7.
La porte de la maison Potter s'ouvrit avec précipitation à la suite du cris de Ron.
- Harry ! Ralenti un peu si tu ne veux pas aggraver tes blessures !
- Pas maintenant. Il faut que je le retrouve. Draco !
Le jeune homme marchait d'un pas rapide et parcourait un à un les différentes pièces qui composaient sa maison à la recherche du jeune homme à la peau pâle. Mais aucune trace. Rien ne semblait montrer la présence de cet homme dans la maison. Il avait totalement disparu. N'arrivant pas à comprendre ce qui se passait et ayant son corps qui commençait à le lâcher à cause de tout ce qui c'était passé dans ma journée, le brun avait du mal à tenir debout et à avoir l'esprit claire. Ron s'en rendit facilement compte et il s'empressa d'être un peu plus proche de son ami pour pouvoir le soutenir.
- Pas le temps d’y penser. Tu dois te reposer Harry.
- Il faut que je le trouve. Je ne peux pas...
- Non ! Tu la ferme et tu m'écoutes ! Tu vas aller te reposer et récupérer de tes blessures sans plus attendre.
Devant le ton qu'employait son meilleur ami, le brun fit une légère grimace et se décida à laisser tomber la chose. Et comme par magie, son corps devint, à ses yeux, soudainement plus lourd puis le monde devint noir.
****
Lorsque Blaise revit son amant, ce dernier avait le visage fatigué et quelques taches de sang couvrait ses vêtements. Inquiet, il fronça des sourcils avant d'aller le voir d'un pas précipité.
- Que c'est-il passé ?
- Harry…
Comme si ces simple mots pouvaient suffir, le brun ne chercha pas plus loin.
- Tu as besoin d’une douche…
- Le gamin est rentré chez lui ?
- Oui.
Après cette réponse, le jeune homme saisit son compagnon par la taille et la colla à son corps.
- La seule chose dont j’ai besoin en ce moment c’est de toi dans notre lit.
Ses yeux fatigués avaient pris une nouvelle lueur lorsque le jeune homme avait prononcé ces quatres derniers mots. Ils brillaient à présent d’une façon qui illustrait parfaitement ce désir qu’il éprouvait pour son amant. Ron le voulait, maintenant et peut importe dans quel état il se trouvait en cet instant. En faisant ce constat, Blaise eut un petit sourire, que nous ne pourrions pas qualifier de timide mais qui le semblait tout de même, puis il emmena son compagnon dans leur salle d'eau.
****
Harry se réveilla en sentant une vive douleur au niveau de son abdomen. Il fit une grimace et ouvrit difficilement les yeux dans le but de connaître l'origine de cette douleur. C'est ainsi qu'il remarqua les bandages qui entouraient son torse et que les souvenirs de la veille affluèrent en lui et avec ça, le fait que Draco ne se trouvait plus chez lui et qu'il avait à présent disparu de sa vie. Douloureusement, Harry serra des dents alors qu'un profond sentiment de peine et de rage naissait en lui. Où était-il ? Pourquoi avoir prit la fuite ? N'était il pas reconnaissant du fait qu'il l'avait hébergé ! Du fait qu'il avait traité en humain et non comme la pute qu'il était ! Alors qu'il laissait sa colère lui monter de plus en plus au nez, sa mémoire lui joua un tour en lui envoyant le dernier souvenir qu'il avait du blond.
‘Reste s’il te plaît…’
Il avait l'air tellement fragile à cet instant là… mais la seule chose que Potter avait trouvé à faire c'était d'ignorer son amant au moment où ce dernier lui ouvrait les portes de son coeur. Quel idiot je fais… Il n'y a même à se demander pourquoi Draco m'a quitté après une telle scène, pensa le brun. Il voulut se redresser mais sa blessure le rappela à l'ordre et une nouvelle grimace vint défiguré son visage. Il faut qu'il s'excuse et le ramène auprès de lui.
****
- Ton nouveau client t'aurait-il mis à la porte ma belle ? Tu n'as plus nulle part où aller n'est-ce pas ? Tel un petit chien errant que son nouveau maître aurait abandonné, tu retournes de là où tu venais.
