Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 44 Un peu maladroit

Point de vue de Beatrice :

Je dormais paisiblement dans les bras forts de Tobias lorsqu'un pleur me réveille. Tobias se lève rapidement et marche jusqu'au lit de Thélia. Je me redresse sur mes coudes, tentant de me réveiller le plus rapidement possible. Tobias la prend dans ses bras et la berce doucement en faisant des aller-retours dans la chambre.

-Je suis désolé Beatrice, je ne sais pas ce qu'il faut que je fasse,me dit-il, gêné.

Je me lève du lit et récupère Thélia.

-Il faut lui changer la couche je suppose.

-Je le ferais bien mais je ne sais pas comment m'y prendre,m'avoue-t-il en passant sa main sur sa nuque.

-J'ai dû m'occuper d'enfant lorsque j'étais encore chez lesAltruistes mais je pense avoir quelque peu perdu la main.

Je marche jusqu'à sa chambre, Tobias sur les talons. Il allume la lumière pendant que je m'avance jusqu'à la table à langer. J'y pose Thélia et garde toujours une main sur elle pendant que j'attrape tout ce qui est nécessaire. Tobias observe mes faits et gestes avec attention. Je dois avouer que j'ai mis le double du temps nécessaire mais j'ai fini par y arriver. Thélia a fini de pleurer lorsque nous quittons à nouveau la chambre. Je m'installe sur le lit, Tobias à côté de moi. Je la berce doucement après l'avoir nourrie. Une dizaine de minutes après, je la couche à nouveau et elle se rendort.

-Combien de temps un bébé met-il à faire ses nuits? me demande Tobias lorsque je le rejoins.

-Entre quatre et six mois, parfois plus, parfois moins.

-Je m'en chargerais. Je voulais te laisser dormir mais je ne savais pas quoi faire.

-Ce n'est pas grave. De plus, tu ne tiendras pas si tu te lèves à chaque fois.

-C'est juste que je me suis dit que tu devais te reposer,m'explique-t-il.

Je m'allonge, l'entraînant avec moi.

-C'est gentil. Mais, j'aurais un mois pour me reposer. Toi, tu reprends le travail dans deux semaines.

Il grogne en se blottissant contre moi.

-Je sais, répond-il simplement.

-Il faut dormir lorsqu'elle dort, c'est tout. Elle ne fait pas encore la différence entre le jour et la nuit.

Ces prochains mois vont s'avérer éprouvants. Mais, nous allons y survivre.

-Rendormons-nous.

Point de vue de Tobias :

Elle hoche la tête même si je vois que quelque chose la tracasse.

-Qu'est-ce qu'il y a?

Elle secoue la tête en fronçant les sourcils.

-Nous en parlerons demain, murmure-t-elle.

C'est à mon tour de froncer les sourcils. A quoi peut-elle bien penser?

-D'accord, je cède, la fatigue l'emportant.

Je l'attire plus à moi et dépose un baiser sur sa tempe avant de lui murmure un je t'aime.

** *

-Tu peux aller ouvrir s'il te plaît? me demande Tris.

Elle est en train de préparer un biberon pour Thélia. Son premier en fait puisque, depuis hier, c'est elle qui la nourrit. Je m'exécute et découvre Marlene, Uriah et Zack derrière la porte.

-Salut! Nous venons comment vous allez, me sourit Marlene.

Je les laisse entrer puis les suis jusqu'à la cuisine.

-Salut! s'exclame Uriah.

Ils'approche de Thélia en souriant.

-Doucement Uriah, le réprimande Marlene, voyant que Thélia prend peur.

-Pardon, s'excuse-t-il en levant les mains.

-Quatre, tu peux vérifier le lait? me demande Tris.

J'acquiesce et, une fois vérifié, je lui tends le biberon. Elle me remercie d'un sourire puis le donne à Thélia qui le boit avidement.

-Comment vous en sortez-vous? demande Marlene en s'asseyant sur une chaise.

Ce que je ne tarde pas à faire en même temps qu'Uriah.

-Cela ne fait que deux jours tu sais.

-Uriah, il était complètement gauche. Il ne savait pas du tout comment s'y prendre! s'exclame Marlene en riant.

-Nous apprenons au fur et à mesure mais Quatre s'en sort plutôt bien, répond Tris, me faisant sourire.

-Tu as de la chance dans ce cas. Uriah a mis bien une semaine si ce n'est plus avant de se prendre en main.

Tris tourne la tête vers moi, un léger sourire aux lèvres. Thélia,vêtue d'un pyjama beige et blanc regarde sa mère, tout en buvant au biberon.

