Chapitre 46.1 Son fils est une ordure
Point de vue de Tobias :
Je sors rapidement de la pièce, hors de moi. Comment peut-il se permettre d'agir de la sorte? Ma colère retombe rapidement lorsque j'aperçois Beatrice dans le salon. Le souffle court, je m'approche d'elles et les prends dans mes bras.
- Est-ce que ça va? je m'empresse de demander.
- C'est plus à toi qu'il faudrait le demander, me répond-elle doucement.
- Je crois, oui.
Nous échangeons un baiser court mais passionné avant que je ne baisse la tête vers Thélia. Elle ne dort pas. Et, elle a l'air paisible. Comment fait-elle? Mais, après tout, elle ne sait rien de tout ce qu'il se passe. Ou du moins, elle le sait mais elle ne le comprend pas.
- Qu'as-tu fait là-haut? s'enquiert Tris.
- Je l'ai frappé. Je l'ai traité de lâche.
Elle s'apprête à me répondre mais une voix l'en empêche.
- Tobias, puis-je te parler?
Andrew. Je les lâche et m'approche de lui. Je le suis jusque dans la cuisine, sans savoir de quoi précisément il souhaite me parler.
- Bien. Ecoute, je lui ai parlé. De manière pas vraiment soutenue, je te l'accorde. Mais, bon, il n'est plus en état de nuire pour l'instant. Tu as su gagner ma confiance aujourd'hui. Tu as su protéger ta famille comme tu le dois. Mais, je ne peux pas laisser passer ce qu'il s'est passé. Il faut dénoncer Marcus.
- Non, je refuse, dis-je catégoriquement, avec un mouvement de recul.
- Tu as la possibilité de le faire sans dévoiler ton identité à tout le monde, précise-t-il.
- Je suis désolé, mais je refuse. Cette histoire est derrière moi maintenant.
- Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour ce qu'il a fait à ma fille, argumente-t-il.
Il sait très bien qu'avec ce genre de phrase, je ne tiendrais pas longtemps sur mes positions.
- Et pour ta fille, ajoute-t-il.
- Seulement si vous me promettez que mon anonymat sera conservé.
- Je suis le bras droit du leader. Il suffit que tu viennes à mon bureau, que tu signes certains papiers et d'écrire en gros ce qu'il s'est passé et personne ne saura jamais qui tu es réellement. Si tu acceptes, nous irons là-bas d'ici une heure, vers 18 heures. Personne n'apprendra ta venue.
- Je ne peux pas signer ces papiers ici?
- Je ne les ais pas ici et, la machine pour reconnaître ton identité pour être certain qu'il s'agit bien de toi pour les formulaires sont là-bas.
- Très bien. Quelle heure est-il?
- 15 heures.
- Nous ne pourrons pas rester après avoir signé ces papiers.
- Je comprends tout à fait. Je te remercie d'avoir accepté.
J'hoche la tête et quitte la pièce. J'ai besoin de quelqu'un. Beatrice. Elle est toujours dans le salon avec sa fille. Je ne me sens pas à l'aise en sachant que mon père est en haut.
* * *
- Tu es certain de vouloir faire ça? me demande Tris.
J'acquiesce, plus stressé qu'autre chose. Que va-t-il se passer après? Je baisse les yeux sur ma fille. Elle me regarde lorsqu'un sourire étire ses lèvres. Comme pour me donner du courage. Elle me tend sa main et enroule ses doigts autour du mien.
- Merci, je lui murmure tout bas en déposant un baiser sur son front.
- Je te la garde Beatrice, accompagne-le jusqu'à la porte.
Je salue chaleureusement ma belle-mère, sachant que je ne la reverrais pas avant le Jour des Visites. Je suis Andrew, Tris sur les talons. Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle me serre fort dans ses bras.
- Tu peux toujours changer d'avis, me murmure-t-elle.
- Je sais, dis-je simplement.
Je prends son visage tiraillé par l'inquiétude dans mes mains et la regarde droit dans les yeux.