La main boudinée d'Enrico quitta la joue pâle et légèrement sale de Draco pour venir caresser sa nuque avant qu'elle ne vienne se poser près du torse de ce dernier. Pourtant, pas une seule sensation ou même émotion, si ce n'est le dégoût, ne traversa le masque de glace du blond. Cela ne fit qu’amuser encore plus le jeune homme qui reprit la parole et murmura deux mots. Deux mots qui firent perdre ses moyens au gigolo.
- Harry Potter.
A cet instant, de nombreuses émotions traversèrent le visage précédemment impassible du jeune homme. La surprise, la tristesse et puis surtout la peur.
- Tu…
- Je ne suis pas le genre de personne à laisser de telles marchandises, prometteuses, sans surveillance. Surtout lorsque l'une d'elle possède un potentiel bien particulier et avec qui j'ai partagé des nuits assez...mouvementé. J'ai toujours gardé un oeil sur ta personne Draco même lorsque tu as décidé de partir loin de moi...
Sa voix s'était faite légèrement triste lorsqu'il évoqua ce moment de leur passé commun avant qu'une violente colère ne vienne la remplacer.
- Tu es à moi et personne d'autre. Mon jouet, ma marionnette. Je ne te laisserai plus jamais partir maintenant.
Se saisissant violemment du poignet du jeune homme, Enrico le jeta dans sa voiture avant de s'y engouffrer à son tour. Son chauffeur attendit alors qu'il referme la porte arrière de la voiture pour qu'il puisse démarrer en trombe et quitter la rue sombre et sale dans laquelle ils se trouvaient pour alors chez le jeune mafioso. Durant le trajet, Enrico avait profité du faite que le blond soit allongé sur le dos, à cause de son entré, pour se positionner au-dessus de lui et le dominé de sa taille. Il avait alors arracher la chemise que le jeune homme portait, sous ses cris de protestation, et faisait balader ses mains sur son corps fin avec une infinie douceur. En cet instant, Draco semblait si fragile et totalement brisé. La tête basse et le visage dénué de toutes expressions alors que son corps tremblait telle feuille.
- Que t'a-t-il fait ? Qu'est devenue ma magnifique rose blanche.
Aucune réponse ne lui fut apportée et alors que sa main descendait de plus en plus bas sur le corps du gigolo, ce dernier eut enfin une réaction et il s'empressa de frapper au visage le mafioso avec une grande force. Pas totalement préparé à cette attaque en traité qui n'était pas du tout le style de son Draco, la lèvre du jeune homme se fendit sous la surprise, se cognant à ses dents. Du sang coula légèrement mais il s'empressa de le recueillir à l'aide de sa langue puis prit la parole:
- Écoute moi bien p’tit con, je te conseillerai de ne pas faire ton malin avec moi parce que tu risques de prendre cher. Il y a tellement de chose que tu ignores sur ma relation avec la famille de ton cher et tendre Potter.
Il se pencha en avant et nicha sa tête dans le cou du blond pour laisser sa langue caresser celui-ci.
- Ce ne sera pas là première fois que je m'attaque à cette famille. J'en détient déjà deux sous mon collimateur alors je te conseillerai de faire attention si tu ne veux pas que je brise ce sale gamin qui se croit tout permis.
- Et tu crois que je vais t’obéir ?
Un sourire hypocrite et empli de dédain pour le porc qui se trouvait en face de lui. Draco ne voulait pas se laisser faire. Enrico ne se laissa pourtant pas démonter pour si peu.
- Je n'ai pas besoin de croire. J'en suis certain.
Il prit ensuite la main de Draco pour la poser directement sur son sexe avant de se lécher les lèvres. Un frisson d'horreur traversa le corps du jeune homme.
- Je te l'ai déjà dit mon mignon, continue à me résister de cette façon. Tu ne fais que m'exciter encore plus.
Le brun inspira l'odeur du jeune homme avant de se mettre à froncer des sourcils.
- Tu as encore son parfum sur toi…
Un petit cris de douleur s'échappa des lèvres de Draco alors que les dents de l'homme en face de lui mordait son cou. Ce dernier releva ensuite la tête pour pouvoir l'embrasser. Le jeune homme ne pouvait que gigoter dans tous les sens dans cette situation afin de marquer une certaine forme de résistance. Il n'avait qu'une seule main de libre puisque son autre main était placé contre la queue d’Enerico et ses jambes se trouvaient largement écarté pour que ce dernier puisse se retrouver entre ses jambes à se rythme là il allait...
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro