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CHAPITRE 7

7

Tu la connais ?

KÔME

Eh bah ! Seulement trois accrochages avec Taylor durant l'entraînement, tu m'impressionnes !

— Tu parles, je grogne tout en enfilant mon sweat à capuche rouge floqué du logo de l'académie sur l'avant. Si Allan ne nous avait pas séparé sur la fin, on y serait encore.

— Ouais, ça m'a étonné qu'il s'interpose. Je pensais qu'il était du côté de Captain America.

— Non, c'est un mec posé. Je pense qu'Allan se fout royalement de toute cette histoire.

Kita acquiesce d'un hochement de tête et fait claquer la porte de son casier pour la fermer.

— N'empêche, c'est quoi son problème à Taylor ? soupire mon pote en passant la bandoulière de son sac de sport sur son épaule. Il a eu ce qu'il voulait, non ? Alors pourquoi il continue à te faire chier ? Je ne comprends pas.

— Je ne sais pas, c'est obsessionnel, je plaisante.

— Mmm... dur de vivre dans l'ombre d'un génie.

— Tu veux que je t'arrache la langue ? je crache en fermant mon sac de sport.

— C'est dingue, tu vrilles direct quand on prononce ce mot. Respire Kô, ce n'est pas un crime d'avoir du talent.

— Bref. On bouge ? je demande en constatant qu'on est les derniers dans la pièce.

— Ouais.

Kita en tête, je lui emboîte le pas et nous quittons les vestiaires. Alors qu'on remonte le couloir en direction de la sortie, je check mon portable et je constate que j'ai reçu un message de ma frangine. Je l'ouvre et retrouve aussitôt le sourire.

SAILOR : Salut le moche !😝 Alors comment s'est passé la reprise ?

MOI : Yo ! Tranquille et toi les cours ?

SAILOR : J'ai un prof absent du coup je finis plus tôt aujourd'hui.

MOI : Tu rentres direct à la maison ?

SAILOR : Non. Je vais sûrement aller au centre Co avec mes copines.

MOI : OK. Fais attention à toi. On se voit ce soir.

SAILOR : Tu sais que tu es beaucoup trop mignon quand tu t'inquiètes pour moi ! 😋

MOI : Je retire ce que j'ai dit, fais-toi bouffer par un chien errant !

SAILOR : Ahaha ! Moi aussi je t'aime ❤️

Je secoue la tête, amusé et lui envoie un coeur aussi. Notre échange de texto terminé, je glisse mon iPhone dans la poche avant de mon sweat.

— Au fait, il te voulait quoi le coach tout à l'heure ?

— Rien de fou, il m'a juste dit qu'il avait mis Taylor comme capitaine et que je pourrai jouer les matchs comme avant.

— Comme si, toi, t'allais rester sur le banc de touche.

— Ça me faisait flipper, ouais, j'avoue bêtement.

— T'es sérieux ? Tu pensais vraiment que le coach Adams allait te mettre hors circuit ?

Je hausse les épaules, même si au fond de moi, j'en étais persuadé. J'ai beau être un excellent joueur, dorénavant je me traîne une réputation assez pourrie qui va me suivre un moment dans le milieu du basket universitaire.

— Attends, mais notre prochain match c'est contre Berkeley ! déclare soudainement Kita.

— Ouais. Ça risque d'être marrant... je marmonne sachant que le jour où je me suis fait choper pour dopage, c'était lors d'un match contre eux.

— Je suis sûr qu'ils ont déjà oublié. Qui se souviendrait d'un mec aussi mauvais que toi ?

Je souris et mon meilleur pote vient frapper mon dos avec le plat de sa main comme pour me faire comprendre que tout ira bien. Mais ce con y a mis tellement de force que je me mets à tousser ce qui évidemment ne manque pas de le faire rire. Je l'insulte et alors qu'on tourne à l'angle du couloir pour atteindre l'entrée, une meuf vient me percuter violemment, me faisant reculer de quelques pas.

Sonnée, elle secoue la tête avant de la relever lentement. Son regard accroche le mien et je plonge dans deux billes noisette clair.