- Il faut qu'il paye pour ce qu'il a fait.
Elle hoche doucement la tête avant de se dresser sur la pointe des pieds et de m'embrasser. Un baiser d'encouragement. Andrew a appelé du renfort pour venir chercher Marcus. Pendant ce temps, ma famille et moi étions cachés dans la chambre de Caleb. Andrew a pris le témoignage de Beatrice. Je suis resté avec elle jusqu'au bout, sachant que ce serait dur pour elle. Andrew certifiera lui-même son identité, puisqu'il est son père.
- Il faut que j'y aille, on se reverra tout à l'heure.
Elle me bouche un 'je t'aime' puis ferme la porte derrière moi.
* * *
Point de vue de Beatrice :
Nous sommes de retour chez nous, Thélia est couchée depuis peu, ce qui fait que je me retrouve dans le lit avec un Tobias perdu dans ses pensées.
- Je suis tellement désolée, je murmure, me sentant plus que coupable.
- Arrête de t'excuser, s'agace-t-il.
Je soupire, me sentant vraiment mal. Il m'a dit que Marcus serait jugé dans quelques jours pour maltraitance sur sa femme et son fils, pour kidnapping et violence et pour mensonge à la société. Autant dire qu'il ne s'en sortira pas indemne.
Mais, Tobias n'aurait jamais eu à faire cela si je n'avais demandé à aller chez les Altruistes.
- Je me sens mieux, avoue-t-il doucement.
Je m'assois et le regarde, allongé et son bras lui servant d'oreiller.
- Je sais qu'il ne sortira pas de cette affaire sans problème. Et, je sais qu'il ne sera plus en possibilité de te faire du mal. Ni même à Thélia.
- Ni à toi, j'ajoute.
Je me place face au mur et son bras entoure mes jambes pour me rapprocher de lui.
- Que penses-tu qu'il va lui arriver?
- Je n'en sais rien. Tout ce qui m'importe c'est que justice soit faite et qu'il soit hors d'état de nuire.
- Avec un papa comme toi, Thélia ne risque rien.
Il esquisse son premier sourire depuis ce matin.
- Je peux faire quelque chose?
- Tu voudrais bien m'amener un verre d'eau? me demande-t-il.
- Bien sûr.
Je me lève et remplis rapidement un verre d'eau. Lorsque je reviens dans la chambre, il n'est plus là. Je pose le verre sur sa table de chevet puis pars dans la pièce où je suis quasiment certaine de le trouver : la chambre de Thélia. Et je ne me suis pas trompée. Il est penché sur son lit, silencieux. Je me place à côté de lui et contemple notre fille. Nous restons là, sans un mot.
- J'ai eu peur qu'il ne s'en prenne à elle, murmure-t-il.
- Je pense qu'il n'a même pas compris qui elle était.
- Que va-t-on lui dire, sur ses grands-parents?
Sa question me prend de court et je mets quelques instants avant de trouver une réponse.
- La vérité. Nuancée, mais la vérité quand même.
Voyant qu'il reste mutique, j'ajoute :
- Tobias, elle est ta fille. Ton passé ne va pas changer sa vision de toi. Tu ne vas pas la décevoir.
- Comment fais-tu pour toujours savoir ce qui me perturbe?
- Je t'aime, tout simplement.
Il tend le bras et m'attire rapidement contre lui.
* * *
Nous venons de récupérer Thélia à la garderie. La première fois que nous l'y avons laissée, j'ai versé ma petite larme mais Tobias a su trouver les mots pour me calmer.
Cela fait presqu'une semaine que nous sommes rentrés de chez les Altruistes. Selon les journaux, le jugement est plus long que prévu au vu de son statut et des nombreuses accusations. Cette histoire fait beaucoup parler d'elle. Certains ne croient pas du tout ces accusations. Et, certains oui. Nous nous asseyons dans la cafétéria, avec les autres. Je donne le biberon à Thélia pendant que les autres mangent et discutent. Sauf Tobias.
