Chapitre 46.2 Je me faisais peur moi-même
46.2 pour ajouter un chapitre xD
Parmi toutes les images de Fourtris, je crois que c'est celle-ci ma préférée *o*
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Point de vue de Tobias :
Je pose fébrilement le téléphone à sa place et reste immobile, en plein milieu de la cuisine. Mon père est mort. Voilà la phrase que je me répète sans cesse depuis que mon beau-père a raccroché. Je me laisse glisser le long du comptoir et, une fois par terre, je prends mon visage entre mes mains en lâchant un long soupir de soulagement. Mes épaules s'affaissent et je sens que tout mon corps se met à trembler. Je ne me suis jamais senti aussi soulagé de toute ma vie. Mon père, que dis-je, ce monstre, s'est retiré la vie. Comme un lâche. Parce que c'est ce qu'il a toujours été, un lâche.
- Enfin, je murmure en posant la tête sur le comptoir derrière moi.
Le fait qu'Andrew me l'ait annoncé me prouve qu'il s'agit ici de la vérité. Il ne m'aurait jamais menti là-dessus. Il aime sa fille. S'il m'avait menti, il savait que j'aurais baissé ma garde. Donc, il me dit forcément la vérité. Puis, je me fige. Il m'a précisé que c'était la vérité, pas comme ma mère. Donc, il le savait? Il savait que ma mère était vivante, dès le début. Et, il a menti à Marcus tout ce temps. Mais, à moi aussi. D'un côté, je suis content de savoir que les 'amis' de Marcus n'en étaient pas vraiment. Mais, de l'autre, je me rends compte qu'une autre personne rejoint la liste de celle qui m'a menti à un moment où un autre. Si l'on y réfléchit bien, mise à part Tris, tout le monde m'a menti depuis que je suis né. Non. Tris et mes amis. Mais, Tris est la seule à savoir et, elle ne m'a jamais trahi. Je me relève, tremblant légèrement et je vais rejoindre ma femme et ma fille. Beatrice lève des yeux vraiment inquiets vers moi.
- Je vais demander à Uriah de garder Thélia ce soir, me dit-elle en se levant.
- Non, pourquoi?
- Je veux être là pour toi et ne pas avoir à te laisser à chaque fois qu'elle aura besoin de moi.
Je souris tristement.
- Non, je veux qu'elle reste ici. Avec nous.
Elle me jauge du regard quelques instants avant d'acquiescer. Je m'assois lourdement sur le canapé. Découvrir la mort de Marcus me fait remonter beaucoup de choses. Je me souviens encore lorsque l'on m'a annoncé que ma mère était 'morte'. Au début, je n'avais pas compris. Puis, mon père me l'a fait comprendre à sa façon. Ce soir-là, il avait bu. Beaucoup. J'avais tout fait pour me faire petit. Mais, lorsqu'il était allé se coucher, il avait entendu mes sanglots derrière la porte. Il l'avait ouverte d'un coup puis m'avait frappé en me répétant que je ne devais pas pleurer pour elle. Elle ne le méritait pas. Elle nous avait lâchement abandonnés. Elle avait osé le laisser seul avec un bon à rien comme fils. J'avais passé la nuit, sur le ventre à cause de mon dos blessé, à pleurer silencieusement sous mon oreiller. Et, à l'enterrement. Je m'étais fait le plus petit possible. Je me souviens avoir entrevu Beatrice. Mais, à ce moment-là, je ne m'étais pas rendu compte de qui elle était. Mon père avait passé la journée là-bas, à accepter les condoléances de tout le monde. Et moi, je n'avais qu'une envie : rentrer chez moi. Mais, j'avais dû rester, sans rien dire ni rien faire.
- Tobias! appelle une voix.
Je sursaute et sors de mes pensées pour trouver Tris très inquiète.
- Qu'est-ce qu'il y a?
- Cela fait plusieurs minutes que je t'appelle, m'apprend-elle.
- Oh.
Et, c'est tout ce que je trouve à lui dire.