— Oh ! Pardon ! s'excuse-t-elle, à moitié essoufflée. Je suis désolée, je ne t'ai pas fait mal ?

Me faire mal ?

Je me retiens de rire pour ne pas la vexer. Est-ce qu'elle s'est regardé ? Comment une crevette d'environ un mètre soixante-dix et pesant quoi... cinquante kilos a vu de nez pourrait me blesser.

— C'est à moi de te demander ça, je réponds plutôt.

— Je vais bien, dit-elle en se frottant le front. Note que t'es super musclé, sur le coup je me suis demandé si je ne venais pas de me prendre une porte ou je ne sais quoi d'autre.

Je souris franchement et elle glisse une mèche de ses longs cheveux châtain aux reflet caramel derrière son oreille droite, ornée de plusieurs petits piercings en diamants rose.

— Bon... eh bien, si tu vas bien je vais y aller, déclare-t-elle en m'offrant un petit sourire timide.

J'opine du chef et elle s'éloigne. Au bout de quelques pas, elle se met à courir. Je la suis du regard et lorsqu'elle disparaît au bout du couloir, je ne peux m'empêcher de me demander où elle peut bien aller en étant aussi pressée.

— Elle va au gymnase, déclare Kita comme s'il venait de lire dans mes pensées.

Je fais volte-face et constate qu'il regardait dans la même direction que moi.

— Comment tu sais ?

— Elle était dans les gradins pendant l'entraînement. En fait, elle est quasi toujours perchée là-haut quand y'a entraînement donc je suppose qu'elle a oublié un truc là-bas.

J'étouffe un rire.

— Je vois que tu l'as bien observé. Tu la connais ?

— Oui et non. J'ai déjà entendu parler d'elle parce qu'elle traîne toujours avec Mackenzie.

— Cette petite brune, là ? Elle, elle traîne avec Taylor ? je lâche avec étonnement.

— Ouais. Moi aussi ça m'a surpris la première fois. Elle ne ressemble en rien aux meufs qu'il baise habituellement.

— Me dit pas que c'est sa frangine et qu'on a deux Mackenzie sur le campus, je soupire, dépité à l'idée qu'elle soit aussi tordue que lui.

— Non, ils sont juste potes. Mais, il paraît qu'ils vivent ensemble.

— Putain, je la plains. Ça ne doit pas être simple de vivre avec ce crétin.

— Grave !

Je jette un rapide coup d'œil derrière moi, sans vraiment savoir pourquoi je fais ça, puis je me remets en marche, très vite imité par Kita. Nous quittons le gymnase, direction l'école d'Art et de Design et alors qu'on traverse ce putain de campus gigantesque, mon pote me frappe le torse avec le revers de sa main pour attirer mon attention.

— Quoi ? je grogne.

— Queen à trois heures.

Je fronce les sourcils et balaye des yeux la zone que Kita m'indique et lorsque je croise une silhouette familière qui avance droit sur nous, je soupire longuement.

— OK. Moi je vais en cours, traîne pas ! lance mon meilleur pote avant de se barrer en vitesse.

— Tu te casses ?! je crache alors qu'il s'éloigne au pas de courses.

— Pas envie d'assister à ça ! s'écrie cette enflure sans même se retourner.

Planté comme un con au milieu de l'allée, je le maudis intérieurement de m'avoir lâché. Entre nous, moi non plus je n'ai pas envie d'assister à « ça » mais j'aurais l'air de quoi si je m'enfuyais pour éviter de lui faire face.

Je renifle et me masse l'arrière de la nuque tout en me préparant mentalement aux prochaines minutes quand, la rouquine aux yeux noisette se stoppe à deux pas de moi.

— Salut Kôme, dit-elle de sa voix douce et légèrement enfantine que je n'avais pas entendu depuis une éternité. Alors comme ça la rumeur disait vrai, tu es bel et bien de retour. Comment tu vas ?

— Salut Queen, je réponds en essayant d'avoir l'air détaché. Ça roule et toi ?

Elle me sourit timidement et replace délicatement une mèche de ses longs cheveux lisses et flamboyants derrière son oreille.