- Qu'est-ce qu'il y a? je lui demande à voix basse.
Le plus discrètement possible, il me montre le banc derrière lui. Je tends l'oreille sans rien dire et comprends immédiatement.
- Tu y crois à cette histoire avec Marcus Eaton? demande une voix.
- Absolument pas. Ce sont de bobards pour le discréditer je suppose. Il est leader des Pètes-Secs. Il n'est pas capable de ce genre de choses.
- Son fils est une belle ordure.
J'arrête d'écouter à cette remarque. Je comprends tout à fait l'air maussade de Tobias. Il me fait signe de ne rien dire. Probablement pour ne pas éveiller de soupçon. Mais, je n'ai qu'une envie : lui répéter encore et encore que ces personnes ne sont que des abruties. Il joue avec sa nourriture sans la manger. Ce n'est pas la première fois que nous entendons ce genre de remarque cette semaine.
- Zeke, tu penses quoi de l'histoire Marcus? demande Shauna.
- Je n'en sais rien. Je dis que tout est possible. S'il y a un témoignage, ce n'est pas pour rien. Mais, rien ne nous dit que ce témoignage est faussé.
- Mais, je ne comprends pas. Pourquoi maintenant? Plus de dix ans après? s'interroge Marlene.
- Peut être n'en a-t-il pas eu le courage avant? Ou peut être que quelque chose ou quelque l'y a poussé?
Je pose le biberon sur la table. Je sais pourquoi Tobias l'a fait. Pour protéger sa famille. Pour nous protéger. Et, je l'admire pour cela.
- Qu'en penses-tu Tris? me demande Uriah.
Oh non. Pourquoi me pose-t-il cette question?
- Honnêtement? Thélia me prend la majorité de mon temps. Alors, le temps libre qu'il me reste je préfère le passer avec Quatre plutôt que de suivre ces histoires, je mens, espérant être crédible.
- Comme je te comprends! s'exclame Shauna.
Soulagée de voir que mon mensonge a été avalé par tout le monde, je n'ajoute rien.
- Pouvons-nous rentrer? me demande Tobias.
- Bien sûr.
Nous saluons tout le monde puis rentrons ensemble, en silence. A peine la porte de l'appartement s'est-elle refermée que je prends la parole.
- Ne me dis pas que tu es d'accord avec eux?
Il soupire longuement en s'adossant au mur.
- C'est ce que j'entends partout depuis une semaine.
- Mais, ça ne veut pas dire que c'est la vérité, j'insiste.
Il sourit tristement et je n'aime pas ça.
- Je t'en supplie Tobias, ne retombe pas dans ce genre de pensées. Je ne compte plus le nombre de fois où je t'ai dit que tout cela été faux.
Il me lance un regard puis part dans la chambre. Je lâche un petit soupir puis baisse les yeux sur Thélia.
- Peut être que toi tu sauras lui remonter le moral, je murmure.
Je rejoins Tobias dans la chambre. Il est assis sur le lit, le regard dans le vide. J'ai l'impression de voir l'ancien Tobias.
- J'ai la sensation de voir Tobias, mon petit ami et non pas Tobias mon mari.
Il serre les dents, manifestement vexé par ma remarque. Mais, il faut que je le bouge. Je m'assois à côté de lui, faisant bouger le lit. Thélia éclate de rire. Je baisse les yeux, surprise. Le petit bond du lit a dû la surprendre mais elle ne s'arrête pas de rire. Je souris, amusée devant son éclat de rire. Tobias se penche doucement et lui chatouille le ventre, ce qui a pour effet d'amplifier ses rires. Elle gigote dans tous les sens mais je la tiens fermement pour ne pas qu'elle tombe. Bientôt, Tobias rit à son tour. Il faut croire que j'avais raison : elle est capable de remonter le moral de son père.
- Là, je retrouve mon mari, je remarque en souriant.
