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Track 1

Notes du traducteur

Bienvenue dans cette nouvelle fanfic qui n'est PAS de moi ! C'est le travail de NoMoreTears707, une autrice de Eruri extrêmement prolifique qui écrit en anglais et en espagnol. J'ai choisi de traduire l'une de mes fics préférées d'elle à savoir Behind the Lyrics que vous pouvez trouver en intégralité sur AO3. Vous connaissez mon amour pour les réincarnations AU !

A l'heure où je commence la traduction de cette fin, 5 chapitres en anglais sont postés sur les 7 prévus.

C'est la première fois que je traduis une fic de l'anglais au français, ça promet d'être une expérience très formatrice. Je vais faire de mon mieux pour rendre justice au texte originel, mais je ne suis pas traducteur pro donc... voilà. Je fais de mon mieux !

Comme vous n'avez pas les tags AO3, les voici : Reincarnation, Edlia moderne (plusieurs siècles après SNK), différence d'âge (13 ans), Levi : 23 ans, Erwin : 36 ans, Levi est chanteur, Erwin est professeur, fluff, romance, drama, souvenirs tristes, rock, échanges SMS, angst, Hange est non binaire, Levi est demisexuel, Erwin est bisexuel, manga spoilers, dépression, problèmes de santé mentale.

Sur ce, je vous dis bonne lecture !

Notes de l'autrice

Merci beaucoup d'avoir cliqué sur ce lien ! Pour commencer, s'il vous plaît lisez les tags. Tout est correctement taggé, je ne veux pas mettre qui que ce soit mal à l'aise et j'aimerais que cette fic soit un espace safe pour tous afin de vous permettre de passer un bon moment.

Dans les derniers chapitres, cette fic contiendra de nombreux spoilers de la fin du manga donc, si vous n'avez pas terminé votre lecture et ne voulez pas savoir ce qu'il se passe, quittez cette fic maintenant !

Merci de laisser une chance à mon histoire :')

Je voudrais dédier cette histoire à mes chers Jan et Deb <3 C'est pendant les discussions que nous avons eues ensemble il y a des mois que j'ai eu l'idée de cette fic ; discussions qui ont donné naissance à un AU que nous avons pris beaucoup de plaisir à imaginer. Je me souviens avoir dit à Jan que j'avais toujours voulu écrire un No Name AU, sans parvenir à trouver d'idées suffisamment intéressantes. Jan m'avait répondu « Levi pourrait écrire des chansons pour Erwin » et immédiatement l'idée d'un Reincarnation AU a germé dans mon esprit. L'histoire s'est précisée au fur et à mesure de notre conversation. Et voilà le résultat final !

J'espère avoir rendu justice à cette idée un peu folle que nous avons eue tous les trois. Je veux aime tellement <3

Merci d'avoir fait en sorte que mon expérience dans le fandom Eruri soit la plus douce au monde :')

****

Il nettoie la chambre aussi vite que possible, et pas seulement parce qu'il sait qu'on l'attend pour descendre au fameux sous-sol. Il sait que s'il s'autorise à s'arrêter une seule minute de trop, il ne pourra résister à l'envie de rester ici, dans cette chambre, à côté de ce corps. Ce corps qui appartient à la personne qu'il aimait le plus au monde.

La personne la plus importante de toute sa vie qui, maintenant, n'est plus qu'un corps inerte.

Ce n'est plus lui, plus maintenant.

Levi n'arrive pas à pleurer. Il le pleure à l'intérieur. Et pourtant, les larmes finissent par couler de partout, dans son coeur et sur ses joues. C'est comme si elles voulaient inonder son âme et la chambre, pour ainsi les immerger – le corps et lui-même – dans un rêve qu'ils n'ont jamais mérité de vivre.

Ou il le méritait.

Oui, Erwin le méritait.

Il veut embrasser ses lèvres, mais sentir le froid qui s'est emparé de sa main l'arrête dans son geste. Il dépose un baiser cette main à la place, ses lèvres sur ce froid synonyme de mort. Enfin, il recouvre son visage de la cape sur laquelle se déploient les ailes de la liberté.

– A bientôt, Erwin, murmure-t-il en contenant un sanglot, avant de s'enfuir aussi vite que possible, loin de cette chambre et de cet amour déchirant.

*
*
*

TRACK 1

Apporte-moi ta paix.

Apporte-moi ta paix et mes blessures guériront.

– Eimear Quinn, The Voice

Quand il ouvre les yeux, il est plongé dans le noir. Encore à moitié endormi, il rassemble toute sa volonté et repousse la couette pour arrêter l'alarme sur son téléphone. Ceci fait, il laisse sa tête retomber dans son oreiller, les yeux rivés au plafond. À travers la fenêtre à sa droite, les premiers rayons de soleil pénètrent dans la chambre.

Une nouvelle journée.

Une nouvelle routine.

Un nouveau silence.

