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Chapitre 10

      Le plan fut lancé. Chacun connaissait son rôle, chaque tâche était bien définie. Certains devaient agir en solitaire, d'autres en groupe, mais tous étaient unis par un même objectif : survivre et atteindre la surface.

      La cérémonie allait débuter dans les minutes qui allaient venir. Finalement, ils étaient arrivés à l'Antre du Dragon. Le lieu dépassait tout ce qu'ils avaient pu imaginer, un paysage d'une majesté terrifiante. La vaste arène était jonchée des ossements de l'ancien seigneur des océans, allié de Scryllathor. Le sol, marqué par ses griffes aussi hautes que des hommes, délimitait le périmètre de cet espace imposant. Au-dessus d'eux, dominait le portrait d'un abyre, la créature légendaire qui, selon les légendes, avait terrassé le dragon. Les piliers soutenant les gradins retraçaient la chaîne alimentaire de l'océan, chaque détail finement gravé, culminant en une hydre majestueuse, symbole de la puissance déchaînée des profondeurs.


     Leyo s'approcha de l'entrée réservée aux gardes. Celle-ci se trouvait à l'arrière de celle des spectateurs. Chaque seconde qui passait semblait amplifier la tension dans ses veines. Dans sa main, il serrait la lance qu'il avait arrachée au garde que Takumi avait dû abattre. Il espérait de toutes ses forces que l'arme, bien différente de sa faux habituelle, répondrait avec la même agilité dans l'eau.

     Conscient de sa différence, Leyo avait improvisé. N'ayant pas de queue comme les autres, il avait enroulé ses jambes avec ses tissus utilisés à l'origine pour garder son style même son l'eau, leur donnant tant bien que mal la forme d'une queue. Son déguisement n'était pas parfait, mais il espérait que cela suffirait à tromper les regards. Tout ce qu'il fallait, c'était passer inaperçu, juste le temps nécessaire pour accomplir sa mission.

     Lors des préparations, on lui avait rétorqué de s'être trop préparé, que faire trop attention à son apparence en contexte d'infiltration n'était pas la priorité. Il était fière d'avoir insisté afin de garder ses vêtements.

     Grâce à son style exagéré, sa fausse queue couve, malgré les tissus et chaînes qui l'enveloppaient, passait relativement inaperçue. Naïa lui avait expliqué que chez les sirènes, styliser sa queue était une pratique courante. Ils considéraient leurs queues comme un don de Scryllathor, un présent sacré dont ils devaient prendre grand soin. Elle avait fait un parallèle avec les cheveux, que les terrestres aimaient tant coiffer et orner.

      — Si je pensais me déguiser en sirène une fois dans ma vie... maugréa pour lui-même le styliste.

      Il était seul, mais le plan était limpide dans son esprit. Chaque étape avait été soigneusement pensée. Lorsqu'il arriva enfin devant l'entrée, son cœur battait à tout rompre. Deux sirènes, en poste de garde, surveillaient l'accès. Dès qu'elles aperçurent un homme en armure approcher, elles s'écartèrent sans hésiter, ouvrant la voie sans poser la moindre question. Leyo, dissimulant sa nervosité sous un masque de calme, passa entre elles, sans oser parler.

       Il ne connaissait pas assez la culture et les traditions de ce peuple, il ne voulait pas offenser par des habitudes mal interprétées.

      Ses yeux restaient rivés sur les couloirs qu'il traversait, scrutant chaque détail avec une attention fébrile. Les murs étaient ornés de statues imposantes représentant des figures célèbres, tant des abyres que des sirènes, leurs regards de pierre semblant suivre chacun de ses pas. Autour de lui, plusieurs gardes allaient et venaient, surveillant l'agitation, veillant à ce que tout se déroule parfaitement pour le spectacle à venir.

     — Gloire aux Eaux. Tu cherches quoi ?

      Absorbé par son examen minutieux des alentours, il avait probablement attiré l'attention sans s'en rendre compte. Devant lui se dressait une sirène imposante, ses yeux perçants fixés sur lui avec une intensité qui ne laissait place à aucune équivoque. Elle ne semblait pas être du genre à plaisanter.