Il lève des yeux rieurs vers moi.
- Tu as raison. Ces remarques ne doivent plus m'affecter de la sorte.
Il se penche vers moi et pose doucement ses lèvres sur les miennes, un sourire sur ses lèvres.
- Je vais m'occuper d'elle, tu peux aller à la douche.
- D'accord.
Il récupère sa fille qui sourit toujours pendant que je prends des vêtements propres. Lorsque je sors de la salle de bain, propre et changée pour la nuit, je trouve Tobias et sa fille sur le lit. Elle est assise sur ses genoux et il la soutient pour ne pas qu'elle tombe.
- Vous êtes trop mignons, je souris en m'asseyant à côté d'eux.
Thélia me répond par des gazouillements et j'attrape sa main.
- Il ne serait pas l'heure d'aller au lit pour toi?
- Laisse-la encore un peu, me supplie Tobias.
Il la ramène dans ses bras et la berce doucement jusqu'à ce qu'elle s'endorme.
- Va la coucher, lui dis-je doucement.
Il quitte la chambre puis revient rapidement.
- Maintenant, j'ai mon homme pour moi toute seule.
Je lui ouvre les bras et il ne tarde pas à s'y engouffrer pour accepter mon étreinte.
- Elle dort, me dit-il.
Je trace son tatouage dans son dos, je le connais maintenant par cœur.
- Ton père a dû prendre mes cicatrices en photo, comme preuve. C'était...gênant de me montrer de la sorte.
- Je savais que j'aurais dû venir avec toi.
- Non, il fallait que tu restes avec Thélia. Si tu étais venue, cela n'aurait fait que nous mettre en danger. Et puis, lorsqu'il a vu ce tatouage, me dit-il en montrant mon nom, il a fait une tête étrange puis il a souri.
Il niche son visage dans mon cou et je resserre mes bras autour de lui. Et nous nous endormons ainsi.
* * *
Point de vue de Tobias :
J'attrape la tablette, comme je le fais tous les matins depuis une semaine. Je vais directement sur le journal. Je lis rapidement l'article et me précipite dans la cuisine.
- Qu'est-ce qu'il se passe chéri? s'alarme Tris.
- Le jugement a été annoncé, je déclare d'une voix blanche.
Elle s'avance rapidement vers moi et je lui tends la tablette. Ses yeux balayent les lignes avant de les remonter sur moi.
- C'est une bonne chose. Non?
Marcus a été renvoyé de la faction des Altruistes. Ce qui signifie qu'il doit aller chez les Sans Factions.
- Il y a Evelyn là-bas, je précise.
- Je sais.
Elle pose une main sur ma joue face à mon inquiétude évidente.
- Ils sont capables de beaucoup de choses, j'ajoute.
- Je suis certaine qu'Evelyn va lui rendre la vie impossible. C'est elle qui gère les Sans Factions, je te rappelle.
- Pourquoi a-t-il fallu que j'ai les pires parents au monde? J'aurais préféré être orphelin, je crache.
Elle me regarde avec compassion. Et non pas, avec pitié. C'est ce que j'ai apprécié en premier chez elle.
- Il est exilé à partir de ce soir, j'ajoute.
Et, qui nous dit qu'il ne va pas nous rendre une visite surprise?
* * *
- Mec, je ne sais pas ce que tu as aujourd'hui mais tu as l'air déprimé, remarque mon meilleur ami. Et, je sais qu'il n'existe qu'un seul remède. Va voir ta femme, me dit-il d'une voix presque autoritaire.
- Je ne vais pas te laisser seul sous le seul prétexte que je suis d'humeur maussade.
Il me fixe quelques instants avant de prendre le téléphone.
- C'est Zeke. En fait, c'est juste pour te dire que ton idiot de mari refuse de venir te voir parce que-
Je lui arrache le téléphone des mains et le fusille du regard.
- Je vais bien Tris. On se voit à midi.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre et je raccroche le téléphone.