Il se lève et fait ce qu'il fait toujours avant de partir à l'école. Il conduit sans réfléchir, se gare sans réfléchir et entre dans l'établissement sans réfléchir.

Il regarde ses élèves de première et pose sa mallette sur le bureau ; encore trois minutes avant le début du cours.

Après avoir disposé ses notes de cours sur le bureau, il s'assoit et observe ses élèves l'un après l'autre.

Le groupe d'élèves du fond fait le point sur des résultats sportifs du week-end. À droite, d'autres discutent jeux vidéos. À gauche, plusieurs élèves rient aux éclats en regardant des memes.
Devant, un petit groupe chuchotent en regardant des vidéos sur l'application du moment. Il capte quelque chose qui ressemble vaguement à du nu metal, mais pas suffisamment clairement pour qu'il y prête attention.

– Il est incroyable !

– Je l'aime tellement !

– Sa voix ! Sa voix !

Un sourire se dessine sur les lèvres d'Erwin alors qu'il les écoute.

L'histoire semble se répéter, encore.

Ses années en tant que professeur ne lui ont pas seulement permis d'acquérir une solide expérience dans le noble art d'enseigner. Elles lui ont aussi appris d'autres choses.
Par exemple, comme la mode fonctionne chez les adolescents.

Les industries culturelles excellent dans l'art de tisser une toile susceptible de les piéger. Les jeunes gens, génération après génération, regardent de nouvelles séries, lisent de nouveaux livres, écoutent de nouveaux groupes.

Mais le cycle de la consommation se répète éternellement.

Et on en revient toujours au point de départ, comme la Terre sur son orbite.

C'est un sujet dont il a l'habitude de discuter avec Zeke en salle des profs ou à la sortie des cours. Il leur arrive de faire ensemble le chemin jusqu'au parking où ils garent tous les deux leurs voitures, après une journée interminable de travail dans cette grande école publique de Mitras. Mitras est la capitale d'Eldia, leur cher pays éternellement stable économiquement. Certains diraient qu'ils ont des sujets de conversations pédants, mais prévisibles pour un professeur d'histoire et un professeur de philosophie.

Pourquoi la mode change, pourquoi l'art est corrompu par la production de masse, pourquoi leurs élèves aiment un jour un groupe de pop avec d'excellentes chorégraphies, et le suivant ce chanteur de musique urbaine couvert de tatouages, et le jour encore après ce groupe avec une esthétique entre le gothique et le glam – ou du moins ce que qu'il tend à constater grâce aux photos imprimées sur les sacs à dos et les cahiers du groupe du fond – qui a ramené d'entre les morts la musique qui était populaire quand il était lui-même ado : le nu metal. À noter néanmoins que dans cette nouvelle réincarnation, les sons électroniques se détachent davantage.

Le cycle recommence, comme toujours.

Et le sien aussi. Constatant que la classe est au complet, il vérifie qu'il est l'heure avant de fermer la porte et de saluer ses élèves :

— Bonjour. Aujourd'hui nous allons continuer avec la dynastie Fritz and et la guerre de cent ans entre l'ancien empire eldien et la nation émergente des Mahrs.

Il donne son cours comme d'habitude, de la manière dont il est doué. Après l'avoir terminé, il donne un autre cours, puis un autre, et encore un autre jusqu'à ce que le cycle touche à sa fin et sonne l'heure de rentrer à la maison.

— Vous avez vu ce nouveau groupe ? Il a remplacé la saga dystopique avec les vampires sur les sacs à dos, commente Erwin à l'attention de Zeke alors qu'il marchent vers le parking après l'avoir retrouvé dans le hall.

— C'est vrai ! répond Zeke.

L'homme reprend une bouffée de cigarette avant de poursuivre :

No Name, c'est le groupe le plus en vogue du moment. Même Eren en est fan, et ses deux amis bizarres aussi.

— Tu ne devrais pas parler de ces enfants comme ça, surtout considérant qu'ils sont tes élèves, répond Erwin même s'il ne le prend pas très sérieusement.

Il sait que Zeke plaisante.

En l'entendant rire, il se demande si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Zeke peut être un peu intimidant par moment.

— Allez, les profs ne sont pas obligés d'être sérieux H24, non ? déclare Zeke en jettant son mégot dans le caniveau qu'ils viennent de franchir.

Du coin de l'oeil, Erwin le voit se gratter l'oreille.

— Au bout d'un moment, on a tous besoin de se détendre, tu sais ? Arrête de prendre tout aussi sérieusement. Même si je doute que tu en sois capable, hein ? Qu'est-ce que t'as à dire pour ta défense ?

Erwin fixe son collègue silencieusement, surpris. Il offre pour seule réponse un « je suppose » avec pour intention de changer de sujet. Zeke tend à être assez désagréable, raison pour laquelle la plupart des professeurs l'évitent, mais Erwin le trouve assez intéressant pour lui parler régulièrement.

Et si le commentaire de Zeke le pique autant, c'est peut-être qu'il n'est pas loin de la vérité...

Sa vie est ennuyante.