     — Euh... Mon armure s'est rayée... improvisa Leyo. Je dois la changer.

      La dame se contenta de hocher la tête en remarquant l'épaulette abîmée de Leyo, puis, sans un mot, elle fit demi-tour. Soulagé, mais conscient du temps qui s'écoulait, Leyo se remit en mouvement. Il devait trouver la salle des armures et des armes avant que la situation ne devienne critique. Le temps pressait.



     — Ça fait longtemps qu'on marche, hein...

     — Je sais bien, Panda, mais je peux rien y faire, va plus vite !

     La route devenait de plus en plus étroite et sinueuse. Kayato et Panda devaient se déplacer en file pour se mouvoir, leurs mouvements prudents pour éviter tout faux pas. L'obscurité rendait la visibilité quasi nulle. Kayato, en tête, progressait avec prudence, tandis que Panda, plus loin derrière, peinait à suivre son rythme.

      Ils devaient atteindre la prison, une tâche qui semblait de plus en plus périlleuse à mesure qu'ils avançaient. Sans aucun moyen de communication entre les différents groupes, ils n'avaient d'autre choix que de se fier aveuglément à leurs compagnons, espérant que chacun accomplirait sa part du plan.

      — Je vois de la lumière, là-bas. On arrive.

      Kayato se retourna pour faire face à Panda, s'étant rapproché, mais l'obscurité ne lui permettait de discerner qu'une silhouette indistincte dans la pénombre. Malgré cela, il pressentait l'expression familière de son compagnon à travers les ombres. Il prévint :

     — Panda, là-bas, pas de bruit. On trouve le prisonnier fou, on le libère, on fuit.

     — Je sais que je suis taquin, mais je tiens à ma vie et la tienne, Kayato... soupira le concerné.

      Les deux amis avancèrent avec précaution vers leur cible, avec un seul but en commun. Kayato, préparé à toute éventualité, avait déjà dégainé sa flèche aquatique, prêt à réagir en cas de besoin. Au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient, la lumière vacillante qui filtrait à travers les ouvertures de la prison commença à éclairer leurs visages. Les traits de Kayato se précisèrent enfin, ainsi que ceux des nombreux détenus.

     Les prisonniers étaient d'une diversité frappante : de genres variés, de races disparates, et de corpulences hétéroclites. Certains n'avaient même pas de visages. Kayato, remarquant l'absence de patrouille, traversait les rangées de cellules, et à sa grande surprise, aucun des détenus ne poussait de cris. Certains chuchotaient tout de même à la vue de deux hommes désarmés.

     — Je veux revoir ma fille, ils m'enferment à tort, s'il vous plaît... se plaignit à voix basse l'un.

    — Il m'a forcée ! Je me suis défendue ! Je n'ai rien fait de mal, je voulais me défendre... supplia faiblement l'une.

     Panda avançait tout en se grattant le bras droit. Il se demandait combien de temps ces personnes avaient été privées de liberté, se demandant si elles avaient perdu tout espoir de nager librement à nouveau. Son esprit revenait inévitablement à Deyfa, cette femme qui avait marqué sa vie de manière indélébile. Il se souvenait d'elle cousant des peluches pour lui, lui enseignant les rudiments de l'entraînement et l'art de l'écriture.

      Il secoua la tête, chassant ses pensées distrayantes. Il devait retrouver le fou Hel-Clur avant que ce dernier ne découvre Kayato et lui. Sinon, il risquait de se mettre à hurler, attirant ainsi l'attention sur leur présence et compromettant leur mission.

     Ils possédaient la clé de la cage. Enfin, s'il s'agissait bien de la même que celle utilisée pour libérer Naïa.

     Kayato poursuivait son avancée. Les visages des prisonniers étaient marqués par la détresse, tandis qu'ils occupaient leur temps de diverses manières : certains dessinaient, d'autres écrivaient ou lisaient. Le regard de Kayato glissait d'une cellule à l'autre, observant la scène qui se déroulait devant lui tandis que les demandes se stoppaient. Une sirène allaitant son enfant. Un adolescent jouant à empiler des crabes. Un triton dormant. Un triton le fixant. De près. De trop près.

