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Chapitre 24

     — Dis, tu pourrais me jouer un morceau ? murmura-t-elle, sa voix douce et posée.

     — Bien sûr. Lequel ?

     — "La Nuit de l'Aurore", répondit-elle en souriant doucement, comme si ce simple nom suffisait à évoquer des souvenirs silencieux entre eux.

      Elle lui tendit délicatement la guitare, un instrument usé par le temps, qui portait encore l'odeur rassurante du bois vieilli. Les cordes, en revanche, brillaient de leur nouveauté. Kayato passa ses doigts dessus, se souvenant de la fois où il regardait Panda, l'auteur du crime, avec un visage furieux. Mais le visage énervé de l'archer s'était attendri en voyant de nouvelles cordes déposés sur son lit.

    Mélina le fixait, un petit sourire entre les lèvres. Ils étaient seuls, dans cette pièce. Du moins, les seuls conscients.

    Kayato prit une profonde inspiration et commença à jouer les premières notes. Chaque son résonnait avec une tendresse particulière, et il se laissa emporter, ses pensées s'évadant bien au-delà des mots, là où seule la musique pouvait le mener. Mélina l'écoutait, ses cheveux roux encadrant son visage serein, tandis qu'elle se balançait légèrement, en parfaite harmonie avec la mélodie.

     —  Je n'ai pas servie à grand chose, encore une fois.

     Kayato ne cessa pas de jouer, bien que les mots de son amie lui pincèrent le cœur.

     — Tu sais, reprit-elle après un moment, quand Leyo nous a rejoint, le jour où j'ai vu lui et Panda se battre contre ce monstre... qui était probablement un ancien humain, d'après ce qu'on m'a raconté... Ce jour là, je n'ai pas pu m'empêcher de les comparer à moi. Ou plutôt, de me comparer à eux.

     Les doigts de Kayato continuaient à effleurer les cordes, chaque son semblant répondre à ses pensées sans jamais interrompre la mélodie.

     — J'ai toujours été une plaie, mais là, c'était une véritable claque, lâcha-t-elle avec un rire nerveux. Deux adolescents, à peine formés au combat, et les voilà, en train d'accomplir ce que je n'ai jamais réussi à faire en des années !

     Kayato continua à jouer, ses doigts fins effleurant les cordes avec une précision empreinte de douceur, sans jamais interrompre l'instant. 

     — J'ai réalisé qu'en fait, vous avez été trop gentils avec moi. La vérité, c'est que seule, je n'arriverais à rien. Même lors de la dernière attaque dans le Royaume de la Lumière... j'étais tellement paniquée que si Takumi n'avait pas été là, j'aurais tout gâché. Même lors de ma rupture avec Chris, je n'ai pas pu aider mon frère.

   Il pinça ses lèvres.

     — Et là, vous étiez en train de mourir, et moi, j'étais allongée sur le canapé. Tu parles d'une Voix de l'Ombre... Je n'ai même pas de pouvoirs. Même Leyo, qui en avait pas, va potentiellement en recevoir suite à cette injection ! Et Haru, Haru qui n'en a pas non plus, n'est même pas comparable à moi. Il a sauvé tout le monde, d'après Mina. Il n'a pas paniqué, et a permis à tous de battre la lieutenant.

      Mélina marqua une pause, sa voix vacillant à chaque mot, avant de finalement se briser complètement. Elle détourna la tête, refusant que Kayato la voie ainsi, vulnérable. Quelques reniflements étouffés trahirent son malaise, mais elle rassembla ce qu'il lui restait de courage pour continuer :

     — J'ai tellement honte de moi. Quand vous présentez de nouveaux membres, j'essaye de me faire toute petite, de passer inaperçue... parce que je me dis qu'ils seront tellement, tellement déçus de découvrir qu'en réalité... qu'en réalité, je ne suis qu'une femme qui se prend pour une héroïne.

