Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

CHAPITRE 15

15

Ce n'est pas de l'amour, ça

KÔME

Mon sac de cours sur les épaules, je sors de ma chambre et en passant devant celle de Sailor, je m'arrête et frappe deux petits coups avant d'entrer puisqu'elle ne répond pas. Allongée à plat ventre sur son lit, ses écouteurs dans les oreilles, elle pianote sur son ordinateur portable tout en bougeant la tête. Je m'approche d'elle et ma frangine sursaute légèrement en remarquant ma présence. Elle ôte ses écouteurs et plisse légèrement le front.

— Qu'est-ce tu veux ? demande-t-elle un peu froidement.

— Ne me dis pas que tu fais encore la gueule ?

Elle hausse les épaules et reporte son attention sur son écran. Chieuse.

— T'as boudée tout le week-end, ça ne te suffit pas ?

— Je n'avais rien de mieux à faire donc...

J'esquisse un sourire et secoue la tête.

— Ça t'embête tant que ça que je sois amis avec Kara ?

Ma soeur soupire bruyamment et referme son ordinateur portable. Elle se redresse et s'assoie en tailleur sur son lit.

— Si je dis oui, tu feras quoi ? T'arrêtera de lui parler ?

— Non. J'essaierai de te faire changer d'avis. Ce n'est pas parce que c'est la meilleure amie de l'autre abruti qu'elle est aussi mauvaise que lui.

— Je ne pense pas qu'elle soit mauvaise, seulement être ami avec cette fille, je pense que c'est une très mauvaise idée.

— Quand tu dis ce genre de truc, j'ai l'impression d'entendre Kita.

Le regard de Sailor s'illumine d'un seul coup et elle hoche lentement la tête.

— Kita est quelqu'un d'intelligent contrairement à toi. Tu devrais écouter ton pote.

— Vous faites vraiment la paire tous les deux.

Ma soeur lève les yeux au ciel et je m'affale sur son lit avant de la coller ce qui ne manque pas de la faire râler.

— Kô ! Merde, t'es chiant sérieux !

J'éclate de rire et mon adorable frangine me donne des coups de pieds pour me faire bouger de son lit.

— Bon ! je m'exclame en me relevant. Tu fais quoi ? Tu prends le bus ou tu veux que je te dépose au lycée ?

— Je veux bien que tu me déposes.

— T'es vraiment une emmerdeuse.

— Pourquoi ?

— Parce que tu m'as fait la gueule tout le week-end, mais là pour t'emmener au lycée je suis ton frère adoré.

Ma soeur me tire la langue et se lève de son lit. Elle noue sa cravate rouge et réunit ses affaires pour les ranger dans son sac.

— Quand je pense que tu entres à l'université l'année prochaine, je soupire en la fixant dans son uniforme scolaire.

— J'ai hâte. Au moins je n'aurai plus à porter cette tenue d'écolière ridicule.

— Moi je trouve qu'elle te va bien. Tu ressembles à un personnage féminin de manga.

— La ferme ! Crétin de Kô !

J'étouffe un rire et nous sortons de la chambre. Une fois dans le hall d'entrée, je récupère mon sac de sport contenant mes affaires de basket et je sors de la maison, Sailor sur les talons.

De bien meilleure humeur, ma frangine me parle un peu de son envie d'être accepté dans ma fac. Actuellement dans un lycée privé, elle rêve de pouvoir être plus libre et de jouer les étudiantes. Personnellement, j'espère qu'elle sera prise à Seuli. C'est une bonne université.

— Au fait ! clame soudainement ma sœur. J'y pense, mais si tu retapes ton année on sera ensemble l'année prochaine.

— Vu comme c'est partie, c'est bien possible.

— Ça pourrait être sympa de traîner ensemble.

— OK. Je vais te faire écrire ça noir sur blanc pour en garder une preuve.

— Pffff. Imbécile.

Je lui balance un clin d'œil et arrivé devant son lycée, Sailor me claque un bisou sur la joue. Je lui souhaite une bonne journée et elle saute de la caisse pour rejoindre ses copines. Un grand sourire aux lèvres, elle me fait un petit signe et je redémarre pour prendre la direction de la fac.