      Beaucoup trop près.

     Kayato s'arrêta net. Le prisonnier en face de lui avait les yeux grands ouverts, ses orbites semblaient presque détachées de leur nerfs, le fixant sans cligner. Ses mains agrippaient les barreaux avec une force sauvage, ses doigts crispés et convulsés dans un geste presque désespéré. Il semblait scruter directement l'âme du métisse.

     Kayato avait compris. Mais c'était trop tard.

     — Écoutez moi ! N'ignorez pas !! L'héritier de Lune !! L'héritier de Lune est de retour !!

      Il était trop tard pour fuir. Panda, derrière lui, semblait avoir compris la gravité de la situation. Sans un seul sourire, il fixait Hel-Clur qui hurlait à pleins poumons, ses cris déchirant le silence et attirant sans doute l'attention des gardes. Le bruit insupportable résonnait dans les couloirs étroits. Ils étaient démasqués.


      Shai devait retrouver les sirènes à tout prix. Elles l'avaient aperçu, lui et sa marque de Lune distinctive, un symbole qui ne passerait pas inaperçu. Si quelque chose tournait mal, le lien entre les imprévus à venir et la présence d'intrus serait rapidement établi. Le moindre faux pas risquait de compromettre leur mission, et Shai savait qu'il devait agir vite avant que les sirènes ne tirent des conclusions fatales.

     — Ah, me revoilà seul... parla pour lui-même l'artiste. L'entrée extérieure, les sirènes...

      Shai, dissimulé derrière un mur, observait les sirènes entrer en masse dans l'arène. Elles affluaient en grand nombre, formant un flot continu qui rendait difficile de suivre chaque mouvement. Ses yeux sombres peinaient à suivre le rythme effréné de leur entrée, mais il restait concentré, scrutant chaque détail, chaque visage, à la recherche de ses cibles.

     Puis soudain, il les aperçut.

      Les deux sirènes étaient parées avec soin, leurs corps ornés de toutes sortes de perles scintillantes. Leurs yeux étaient délicatement décorés de nageoires de petits poissons, et leurs écailles, quant à elles, étaient baignées de paillettes, reflétant la lumière environnante en une myriade de couleurs chatoyantes.

     Shai savait qu'il devait se faire remarquer avant que les sirènes ne franchissent l'entrée de l'arène. La discrétion n'étant plus une option, il se résigna à les interpeller, malgré son ignorance de leurs noms. 

    Il hésita un instant, voyant que cette idée ne portait visiblement pas ses fruits, cherchant un moyen de capter leur attention sans se compromettre davantage.

     — Gloire aux eaux. Que faîtes-vous ?

     Shai se retourna brusquement et se retrouva face à un triton. Ce dernier, bien que visiblement non affilié à l'armée, portait une expression grave. Le regard du triton glissa rapidement vers les jambes de Shai, révélant sa surprise ou sa suspicion.

    L'humain sentit la panique monter en lui. Il devait trouver une excuse rapidement, quelque chose qui expliquerait la présence d'un humain, derrière des murs tel un complotant, sans éveiller davantage de soupçons.

     — Je... je dois m'entretenir avec ces deux sirènes, dit-il en se voulant naturel.

     — Pourquoi ?

      Shai passa une main dans ses cheveux en levant les yeux, frustré par la curiosité incessante du triton. Pourquoi fallait-il toujours tout expliquer ici ? Il remercia ses terres d'origine, où les questions indiscrètes n'étaient pas monnaie courante, où le silence était respecté.

     Sa réponse, teintée d'agacement, lui échappa plus sèchement qu'il ne l'avait prévu :

     — Eh bien, je devais les dessiner assister à cette cérémonie, mais elles semblent porter un maquillage différent. Je dois les voir de plus près. C'est bon ?

     Le triton hocha lentement la tête, visiblement perplexe. Heureusement pour Shai, la marque distincte sur son cou restait hors de son champ de vision, dissimulée par l'angle de leur rencontre.

      — Pourquoi vous cachez-vous ?

     — Vous êtes de l'armée ? Il ne me semble pas. Laissez-moi faire mon devoir ou aller jouer aux chevaliers ailleurs. Au revoir, gloire aux eaux ! 

