Chapitre 34
« Si notre monde venait à s'effacer, si nous en venons à mourir, j'aimerai mourir avant toi. L'idée même d'un monde où je vois plus tes yeux ambrés me donne envie de tout arrêter.
Chacun est destiné à mourir.
Certains l'acceptent, comme Néon, jugeant que leur avenir, quel qu'il soit, ne pourrait pas briser les liens qui le retienne dans le passé. Peut-être est-ce mieux ainsi, car un Homme malheureux est avant tout un Homme mort. Ce n'est pas qu'ils n'aiment pas le monde, c'est comme si le monde ne voulait pas d'eux. Comme si, peu importe à quel point ils tentent de fuir leurs souffrances, celles-ci surviennent de nouveau. Si bien que, chaque fois qu'ils devront être heureux suite à une bonne nouvelle, aucune joie survient, car ils savent très bien que ce n'est qu'une nouvelle farce de Loise, pour savourer davantage leur rechute.
Certains, quant-à-eux, sont persuadés qu'ils ne sont pas effrayé de la mort, mais ne sont que des menteurs, comme Leyo. Ils pensent qu'en acceptant la mort, la séparation serait moins douloureuse. Toutefois, tout ceci n'est que superficiel : Lune ne cesse de les fixer, et il n'attends que d'emmener leur âme à ses côtés. Et, lors de la Rencontre des Etoiles, ceux-là supplieront l'Antiquité de leur laisser davantage de temps.
D'autres, pensent fortement que la mort n'est qu'un long au-revoir, comme Haru. Ils se convaignent que, si leur proches mourront, ils se reverront, et qu'il ne faut pas être triste lors de la mort d'un ami : chaque âme se retrouve. Car, leur propre mort ne les effraie pas : c'est ce même au-revoir, l'absence de l'être cher, qui les tétanise au point de se sentir au fond du gouffre. Peut-être que la mort n'est pas qu'une courte séparation dans le temps des vivants, mais un vide éternel.
Et d'autres, quant-à-eux, fuient la mort. Ils veulent vivre, ils veulent voir leurs amis sourire, se voir grandir, voir des crépuscules, écouter des rires, des pleurs, de la musique, fêter des anniversaires, jouer à des jeux, colorier, danser, se battre, cuisiner, goûter de la pluie, se baigner dans la mer, s'ennuyer jusqu'à empiler des dizaines de cartes, s'endormir en se réveillant le lendemain avec un sourire tout en pensant au prochain lever de soleil. Certains veulent vivre.
Et pourtant.
Pourtant, Lune préfère ces gens-là. Cette personne qu'il a pointé du doigt, et qui lui a imposé un destin.
Alors, avant de jouer, ils vérifient que leurs muscles pourront supporter cette nouvelle manche, avant de s'endormir, ils vérifient leur battement de coeur, avant de rire, ils fixent leurs amis afin de ne pas avoir à oublier leur visage une fois dans leur lit de mort. Ces personnes tenteront de créer des souvenirs comme ils peuvent, avec comme seul arme face à Lune un sourire. Ils dessineront, ils cuisineront, ils fêteront, offriront, taquineront les autres avec comme seules pensées :
« Quand je partirai, se rappelerai-t-il de moi ?
« Quand je ne serai plus, parleront-ils de moi à leurs enfants ?
« Se souviendront-ils de mes yeux et de mon sourire ?
« M'ont-ils, ne serai-ce qu'un peu, apprécié pendant mon existence ?
« Pourquoi ne peux-je pas vivre avec eux pour toujours ?
Car, c'est quand nous quittons quelque chose que nous réalisons la beauté de l'univers que nous peuplions.
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Si Néon devait énumérer ses peurs, les pitres seront forcément dans la liste. Sukai et Furai semblaient être partout en même temps : même lorsque Néon ne cachait sous les escaliers, Furai sortait d'un cerceau pour lui parler. Le jeune adulte ne savait pas la raison, mais il savait que ce n'était pas une attention réservée à lui-même : ils semblaient parler à tout le monde. Et, combinée avec les autres enfants, la maison était d'un tel chahut que Evan les avaient virer pendant la journée.