- Je peux savoir pourquoi tu as fait ça?
Il hausse vaguement les épaules et retourne à son travail.
- Tu es mon meilleur ami alors, je m'inquiète pour toi, c'est tout.
- Je suis certain qu'à cause de ton appel, Tris doit se faire un sang d'encre, je marmonne.
A peine ai-je fini ma phrase que mon portable vibre dans poche.
- Qu'est-ce que je disais?
De : Beatrice
Tout va bien?
A : Beatrice
Oui, ne t'inquiète pas.
- Comment va ma filleule? demande Zeke.
- Elle va bien, dis-je avec un sourire. Et Tyler?
- Comme le dit si bien Shauna : aussi insupportable que son père.
Je ricane, imaginant tout à fait le petit Tyler devenir exactement comme son père.
- Une fille doit être plus calme je suppose, soupire-t-il.
- Ma fille me convient tout à fait, je ne l'échangerais pour rien au monde.
- Je garde mon fils aussi, je te rassure.
Nous sourions comme des idiots, gagnant des regards étranges de nos collègues. Jusqu'à ce que Zeke se mette à tous les remettre en place avec : " Vous n'avez jamais vu des hommes heureux ou quoi? Retournez à votre travail!"
* * *
- Je peux savoir pourquoi Zeke m'a appelée tout à l'heure? me demande Tris sur le chemin qui nous mène à la garderie.
- Il a décrété que je n'allais pas bien. Et, selon lui, la seule façon qui existe pour que j'aille mieux, c'est toi.
- Et? Tu vas mieux?
J'hausse les épaules.
- Ça va.
Mon père va partir chez les Sans Factions dans l'heure qui suit. Et, je ne sais pas pourquoi je suis autant stressé. Beatrice laisse apparaître une légère grimace. Nous poussons la porte et nous nous dirigeons directement vers notre fille. Tris la récupère dans ses bras et nous saluons les femmes présentes avant de partir.
- Arrête de stresser, le jugement a été fait, tu ne peux plus rien y changer.
- Je sais, je soupire.
A peine avons-nous ouvert la porte que le téléphone sonne.
- Prends-la, je vais répondre.
Je récupère ma fille et l'amène dans le salon. Je lui parle, même si je sais pertinemment qu'elle ne me répondra pas. Je repositionne son body.
- J'espère que tu n'auras jamais à rencontrer ton grand-père, je soupire.
- Elle n'aura jamais à le faire, annonce une voix derrière moi.
Je me retourne et trouve Beatrice, pale, en plein milieu du salon.
- Pourquoi dis-tu ça?
- C'était mon père au téléphone. Il-
Elle ne termine pas sa phrase. Imaginant le pire, je lui demande de venir s'asseoir à côté de moi avant de continuer. Ce qu'elle s'empresse de faire.
- Qu'est-ce qu'il se passe?
- Normalement, il n'a pas le droit d'appeler. Il est encore au téléphone, dépêche-toi.
Je fronce les sourcils mais m'exécute. Je me lève et me dirige vers le combiné.
- Allô? dis-je.
- Tobias, c'est Andrew. Ecoute, je n'ai pas beaucoup de temps. Je pensais qu'il fallait que tu le saches. Je te le certifie, c'est la vérité. Pas comme pour ta mère. Marcus est mort.
Un long silence s'abat dans la pièce.
- Quoi?
- Il a mis fin à ses jours. Je t'assure que je ne mens pas. Je ne te présente pas mes excuses, je ne pense pas que cela soit nécessaire. Je dois raccrocher. Prends soin d'elles. Et de toi.
Et il raccroche pendant que je reste figé, le téléphone toujours en main.
Marcus est mort. Et, cela me procure la plus grande satisfaction.
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Comme vous pouvez le voir, je prends ma revanche sur Marcus! Voilà, j'espère que mon choix vous aura plu.
Que pensez-vous du chapitre?
C - 4
TrueWordOfLove ~ <3 <4 <6
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