Tous les soirs c'est la même chose : il dîne seul devant la télé, en regardant des documentaires qu'il connaît par cœur. Après c'est toujours pareil : il lit un livre dans son lit, avec ce sentiment étrange d'être coincé dans une boucle temporelle qui le vide de son énergie. C'est... comme s'il lui manquait un bras, même s'il a la chance que ça ne soit pas le cas.

Il n'a personne. Il a perdu son père il y a dix ans et cela fait très longtemps que Marie l'a quitté pour l'homme qui était son meilleur ami. Il occupe ses journées et ses nuits avec la seule chose qui le passionne : apprendre. Il passe sa vie à combler ce vide étrange en lui avec tout ce qu'il peut. Il dépense ses économies dans des voyages et des livres en tout genre.

Le savoir. Lire, réfléchir encore et encore, examiner les faits, pour le toucher du doigt. C'est la seule chose qui le contente, les seuls moments de plénitude qu'il connait.

Dernièrement, cependant...

Ils arrivent au parking alors que Zeke s'emporte à cause de la politique : ce connard ne peut pas être en tête des sondages, ce pays est dans la merde, et l'économie...

– À demain, l'interrompt Erwin en s'arrêtant devant sa voiture.

Une fois seul dans l'habitacle, il écoute le silence. C'est quelque chose qui est devenu une habitude, le silence lui parle bien plus que les bavardages qu'un Zeke excité par l'actualité politique.

Peut-être qu'il est temps de faire quelque chose. Il réfléchit depuis des semaines à s'inscrire sur une appli de rencontres ou quelque chose dans ce goût-là, mais il n'a toujours pas réussi à sauter le pas. Il ne fait que suivre l'inertie de chaque jour qui passe : se lever, se laver, s'habiller, se préparer, sortir, travailler, rentrer, manger, lire et dormir.

La boucle recommence, inlassablement.

Il démarre la voiture. Même le vrombissement du moteur ne peut couvrir le silence, pour autant que cela fasse sens. Il s'autorise à soupirer.

Un peu de musique lui ferait du bien.

Il allume la radio. Mais il ne la règle pas sur FM Classic comme il le fait toujours, les rares fois où il l'allume. Il s'arrête avant, sur une radio qui passe cette chanson déjà passée de mode, avec ces garçons qui faisaient de super chorégraphies. Ces mêmes garçons qui n'apparaissent plus sur les sacs à dos et les classeurs, mais qu'il a entendu suffisamment de fois pendant les pauses ou avant les cours pour les reconnaitre.

Il ricane en tournant le volant pour sortir du parking, l'index battant la mesure.

Comme il est pathétique d'écouter ça à 36 ans.

Comme il est pathétique tout court, en fait.

D'autres chansons passent, il en reconnaît certaines. Il finit pas apprendre qu'il écoute FM Hits. Est-ce que les jeunes d'aujourd'hui utilisent encore la radio pour écouter de la musique alors qu'ils sont toutes ces applications ? Il y a celle avec les vidéos, celle pour les photos et les stories, la musique en streaming et toutes ces choses nouvelles.

Un son électronique retentit dans la voiture. Alors qu'une guitare stridente fait son entrée, il fronce les sourcils.

— Et maintenant, le nouveau tube de No Name ! Promesse !

Une voix masculine commence à chanter. Erwin se dit qu'elle sonne bien. En vérité, le groupe dans son ensemble sonne bien, comme une version moderne du nu metal qu'il écoutait quand il avait l'âge de ses élèves.

Ou peut-être parce que...

Il tapote son doigt sur le volant comme il l'a fait avec les morceaux précédents, alors qu'il remonte la longue avenue qui mène jusqu'à son appartement. Il n'y prête pas vraiment attention, mais il ne déteste pas cette musique.

Au moment où le bridge arrive et où le chanteur est rejoint par une voix féminine en arrière-plan, une phrase en particulier attire son attention.

Les rêves accomplis n'apportent pas toujours le bonheur

Ils te restent entre les mains, tes yeux brillent face à la cruauté !

Erwin freine au feu rouge. Il fixe la lumière, sentant quelque chose vibrer en lui, quelque chose que la voix transmet, que les mots véhiculent juste avant que commence un refrain entêtant :

Voler avec tes rêves, tes yeux brillent !

Sur mon âme ruissèlent les larmes alors que je te sens te refroidir

En ton nom, je le ferai ! Je n'abandonnerai pas !

Parce qu'à travers moi, ton cœur continue de battre

Silence.

Puis la voix se remet à hurler.

J'ai promis !

Il crie encore et encore. La voix féminine hurle en arrière-plan. J'ai promis, j'ai promis, j'ai promis, j'ai promis, j'ai promis. La voix se brise de plus en plus. Erwin réalise qu'on est en train de le klaxonner et que le feu est passé au vert.

Il reprend sa route, le scintillement du feu rouge persiste devant ses yeux.

A travers moi, ton coeur continue de battre !