La bandoulière de mon sac de sport sur l'épaule, je traverse le campus pour atteindre le gymnase et sur la route, je croise Kita que je n'ai pas revu depuis la soirée de vendredi. Toujours coiffé de son espèce de palmier de locks blondes au dessus de la tête, il avance dans ma direction et une fois à ma hauteur, il fait claquer sa paume contre la mienne pour me saluer, puis nous poursuivons notre route jusqu'au gymnase.

— Mec, je crois que je suis tombé amoureux, déclare subitement Kita.

J'éclate franchement de rire. Lui, tomber amoureux ? Impossible.

— J'te jure ! insiste mon meilleur pote. Tu te souviens de la brune de vendredi ?

— La copine de Kara ? La coloc de Taylor ?

— Ouais, la pote de... attends ! Comment tu sais qu'elle s'appelle Kara ?

— Je ne sais pas... je marmonne en me frottant la nuque nerveusement. J'ai dû entendre Captain America l'appeler par son prénom.

Kita me jauge du regard et je détourne son attention en revenant au sujet de départ afin qu'il ne me pose aucune question. J'ai déjà bien assez de ma frangine pour que mon pote en rajoute une couche.

— Bref, de qui t'es tombé amoureux ?

— De la brune de vendredi. Cette meuf est incroyable ! C'est un putain de démon du sexe. On a baisé plein de fois, meilleur coup de ma vie.

— Un démon du sexe, vraiment ?

— Ouais, je suis sérieux ! De toutes les meufs avec qui j'ai baisé, c'est la seule qui doit aimer le cul autant que moi. On a testé plein de trucs, c'était ouf.

— T'es pas amoureux crétin ! T'as juste trouvé une meuf du même level que toi.

— La ferme ! C'est une forme d'amour, c'est sûr.

J'étouffe un rire et secoue la tête.

— Faut absolument que je chope son numéro. Je ne peux pas laisser filer une perle comme elle.

— T'as pas pris son numéro. Tu sais comment elle s'appelle au moins ?

Mon pote secoue la tête.

— Je ne connais pas son prénom et je ne sais même pas dans quelle partie du campus elle étudie.

— Tu vas forcément la croiser au gymnase, elle accompagne toujours la pote de Taylor.

— Putain, mais c'est vrai ! Tu sais que t'es un génie, toi !

Je le fusille du regard et il lève les mains en signe de réédition.

— Détends-toi, mec ! Garde ton animosité pour Mackenzie.

— Ouais... je soupire à l'idée que ce connard me prenne une fois de plus la tête pendant l'entraînement.

Et en parlant du serpent, il entre justement dans le gymnase accompagné de son duo de lèche cul.

Kita à mes côtés, on approche du bâtiment et une fois à l'intérieur, on prend la direction des vestiaires. Par chance, notre cher capitaine ne m'adresse pas la parole et une fois en tenue, il se casse pour aller sur le terrain. Je me change en vitesse et rejoins le reste de l'équipe, toujours accompagné de Kita. On démarre notre échauffement et une fois celui-ci terminé, le coach nous réunit pour nous fait part du programme d'entraînement en vue du match contre Berkeley. Si notre équipe est forte, la leur l'est tout autant et à chacune de nos rencontres, les scores sont extrêmement serrés. Mais j'avoue ne pas garder de très bons souvenirs de notre dernier match contre eux.

— OK LES GARS ! s'écrie le coach. Vous allez me faire des séries de sprint et ensuite vous bosserez vos dribbles.

Un coup de sifflet retentit et tout le monde se mets en place. Il siffle une nouvelle fois et nous sprintons d'un bout à l'autre du terrain et ce durant plusieurs minutes avant de poursuivre avec l'exercice suivant. Un ballon de basket en main, on se place en ligne et au deuxième coup de sifflet, nous nous déplaçons en avant tout en faisant rebondir le ballon entre nos jambes jusqu'à atteindre l'autre bout du terrain. Et comme le coach Adams est du genre sadique, il nous fait recommencer l'exercice à plusieurs reprises tout en nous faisant accélérer à chaque nouvelle session. Nous enchaînons ensuite avec des tirs pour finir par du un contre un afin de bosser nos feintes et nos rotations.