-Zack! Reviens ici! s'exclame son père.

Zacka maintenant 10 mois et il rampe partout, échappant à la vigilance de ses parents.

-Je peux l'avoir? demande Marlene une fois que Thélia a fini son biberon.

-Bien sûr, répond doucement Tris.

Elles discutent entre elles de détails sur les premiers mois.

-Tu vas survivre Quatre. Ce que tu as vécu cette nuit, ce sera la même chose pour environ six mois, un peu moins si tu as de la chance. Puis, après, elle fera ses nuits. Mais tu ne lui en voudras à aucun moment parce que tu seras simplement heureux de l'avoir.Elle te cassera les pieds au possible mais elle sera probablement la chose dont tu seras le plus fier.

Ses yeux brillent d'émotion lorsqu'il me parle. Il a l'air tellement fier de son fils, tellement heureux, tellement comblé.Personnellement, je n'ai pas suffisamment de recul pour me prononcer.Mais je ne regrette strictement rien. J'ai une petite fille. Je suis père de Thélia Nathalie Eaton et j'en suis fier.

-Il n'y a pas de remède magique pour ces prochains mois. Soutiens Tris comme elle te soutiendra et tout se passera bien.

-Je l'espère.

Tris récupère Thélia et repositionne son pyjama.

-Tu la veux? me murmure-t-elle lorsque Marlene et Uriah parle entre eux.

J'acquiesce presque timidement. Elle rapproche sa chaise de la mienne et me la donne. Instantanément, je souris. Tris replace mes bras pour que je la tienne au mieux puis me regarde, souriante. Thélia attrape mon T-shirt entre ses doigts et joue avec. Ses doigts sont vraiment minuscules. Ses yeux bleus me regardent avec curiosité tandis que je lui souris.

-Quatre? Tu es toujours avec nous? demande Uriah.

-Hum, je réponds, ne quittant pas ma fille des yeux.

-Nous l'avons perdu, rit Uriah.

J e sens la main de Tris se poser sur ma cuisse, ce qui agrandit mon sourire.

-C'est trop mignon, sourit Marlene.

-N'allez pas le braquer, j'y serais après, rit Tris.

-Vous avez fini? je demande, haussant un sourcil.

Trisse rapproche de moi jusqu'à poser sa tête sur mon épaule et sa main sur le ventre de Thélia.

-Il n'empêche que je suis d'accord avec Marlene, affirme-t-elle.

Thélia bâille doucement et je me lève.

-Je vais la coucher, j'explique avant de disparaître dans sa chambre.

Je me penche et la dépose dans son lit. Je reste là, à la contempler,jusqu'à ce qu'elle s'endorme. Cela fait à peine deux jours qu'elle est de ce monde et je ne peux déjà plus me passer d'elle.

Je sens des bras entourer ma taille. Beatrice. Je pose une de mes mains sur les siennes et reste silencieux.

-Ils sont partis, m'apprend-elle.

J'hoche la tête, sans rien dire pour autant.

-Comment te sens-tu avec elle? me demande-t-elle doucement.

-Je me sens bien. Un peu maladroit, je l'avoue. J'ai peur de lui faire mal mais ce n'est pas lié à Marcus. C'est seulement lié à sa fragilité évidente.

-Je suis heureuse de le savoir, me dit-elle en me serrant contre elle.

-Et toi?

-Ça va. Je veux dire, comme toi, je ne suis pas encore sûre de mes gestes mais je me sens confiante.

Je la crois, seulement, je perçois quelque chose dans sa voix qui me montre qu'elle ne me dit pas tout. Je me tourne vers elle et la prend par la main jusque dans le salon.

-Dis-moi ce qu'il y a.

-Rien, soupire-t-elle.

-Beatrice, dis-je sévèrement, appréhendant tout de même ce qu'elle a à me dire.

-C'est juste que...

Elle se tait, triturant le bout de son T-shirt. Je lui prends la main et lie ses doigts avec les miens, lui donnant une pression rassurante.

-Dis moi, je répète, d'une voix plus douce.

-J'ai peur. Peur qu'elle soit divergente. Peur qu'elle ne choisisse une autre faction. Peur qu'elle ne soit pas heureuse.

-Ecoute-moi. S'il s'avère qu'elle est divergente, nous ferons ce que nous avons fait pour tous les initiés avant elle. Si elle choisit une autre faction alors soit. Si c'est ce qu'elle veut, nous respecterons son choix. Et je ferais tout ce qu'il y a en mon pouvoir pour qu'elle soit heureuse.