Contre la cruauté de ce monde, il battra toujours !

Un autre feu rouge. Erwin est incapable de le regarder. Pas cette fois.

Il fixe simplement la chaussée, les gens qui traversent le passage piéton peint sur le bitume noir. À la radio, une balade country chantée par une douce voix de femme prend le relai.

Mais il ne l'entend pas.

Le silence a à nouveau triomphé. Il n'entend plus rien du tout.

Que le silence qui s'infiltre partout.

Comble sa solitude.

Cette dernière ne cesse de le suivre. Et la boucle sans fin reprend, celle-là même que sa routine a imposé, jusqu'à ce qu'il arrive à son appartement.

Il retire son manteau, pose son attaché-case sur la même table que d'habitude, se met à l'aise sans faire attention à quoi que ce soit.

Il y a quelque chose en arrière-plan, néanmoins.

Quelque chose d'agaçant.

Le hurlement sans aucune retenue, si beau dans son exagération théâtrale, du chanteur principal de No Name.

J'ai promis !

Il réchauffe le reste de riz de la veille et y ajoute une boîte de thon. Puis il dîne en regardant le documentaire sur la grande guerre qu'Eldia a perdu contre Mahr des siècles auparavant, qui fait écho au cours qu'il a donné aux premières plus tôt dans la journée.

Il baisse les yeux sur son assiette encore à moitié pleine, vaguement écœuré.

Il met en pause le documentaire pour ouvrir la page d'accueil des services de streaming et sélectionne la plus populaire. Utilisant le clavier à l'écran, il met un temps infini à saisir les lettres une par une, avant d'enfin presser le bouton OK.

No Name.

Un nombre impressionnant de résultats s'affichent, créant une mosaïque d'images fixes. Il parcourt le titre des morceaux, vidéo après vidéo. « Aucun regret », « Un mur de mensonges », « Soleil de minuit », « Ce sous-sol sans toi ».

Et c'est censé être romantique ? se demande Erwin alors qu'il arrive sur la dernière vidéo, et donc le dernier morceau.

Le titre est plus simple que les autres : « Confiance ».

Erwin envisage d'appuyer sur play, mais quelque chose le stoppe dans son élan.

La miniature du – selon la légende – clip officiel.

C'est cet homme qui est partout sur les sacs à dos et les classeurs, avec un bandeau autour des yeux. Sa silhouette assise se découpe devant la lumière de la lune qui perce à travers la fenêtre dernière lui.

Il est... particulier ? Il y a quelque chose dans cette image qui capte son attention, quelque chose qui l'inspire, même s'il ne sait pas exactement pourquoi.

— 500 millions de vues ? murmure-t-il, impressionné, en remarquant le chiffre sous la vidéo.

La majorité des vidéos affichent des nombres à 8 chiffres.

Erwin laisse échapper un soupir et, piqué par cette curiosité qui le motive au quotidien, appuie enfin sur play.

Un bureau sombre, aux murs tapissés de bibliothèques pleines à craquer de livres. Au milieu, devant la fenêtre par laquelle on peut observer la lune, comme sur la miniature, un bureau recouvert de piles de papiers. L'image clignote régulièrement alors que la caméra se focalise sur l'arrière plan. L'image saute, alternant entre le bureau recouvert de paperasse et le bureau entièrement vide. Une guitare acoustique joue une mélodie lente et mélancolique.

L'image change une dernière fois, et l'homme de la miniature apparaît enfin, assis sur le rebord de la fenêtre. Il croise les jambes avec élégance, son pied sur son genou, vêtu d'un jean slim noir et de bottes en cuir de la même couleur. Il porte une chemise, une veste et une cravate qui lui donne un air venu d'un autre siècle. Sa tenue est entièrement noire, excepté les bandages autour de ses yeux et sa peau si pâle qui, à la lumière de la lune, apparaît presque irréelle.

La guitare pose le rythme, alors que sa voix s'élève enfin.

J'étais fatigué de me battre

Contre cette force qui m'attirait

Je ne voulais pas baisser les bras, la solitude était bien assez douloureuse

Je ne voulais pas que tu me regardes

Il ne hurle pas comme dans la chanson qu'il a écouté dans la voiture ; son chant est d'une douceur surprenante. Comme une caresse. Elle l'enveloppe avec tendresse. Sa voix dénote par sa sensibilité, elle accompagne merveilleusement bien cette étrange vulnérabilité qui se dégage de la partie de guitare.

Le chanteur n'est peut-être pas un virtuose, mais il sait comment transmettre des émotions.

Tu me déshabillais du regard

Comme si tes mains me les arrachaient

Je t'admirais au clair de lune

Je voulais seulement fondre dans tes bras

Le jeune homme se lève et s'approche du bureau. Il utilise la chaise pour monter sur le plateau. L'image recommence à sauter à toute vitesse, entrecoupant la séquence où le chanteur est entouré de feuilles qui volent dans tous les sens avec celle du bureau vide.