      Elle s'arrêta. La musique aussi s'était arrêtée, non pas parce que la mélodie était terminée, mais parce que Kayato avait cessé de jouer. Il avait compris. Elle en avait assez dit, assez exposé sa douleur. Lentement, il posa sa guitare sur le lit, là où lui et les autres blessés reposaient, puis se leva. Le geste, bien que brusque, ne trahissait aucune impatience, juste une urgence silencieuse de répondre autrement que par des mots.

      Kayato s'avança vers Mélina, assise au bord du lit, les épaules courbées sous le poids de ses doutes. 

     Et sans dire un mot, il la recouvrit de ses bras, l'entourant dans une étreinte pleine de tendresse.

      —  Tu es la femme la plus forte que je connais, Mélina.

     Celle-ci ne répondit pas.

      — Chaque fois, je me demande comment tu fais... pour rassurer autant de personnes, pour t'entendre aussi bien avec chacun. Comment tu fais pour me rendre si heureux.

     Mélina resta silencieuse, toujours blottie contre lui, incapable de répondre, ses pensées encore embrouillées par ses doutes. Il marqua une pause.

     — Mélina, reprit-il avec plus d'intensité, je ne plaisante pas. Et je te le répéterai chaque jour s'il le faut. Tu es celle qui me donne la force d'avancer. Tu es celle que je veux le plus voir heureuse. Sans toi, je n'aurais jamais eu le courage. Je n'ai rien accompli sans toi.

     Il desserra lentement ses bras autour d'elle, juste assez pour pouvoir croiser son regard. Il voulait qu'elle voie dans ses yeux la vérité qu'il portait en lui, qu'elle comprenne que chaque mot était pensé, qu'il n'y avait aucune exagération, juste une honnêteté nue.

      — On a tout accompli ensemble. Tu es mon héroïne, Mélina. 


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     Une heure après avoir partagé un moment avec Mélina, les plus jeunes avaient rejoint Kayato, discutant joyeusement de tout et de rien. Parmi eux, Naïa s'était approchée, les mains pleines de petits gâteaux qu'elle avait confectionnés avec soin. Elle les offrait en souriant, espérant faire plaisir à sa nouvelle famille.

     Cependant, sa joie fut de courte durée lorsqu'elle apprit que ces douceurs n'étaient comestibles que pour les abyres. Un voile de déception traversa son regard, mais bien vite, son appétit naturel reprit le dessus, et elle ne put résister à l'envie d'en croquer un elle-même.

    — Je dois parler à Kayato, tout de suite, lança Takumi d'un ton pressant.

    Le monologue de Loki, le nouveau venu, s'interrompit brusquement. Il était en train de présenter avec enthousiasme sa collection de peluches à Kayato, un large sourire aux lèvres. Contrarié par l'interruption, il se tourna vers Takumi, la mine boudeuse.

     — Mais je n'ai même pas encore présenté Mamie ! protesta-t-il, comme si cette présentation était une affaire des plus sérieuses.

      Tout en protestant, Loki secoua une petite souris grise en peluche sous les yeux de tous, comme pour insister sur l'importance de cette présentation. Mais Takumi, d'un geste brusque, lui arracha la peluche des mains et la lança à travers la pièce en direction de la porte.

     — Ferme la porte, Mamie ! ordonna-t-il, un sourire narquois aux lèvres.

     Le cri indigné de Loki résonna immédiatement, et il se précipita vers sa souris en mousse, le visage déformé par le choc. Il sortit de la pièce, en insistant sur le fait qu'il fallait éloigner Mamie des mains du démon.

     — Tu n'aurais pas aimé que je fasse ça à Tako, fit remarquer Kayato, ses yeux fixant ceux de Takumi.

     À cette mention, le blond rougit violemment. La seule évocation de sa propre peluche le plongea dans un embarras immédiat. Il jeta un regard rapide autour de lui, espérant que personne n'avait entendu. Mais en balayant la pièce du regard, il aperçut une silhouette près de l'entrée : Panda. Celui-ci le fixait, un grand sourire aux lèvres. Avec un clin d'œil taquin, il leva les sourcils d'un air moqueur avant de s'éclipser discrètement.