- Veux-tu que je te laisse un peu seul? propose-t-elle.
Devant mon air affolé, elle ajoute :
- Je vais juste dans la cuisine pour nourrir Thélia, je ne quitte pas l'appartement.
- Je viens avec toi.
Je me sens tellement...vulnérable. Elle hoche la tête et se lève, attendant que j'en fasse de même. Je la suis, les mains dans les poches et le regard par terre. Je m'assois sur une chaise et regarde mes mains, ne sachant pas quoi faire d'autre.
- Est-ce que tu veux quelque chose? me demande sa voix douce.
- Non, ça ira.
Elle tient Thélia sur sa taille et prépare son biberon de sa main libre. Je me lève et récupère ma fille pour lui faciliter la tache. Elle me souffle un merci et se dépêche. Le lait est bientôt chaud. Je le récupère et nourris moi-même ma fille. Tris me regarde, anxieuse pendant que Thélia boit goulûment son lait. Par la suite, c'est moi qui me charge de la laver, de la changer et de la coucher. Tris me laisse faire, sachant probablement que j'en ai besoin pour me vider un minimum l'esprit. Malheureusement, une fois que tout cela est terminé, la réalité me revient d'un coup, comme une gifle. Et je me sens complètement oppressé. Toutes ces années...
- Hey, je suis là, me rappelle Beatrice.
Depuis tout à l'heure, elle m'a laissé seul avec Thélia. Seul avec mes pensées. Et là, elle a senti qu'il était temps pour elle d'être là.
- Il est mort, je murmure, perdu.
- Je sais, me dit-elle simplement.
Je sais qu'elle ne me dira pas qu'elle est désolée car, depuis qu'elle sait, elle haït Marcus. Nous sommes installés sur le canapé. J'entoure mes genoux de mes bras, le regard fixe. Je me renferme sans le vouloir, comme le Tobias que j'étais. Je n'aime pas ça mais, ce soir, je ne parviens pas à faire autrement. Je me sens tellement faible. Comme s'il allait arriver, là, maintenant et faire ce qu'il sait si bien faire.
- Parle-moi, me murmure Tris.
- Il n'y a rien à dire Tris. Il est mort, point barre, je m'agace.
Elle se recule légèrement et je culpabilise immédiatement. Mais, elle n'a pas l'air de m'en tenir rigueur puisqu'elle me tend sa main. Je la prends timidement et elle tire dessus pour m'attirer à elle. Je ne proteste pas et me blottis contre son petit corps. Elle passe une main dans mon dos et l'autre dans mes cheveux.
J'ai l'impression qu'un cauchemar se termine pour laisser place à un rêve sans nuage.
- Dis-moi que tu m'aimes, je chuchote.
- Je t'aime, plus que tout. Tu es la plus belle chose qui ne me soit jamais arrivée. Tu es sensationnel, et je ne dis pas ça à cause des circonstances. Tu es mon mari et le père de notre fille. Et, je suis fière de toi. Ne te dévalorise pas comme tu le fais depuis tout à l'heure, tu ne le mérites pas. Tu mérites d'être heureux, plus que quiconque.
- Je t'avais simplement demandé de me dire que tu m'aimais, je murmure.
Elle rit doucement, déposant un baiser sur le haut de mon crâne.
- Je te dis simplement la vérité.
J'ai l'impression d'être un enfant et Tris ma mère. Mais, cela a toujours été comme ça. Elle est ma femme, ma sœur, ma meilleure amie, ma confidente, la mère que je n'ai jamais eu. Je me tourne légèrement pour me blottir encore plus contre elle, si c'est possible.
- Tu ne veux vraiment pas en parler? s'enquiert-elle prudemment.
Je reste silencieux quelques temps puis j'entreprends de parler.
- Je me sens rassuré disons. Au moins, maintenant, il ne risquera plus de venir dans nos vies.
Je tente un trait d'humour mais, il ne fait rire ni elle ni moi. Je modifie ma position et préfère me coucher, posant ma tête sur ses genoux. Ses yeux me regardent mais elle reste silencieuse.