Arrive le refrain. Le reste du groupe apparait autour du chanteur. Il y a une jeune fille rousse à la basse, une personne aux cheveux bruns à la guitare. Derrière le bureau, un homme très imposant joue de la batterie. Au premier plan, un jeune homme blond très mince est au clavier. Le morceau atteint son apogée grâce à la guitare qui, vraiment, lui rappelle le metal qu'il écoutait quand il était jeune. Le chanteur commence à crier d'une façon assez émouvante, malgré la violence intense qu'il déploie à la force de sa voix.

Face à toi,

Je me vide de mes forces

La douceur de tes caresses me suffit

Je te confie ma vie

Erwin ne réalise pas qu'il a ouvert la bouche avant d'étouffer un sanglot. Il y a quelque chose dans cette voix qui le touche. Ce n'est même pas que les paroles lui rappellent son histoire avec Marie ou qu'elles font écho en lui. C'est qu'il reçoit de plein fouet la fragilité de cette voix, de ce jeune homme avec une undercut. Il se meut avec grâce au milieu des feuilles volantes, entre les flashs de la pièce entièrement vide.

Comme si...

Le clip continue, mais il n'y prête pour vraiment attention. Quand le silence revient, il éteint immédiatement la télévision, non sans frustration.

Quel con...

Ecouter le groupe préféré de ses élèves, un jeudi soir, tout seul dans son appartement, avec la bouche ouverte et les larmes aux yeux ? Mais qu'est-ce qui lui prend ?

C'est absurde. Il est trop vieux pour ces bêtises. Un homme de 36 ans, professeur de surcroît, ne devrait pas se comporter ainsi.

Il devrait plutôt préparer son prochain voyage ou s'inscrire sur un site de rencontres. Ou trouver de nouveaux hobbies. S'inscrire à un MOOC. Faire ce que Zeke, odieux et pessimiste, qualifie d'absurde, ce que les hommes ont toujours fait depuis la nuit des temps : se reproduire et mourir.

Peu de temps après, le voilà au lit avec ce livre sur les conséquences du consumérisme que Zeke lui a prêté la semaine dernière. Erwin tente se concentrer sur sa lecture.

Il n'y arrive pas.

Il y a quelque chose qui le gêne, comme si une aiguille le piquait encore et encore sans qu'il puisse rien faire. Comme le tic-tac d'une horloge. C'est désagréable et l'empêche de trouver la paix.

L'écho des paroles des chansons. Celle qu'il a écouté dans la voiture et l'autre après le dîner.

Les rêves accomplis n'apportent pas toujours le bonheur

Je te confie ma vie

Il pose le livre sur la table de nuit et éteint la lampe de chevet. Son visage enfoncé dans son oreiller, il est décidé à essayer de dormir.

C'est comme s'il ressentait de la nostalgie pour quelque chose qu'il n'a pourtant jamais connu.

C'est sans doute révélateur.

Peut-être est-ce la vérité et il devrait l'accepter. Il ferait mieux de consulter un professionnel. Peut-être est-il en train de tomber en dépression.

****

Il ne peut s'empêcher de remarquer le visage de l'homme aux yeux bandés sur les sacs à dos et les cahiers, et ce dans toutes les classes à qui il enseigne l'histoire eldienne. Il remarque que Mikasa Ackerman, Armin Arlet et Eren Jeager, le frère de Zeke, regardent les clips de No Name en chantonnant à chaque intercours. Pareil pour le petit groupe du fond chez les premières. Et tant d'autres élèves.

Il y a un profil clair chez les amateurs de No Name : les victimes de harcèlement, les solitaires, les exclus.

Le groupe a conquis les coeurs brisés d'une génération entière.

No Name donne un concert en ville le mois prochain, l'informe Zeke alors qu'ils traversent le hall pour se rendre en salle des professeurs.

Disant cela, il pointe le sac à dos d'Annie Leonharld, cette jeune fille solitaire de terminale.

— J'ai dîné chez mon vieux hier soir, Eren l'a supplié de lui donner de l'argent pour acheter des places. Mais il va devoir ramener de bonnes notes d'abord.

— Et pourquoi tu ne lui en offres pas ? demande Pieck Finger, la professeure de psychologie, en les rejoignant.

Elle jette un oeil au sac d'Annie.

— En plus comme il est mineur, tu devrais l'accompagner. Mitras n'est pas sûr ces derniers temps.

— Moi ? A un concert de No Name ?

— Pourquoi pas ? l'interroge Pieck avec le charme qui la caractérise. Ils ont de très bonnes chansons ! Tu ne les as pas écouté ? Ne me dis pas que tu leur reproches d'être trop populaire.

Erwin retient un rire. N'est-ce pas ce que Zeke fait toujours ?

Il remarque que Zeke s'est légèrement tendu.

— Ouais, peut-être que je devrais leur laisser une seconde chance. Quel morceau tu me recommandes ? demande-t-il d'une voix douce qu'Erwin ne lui connait pas.