     Bien sûr. Il fallait que ce soit Panda.

     — Super... Le panda relou a entendu ! râla Takumi, les sourcils froncés. Si jamais il touche à ma peluche, tu me le paieras cher, Kayato.

     — Il ne te lâcherai jamais avec ça, taquina le brun. Mais c'est pas une honte, de garder son doudou, voyons...

     — C'est même pas vraiment le miens. Mais j'ai pas envie d'expliquer tout ça à Panda.

     — Elle va bientôt revenir. Tu pourras lui rendre ?

     Un silence lourd s'installa. Takumi ne répondit pas tout de suite, ses pensées dérivant malgré lui vers la peluche de poulpe. On la lui avait prêtée, une promesse muette d'un retour, une présence réconfortante dans l'attente. Il avait beau prétendre qu'il n'y tenait pas, au fond, il aimait bien cet objet singulier.

     Takumi décida de laisser tomber cette conversation. Il avait d'autres priorités pour le moment, des choses bien plus importantes à régler. Il jeta un dernier coup d'œil autour de la pièce, scrutant chaque recoin.

     Dans la pièce, Leyo et Shai étaient allongés. C'était les seuls à ne pas s'être réveillés. Leyo avait été plus exposé, recevant une injection directe, ses cellules avaient été directement impliqué, contrairement aux autres. Quant à Shai, son cas était étrange.

     Son corps était couvert de cicatrice. Plus troublant encore, il était recouvert de son propre sang lorsqu'il avait été trouvé, un spectacle macabre qui faisait de lui le seul "monstre" à porter un bilan aussi sinistre. À part lui, personne ne semblait porter de traces visibles de l'horreur qui s'était abattue sur eux.

      — C'est à propos de notre fameux charmeur pas net, commença Takumi après avoir conclu que personne n'entendais.

     — Dis moi tout.

      Takumi se sentit perdu, ne sachant pas par où commencer. Après un instant d'hésitation, il se lança :

      — Je pense que Panda est le responsable de son état.

      Kayato resta silencieux, le regard fixé sur lui. Non, il ne pouvait pas croire que Panda ferait une chose pareille.

      — Non, pas intentionnellement, poursuivit Takumi, comme pour anticiper les objections de son ami. Je ne pense pas qu'il soit un traître ou quoi que ce soit... Mais je crois qu'il a agi sans le vouloir.

     Une légère pause s'installa, pesante. Le blond prit une inspiration profonde avant de continuer :

      — Quand je l'ai rejoint, alors qu'il fuyait les monstres, il m'a assuré qu'il n'avait rien fait, qu'il ne comprenait pas ce qui se passait. Mais il répétait sans cesse que Shai allait l'attaquer. Il se sentait coupable.

      Kayato repensa à ce moment. Dans les prisons de l'Antre du Dragon, lorsque deux gardes avaient été mis à terre sans raison. L'idée que Panda puisse être impliqué, même involontairement, le perturbait profondément.

     — Mais Panda n'a que quinze ans. Les pouvoirs n'apparaissent qu'à partir de la seizième année.

     — Justement, je ne comprends pas non plus. J'en ai déjà parlé à Mélina et Mina. Je ne suis pas sûr de ce que j'avance, mais si il a réussi à rendre inconscient un monstre, sans le tuer... C'est dangereux. Fais attention. Tu as été mis au courant, de la fameuse lieutenant, Aurore ?

     — Mina m'en a informé, oui. C'est étrange, tout ces événements.

     Il fixa pendant quelques secondes le plafond, réalisant lentement tout ce qu'il s'était passé pendant un si court lapse de temps. Et, quelque part dans son esprit, il savait que ce n'était que le début.

     — J'ai peur de l'avenir, je ne vais pas te mentir. J'ai l'impression de conduire des gens innocents, heureux, droit vers la Tombe de Lune.