- Je devrais être triste, non?
- Pas le moins du monde. Tobias, c'était peut être ton père mais tu ne l'aimais pas. Que je sache, tu ne peux pas être triste si tu as perdu quelqu'un que tu n'aimais pas.
- Si je te perdais toi...
- Tais-toi. Ne rajoute pas d'idées sombres. Tu en as bien assez comme ça, me réprimande-t-elle.
- Ton père m'a dit...
Je ne termine pas ma phrase. Après tout, il s'agit de son père. Mais, je ne me vois pas lui cacher cela.
- Il savait pour ma mère, je déclare.
- Comment ça? demande-t-elle, les sourcils froncés.
Je lui rapporte les paroles de son père et elle reste songeuse quelques instants.
- Je suppose qu'il ne voulait pas te le dire. Il ne savait pas pour Marcus alors il a pensé te protéger. Et puis, il devait penser que si ta mère voulait se faire passer pour morte, c'était qu'il y avait une bonne raison. Je ne sais pas quoi te dire d'autre Tobias, me dit-elle, désemparée.
Elle a l'air mal à l'aise. En même temps, cette histoire regroupe son père et moi.
- Excuse-moi, je n'aurais pas dû t'en parler.
- Bien sûr que si Tobias. C'est simplement que je ne sais pas quoi te dire. Il ne m'en avait jamais parlé. Il devait avoir ses raisons pour ne rien avoir dit.
Je ne réponds rien et me contente de fixer le plafond.
- Pourquoi ne l'as-tu pas tué toit-même? me demande-t-elle soudainement.
- Lorsque je vivais encore sous son toit, j'avais mis au point plusieurs scénarios pour le tuer. J'ai failli le faire. Mais, lorsque je me suis rendu compte que je devenais pire que lui, j'ai décidé de ne rien faire et d'attendre ma Cérémonie pour partir. Je me faisais peur moi-même, j'avoue.
- Tu es encore plus courageux et encore plus fort que ce que je pensais.
- Ne dis pas n'importe quoi, je souffle en me tournant pour faire face à la télévision éteinte.
Je l'entends soupirer derrière moi.
- Tu sais que je le pense, plus que personne. Tu ne me crois pas?
- Si, je réponds dans un murmure.
Elle caresse ma joue, tendrement, comme j'ai besoin qu'elle le fasse.
- C'est comme si mes deux parents étaient morts, dis-je dans un souffle.
- Tu sais que ce n'est pas vrai.
- C'est tout comme Tris, je réplique. Je suis désolé mais notre fille devra vivre avec seulement deux grands-parents.
- Ce n'est pas grave. Tant qu'elle a un père et une mère.
Je me lève du canapé et lui tends une main qu'elle prend sans rien dire. Je nous emmène dans la chambre où nous nous couchons dans le lit, moi contre elle.
- Je t'ai déjà dit que je serais toujours là pour toi. Cela fonctionne également pour elle.
- Tu l'aimes? me demande-t-elle d'une petite voix.
Je remonte les yeux vers elle, ne comprenant pourquoi elle me pose cette question stupide.
- Bien sûr que oui. Quelle question.
- Elle a mon amour et celui de son père. Elle n'a besoin de rien d'autre. Ses grands-parents, elle ne les aurait vu qu'une fois par an. Penses-tu sincèrement qu'il serait venu la voir?
- Non, je concède.