Entre temps, ils sont arrivés en salle des prof. Seul Darius Zackley, professeur de géographie, est présent. Il ne leur accorde pas grande attention, concentré sur son téléphone. Il est sans doute en train de regarder des photos de femmes dénudées sur internet, comme d'habitude.

Ils s'assoient à la table, au milieu de la pièce : Pieck entre Zeke et lui. Pieck sort son ordinateur de son sac.

— Attend, je vais te faire écouter ma chanson préférée, dit-elle à Zeke.

Ce dernier accepte avec un sourire en coin, ce qui prouve une fois de plus que l'attirance qu'il éprouve pour Pieck est proportionnelle au désintérêt que lui porte la jeune femme.

Zackley s'est approché, avec une curiosité évidente. À moins qu'il ne cherche la même chose que Zeke, à savoir partager un moment privilégié avec la plus jolie professeure de l'école.

Pieck lance une vidéo avec 157 millions de vues. Elle est nommée...

Lien ?

Le clip est aussi sombre que celui qu'Erwin a regardé la veille, bien qu'un peu plus simple. Le groupe apparaît dans une pièce sombre. Ils sont éclairés par des projecteurs de différentes couleurs.

Tu as fait ton chemin jusqu'à mes yeux

Aussi puissant qu'un soleil un lendemain de tempête

J'ai juré de te prêter ma force

Je croirais toujours en ton jugement

Pieck lâche un petit rire alors que læ guitariste reprend un riff particulièrement entraînant juste avant que le refrain ne commence.

— Hange est tellement... soupire Pieck, avec un sourire charmeur.

Puis, elle pointe un par un les membres du groupe en expliquant :

— Isabel est la plus jeune, elle a seulement 19 ans. Elle est la cousine de Furlan, qui en a 24. Le plus âgé, c'est Mike, 28 ans. Hange en a 26, iel est du 5 septembre. Donc vierge ! Iel a un diplôme en sciences naturelles et deux hamsters absolument adorables, Sawney et Bean !

Elle continue son monologue sur Hange, læ guitariste principal du groupe, pendant que Zeke, clairement jaloux, essaye de changer de sujet.

Mais Erwin ne prête attention qu'à deux choses :

Au chanteur.

Et aux paroles.

J'ai choisi de croire en toi

En ta vision, en tes rêves.

C'était mon choix, de croire en notre lien

Je savais que tu resterais à mes côtés, même après ton départ

Pourquoi ces paroles le touchent à ce point ? Est-ce à cause de la grâce de ce jeune homme vêtu de noir et avec des bandages blancs autour des yeux ? Les paroles ne sont pas mauvaises, même si un peu répétitives. Il ne dirait pas qu'il est un excellent parolier, si tant est qu'il est celui qui écrit les chansons mais...

Mais quoi ?

— OK on a compris, tu adores Hange. Et le chanteur ? Il ressemble à l'ombre que je vois quand j'ai des crises de paralysie du sommeil...

Le petit rire de Pieck semble à Erwin un peu faux. Mais considérant à quel point Zeke peut être pénible avec elle, il compatit un peu.

— Il s'appelle Levi, il a 23 ans. Né à Mitras, il a passé toute son enfance sur les routes, sa mère était une acrobate du Cirque Moonlight avec beaucoup de talent.

Le Cirque Moonlight ?

Erwin détaille à nouveau le jeune homme, cette nouvelle information en tête. Il se souvient avoir assisté à plusieurs spectacles de ce cirque avec Marie, quinze ans auparavant. À l'époque, il projetait sérieusement de l'épouser et de fonder une famille avec elle. Marie avait dû beaucoup insister pour qu'il accepte de l'accompagner, elle était fascinée par le numéro des deux acrobates stars de la troupe. Le nom de la femme était...

— Kuchel Ackerman ? demande-t-il à Pieck.

— Oh, je ne connais pas le prénom de sa mère, mais oui, il a le même nom de famille. Je ne savais pas que tu aimais ce genre de spectacle, Erwin ! s'enthousiasme Pieck en lui tapotant le bras.

Une famille d'artistes, de toute évidence. Il se souvient avoir été ébloui par Kuchel au moins autant que Marie. Il n'avait pas pu la quitter des yeux de toute la performance. Il avait été frappé par la beauté de sa silhouette alors qu'elle volait au milieu des longues bandes de tissus qu'elle utilisait pendant ses acrobaties.

Un jour, Marie et lui l'avaient croisée en dehors du chapiteau et Marie l'avait suppliée pour obtenir une photo.

Il se rappelle que Kuchel tenait par la main un garçon qui était sa photocopie. Elle lui avait demandé de rester près de lui pendant qu'elle saluait ses quelques fans.

Ce jeune homme est aussi gracieux qu'était sa mère, s'il en croit ses souvenirs. Il retrouve cette élégance dans sa manière de bouger et ce charme naturel, bien que le contexte soit totalement différent. Il sait ce qu'il fait et il a conscience de l'image qu'il renvoit.

