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9.

PARTIE 9

Pepper ne dit rien quand elle descendit et trouva Peter et Morgan en train de manger des pancakes sur la table de la cuisine. Elle embrassa le front de Morgan puis, à la surprise de Peter, l'embrassa lui aussi.

- Il y a une assiette dans le frigo pour toi et Tony, lui dit Peter. Avec du bacon et des pancakes.

- Merci, Peter, répondit-elle en sortant la nourriture. Tony n'est pas très en forme pour le moment, mais il nous rejoindra bientôt.

- Il va bien ? demanda Peter en fronçant les sourcils.

Pepper hocha la tête.

- Il s'est juste crispé dans la nuit. Et il a dû un peu trop en faire hier.

Elle posa son assiette sur la table et s'assit.

Peter se sentit immédiatement coupable.

- Je suis désolé.

- Tu n'as pas à être désolé, dit fermement Pepper. Tony est assez grand pour connaître ses propres limites.

Peter réussit à sourire.

- Tu penses qu'on devrait annuler avec les Delmar ?

Pepper secoua la tête.

- Si Tony a besoin de se reposer, il se reposera.

Peter haussa un sourcil.

- Tu crois ça ?

- Oui, répondit Pepper avec fermeté. Il se reposera.

Le temps que Pepper finisse de manger, Tony n'était toujours pas descendu. Pepper envoya Morgan à l'étage pour s'habiller, puis elle rejoignit Peter dans la cuisine, où il faisait la vaisselle. Elle commença à ranger les ingrédients qu'ils avaient utilisé pour faire les pancakes et à nettoyer le plan de travail, qui était un vrai bazar en dépit des efforts de Peter.

- Est-ce que Morgan t'a réveillé, ce matin ? demanda-t-elle nonchalamment.

- Ouais. Elle voulait jouer avec Murphy.

- Elle a hérité du sommeil de Tony, malheureusement. Ou du manque de sommeil, plutôt. Sens-toi libre de la renvoyer dans son lit. Elle sait qu'elle n'est pas supposée réveiller les gens.

- C'est pas grave, dit Peter en haussant les épaules. Je ne voulais pas la faire partir.

- Mmm.

Pepper arrêta ce qu'elle était en train de faire et le regarda.

- Tony m'a dit ce que tu lui avais dit hier. A propos de Morgan.

Peter baissa la tête.

- Peter, chéri. Tu peux me regarder ?

Peter leva la tête avec réticence.

- Les frères et sœurs se battent, parfois, dit-elle. Certains ne s'aiment pas vraiment, en fait. Généralement, vous vous retrouvez ensemble par les vertus de la biologie, que vous le vouliez ou non, et même des frères et sœurs biologiques qui sont élevés ensemble ont parfois moins en commun que ce qu'on pourrait croire. Ce que toi et Morgan traversez... d'une certaine manière, c'est vraiment très singulier mais également très universel. Aucun de vous n'a jamais eu de frère ou de sœur avant, et maintenant si. C'est normal qu'il y ait une période d'adaptation.

Peter dut se râcler la gorge avant de parler.

- Merci, réussit-il à dire. Mais... elle est de toi. Vraiment de toi. Et de Tony. Et moi... moi non.

Pepper pencha sa tête sur le côté.

- Est-ce que tu penses que c'est important pour May ?

- Je... non, concéda Peter. Mais elle m'a élevé. Et elle est légalement responsable de moi. Pas Tony. Il pourrait juste...

- Il pourrait quoi ? le poussa gentiment Pepper.

- Il pourrait arrêter d'en avoir quelque chose à faire de moi, demain, et je ne pourrais rien faire contre ça, craqua Peter, et à sa grande horreur, il commença à pleurer. Je suis désolé, je suis désolé, marmonna-t-il alors que Pepper passait un bras autour de lui. Je pense pas vraiment qu'il ferait ça. Mais il pourrait. Et je ne sais pas ce que je ferais si ça arrivait, je sais vraiment pas, alors j'ai pensé – j'ai pensé que ça serait juste plus facile de rester en retrait.

Il essaya de prendre une inspiration mais manqua de s'étouffer avec.

- Pardon, j'suis désolé.

- C'est rien, Peter. C'est difficile.

Pepper le serra contre elle. Puis elle le repoussa légèrement et le regarda dans les yeux.

- Écoute-moi. Tony t'aime tellement. Il vous aime toi et Morgan, tellement fort. Et il n'arrêtera jamais, jamais de t'aimer. Tu as disparu pendant cinq ans, et quand il a réalisé qu'il y avait un moyen de te ramener, il était déterminé à le faire.

Peter renifla.

- Et ça ne te dérange pas que je ne sois pas ton fils ?

Pepper lui sourit.

- Pourquoi ça me dérangerait ? Peter, d'aussi loin que je me souvienne, tu es une des meilleures choses qui soit arrivée dans la vie de Tony.