— Je vais bien, merci. Tu... tu as repris le basket ? demande-t-elle un peu nerveuse.

Je hoche la tête en guise de réponse et elle me sourit à nouveau.

— C'est super, tu dois être aux anges. Le basket c'est un peu toute ta vie.

Je fronce les sourcils.

— Désolé Queen, dis-je pour abréger la conversation, mais j'ai cours donc je vais devoir te laisser.

— Oh... heu... d'accord, bégaie-t-elle, surprise. Ça m'a fait plaisir de te voir en tout cas.

Plaisir de me voir...

Je me retiens de rire. Sérieusement, comment elle peut me sortir un truc pareil après avoir fait la morte pendant quasi cinq mois. Saoulé de devoir lui parler après tout ce qu'il s'est passé, je tourne les talons et me casse, mais elle agrippe l'arrière de mon sweat pour me retenir.

— Attends... s'étrangle Queen. C'est peut-être trop tard, mais sache que je suis vraiment désolée Kôme.

Je me retourne et mon regard capte aussitôt le sien. Elle a beau me sourire, je vois bien qu'elle est mal à l'aise à l'idée de me parler. Ses yeux noisette sont légèrement brillants et elle se mordille la lèvre inférieure, signe qu'elle est nerveuse. Comme je ne réponds pas, elle poursuit :

— Je suis désolée de ne pas t'avoir donné signe de vie ces derniers mois. Je ne savais plus trop où j'en étais. Disons que ça n'a pas été une période facile pour moi.

Cette fois, je lâche un rire nerveux.

— Pas facile pour toi ? je répète en essayant de garder mon calme. C'est moi qui me suis fait dégager de l'équipe de basket, qui me suis fait viré de la fac pendant cinq mois et qui me suis fait larguer comme une merde par sa copine et tu oses dire que ce n'était pas facile pour toi ?

— Ce n'est pas... je suis désolée Kôme, bégaie-t-elle à nouveau. J'ai été idiote d'avoir rompue avec toi. C'est pour ça que je suis là, pour te dire que tu m'as vraiment manqué ces cinq derniers mois et que j'aimerais vraiment que tous les deux, on...

— Écoute Queen, je crache pour couper court à la discussion. Toi et moi c'est terminé et c'est toi qui l'a souhaité. Maintenant, je n'ai pas envie de me prendre la tête avec toi surtout que je dois aller en cours. Contrairement à d'autres, moi j'ai pas mal de crédits à rattraper pour essayer de sauver mon année.

— Je te demande pardon Kôme. J'espère au moins qu'on pourra être amis, avoue-t-elle d'une voix presque inaudible.

Je hausse les épaules ne sachant pas quoi répondre d'autre. Je n'étais pas spécialement amoureux de Queen, mais je tenais à elle et j'avoue que me faire larguer comme une merde, ça m'a grave gonflé. J'aimais bien passer du temps avec elle, on s'entendait plutôt bien, mais faut croire que c'était tout.

— Tu sais, poursuit-elle de sa voix douce, même si c'est un peu tard, sache que...

Et je n'écoute plus ce qu'elle me dit parce que là toute de suite, la petite brune que j'ai croisé au gymnase un peu plus tôt passe dans mon champ de vision. En compagnie d'une meuf, elle marche en direction de l'école d'Art ce qui attise ma curiosité. Je la suis du regard pour voir dans quel bâtiment elle se rend, mais Queen me choppe le visage en plaquant ses paumes sur mes joues pour m'obliger à la regarder.

— Tu pourrais au moins m'écouter jusqu'au bout espèce de crétin.

— Désolé. C'est juste que...

— Laisse tomber, elle avait l'air mignonne alors je te pardonne, dit-elle en m'offrant un sourire sincère.

Étonné sur le coup, je finis par le lui rendre et son regard s'illumine d'un seul coup.

— Tu devrais y aller ou tu risques de louper le début de ton cours, déclare la rouquine.

Je hoche la tête, la salue et m'éloigne. Les mains dans les poches avant de mon jeans, je traverse le parc pour aller retrouver Kita.


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Merci pour votre lecture,
Belle journée à vous mes guimauves !

Love ❤️ Lina

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