C'est un artiste.

— Pourquoi tu en sais autant sur eux à ton âge, Pieck ? bougonne Zeke.

— À ton avis ? Je les adore ! J'ai toujours aimé ce style de musique, explique-t-elle avec un sourire.

— Ce petit groupe qui sera sans doute oublié l'an prochain ? se moque Zeke. Ne sont-ils pas un peu trop... ?

— Commercial ? Pour les ados ?

— Voilà. Et créé de toutes pièces par un label, sans doute.

Pieck referme son ordinateur pour le ranger. Sans montrer le moindre signe de gêne ou de mécontentement, elle répond avec son calme habituel :

— Ils me touchent, c'est tout. Tu sais, on peut trouver du sens dans quelque chose sans vraiment comprendre pourquoi. Et depuis quand on doit arrêter d'aimer quelque chose sous prétexte qu'on est devenu trop vieux ?

Erwin ne peut retenir un sourire. Pieck lui sourit en retour.

— Tu vois, Zeke ? Erwin est intelligent et il n'a pas de préjugés. Enfin bref... Qu'est-ce que tu as pensé du morceau, Erwin ?

Zeke ne peut dissimuler sa frustration. Zackey, derrière eux, lâche un rire moqueur.

Appuyé sur un coude, Erwin admet :

— Ils sont doués. Quand j'étais ado, ce genre de musique était très populaire. Ce n'était pas ce que je préférais, mais ce genre de metal a au moins vingt ans. Ça me rappelle des souvenirs.

— C'est super !

Malgré son sourire, Pieck affiche soudainement une mine sérieuse.

Sur le moment, Erwin ne comprend pas pourquoi et ce n'est qu'à la fin de la journée qu'il obtient un éclaircissement. Pieck l'arrête devant l'entrée du lycée.

— Erwin, je peux te poser une question ?

— Bien sûr, répond-il intrigué.

— Est-ce que tout va bien ? Tu as l'air un peu... triste ?

Erwin baisse les yeux. Il ne fait pas particulièrement semblant, il revêt simplement avec elle le même masque d'indifférence qu'il porte avec tout le monde, pris au piège de cette boucle sans fin, chaque jour qui passe.

Ce n'est pas la première fois que Pieck lui pose une telle question. Elle est sans doute la seule personne qui a remarqué son attitude générale.

Pour faire court, Pieck a compris combien il était seul.

— Je ne me sens pas très bien ces derniers temps. Ou plutôt, je ne sens plus rien du tout.

Derrière la sérénité apparente avec lequel il prononce ces quelques mots, le néant et le silence qui l'entourent sont une torture.

Pieck passe un bras autour de son buste pour le serrer contre elle.

— Tu as besoin de recommandations de médecins ou quoi que ce soit, tu peux compter sur moi. Je ne veux pas paraître insistante mais, vraiment, ça te ferait du bien d'avoir une nouvelle activité. Peu importe laquelle. Et essaye de te distraire un peu, d'accord ? Tu sais, tu avais l'air content tout à l'heure, quand je vous ai fait écouter cette musique.

Erwin fronce les sourcils.

— Vraiment ?

— Vraiment. Zeke peut être très dur, ne l'écoute pas trop. Et ne te réfugie pas dans une relation avec quelqu'un d'aussi cynique, qui critique toujours tout. Si tu apprécies quelque chose, peu importe ton âge, s'il te plaît ne t'en prive pas, surtout si ça te fait du bien. La vie est suffisamment difficile comme ça ! On a tous besoin de décompresser.

Sur ces mots, Pieck l'abandonne dans l'entrée.

Peut-être qu'elle a raison. Il a besoin de décompresser. De sortir de sa routine.

De briser le silence.

D'agir, et d'arrêter d'être aussi critique, amer et pédant.

Et puisqu'il aime l'idée d'écouter No Name, pourquoi pas ?

Une fois à la maison, Erwin fait défiler les vidéos de No Name sur sa télévision.

« Promesse » n'est parue que la semaine dernière et a déjà 100 millions de vues. Sur la miniature, le chanteur Levi Ackerman, tient son poing serré contre sa poitrine.

En ton nom, je le ferai ! Je n'abandonnerai pas !

Parce qu'à travers moi, ton cœur continue de battre

J'ai promis !

Le clip est confus. Le mur devant lequel se tient le groupe ne cesse d'être bombardé. Mais au milieu de la fumée et des débris, ils continuent de jouer.

J'ai promis !

Levi Ackerman ne cesse de chanter, avec cette passion dans la voix qui le caractérise.

Comment fait-on pour reprendre courage, alors que le néant et le silence avaient presque gagné ? Comment fait-on pour retrouver du sens quand on est en train de sombrer dans les abîmes de la dépression ?

Comment fait-on pour s'extirper de cette routine sans fin dans laquelle on peine à exister ?

Ces questions resteront sans réponse cette nuit. Et elles n'en trouveront pas non plus le lundi suivant, bien qu'un événement curieux ait lieu ce jour-là après les cours.