     Takumi ne répondit pas. Il s'installa aux côtés de son ami, avant de lui rassurer, en souriant :

   — Allons-y tous ensemble, dans ce cas.  


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     Lorsque Sierra, que le brun n'avait à peine eu l'occasion de voir, l'autorisa a sortir du lit auquel elle avait délégué la responsabilité de reposer les blessés, Kayato remontait les marches deux par deux.

     Il avait perdu une journée, pendant laquelle il avait été soit inconscient, soit coincé entre les matelas de faible qualités. Il pouvait finalement se ressentir vivant, et rien qu'à cette pensée, un énorme sourire ornait ses lèvres.

      À l'étage ; dans le salon, qui faisait aussi office d'entrée, les trois enfants étaient allongés au sol, des fleurs en mains. Ceux-ci étaient aussi accompagné par Haru, et tous ensemble, semblaient composé un énorme bouquet.

     — Vous faîtes quoi ? demanda Kayato.

    — Panda et Loki ont proposé qu'on fasse un énorme bouquet, tous ensemble, pour Shai et Leyo ! s'enjoua Naïa. On avait cueillie des fleurs, mais elles n'ont pas fait long feux, dans toute cette agitation.

     — On les avait cueillis avec amour, en plus ! se plaigna l'adolescent aux cheveux roses. 

     — Viens, Kayato, ajoute une fleure, toi aussi, invita Panda. Même Mina a inséré une glycine ! 

      Kayato se rapprocha, et constata que, effectivement, chacun avait contribué. Il reconnaissait les Écailles, les fleurs préférées de Mélina, les roses, celles de Shai, et même les Sangs de Nuit de Takumi. Il commença à examiné les fleurs qui étaient à sa disposition, grâce à Loki, et se saisit d'une Larme de l'Or, une fleurs brillante de la même couleur que l'espoir.

     — Evan n'a pas choisis ? déduis Kayato en l'absence de fleurs sombres.

     Il n'avait pas vu le vampire depuis son réveil, et ils ne s'étaient pas parlés. Mais Kayato a été informé de ce qu'il avait fait. Il s'était demandé si lui, aurait eu le courage, de prendre une attaque en pleine face, comme il l'avait fait. Mais une chose était sûr : sans ça, ils ne seront pas tous en train de s'amuser, en ce moment même. Et Kayato avait un respect immense envers cet homme qu'il trouvait louche auparavant.

     — Il essaye de fuir l'infirmière, intervint finalement Haru, qui déposait des papiers pliés en forme d'étoiles pour décorer le bouquet.

     Kayato fronça des sourcils, tandis que Panda fit un rire nerveux.

    — Ah ? Je trouve qu'elle sent très bon, personnellement ! admit Loki, ne comprenant pas la tension visible. 

    — C'est pas une question de parfum, Loki... murmura Naïa, elle-même ayant sentie ce malaise.

     Bien évidemment, c'était peu probable que tout le monde s'entende comme des meilleurs amis. Mais cette situation donnait à Kayato un léger coup de mou. Il ne savait pas s'il devait demander la raison, mais voyant qu'un léger blanc s'était installé, il tenta :

     — Elle a participé, d'ailleurs ?

     — Pas encore, elle est en train d'essayer de faire le point sur Leyo avec Mina, informa Panda. Apparemment, quelque chose cloche son sang.

     Kayato fronça les sourcils. Tout en insérant la fleure avec délicatesse dans le bouquet, il se surpris à envisager à tout abandonner.

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     Sierra était aux côtés de Shai, qui commençait finalement à signaler qu'il allait se réveiller. Il se remuait, et ses sourcils étaient froncés, comme si sortir de son rêve était douloureux. 

     Finalement, ses yeux s'ouvrirent. Au départ, il semblait examiner la pièce où il était, puis, quand il aperçue Sierra, il eut un sursaut. Il voyait légerement flou, mais au fur et à mesure, la silhouette en face de lui se clarifiait.

     Il se fixèrent, pendant de longues secondes, avant que Shai arrangea ses cheveux, pour adresser un sourire au coin à la femme en face de lui.

