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3 - Première épreuve

           

Le soleil s'était couché laissant le voile des ténèbres recouvrir cette bourgade.

J'avais enfilé une tenue plus convenable à de la course, je portais par-dessus mes vêtements une sorte de grand voile noir avec un capuchon.

Les rues étaient désertes emportant avec toute la vie qui été présente. Toutes les fenêtres des maisonnettes sont ouvertes, les regards curieux et indiscrets de chacun m'épient.  

Chaque pas qui me rapproche peut-être de la mort, alourdit le poids de mon cœur. Mon souffle est haletant et je n'entends rien d'autres que le bruit incessant de ma respiration saccadée.

Peu de temps après, je me retrouve à l'entrée de la forêt. J'enlève ma capuche et contemple ce bois qui s'étend à perte de vue.

La main d'Anna se posa amicalement sur mon épaule, elle y tient une certaine pression comme si elle connaissait déjà la fin de l'histoire. Je regarde aux alentours, j'aperçois au loin d'autres personnes, à ma droite se tient une blonde qui semble sereine, prête à courir et a défié Lucifer. Je relativise en voyant à ma gauche, un petit gars penaud, le brun semble apeuré, découragé et un pied dans la tombe.

Un hurlement strident et surprenant nous indique le début de la course.

Anna me pousse légèrement, je traverse les premiers arbres et lorsque je me tourne pour faire un signe d'adieu à mon amie, la forêt s'est refermée sur nous, ne laissant aucune trace du village.

« C'est un sortilège pour éviter qu'on prenne la fuite, dit gentiment le brun en s'approchant de moi.

- La brunette, je te conseillerais de tracer ta route seule. Cette épreuve peut nous faire découvrir le vice humain et tu n'imagines pas les dangers d'être à deux, gueule la blonde de loin.

Le brun me supplie du regard de rester à ses côtés. Ma priorité est de rester en vie et non de faire la charité. Je donne un léger coup de coude dans le nez du jeune homme et le fait valsé à terre.

J'entame une course dans les bois, les arbres cachent la lumière de la lune et je me retrouve rapidement dans une obscurité quasi-totale. J'ouvre ma petite pochette et tente de trouver quelque chose qui fera l'affaire. Pour mon plus grand bonheur, Anna n'a pas placé d'objet magique et a préféré me simplifier la tâche en mettant une lampe torche, une bouteille d'eau, des munitions et à ma plus grande frayeur une petite arme.

Mon père était un chasseur. Depuis mon plus jeune âge il m'emmène avec lui à la chasse et m'apprend à tirer contre mon gré.

La peur me fait trembler, je prends de grande respiration et tente de me stabiliser. Je charge l'arme et la tient près de ma poitrine.

Je m'hasarde dans la forêt, ma lampe éclaire mon chemin.

Quelques minutes passent quand je finis par jurer contre moi-même, ne savant même pas où chercher.

« La brune arrête de couiner, tu vas attirer les autres, souffle la blonde de tous à l'heure en sautant d'un rocher pour me rejoindre.

Je sursaute en entendant le son de sa voix, elle ricane en aidant à me relever.

- Tu m'as suivie ?

- Faut croire, rétorque-t-elle en hochant les épaules. Écoute-moi, tu as de quoi nous protéger et j'ai de quoi trouver les baguettes, accepte ou meurs.

J'allais répondre mais des cris bestiaux interrompent le cours de nos pensées. La blonde semble compter quelque chose sur ses doigts.

- Qu'est-ce que tu comptes ?

- Le nombre de mort, chuchote-t-elle attristée.

Ces doigts en compte deux.

- Alors on est plus que trois dans la compétition, renchéris-je.

Elle fronce les sourcils.

- Qu'est-ce que tu racontes ? On est au moins une quinzaine encore en vie, ajoute-t-elle.

Soudain un stress m'empara, Anna n'avait nullement mentionné ce passage-là.

- Une quinzaine ? Mais alors pourquoi appelez ça les Cinq ?

Elle pose sa main sur mon épaule et commence à avancer.

- Il n'y a que cinq baguettes magiques à attraper, voilà pourquoi ils appellent ça les Cinq, la championne, souffle-t-elle. D'ailleurs la championne doit bien avoir un prénom ? Dit-elle en reprenant sa marche.

- Becca, soufflais-je en la suivant.

- Enchanté Becca, je suis Iris. Si on sort vivant de ce merdier, on se claquera peut-être une bise de bienvenue. »

Elle m'arrête brutalement, me pointant du doigt trois coureurs. Il fait trop noir pour que je puisse apercevoir leur visage. Elle s'approche de mon oreille pour me chuchoter.

«  Voici la clé de notre survit, ricane-t-elle en désignant les jeunes hommes. Le brun ténébreux s'appelle Tristan et celui à côté n'est autre que Baldwin. Ce sont des fils de personne au placé dans le ministère de la Magie. Ils savent sûrement où se trouve les baguettes. Puis celui à la traîne est bien c'est celui à qui tu as pété le nez. J'ignore qui il est mais si un d'eux doit se faire bouffer on ne s'étonnera pas, glousse-t-elle pour détendre l'atmosphère. Soit discrète on va les suivre. »

Je guette les alentours cherchant démons et autres. Iris m'arrête d'un geste brusque et me fait cacher derrière des arbres.

Je sens mes yeux me bruler soudainement, mon corps sent des vibrations étranges.

« Tout va bien, Becca ?

J'hoche la tête mais Iris attrape mon visage et me force à la regarder.

- C'est quoi ce délire ? Murmure-t-elle à elle-même. Tes yeux ont changés de couleur, Becca. C'est pas bon signe du tout.

Mes douleurs ne cessent d'accroître. J'ai l'impression de me débattre avec une force surnaturelle.

- Qu'est-ce que tu veux dire ? Peinais-je à articuler.

- Les yeux ne changent de couleurs que lors d'une transformation mystique. Eh, bordel, j'ignore ce que tu es mais tu vas devoir tenter de contrôler ça.

Mon rythme cardiaque accélère considérablement, ma respiration s'emballe et mes yeux me brulent.

Elle attrape dans ma poche le petit sac et soupir de soulagement en sortant un collier. Elle s'accroupie et s'approche près de moi, elle passe un collier fin et serré au niveau du cou avec comme seul pendentif une lune.

Je ne comprends pas vraiment l'intérêt mais étrangement cela semble calmer mes folies.

- Bien, maintenant on se remet en route et si tu pouvais t'abstenir de te transformer en un truc chelou et dangereux, ce serait cool de ta part. J'aimerai bien rester en vie et éviter de me faire bouffer par ma coéquipière, glousse-t-elle. »

Elle avance sans regarder devant elle, soudainement je brandis mon arme et tire plusieurs coups.

Le corps tombe raide et s'écroule ne provoquant aucune complication.

Mes balles ont eu l'effet d'une bombe. Laissant désormais la forêt dans un silence morbide. Iris se retourne vivement et tombe nez-à-nez face à un hybride vidant son sang sur la terre. Elle semble désormais apeurée mais reconnaissante de mon acte.

Je relève Iris et continu le chemin courageusement. Nous tentons d'être discrètes car mon tire a surement dû attirer nombreuses personnes.

« T'es une chasseuse ? Demande-t-elle stupéfaite.

- Non, mon père m'a juste appris quelques reflexes de chasses, rectifiais-je.

- Tu ne dois pas bien comprendre. Être chasseur est un pouvoir puissant. On n'apprend pas à être chasseur, on l'est de destin. Tauron le garde de cette forêt en est un. Les chasseurs sont souvent des êtres dangereux possédant de nombreux pouvoirs autres que chasseur. Becca, les chasseurs souffrent de quelques troubles du comportement qui peut entraîner des frénésies meurtrière. Logiquement tu devrais savoir si t'en es une.

Nous continuons de suivre les trois jeunes hommes.

- Dans mes derniers souvenirs, je ne me souviens pas être une dangereuse sociopathe sanguinaire. Pourquoi les laissez vous vivre parmi les votres ?

Elle allait me répondre mais une scène d'horreur coupa court à sa réponse.

Le troisième jeune homme du petit groupe fut engloutit par la terre, ne laissant que des hurlements insoutenables. Baldwin et Tristan étaient paralysés devant l'horreur, assistant au massacre mais n'aidant pas leur compagnon.

Je sortis mon arme et courut près d'eux. Les deux hommes furent surpris de ma visite, je m'approchais de l'endroit où il était en train d'être avalé.