- Excuse-moi d'avance si ce n'est pas ce qu'il faut dire mais, qu'il soit mort ou vivant, nous n'en avons rien à faire. Si ce n'est que je suis satisfaite de sa disparition. Au moins, mon homme arrêtera peut être de devenir paranoïaque sous n'importe quel prétexte. Eric est mort. Marcus est mort. Il ne peut pas m'arriver grand chose. Tout le monde sait que tu es Quatre et je ne pense pas que grand monde oserait lutter contre toi. Il faudrait être suicidaire. Tu m'as toujours protégée, parfois même alors que je ne le savais pas. Rappelle-toi l'initiation. Tu as pris soin de moi alors que nous ne nous connaissions pas vraiment. Marcus est mort, soit. Cela nous soulage tous les deux. De toute façon, il ne méritait pas mieux. S'il s'est donné la mort, c'était son choix. Peut être ne voulait-il pas s'abaisser à aller chez les Sans Factions. Peut être savait-il que ta mère y était. Peut être... Il y a beaucoup de suppositions mais elles mènent toutes au même résultat. Il est mort, voilà tout. Il t'a fait souffrir comme personne alors, de mon point de vue, il ne méritait même pas de vivre. Tout ce qu'il partageait avec toi, c'était des gènes et rien d'autre. Il a toujours voulu te voir souffrir. Alors, ne culpabilise pas, ne réfléchis pas à des si. Je ne te demande pas d'oublier, ce serait tout bonnement impossible. Mais, ne t'arrête pas de vivre comme tu l'as fait bien trop longtemps.
Elle sait toujours quels mots utiliser pour me faire sentir mieux.
Je remonte légèrement et pose mes lèvres sur les siennes pour échanger un baiser fiévreux, comme pour lui montrer combien je suis reconnaissant de sa présence. Je me couche sur elle, me retenant sur mes avant-bras pour ne pas l'écraser. Au rythme où les choses vont, je pensais savoir comment cela se terminerait. Mais, c'était sans compter Thélia. Nous l'entendons pleurer et, je sais que nous ne pouvons pas la laisser comme ça. Nous nous écartons, haletants.
- J'y vais, me dit-elle après m'avoir embrassé sur le front.
Point de vue de Beatrice :
Je récupère Thélia et la berce quelques minutes après l'avoir changée. Elle finit par se calmer au bout d'une dizaine de minutes. Je la couche à nouveau et reste jusqu'à ce qu'elle s'endorme.
- A tout à l'heure, je murmure, sachant qu'elle se réveillera encore.
J'éteins la lumière et rejoins Tobias. Je le retrouve couché dans le lit, serrant son oreiller. Il lâche un long soupir avant d'enfoncer son visage dans son oreiller et d'y lâcher un cri.
- Hey, dis-je en passant une main dans son dos nu.
Il sort la tête de l'oreiller et je découvre quelques larmes sur son visage.
- Non. Tobias, ne pleure pas pour lui, je le réprimande doucement.
Il se redresse en position assise et se recroqueville. Je dépose un baiser sur son épaule. Il ne pleure pas, juste quelques larmes qui coulent.
- Ce n'est pour lui, c'est à cause de ça que tout me remonte. Alors, je...
Il ne finit pas sa phrase mais ce n'est pas nécessaire. J'imagine tout à fait les souvenirs qui lui reviennent. Et, je pense bien que ce ne sont pas des repas joyeux partagés en famille.
- Ça va aller. C'est fini.
- Que serais-je devenu sans toi?
- Je pourrais te poser la même question.
Il se reprend et se redresse, essuyant du revers de la main les quelques larmes qui ont passé ses paupières.
- Je vais vivre avec. De toute façon, comme tu l'as dit qu'il soit mort ou non ne change rien. Alors, merde. Il m'a pourri la vie suffisamment de temps comme ça.
- Je suis fière de toi, je souris, acceptant son étreinte et ses lèvres sur les miennes.
Il se couche à nouveau sur moi, agrandissant mon sourire et, cette fois-ci, nous ne sommes pas interrompus.
* * *
- Vous avez vu ça? Marcus s'est suicidé!
Voilà la première chose que nous entendons en entrant dans la cafétéria. Tobias se raidit mais reprend rapidement une contenance. Nous prenons place avec nos amis. Et, eux aussi ne parlent que de ça. Et, pour une fois, Tobias les laisse faire, prononçant quelques remarques neutres. Il me surprend, je l'avoue. Puis, Marlene finit par changer de sujet.