      Sa dernière phrase avait résonné avec une pointe d'ironie, mais Shai ne s'en souciait peu. Ce qui importait, c'est que les deux sirènes l'avaient enfin aperçu. C'était tout ce qu'il cherchait. Sans perdre de temps, il leur fit un signe de la main, les invitant à s'approcher.


      Mélina patientait aux côtés de Naïa, son regard scrutant discrètement les mouvements autour de la cérémonie. De sa position, elle pouvait à peine discerner ce qui se passait dans l'Antre du Dragon, mais elle savait que le temps jouait contre elles. Dans quelques minutes, tout au plus, quelqu'un s'apercevrait de la disparition de Naïa, et l'alerte serait donnée. Son rôle, bien que simple en apparence, était crucial : retarder autant que possible la divulgation de cette information. Le moindre faux pas, et leur plan risquait de s'effondrer.

      À chaque fois qu'un garde quittait la cérémonie pour vérifier l'état de la combattante forcée, il disparaissait mystérieusement. Naïa veillait à ce qu'aucun d'eux ne revienne, les neutralisant un par un et les retenant grâce à ses courants d'eaux, tout en prenant soin de ne pas se montrer. La jeune femme rousse, son cou dissimulé sous un bandeau, s'assurait que ces prisonniers ne puissent s'échapper. 

     Elles étaient conscientes que l'absence de Naïa allait bientôt être remarquée. Leur stratégie était donc de gagner du temps, en se rapprochant de l'heure limite pour que l'attention se focalise sur elle. Plus le moment se rapprochait, plus il devenait crucial que toute l'attention soit détournée de tout autre détail. Les autres détails étant cruciaux.

       — J'aperçois le grand ténébreux, remarqua Naïa.

      Mélina se rapprocha pour examiner la personne évoquée par l'hybride. Elle aperçut Shai, près de l'entrée, en pleine conversation avec les sirènes.

      — C'est Shai, il n'est pas très ténébreux mais... bref. Il va pouvoir les manipuler, ça devrait aller. Je m'inquiète surtout pour Kayato, Panda et Leyo...

       — Ça devrait aller. Je ne les connais pas, mais si toi et le blond aviez déduis qu'ils accompliront leur rôle, ils le feront.

      Encore quelques minutes à attendre. Bientôt, Naïa serait appelée dans l'arène, et l'espoir était qu'elle en ressortirait.


      Il l'avait trouvé. La salle d'armes se trouvait en face de Leyo, dont la porte était ouverte sur des gardes faisant le point sur leur équipement. En entrant dans la pièce, Leyo découvrit un assortiment d'armes aussi raffinées les unes que les autres. L'ambiance de la salle ne lui plaisait pas, étant trop luxueuse à son goût, et il ne put s'empêcher de grimacer en observant les armements et les gardes en activité.

       Ses yeux parcoururent les lances et les nombreux tridents alignés, mais malgré ses efforts, il n'arrivait pas à trouver ce qu'il cherchait. La pièce, bien que remplie d'armes sophistiquées, semblait cacher ce qu'il désirait réellement.

     Finalement, il la repéra. 

      Au fond de la pièce, l'arme de la taille d'une main semblait l'attendre. Parée de couleurs nacrées, elle était capable d'après Naïa d'aspirer des courants entiers pour les renvoyer vers l'ennemi. C'était exactement ce qu'il était venu chercher.

      Il ne lui fallait plus que la récupérer, et la donner à Mélina en vitesse.

     — Plus qu'une vingtaine de minutes, la famille ! hurle l'un des soldats. Où est l'abyre ? Avez-vous des nouvelles de l'abyre ?

     Ils allaient bientôt comprendre ce qui se passait. Il devait saisir sa chance rapidement. Avec les jambes bandées, se mouvoir était difficile, et la fuite n'était pas une option.