J'allais m'avancer un peu plus mais je fus plaquer brutalement contre le sol, une main bloquant mon cou.

- Même pas en rêve, chérie. L'aider serait un suicide et j'ai besoin de toi en vie, Becca.

Les gémissements avaient cessés, le corps avait disparu dans la terre. Je poussai ma partenaire, folle de rage et aveuglé par la mort.

- Iris, on aurait pu le sauver, bordel, aboyais-je en larmes. On a tué ce gosse, putain.

Les deux jeunes hommes restèrent près de nous.

- Tu n'aurais rien pu faire, sans baguette c'était la mort assuré, gueule-t-elle.

J'étais pétrifié, revoyant ces appels au secours.

- Ton amie a raison, sans baguette on ne pouvait rien faire. Il était trop faible de toute manière, renchérit le châtain. »

Un vent souffla entre les arbres, balayant toutes les feuilles sur le passage.

« On est plus très loin, sourit le brun en reconnaissant visiblement les lieux. Suivez-nous, si vous voulez avoir un espoir de survie, il marqua une courte pause avant de reprendre. Il se peut qu'en arrivant là-haut d'autres jeunes débarquent au même moment. Il ne faut absolument pas qu'un d'eux attrape une baguette.

- Quand un sorcier attrape une baguette il est automatiquement ramené au milieu du village grâce à un sort jeté au préalable sur l'objet, complète son ami. »

Nous escaladons la colline, arrivé au sommet il y a effectivement plusieurs baguettes posées sur des troncs. Aucun autre jeune n'est avec nous, un soulagement m'empare.

«  Quand vous toucherez la baguette, il y aura logiquement une transformation. La baguette s'ajustera à vos traits et à vos forces et correspondra avec la personne que vous êtes, gueule Baldwin si je ne m'abuse. »

Chacun se pose face à un des troncs et alors que je m'apprêtais à toucher ma baguette. J'entends des pas s'approcher de notre emplacement.

Mes coéquipiers ont déjà disparus que je vois débouler cinq autres jeunes. Mon cœur se serre quand ils s'aperçoivent qu'il ne reste que deux baguettes. Ils me foudroient du regard, ils allaient m'attaquer mais je me suis emparée de la baguette.

Lorsque j'ouvris de nouveau les yeux, j'étais étalée sur les pierres qui recouvrent la place.

J'entends quelques sifflements et applaudissements.

Je laisse échapper un court soupire de satisfaction, j'entends les ricanements d'Iris et des garçons.

Tristan me tend la main pour me relever et avec la lumière des lampadaires je peux enfin découvrir le brun. Je reconnais automatiquement l'adolescent de cette après-midi. Sa mâchoire carré l'a trahit, pensais-je. Son visage qui me semblait si sévère s'était soudainement adoucit.

« Attention Becca, tu as de la bave qui coule, ajoute Iris amusée. »

Iris ricane pendant que je la bouscule légèrement. Nous nous chamaillons comme des enfants sous les regards divertis des spectateurs.

Brutalement, un corps vient nous rejoindre.

La cinquième personne venait de faire son apparition, une jeune femme. Elle se relève rapidement, ses longs cheveux blonds virevoltent pendant qu'elle lance un sourire aguicheur aux garçons. Lorsqu'elle croise le regard d'Iris puis le mien, elle mime une petite tête de dégoût avant de laisser échapper un gloussement.

Un vieil homme pointe le bout de son nez, un sourire glorieux sur les lèvres.

« Un tonnerre d'applaudissement aux Cinq, hurle-t-il. Je suis le gouverneur du ministère, se présente-t-il. Vous avez tous les cinq prouvés vos valeurs et votre détermination. Après-demain votre aventure parmi le monde fabuleux de la Magie s'ouvrira à vous. Vous subirez le test habituel des sorciers qui déterminera votre maison et vous connaîtrez ce jour-là tous les règlements et tous ce dont vous avez à savoir. »

Puis il disparaît dans une fumée blanche et nauséabonde. Je vois quelqu'un bousculer tout le monde dans la foule, je découvre le visage fier et heureux d'Anna.

Je lui souris mais dans un bref instant de lucidité je pense aux autres enfants encore dans la forêt. Mon coeur se serra brièvement, je tentais de chasser rapidement ces pensées.

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