- Oh, savez-vous quel a été le premier mot de Zack? demande soudain Marlene. Gâteau, avoue-t-elle en riant. ( NDA : true story > moi xD)
- Ah, frère, je crois que ton fils te reconnaît déjà, rit Zeke.
Et, forcément, c'est ce moment que choisit Zack pour dire gâteau, provoquant le rire de la table.
- Ne vous moquez pas de mon fils. Vous allez le blesser dans son amour-propre, nous reproche Uriah en le prenant dans ses bras.
Il a bientôt un an. Il marche un peu et il prononce quelques mots mais il ne parle pas encore parfaitement.
- Ne lui en voulez pas. Il a dit 'maman' avant de 'papa', ricane Marlene.
- Oh, il est frustré, se moque Zeke.
- On verra pour toi, intervient Shauna. Avant, il était aussi petit que Thélia. Et puis, regarde-la, elle sage. On dirait un ange. Pas comme ton fils, soupire-t-elle.
- Oh, tu ne l'as pas à la maison, dis-je en souriant.
- Je suis certaine qu'elle ne doit pas être si insupportable que ça.
Je me penche vers elle et dépose un bisou sur son petit nez, la faisant sourire.
- Un peu plus et je serais jaloux. Mais, j'aime mon fils, aussi insupportable soit-il! s'exclame Uriah en le faisant s'asseoir sur la table.
- Si tu l'éduques comme ça aussi, soupire sa femme.
Ils ont oublié leur sujet de discussion de base et, c'est tant mieux.
- Je pense que malgré nous, elle aura une éducation un tant soit peu Altruiste, me glisse Tobias.
- En même temps, nous le sommes toujours un peu, j'approuve.
Uriah et Marlene se disputent depuis tout à l'heure mais, moi, je reste accrochée au regard enjôleur de Tobias. Ses yeux me sourient, tout comme ses lèvres.
- Je vous aime, je lui murmure.
- Stop vous-deux! Toujours en train de se faire les yeux doux ou à se murmurer des mots doux. Tout le temps, soupire Zeke.
- Laisse-nous tranquille et occupe-toi de ta famille, je réplique.
Il lève les mains, se rendant.
- Bien, je ne touche pas la famille de Quatre. Je le savais déjà mais j'ai eu un espoir.
- Intouchables, tu le sais très bien, ajoute son frère.
- Bon, Zeke, on y va. Tyler pleure depuis tout à l'heure, s'agace Shauna.
- Je sais, soupire-t-il avant de se lever.
Ils quittent la table et nous ne tardons pas à faire de même. Nous déposons Thélia à la crèche puis Tobias m'accompagne au salon.
- Tu continues de le faire, je m'amuse.
- Oui, ça me permet d'être un peu plus longtemps avec toi. Et puis, il faut que j'aille au salon.
- Pour quoi faire?
- Tu verras.
Nous entrons donc. Tori nous salue, comme tous les jours.
- Cela ne te dérange pas si je te prends ton employée? J'aurais besoin d'un tatouage.
- Vas-y! Je ne veux plus te faire de tatouage. Le dernier a été le plus long de ma carrière!
- Et il est très réussi, je souris.
Il me prend par la main pour me tirer dans mon atelier.
-Alors, que veux-tu? je m'enquiers en retirant mon blouson.
Le dernier tatouage qu'il s'est fait est le nom de notre fille.
- Arrête d'avoir peur. Aime.
Je souris sourit, surprise par son choix.
- J'aime beaucoup. Où le veux-tu? je demande en préparant mon matériel.
- Dans mon dos. Entre le symbole Altruiste et celui Audacieux.
Je suppose qu'il le souhaite pour se montrer que la page de son enfance est belle est bien terminée. Et, je m'exécute avec plaisir, m'appliquant au maximum.
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Salut!
Je n'ai pas grand chose à dire sur ce chapitre... L'avez-vous aimé?
Personnellement, j'aime bien le suivant mais je ne dis rien de plus ;)
C - 4
TrueWordOfLove ~ <3 <4 <6
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