      « Pas de mouvement brusque, pas de mouvement brusque... » se répétait pour lui-même Leyo. Il fixait l'arme à quelques mètres de lui. Il était impulsif. Il le savait, il devait tenir et suivre la discrétion. Il le devait, il devait réfléchir avant d'agir. « Bon, ce n'est pas mon point fort, de toute façon. »

      Il tourna rapidement la tête à gauche et à droite, puis fonça vers l'arme. En un mouvement rapide, il la saisit et l'arracha de son emplacement. Sous les yeux surpris des gardes, il se cramponna à leurs épaules pour se donner de l'élan, prêt à s'échapper.

      Il savait que sa situation était désespérée ; il avait à peine le temps de réagir avant de se faire attraper. Face aux gardes aquatiques, comment pouvait-il espérer rivaliser avec des créatures aussi à l'aise dans l'eau que des poissons ?

      « Ce n'était pas une bonne idée Leyo, tu le sais, tu n'es même pas armé... » il stoppa ses pensées et regarda l'objet entre ses mains.

      Un énorme sourire se dessina sur ses lèvres. Il aimait vraiment improviser.


      — Taisez-vous, le vieux ! paniqua Panda.

     Le triton continuait de hurler des paroles dont Kayato n'avait pas la force nécessaire de comprendre. Ils devaient sortir de cette situation, et vite.

     — L'héritier de Lune va tous nous tuer ! Et il s'est réveillé !! Pardon aux Eaux ! Donnons Sacrifice, et notre mort ne serai que bonheur, écoutez ! Implorons pitié !

     Kayato saisit les clés et tenta d'ouvrir la cage pour fuir avec Hel-Clur. Ses mouvements étaient maladroits, ses mains tremblaient sous la pression tandis que les cris incessants du triton éveillaient de plus en plus de soupçons. Bien que l'homme devait crier régulièrement, les autres prisonniers s'étaient rapprochés des barreaux, intrigués par le tumulte.

      C'était donc remarquable.

      Il devait faire taire ce prisonnier. Panda se rapprocha de lui, et étira son sourire tout en baissant sa tête. Un visage peu confiant en résultait.

     — Écoute, l'héritier de Lune est de retour, et il va tous vous tuer ce soir. C'est pourquoi on a besoin de toi, mais ferme-là, sincèrement.

      Le détenu bascula son regard entre les yeux ténébreux de Panda et les lumineux de Kayato.

     — « Si tu ne te tait pas maintenant, on va te tuer au nom de Soleil. » Il montra d'un signe de tête l'arme de Kayato. « Lune et son héritier ne vont pas aimer ça, hm ? »

      Puis, le fou se tut, estomaqué par la menace. Le métisse remercia intérieurement le plus jeune, mais ne risqua pas de parler davantage. Il était sûr d'entendre des voix de patrouilles venir à eux.

      Il prit une inspiration et enfonça la grande clef dans la serrure. Il relâcha ses épaules, puis il tourna la clef.

      La porte ne se déverrouilla pas.

     — C'est pas la bonne clé, Panda ! paniqua Kayato. 

     Les voix des gardes se faisaient de plus en plus proche. Ils devaient fuir. Mais sans cet homme, le plan ne fonctionnerai pas. Ils devaient fuir. Kayato continuait d'essayer de tourner la clef sous la sueur de ses mains, espérant un miracle, avoir mal enfoncé.

      — Il faut défoncer le cadenas, chef !

     Kayato haussa son sourcil droit pour faire face au plus jeune. Il remarqua que celui-ci était sérieux, mais tout de même légèrement amusé.

     — Sérieusement ? Ils vont nous remarquer à coup sûr, autant fuir tant qu'on peut...

    — Autant fuir et réussir dans ce cas, non ? Ce sera la honte dans le cas contraire.

      Kayato ne répondit pas. Si Takumi ou Mina étaient là, ils lui auraient réprimandé en disant de ne pas prendre de tels risques.

      Mais aucun des deux n'étaient là. Alors, Kayato hocha simplement la tête tout en esquissant un sourire.

      — T'as raison, ce sera trop la honte.


Enfin, nous franchissons ce cap des 10 chapitres ! Merci énormément, 10 chapitres en bientôt deux mois c'est énorme pour moi, ainsi que vos retours ! <3
On se retrouvera la semaine prochaine avec deux chapitres, un samedi et un dimanche, pour les 2 mois depuis la première publication !

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