Après sa première nuit dans cette demeure, il avait réalisé qu'il n'était peut-être pas sa place. Pourtant, il avait dû dessiner son portrait, dans le sous-sol, sur les murs. Acte qui aurait été impensable de commettre dans le Royaume de la Noblesse.
Tout le monde était accueillant, bien que Mina et Haru semblaient dérangés par sa présence, chose que Mélina a directement contestée. Mais là le problème : ils étaient trop accueillants. Rien à voir avec ce qu'il avait dû vivre au long de sa vie : un père factice, des amis hypocrites et un roi se prenant pour une antiquité.
Sa mère lui manquait.
Il se regarda dans une vitre, où il pouvait à peine voir son reflet.
Il comprit pourquoi le Royaume du Succès l'avait rejeté : il avait l'air d'un cadavre. Et si sa mère ne le reconnaissait pas ? Peut-être qu'elle n'aurait pas voulu le revoir. Peut-être qu'elle était secrètement heureuse de son renvoi, peut-être préférait-elle sa vie maintenant.
— Néon !
Le concerné sursauta. Il se retourna brusquement, tout en sentant son corps frémir. Il ne voyait pas la concernée d'un premier coup d'œil, puis, en baissant le regard, il aperçut une silhouette rampante au sol. Furai, se prenant sans doute cette fois pour un serpent. Evan ne l'avait-elle pas interdit d'entrer ?
— Viens avec nous ! On va faire une course à dos de monstre ! Le gagnant mangera ce soir !
Sortir avec eux ? Et si Chris le revoyait ? Et s'il gâchait toute l'ambiance, avec son air morose ? Et puis, ce n'est pas car Furai l'avait invité que tout le monde souhaitait sa présence.
— Allez ! On va faire des équipes aléatoires !
Équipes aléatoire ? La personne qui tombera avec lui sera forcément déçue. Être avec l'homme pas drôle le déprimera sans doute aussi. Il refusa de la tête.
— Mais t'es pas drôle, se plaigna Furai en faisant une moue. Et tu sais ce qui sera moins drôle ? C'est que tu ne vienne pas ! Même le petit fantôme paumé est venu, tu réalises ? Et si tu veux, on fera équipe ensemble ! On va battre mon frère !
— J'interromps vos plans. Aujourd'hui, c'est entraînement.
Furai, qui était encore allongée par terre, commencer à ramper avec une vitesse fascinante vers son cerceau afin de fuir Mina. Mais avant qu'elle ait pu se téléporter de nouveau vers ses amis, la machine l'attrapa par la jambe, et fit signe à Néon d'entrer à son tour dans le cerceau, afin de retrouver les autres et les faire s'entraîner.
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En début d'après-midi, Shai marchait aux côtés des plus inexpérimentés. Après Mina, il fallait les entraîner dans un environnement concret. Kayato lui avait déjà donné le feu vert peu avant la rencontre avec les pitres. Et, pourtant, Shai avait très peur : car il allait affronter le lieu qu'il l'avait tant donné envie de mourir. Il était déjà peureux par nature, mais ce jour-là il semblait pouvoir fondre sur place.
— Sukai ! Furai ! Redescendez ! essaya t-il de s'imposer face aux deux enfants faisant du trapèze sur les arbres, à l'aide de barres de pronations qui apparaissaient sous leurs mains.
— Moi aussi, je veux essayer ! s'excita Loki.
— C'est encore loin ? Mon arme est trop lourde... se plaigna Naïa.
Shai allait proposer de porter l'arme à sa place, mais il se rappela de l'ordre de Mina comme quoi il fallait laisser les jeunes le plus indépendamment possible.
— Non, et je dois d'abord vous prévenir. L'endroit où nous allons, il faudra être discrets. Ce serait un entraînement, et en même temps nous ferons faillite à l'organisation.