     — Eh bien... Enchanté, madame, je suis flatté d'avoir été soigné par...

     — Je n'ai pas le temps, ouvre ta bouche, je dois vérifier ton état de santé.

      Shai ouvrit grand la bouche, mais par étonnement. Il fronça ses sourcils, et commença à examiner son corps : celui-ci était en parfait état. Et il se trouvait toujours sublime. En revanche, il n'avait aucun souvenir récent sur les événements.

     — Eh bien, je ne suis pas un forceur, reprit-il à l'intention de la femme. 

     — Tu n'es même pas mon type, le charmeur pas net.

     — Quand je retrouverai celui qui a sorti ce surnom... maugréa l'homme. Mais comment ça, je suis pas ton type ? Est-ce même possible ? 

     Sierra releva la tête, avant d'adresser un sourire prétencieux à l'humain en face d'elle.

     — Je ne traîne pas avec des humains comme toi, vois-tu. Arrête de vouloir séduire toutes les femmes comme des objets à collectionner. Je ne suis pas comparable à toi, qui te prends pour un homme charmant alors que tu es simplement... un homme. 

      — Quoi ?!

     Si Shai s'énervait peu, le fait qu'on le prenne de haut était en haut de la liste des choses qui le mettait hors de lui. Il se redressa de son lit, sans même faire attention à Leyo qui continuait de se reposer à côté, afin de se mettre en face de cette femme.

     — Je pense que tu prends trop à cœur le fait que je te donne de l'intention. Que je sois ton type ou pas, je m'en moque, mais ne te prends pas pour supérieur à moi, alors qu'entre nous deux, nous savons très bien qui battrait qui.

    — Eh bien, ai-je blessée ton ego ? Tu ne m'intimide, ou ne m'impressionne pas du tout. Tu penses automatiquement à la supériorité en combat, car tu sais très bien que dans les autres domaines, je suis meilleure.

    — Coucou les copains !

     Shai et Sierra se retournèrent brusquement, la tension se camouflant quant à l'arrivé d'un homme aux cheveux roses et Naïa. Alors que le jeune se présenta sous le nom de Loki, Shai ne put s'empêcher de jeter des coups d'œil peu amicaux à la femme, qui s'était contentée de s'asseoir et de les fixer. 


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     La lune commençait à dévoiler ses rayons, et les chambres de chez Evan étaient surchargés. Il n'aurait jamais pensé devoir abriter autant de monde. Loki, Naïa et Panda dormirent au sous-sol aux côtés de Leyo, les femmes dormirent à l'étage du haut, et les autres hommes dans la chambre à côté. 

     — Faîtes de la place pour mes peluches ! demanda Loki, les mains emplis.

     C'était un lit pouvant accueillir quatre personnes — ils remercièrent Shai par la pensée pour leur avoir offert un lit plus grand — et Panda était collé au mur pour laisser de la place aux nombreuses peluches. Mais le mur était frais, et la période d'Aurumvalis n'était pas réputé pour sa fraicheur, donc il était heureux.

     — T'as pas de doudou, Naïa ? demanda le propriétaire des peluches.

    — Non, on en a pas dans les Eaux, admit celle-ci.

    — Je peux t'en donner un, si tu veux !

    — Vraiment ?

    — Oui ! Tu veux lequel ? Je te ferai bien avec celui-là, personnellement !

      En disant ces mots, il lui montra une peluche d'une lapine aux oreilles tombantes et au pelage blanc. Naïa saisit du cadeau, un énorme sourire au lèvre que personne ne pouvait voir dû à l'obscurité. 

     — Merci ! Vous savez, c'est la première fois que je dors avec des amis.

     — Vraiment ? s'étonna Panda. J'ai une idée de quoi faire en cette occasion, alors.

      Un énorme sourire malicieux s'étira sur ses lèvres. 

     — Personnellement, je trouve ce sous-sol trop triste, il n'y a même pas de couleurs... Vous voyez où je veux en venir ? 

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