En duo avec Kita comme pratiquement à chaque fois, je prends un malin plaisir à le malmener. Pourtant à force de jouer ensemble, que ce soit ici ou chez moi, il devrait connaître chacun de mes mouvements par coeur, pourtant il se laisse toujours avoir. Mais alors que je tape une esquive à droite, j'aperçois Kara dans les gradins qui me fait un petit signe discret de la main. Je lui souris et déconcentré, Kita me vole le ballon et le fait rebondir sur moi pour me ramener à la réalité.

— Yo, mec ! Arrête de baver sur Miss America !

— Je ne bave pas dessus connard.

— C'est ça...

J'esquisse un sourire et m'avance sur lui pour lui voler le ballon.

— Concentre toi un peu au lieu de te prendre pour ma mère.

Son regard s'embrase d'une lueur assassine et il se met enfin à jouer sérieusement.

— Je vais te faire ravaler ton sourire Williams ! me menace mon meilleur pote.

Je souris un peu plus pour le provoquer et une fois l'exercice terminé, nous enfilons nos dossards afin de démarrer le match de fin d'entraînement pour appliquer les nouvelles tactiques de jeu expliquées par le coach au début de l'heure. Comme d'habitude, les équipes restent inchangées et je me retrouve dans l'équipe adverse de celle de Taylor. Jusqu'à maintenant depuis mon retour, je n'ai joué que contre lui et je ne sais absolument pas comment sera notre entente lors du match contre Berkeley.

Le ballon mit en jeu, le match démarre sur les chapeaux de roues et alors que le balle m'arrive rapidement dans les mains, j'esquive avec brio mes coéquipiers qui sont actuellement mes adversaires. Je me rapproche du panier, mais l'un des Avengers me marque pour m'empêcher de tirer. Je ris de le voir essayer et feinte à droite pour l'esquiver et lui montrer qu'il n'arrivera pas à m'arrêter. Mais tandis que je suis sur le point de shooter, Taylor arrive sur moi et me rentre violemment dedans. Le ballon m'échappe et je me retrouve au sol.

— T'y croit pas trop le génie ! crache Taylor en reprenant le ballon.

Je me relève et serre les dents. Ce connard vient de me planter son coude dans les côtes et je dois avouer que je le sens passer.

Sale enfoiré.

Le jeu reprend de plus belle et cette fois, c'est lui qui tente de shooter alors je viens le marquer. Il tente une esquive, mais je ne le lâche pas et sa seule issue c'est soit de feinter à gauche pour ensuite shooter, soit de faire une passe à l'un de ses coéquipiers à droite. Le seul qui n'est pas marqué. Manque de bol pour lui, je devine ce qu'il a en tête et j'arrive à lui récupérer le ballon avant qu'il ne le comprenne. Quand il capte enfin qu'il a perdu la balle, je lui décoche un sourire pour le provoquer et dribble pour remonter jusqu'au panier adverse avant de faire une passe à Kita pour qu'il marque.

De toute l'équipe réunis, Taylor est loin d'être un mauvais joueur. C'est même un bon joueur, son seul problème c'est qu'il veut que tous les regards soient braqués sur lui. Personnellement, je n'aime pas attirer l'attention, je joue pour moi, parce que rien que toucher un ballon me rend heureux. Mais de par mon niveau et mon talent, j'attire malgré moi l'attention et je crois qu'il ne le supporte pas. Kita dit souvent que Taylor vit dans l'ombre de mon génie, mais je n'aime pas cette phrase. Je ne suis pas un génie et je ne fais d'ombre à personne. Si Mackenzie veut briller qu'il le fasse, personnellement je lui laisse volontiers la place.

On dit souvent que la jalousie pousse les gens à faire de mauvaises choses et même si je n'en ai pas la preuve, je sais que tout ce qui m'est arrivé l'année dernière est entièrement de sa faute. Au fond, il a toujours détesté l'idée que je sois devenu capitaine puisque c'était le rôle qu'il convoitait. Moi je m'en moquais, c'était juste une responsabilité supplémentaire. Un projecteur de plus braqué sur moi.