— J'ai suivi les conseils de Pieck, déclare Zeke. J'ai acheté des billets pour mon frère et ses copains. Et j'en ai aussi pris un pour moi et un pour elle.

— Alors pourquoi tu as l'air aussi déçu ? s'étonne Erwin en poursuivant son chemin vers sa voiture.

— Pieck y va avec ses amis de Mahr.

— Je vois...

Pour lui, c'était évident, et il est surpris que Zeke n'y ait pas pensé. Mais bien sûr, ça ne serait pas convenable de le lui faire remarquer.

— Le truc c'est que je ne peux pas me faire rembourser, vu c'était une promo exceptionnelle. Ils m'ont sorti que j'aurais dû lire les conditions de vente, service client de merde oui. Bref, tu veux venir ? Sinon je sens que je vais me faire chier.

Zeke ralentit le pas, jette son mégot dans la poubelle et lui attrape le bras.

— Allez, Erwin. J'ai pas envie de passer la soirée seul avec trois gamins boutonneux.

Erwin ne retient pas son sourire, profitant de l'ironie de la situation.

— Tu passes toutes tes journées en classe avec des gamins boutonneux.

Le regard de Zeke s'assombrit.

— Mais pas mon temps libre ! Allez, c'est moi qui conduis. Et je te promets de pas fumer dans la bagnole.

Sans réfléchir davantage, Erwin accepte de suivre le mouvement. Ou du moins, c'est ce qu'il essaye de se dire.

Car au fond de lui, tout ce qu'il souhaite c'est briser ce cycle sans fin, rien qu'un instant.

Peut-être que de briser sa routine sera bénéfique. Oui, c'est son seul objectif. Rien de plus.

******

Note de l'autrice

Merci pour avoir lu jusqu'ici !

Comme vous l'avez peut-être vu, 7 chapitres sont prévus. Leur longueur sera très variable parce que, contrairement à avec Icebreaker où j'essaye d'être constant dans mes tailles de chapitres, je vais m'autoriser à me laisser aller ici.

Chaque chapitre tournera autour d'une idée principale, pour que ça reste cohérent. C'est pour ça qu'il y aura des chapitres plus courts et d'autres très longs. Ça dépendra de ce que j'ai besoin pour développer l'idée principale.

Je ne pourrais pas update très souvent et j'en suis désolée, mais je vais faire de mon mieux pour que ça en vaille la peine <3

Et à propos de Midnight Sun par Cinema Staff. Ça m'a tellement excité que No Name a une chanson avec le même titre kfkskfskkfks. J'aime vraiment beaucoup le concept de Levi écrivant des chansons pour Erwin :')

A propose de No Name, j'aimerais clarifier certaines choses, en complément du chapitre

- Leur style musical : j'ai grandi en écoutant du metal et du gothic, notamment quand j'avais l'âge des élèves d'Erwin ! Et ça m'est resté xD En gros, le style de No Name dans cette fin est un mélange de Faint de Linkin Park, Dark Side de Blind Channel, Scarlet de In this Moment et les parties de Klemen dans Ódyr de Hatari, avec un soupçon de Angel Eyes. J'ai envisage de l'expliquer en détails, mais je pense que maintenant c'est plus clair ?

- pourquoi cette musique était populaire au début des années 2000 ? Pour le scénario xD

- Erwin appelle ça du nu metal parce qu'il ne s'y connait pas trop, ne l'écoutez pas xD

- Zeke : il est dans cette histoire pour des raisons plus douces que vous le pensez

- Pourquoi Erwin ne se souvient de rien, pourquoi ils se sont réincarnés, y a-t-il une raison à tout ça ? OUI. C'est en lien avec la chanson que j'ai mise dans l'intro, elle m'a donné une idée de backstory autour de la réincarnation

- Furlan et Isabel : je les ai mis dans le groupe parce que j'avais besoin de plus d'instruments. Et aussi parce que je les aime beaucoup xD

- A propos de Kuchel et du Cirque Moonlight, j'avais envie d'écrire un AU où Levi et Mikasa était un duo d'acrobates dans un spectacle du type Cirque du Soleil, et Erwin serait tombé amoureux de Levi en le voyant performer, mais je n'ai jamais réussi à faire quelque chose de cette idée, elle n'avait pas assez de potentiel. Donc je l'ai recyclée un peu dans cette fin, surtout pour me faire plaisir et parce que ça donnait du background à un détail que j'utiliserai dans la suite. Et puis c'était une façon d'utiliser Kuchel, que j'adore.

Kenny et Uri seront aussi de la partie, je vous promets !

C'est tout ! MERCI de m'avoir lue <3

Note du traducteur

Merci d'avoir lu ce chapitre 1 jusqu'au bout ! Si vous aimez cette traduction, n'hésitez pas à le faire savoir en commentaire. Et vous pouvez aussi m'encourager pour la suite parce que ça promet d'être difficile tellement les chapitres suivants sont longs xD

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