- Oh, dit Peter, de façon presque inaudible.

Pepper lui sourit de nouveau, puis se pencha vers lui et embrassa son front.

- Tu sais quoi, je vais finir de nettoyer ici. Va prendre une douche et t'habiller.

Peter voulait argumenter, mais il savait aussi qu'il avait besoin de quelques minutes pour se reprendre. Il se retourna pour monter les escaliers. Puis il s'arrêta et se retourna de nouveau vers la cuisine.

- Pepper ?

Elle leva les yeux du couteau qu'elle était en train de laver.

- Tu penses vraiment ça ? Que je suis une des meilleures choses qui soit arrivée dans la vie de Tony ?

Elle coupa l'eau et le regarda.

- Peter. Sans toi, rien de tout ça –

Elle regarda autour d'elle, la maison, les escaliers, même elle, qui avait ses coudes dans l'eau.

- ... n'existerait. Quand je l'ai rencontré, Tony Stark ne pensait pas qu'il pourrait être un père. Il ne pensait pas avoir ça en lui. Tu lui as prouvé qu'il pouvait l'être. Alors oui, absolument, je pense que tu es une des meilleures choses qui soit arrivée dans la vie de Tony.

Ça faisait beaucoup. Peter y réfléchit un moment pendant qu'il se douchait, et qu'il s'habillait, et qu'il gisait sur le lit en regardant par la fenêtre pendant que Murphy ronronnait à côté de lui. Et la mâtinée passa, et il pouvait entendre que Tony était descendu et regardait un film dans le salon avec Morgan.

Il était peut-être temps d'arrêter de se cacher. Il se força à sortir de sa chambre, en sentant une étrange réticence. Ce fut seulement quand il arriva au bout du couloir et qu'il vit Morgan et Tony ensemble sur le canapé – Morgan blottie contre le bras de Tony – que Peter comprit d'où lui venait cette réticence.

Ça avait été différent, hier soir. Il était tard quand Morgan et Pepper étaient rentrées à la maison, et ils avaient mangé tôt avant que Pepper amène Morgan à l'étage pour son bain et pour avoir un « temps entre filles ». Peter était resté au rez-de-chaussée avec Tony.

A ce moment-là, ça n'avait pas semblé orchestré. Maintenant, Peter se demandait si c'était vraiment le cas.

Il était absurde, se dit Peter. Après tout ce que lui avait dit Tony hier et tout ce que Pepper avait dit ce matin, il ne devrait pas se sentir inquiet ou nauséeux en regardant Tony et Morgan pelotonnés dans le canapé. Il y avait plein de place pour Peter, même si ce n'était pas dans les bras de Tony.

- Hey, gamin, dit Tony en levant les yeux vers lui. Tout va bien ?

Peter acquiesça. Il sentait de nouveau ce sentiment que les mots étaient coincés dans sa gorge.

- Tu veux venir t'asseoir et regarder le film avec nous ? On a un peu de temps avant que les Delmar n'arrivent.

Peter acquiesça de nouveau. Il fit le tour du canapé et s'assit à l'exacte opposée de Tony, ses genoux ramenés contre sa poitrine.

Tony le regarda bizarrement.

- Pete ? Tu es sûr que ça va ?

Peter haussa les épaules. Après un moment, Tony dit :

- Fri, mets pause. J'ai une idée. Morgan, pourquoi tu ne t'assiérais pas sur mes genoux ? Prends le coussin comme ça tu pourras t'appuyer dessus – yep, comme ça.

Peter regarda Morgan aider Tony à bien placer le coussin, pour qu'elle ne tombe pas de ses genoux.

- Maintenant, Pete, tu viens te mettre à la place de Morgan.

Peter cligna des yeux.

- Mais...

- C'est bon, Pete. Pas vrai, Morgan ?

Elle le regarda. Peter la regarda en retour. Il pouvait presque la voir penser. Elle était la fille de Tony et Pepper, après tout. Elle avait cette terrifiante intelligence génétique.

- Ouep, dit-elle finalement. Viens t'asseoir avec nous, Peter ! Je veux regarder la fin du film.

Ce fut presque inaudible – Peter faillit ne pas l'entendre – mais Tony poussa un petit soupir de soulagement. Aussi confiant qu'il en eût l'air, il avait su que ça aurait pu assez mal tourner. Mais Morgan avait l'air contente, blottie contre la poitrine de son père, sur ses genoux. Il y avait juste assez de place pour que Peter s'assoie là où elle se trouvait auparavant s'il se tournait sur le côté et déposait sa tête sur la poitrine de Tony.

- Tu vois ? Pas besoin de choisir, après tout, déclara Tony, et il embrassa d'abord le front de Peter, puis celui de Morgan. Okay, Fri, remets le film. 

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