Je crois que si je pouvais jouer au basket tout en étant invisible aux yeux des gens, je serais le mec le plus heureux de l'univers.

Le match terminé, c'est l'équipe de Mackenzie qui l'a remporté. Crevé par l'entraînement, je file à la douche comme le reste de l'équipe et une fois habillé, je récupère mes affaires et me casse des vestiaires. Je remonte le couloir pour attendre Kita à l'extérieur du gymnase et en poussant la porte battante, je suis surpris de me retrouver nez à nez avec Kara.

— Salut Kôme, dit-elle timidement.

— Salut, si t'es venue chercher Taylor, il ne va pas sortir tout de suite il est avec le coach.

— En fait, c'est toi que j'attendais.

— Moi ? je réponds étonné.

Elle hoche la tête et ouvre son sac à dos pour en sortir quelque chose.

— Tiens, ils ont été lavés. Tu pourras remercier ta sœur pour moi.

Je récupère les fringues de ma frangine et les ranges dans mon sac de cours plutôt que dans mon sac de sport pour éviter qu'ils n'empestent la transpiration.

— Tu sais... je l'ai déjà remarqué la dernière fois, mais t'es plutôt doué au basket.

J'esquisse un sourire, amusé par sa remarque.

— Merci, mais attends de me voir jouer sérieusement. Tu viens au match contre Berkeley, non ?

— Oui, je serai là. Ton numéro c'est bien le 10, c'est ça ?

— Ouais, c'est bien ça.

Elle me sourit chaleureusement et je dois avouer que je suis presque jaloux de Mackenzie. Comment ce mec fait pour être simplement ami avec elle ? Kara c'est le genre de meuf qu'on a envie de garder pour soit. Elle est drôle, surtout quand elle est un peu bourrée, elle est sympathique et surtout, super sexy.

— Kara !

La coloc de Taylor se retourne et une petite brune que je reconnais aussitôt arrive vers nous. Une fois à notre hauteur, elle pose ses grands yeux noisette sur moi et me mate de haut en bas sans aucune gêne.

— Tiens, dossard numéro 3 ! s'exclame-t-elle en souriant.

— C'est Kôme, intervient Kara à ma place.

— Kôme, répète la brune d'une voix traînante. Moi c'est Dakota. Enchantée !

— Salut, je lâche amusé.

— Hey Kô ! T'avais oublié ta casquette !

Je me retourne au son de la voix de Kita et celui-ci se fige net en voyant avec qui je parle.

— Le démon du sexe ! s'étrangle mon pote.

— Ma bite magique ! lâche Dakota quasi en même temps que lui.

— Quoiii ?! réplique les deux en coeur ce qui ne manque pas de nous faire rire Kara et moi.

— On devrait peut-être les laisser un moment, propose Kara en me désignant le banc qui se trouve à quelques mètres de nous.

Je hoche la tête et nous nous éloignons dans sa direction.

— Ça tombe bien que ta copine soit là, dis-je en m'asseyant sur le banc. Kita avait un truc à lui demander.

— Oui, pareille pour Dakota. Je crois qu'elle apprécie beaucoup ton pote depuis la soirée.

— Je crois que c'est réciproque.

Kara me sourit visiblement aussi amusée que moi par la situation.

— Et sinon... comment vont tes baskets ? demande-t-elle en essayant de ne pas rire.

— Ah... sujet sensible.

— Désolée, s'excuse-t-elle une petite moue sur le visage.

— Dis... est-ce que t'as un truc de...

— HEY ! KARA ! On y va ! s'écrie sa copine me coupant dans mon élan.

La coloc de Taylor lui répond en levant le pouce, puis elle se tourne vers moi.

— Pardon, qu'est-ce tu voulais me demander ?

— Rien de spécial.

— D'accord, on se voit plus tard, alors ?

Je hoche la tête en guise de réponse et elle s'éloigne pour rejoindre sa copine qui semble être une vraie pile électrique. Je soupire longuement et remercie silencieusement sa pote de m'avoir empêché de faire une véritable connerie.

Putain, mais qu'est-ce que je fous ? À deux doigts de lui filer un rencard.

————————————

Merci pour votre lecture,
Belle soirée à vous mes guimauves !

Love ❤️ Lina

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro