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Partie 4.

Sa gorge était sèche et irritée, tout comme ses yeux dont les paupières refusaient de se séparer. Layer mit du temps à comprendre où il était, jusqu'à ce qu'il sente l'odeur apaisante de son Partenaire sur les draps du lit.
C'était leur lit.

Son corps était engourdi mais Layer réussit à se tourner, s'allongeant sur le dos. La soirée d'hier était d'une désagréable rémanence, mettant à genoux son habituelle bonne humeur.

-David? Murmura Layer en sentant les larmes revenir.

Tout le monde savait maintenant qu'il n'était qu'un Reproducteur défaillant avec un utérus non propice à l'accueil d'enfants. Les enfants de David, qui auraient dû hériter du gêne.
Les sanglots reprirent de nouveau lorsque l'image de la mère de David l'insultant l'envahit.

-Hé, bébé. Ne pleure plus.

Layer leva la tête vers la porte d'entrée de la chambre, distinguant son petit ami entre ses larmes. Ses bras musclés l'encerclèrent et le soulevèrent sans problème.
La salle de bain dans laquelle le porta David était parfumée à l'agrume, son parfum de sels de bain préféré.

-Tu peux tenir debout?

Délicatement, David le déposa au sol et Layer se sentit encore plus misérable. Il était celui qui aurait dû prendre soin de David afin d'essuyer le fait qu'il n'était pas capable de lui donner d'enfants.

-Aller, lève tes bras.

-Je peux le faire seul, marmonna Layer en se dégageant de son étreinte.

Il prit appui sur le lavabo et retira ses vêtements sans adresser un regard à David qui soupira derrière lui.

-Tu veux rester seul?

-Oui. S'il te plait.

La porte se referma ensuite derrière lui après une caresse sur Sa Morsure.

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Layer fut ainsi pendant plus d'une semaine, s'enfermant dans un mutisme d'auto-flagellation dont David ne pouvait supporter l'origine.
Ses parents n'avaient cessé de l'appeler, réclamant surement une soi-disant explication.

Se réfugier dans le travail fut sa seule solution alors que Layer refusait tout contact avec lui. David était inquiet par rapport aux émotions diverses qu'il ressentait à travers Le Lien.
Éva lui avait conseillé de prendre contact avec un psychologue mais ceux-là avaient bien trop marqué l'adolescence de son petit ami.
David devait seulement attendre que Layer aille mieux, et cela ne pouvait se faire qu'avec le temps.

Rentrant d'une mission, David rentra chez eux avec apréhension. Il se sentait embaumé par des émotions positives, provenant de son brun et la seule chose qu'il voulait s'était de le voir.

David ferma la porte à clés et sourit en voyant Layer adossé au plan de travail de la cuisine ouverte. Deux bières étaient décapsulées sur le marbre, attendant son arrivée.

-Salut, souffla Layer avec un sourire d'excuse.

-Salut. Tu... Tu vas mieux ?

Un hochement de tête lui répondit. Ne sachant que vraiment faire, David resta ainsi, droit comme un piquet devant le seuil d'entrée. Layer rit et lui fit signe de venir.

-C'est bon, je ne vais plus me casser.
Tu peux me serrer aussi fort que tu veux.

Retrouver son Partenaire détendit totalement son corps, le tiraillement desagréable du lien s'arrêtant.

-Tu m'as manqué, bébé. Tu le sais? Confia David en touchant doucement son visage. J'ai cru que j'allais te perdre.

Layer cacha son visage contre le torse du Chasseur, s'aggripant à son uniforme. Lui aussi, avait pensé se perdre. Il avait été perdu dans toutes ses pensées et souvenirs négatifs, et il avait souhaité y succombé parce que c'était trop douloureux.
Tout l'était.
Sauf David.

-J'ai besoin de toi. Toute ma vie. Tous les jours, David. Sinon je mourrais.

Le Chasseur acquiesça et embrassa le crâne de Layer, ému.
C'était la meilleur déclaration d'amour de sa vie. Et il ne pensait pas en recevoir dans sa vie.

Après quelques larmes, ils s'étaient retrouvé sur leur rocking-chair. Layer était assis contre le torse de David, tous les deux emmitouflés dans un gros plaid, sirotant leur bière tout en suivant le balancement de la chaise.

-Éva avait quelque chose à dire aussi, non? Se rappela David tandis que Layer chantonnait doucement.

Un rire secoua les épaules de Layer et il rejeta la tête en arrière, la posant sur son épaule. David le regarda et papillona sur ses lèvres, les embrassant tendrement. Le soupir de contentement du brun le fit s'arrêter et il l'encouragea à parler, sachant de quelle manière cette journée allait se terminer.

-C'est à elle de te le dire. Elle a mit du temps à l'accepter et...

-Elle est lesbienne, c'est ça?

-Ah, je savais que tu le savais! S'exclama Layer en se redressant.
Dis-moi comment tu le sais.

David retint le plaid alors que son petit ami se contorsionnait pour être face à lui. Il portait seulement un de ses tee-shirts, ce qui déposait son odeur sur son corps.
La Morsure s'était légèrement estompée, sa Marque sur lui et cela le dérangeait mais David prenait sur lui.

-Alors, lorsqu'on avait vingt ans, ma petite amie a rompu avec moi parce qu'elle m'a avoué que je n'avais été qu'un pont vers la personne qu'elle aimait. Je pensais que c'était de Bobby, mon meilleur ami de l'époque jusqu'à ce que je la surprenne avec ma soeur pendant une soirée un peu olé olé.

-Olé olé, gloussa Layer. Tu es vraiment vieux jeu. Éva s'inquiétait de ton avis même si vous avez été en froid pendant longtemps. Comme... Comme on ne peut pas avoir d'enfants, elle pensait que tu aurais voulu qu'elle fasse des héritiers et tout mais je lui ai expliqué que tu n'étais pas ce genre d'homme.

Ils se turent tous les deux, profitant simplement de l'un et de l'autre.
Pensif.

-J'ai pensé à quelque chose pendant notre pause.

-Une pause unilatérale, précisa David.

-Tu ne veux pas d'enfants parce que tu as peur qu'il puisse hériter de ton gêne et je ne peux pas porter d'enfants donc nous n'avons qu'à adopter. Je veux que tu y réfléchisses, renchérit Layer lorsque David ouvrit la bouche avec un froncement de sourcils. D'accord?

Après quelques secondes, David acquiesça. Un sourire remplaça alors l'expression hésitante de Layer qui se blottit contre David.
C'était leur combat après tout. À eux deux.

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