— Oh ! J'ai la tenue parfaite pour ça ! J'arrive ! lança Sukai avant de s'enfoncer dans un cerceau que sa sœur avait lancé, en sa compagnie.
Shai resta quelques instants sans rien dire, avant de reprendre :
— Je ne vais pas m'étaler dans le sujet, mais j'avais déjà, avec l'aide des Voix de l'Ombre, aidé la... quasi-totalité des enfants qui étaient de force dans l'organisation. En revanche, il y' a encore le fils du gérant de l'affaire en vie et toujours en train de vendre des nouveaux enfants. Votre but sera de l'abattre sans mon aide.
Néon avala sa salive. Évidemment qu'il connaissait cette organisation. Leyo se contenta de hocher la tête, comprenant les non-dits, ce qui n'était pas le cas de tous :
— Vendre des enfants ? Du style des poupées ? demanda Loki.
— Du style Néon et moi, répondit Shai avec un regard ennuyé.
Loki ne semblait pas avoir compris, et afficha une mine perdue. Panda lui murmura l'explication alors que les yeux de Loki s'agrandirent :
— Mes peluches sont aussi des animaux vendues ?! s'inquiéta t-il.
Panda abandonna les explications.
Avant que Shai ne puisse leur fournir davantage d'explications, le cerceau abandonné dans la forêt de mis à trembler, et les deux pitres en ressortirent avec des poses exagérant leurs tenues. Tenues parfaites pour se camoufler dans les bois, grâce aux motifs semblables aux écorces et les ronces dans leurs cheveux.
— L'infiltration sera dans un bâtiment, votre tenue vous fera simplement davantage remarquer...
Mais les deux camouflés ne semblaient pas découragés, et s'amusèrent à avancer dans les buissons. Si Shai avait pensé que Panda était intenable, il avait eu tort.
— On a besoin d'autres informations ? demanda Naïa, visiblement stressée de la tâche confiée.
— Non, je veux voir votre autonomie. Si jamais il nous arrive malheur lors de l'infiltration, vous devrez vous repérer et sortir seul.
Shai pointa du doigt un bâtiment trop grand pour être entretenu par des pauvres personnes. Il était d'une monotonie à donner des frissons à Loki : un simple carré gris, au milieu de la petite forêt des Perles.
— Tenez, grâce à ça, si vous appuyez, je recevrai un signal de détresse.
Shai tendit à Leyo ce qui était semblable au pendentif que Evan avait en sa possession. Ce qui était plutôt normal, étant donné que c'était le vampire lui-même qui lui avait donné. Il expliquait qu'il partagea ce pendentif avec Haru depuis leurs rencontres, et qu'ils se communiquaient autrefois en morse avec. Si l'un appuyait sur le joyaux, l'autre recevait une lueur en réponse.
— Et c'est tout ?
— Vous avez vos armes, vos pouvoirs, et c'est tout. Allez, je vous attends ici.
Shai s'installa auprès du tronc d'un arbre, en signant aux autres de partir. Chose qu'ils comprirent immédiatement, et ce fut en courant qu'ils s'en allèrent vers l'organisation.
— Néon ! interpella Shai, tandis que les autres étaient déjà loin devant.
Le jeune homme se retourna pour faire face à l'artiste.
— Ça va aller ?
— Oui, rassura Néon qui avait compris l'allusion. Je n'étais pas resté très longtemps là-bas, je n'ai pas de souvenirs en particulier. J'étais le moins cher, Chris m'avait directement choisi.
Shai hocha de la tête, heureux que Néon n'avait pas développé de traumatismes. Car si lui était devenu si peureux, c'était spécialement à cause des hommes travaillant à l'intérieur.
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— La maison est bien vide, aujourd'hui.
Kayato s'allongea au sol, ennuyé par l'absence d'agitations dont il avait été habitué. En ce jour-là, il avait planifié de s'entraîner à utiliser les nouvelles flèches offertes par Evan, mais il n'avait que la motivation de procrastiner.
Mélina était partie faire une sieste, et Takumi était en plein monologue, avec Haru qui ne semblait à peine l'écouter.
— Kayato, Evan a fini d'améliorer le sabre de Mélina. Le mieux sera de vous entraîner ensemble, invita Mina qui était ennuyée d'être spectatrice du temps passer.
— Elle dort, nous le ferons après, refusa le concerné.
— Non, maintenant, ordonna t-elle en faisant léviter le jeune homme.
Ne pouvant pas mettre ses pieds à terre, il s'abandonna à son sort. Mina en profita pour léviter avec l'aide de son autre main Mélina, qui se réveilla avec un sursaut.
— Tu arrives à lever deux personnes à la fois ? C'est trop classe ! s'émerveilla Kayato.
Quelques semaines auparavant, elle n'en était pas capable. Elle, Shai et Takumi avaient réalisés un vrai progrès avec leurs pouvoirs : Shai parvenait, depuis Aurore, à générer des objets plus puissants, Takumi parvenait à se déployer des ailes, et à présent Mina pouvait léviter plus d'une chose à la fois.
— Je me suis entraîné, dit simplement Mina. Vous qui n'avez pas de pouvoirs, votre progrès n'est pas aussi remarquable, mais il y'en a clairement.
Mélina commençait à s'endormir de nouveau dans les airs, ce pourquoi Mina relâcha brutalement les deux amis. Cette-fois ci, la rousse ne risquera pas de se rendormir de sitôt. Elle n'hésita pas à montrer son mécontentement à son amie avec un regard peu chaleureux, bien qu'elle aimait trop Mina pour réellement lui en vouloir.
— Mélina, ton arme est prête. Evan vient de la finir, apprends-la à correctement la manier.
Tout en se frottant les yeux, elle acquiesça et descendit rejoindre Evan au sous-sol, afin de récupérer son compagnon d'acier et obtenir des explications.
Lorsqu'elle remonta des marches, plus aucune trace de sommeil était visible sur son visage désormais illuminé. Un énorme sourire était dessiné sur ses lèvres, tandis que dans ses mains se tenait un sabre. Celle-ci semblait identique à sa version antérieure, mais une minuscule poupée symbolisant un champignon y était accroché, vers la manche.
— Evan s'est totalement adapté à mes goûts, je suis si reconnaissante !
Le Sabre des Cieux oubliés. Un sabre s'adaptant à l'humidité de chaque période, afin de libérer différents dons. Les cinq périodes auront tous un effet différent sur les capacités de Mélina, qui adorait le cycle de l'univers par dessus-tout.
— Bien, souria Mina d'un air tendre. Maintenant, ce serai le moment de le découvrir contre Kayato. Combat comme à l'ancienne, sans retenue.
Kayato hocha la tête, soudainement motivé à la mention de ses anciens entraînement. Il se rappelait de comment lui et ses quatre amis se retrouvaient chaque jours, afin d'apprendre à manier leurs armes, à esquiver rapidement, à penser tout en agissant... Il avait déjà fini plus d'une fois en sang après avoir affronter ses amis sans pitié. Car, ils savaient mieux que quiconque, que de l'autre côté du mur, ils n'auront aucune pitié pour eux.
Les deux amis sortirent dans le jardin, et Kayato commençait à échauffer ses muscles. En face de lui, il ne devait plus voir Mélina, cette femme qu'il aimait tant, mais une adversaire. Il la fixa sans une once de bienveillance, et il fut heureux qu'elle en fasse de même. Lentement, il enfila son gant, et invoqua son arc. Un sabre contre des flèches, le plus stratège gagnera.
Mélina brandit son arme entre deux mains. Son réflexe devait être de courir vers Kayato, tandis que lui sera de s'éloigner. Mais, les deux se connaissait trop bien pour être imprévisible.
— Allez-y ! ordonna Mina.
Kayato, dans un premier geste, invoqua une flèche, et sans même se servir de son arc, la jeta droit devant lui, vers sa cible. Ainsi, Mélina ne pourra pas courir en ligne droite. Sa flèche, que Mélina ne connaissait que très bien, provoquait une lignée orangée derrière elle.
