agaçait fortement. Il se retourna pour faire face à Naïa, qui souriait grandement.

    — Bref, nous devrions trouver un plan de comment te faire sortir de ce combat indemne. Comment se passera la cérémonie ? demanda le démon.

     Naïa commençait à raconter en détail le processus en cas de guerre de trône. La cérémonie débutait en amenant les infidèles couverts de draps, puis ils seront exécutés, en public, tout en étant recouverts. Ensuite, un combat s'élancera contre les deux prétendants au trône, qui se clôturera par la mort du perdant.

     — Qui sera ton rival ? demanda Leyo.

     — Sans doute ma tante. C'est la seule sirène a avoir du sang royal.

      — Pourquoi organiser tout ça s'ils ne te considèrent même pas comme étant légitime ? Pourquoi ne pas simplement... tuer ? Ou couronner ta tante sans problèmes ?

     — Les eaux emportent les souvenirs, les traditions, l'histoire... raconta Naïa. Ils emportent, pour qu'on nage une nouvelle fois dedans après des années. La tradition en a voulu ainsi, et les eaux sont fidèles aux traditions. Même si ça signifie m'affaiblir et tuer mon peuple pour ça. Tant que je porte du sang royal en moi, je ne peux rester en vie en même temps que la reine.

     Mélina cessa de nager, son corps flottant immobile dans l'eau tandis que son esprit s'activait à toute vitesse. Son cerveau s'emballait, dessinant des scénarios, chacun plus périlleux que le précédent. Mais elle s'accrochait à l'idée que si tout se déroulait comme prévu, avec un peu de chance et en veillant aux moindres détails...

      Takumi l'aperçut. Il la rejoignit, et elle lui fit part de l'esquisse de son plan. Le rationnel écoutait, ses yeux scrutant l'horizon des possibles. Après avoir fixé des détails pour que ce soit plus faisable, ils en firent part au reste du groupe, avec l'aide des informations de Naïa.



      Plus tard, pendant la cérémonie, les draps recouvrant les têtes de la reine et du roi tombèrent sous l'acclamation de la foule. On pouvait les entendre célébrer cette exécution : « À bas les infidèles ! Gloire au sang pur ! ».

      Ce qu'ils ignoraient, c'est que ce n'était pas les têtes de Tiana et Roy, sous ces tissus teintés de sang.

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