Mélina saisit une pierre, et la jeta vers la flèche tout en faisant un bond en arrière. Dès le contact des deux objets, une explosion retentit. La rousse sourit, fière que Kayato ne la ménageait pas. Elle regarda les bois aux alentours, et remarqua que l'archer avait déjà pu se cacher dans cette intervalle de temps. Elle était à découvert, tandis qu'une flèche était braquée sur elle.
Ce fut alors que Mélina pensa que si Kayato était dans les hauteurs, elle devait le rejoindre et non l'attendre. Elle se rua vers un arbre, et attrapa une épaisse branche tout en s'écorchant la main, pour monter dans le domaine de son ami. Désormais, les feuillages la rendait moins visible, et les arbres pourront la protéger.
Tandis qu'un duel invisible se passait, elle apercevait les maigres animaux quitter leur nid après la période obscure. Cela l'arrangeait, Kayato pourra penser que le mouvement était de sa part. Mais que faire si une flèche la touche ? Elle ignorait quelle flèche était ciblé vers elle.
Alors qu'elle réfléchissait, elle sentie une respiration derrière son dos.
Elle se retourna soudainement, pour retrouver Kayato, flèche en main, en train de se préparer à la lui jeter.
Mélina comprit les ennemis.
Elle ne reconnaissait pas son ami qui l'avait tant rassurer. Son regard doré semblait propagé une traînée de lumière, et sans un mot, il jeta sa flèche vers elle.
Mélina n'eut à peine le temps de réagir, comme hypnotisée par le spectacle dont elle était l'ennemie. Elle eut le temps de lever son sabre et de couper la trajectoire de la flèche, qui se dissout sous le contact. Tandis qu'elle se rapprocha de manière menaçante, en sautant de branche en branche vers Kayato, la matière de la flèche fondue lui brûla la peau. Mais elle ne quitta pas des yeux sa cible.
Et, alors que Kayato invoqua une nouvelle flèche, elle jeta son sabre, du côté tranchant vers le torse de celui-ci. Bien évidemment, il avait eu le temps d'esquiver, mais Mélina avait réussie son coup : elle l'avait touché.
Lorsque Kayato avait vu le sourire dans le visage de Mélina, il comprit qu'il avait été négligeant. Il fixa la plaie qui se formait vers ses côtes, et ses yeux s'écarquillèrent quand il aperçu que la plaie devenait de plus en plus jaune.
Soudainement, il réalisa qu'il ne pouvait plus bouger ses jambes. Elles semblaient être déconnecté de son corps, et il était piégé. Mais pourtant, Mélina n'attaquait pas davantage. Elle continuait de sourire avec une fierté, et lorsque Kayato regarda au dessus de lui, il comprit.
La Période d'Aurumvalis, celle de la Luminescence. Une période où la lumière et la chaleur reviennent dans l'univers.
Sur sa tête, des anneaux grossissaient. Il était sembable à une proie en cage.
Ce fut alors que Mélina planta son sabre vers le tronc d'arbre, que toute la lumière s'abatit vers Kayato. C'était un mélange de douleur et d'abscence. Comme si son corps ne lui était plus, mais tout ses muscles tendues lui rapelèrent qu'il était encore prisonnier.
Lorsque la lumière finit de s'abattre, Mélina fixa Kayato. Ce ne fut que lorsque que Kayato tomba de l'arbre qu'elle baissa sa garde. Elle descendit à son tour, et continua de garder un oeil vers son ami. Elle regarda aux alentours, pour aprcevoir Haru, les fixant comme un enfant en admiration.
Elle se retourna vers l'homme inconscient, et son coeur manqua un battement. Car, ce qu'elle aperçut, c'était des dizaines de flèches placées à travers les bois se ruant vers elle.
Bien évidemment que Kayato était imprévisible.
Alors que l'amas de flèches la frappèrent en plein fouet, le combat de conclu avec une égalité.
Mais aucun des deux n'étaient déçus de cette issue.
Ils étaient fière de la puissance de l'autre.
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