-J'en suis certaine.

Elle se blottit dans mes bras en lâchant un soupir.

-Et, j'aimerais que mes parents la voit.

-Ils la verront lors du Jour des Visites. Il est dans deux mois. Un peu plus peut être.

-Tobias, j'aimerais vraiment qu'ils la voit avant. Ils ne savent même pas qu'ils sont grands-parents, insiste-t-elle.

-Beatrice, tu sais pertinemment que nous ne pouvons pas, je tente de la raisonner. Et puis, elle est encore bien trop fragile.

-Je sais, soupire-t-elle.

Je ne sais pas quoi faire. D'un côté, je n'ai qu'une envie : aller chez les Altruistes pour faire disparaître ce sourire triste de son visage. Mais, de l'autre, je sais que ce n'est pas une bonne idée.Allez savoir pourquoi, je choisis cette option.

-Attendons un mois, que Thélia soit capable de supporter le voyage.Et, à ce moment-là, nous irons chez les Altruistes.

-Tu es sérieux? s'exclame Tris.

J'acquiesce,peu sûr de moi. Il va falloir que je trouve un plan. Mais, j'ai encore un mois devant moi. Elle se jette dans mes bras.

-Oui, je suis sérieux. Il faudra être prudent. Mais, maintenant, les règles sont moins strictes. Je vais trouver une solution. Je te le promets.

-Merci, murmure-t-elle contre mon T-shirt.

Je la garde dans mes bras le plus longtemps possible. Jusqu'à ce qu'elle tombe de fatigue.

Un mois plus tard

Point de vue de Beatrice :

Je ferme mon sac à dos et vais récupérer Thélia. Je dois retrouver Tobias à la gare.

Un mois a passé depuis la naissance de Thélia. Autant dire que le sommeil n'est pas au rendez-vous mais ces semaines nous ont permis de mieux nous en sortir. Tobias s'en sort très bien, je dois l'avouer.Lorsqu'il a dû reprendre le travail, cela s'est avéré plus compliqué mais il rentrait tous les midis et le plus tôt possible le soir. Personnellement, je reprends le travail dans deux jours et notre quotidien va devoir changer. La laisser à la crèche risque d'être éprouvant.

Thélia dans les bras et le sac sur l'épaule, je suis déjà à la gare.Tobias m'attend, adossé à un arbre. Nous allons voir mes parents.Je n'en reviens pas qu'il ait accepté. Je pensais que la présence de son père l'aurait rebuté mais il n'y a pensé que quelques jours plus tard. Ce qui n'a en rien changé sa décision. Il n'est que neuf heures et il fait encore frais donc j'ai bien emmitouflé Thélia pour ne pas qu'elle tombe malade. En quelques pas, j'ai rejoint Tobias.

-Tout est prêt, me prévient-il.

J'hoche la tête avant de répondre mais le train est déjà là.

-Je passe le premier.

-D'accord.

Il me lance un dernier regard puis se met à courir. Je lui laisse quelques secondes d'avance puis me met à courir moi aussi. Je saute dans le train et parviens à me retrouver debout et donc à ne pas blesser Thélia. Par contre, cela a dû l'effrayer puisqu'elle se met à pleurer.

-Est-ce que ça va? s'alarme Tobias en posant une main sur Thélia.

-Oui, elle a dû avoir peur, dis-je en la berçant doucement.Calme-toi, je lui murmure doucement.

Elle pleure de plus belle et Tobias décide de la prendre. Avec lui, elle se calme rapidement.

-Les affaires sont dans mon sac. Change-toi.

J'hoche la tête et fais ce qu'il me dit, m'habillant de vêtements de couleur grise. Je me coiffe comme je le faisais avant : un chignon strict dont aucune mèche ne dépasse. Lorsque je me retourne, je trouve Tobias qui me regarde étrangement.

-Qu'est-ce qu'il y a? je demande, gênée.

Il se rapproche et me regarde attentivement.

-J'avais oublié comment tu étais en gris, m'avoue-t-il avec un petit sourire. Tu veux bien la prendre le temps que je me change?

Je récupère Thélia qui s'est définitivement calmée et je me laisse glisser le long de la paroi du train. Je regarde Tobias et je comprends sa réaction de tout à l'heure. Le voir en gris alors que je le vois tout le temps en noir est troublant. Je ne fais aucune remarque. Il ne tarde pas à me rejoindre, prenant place derrière moi et emprisonnant mes jambes entre les siennes.

-Je ne sais pas si c'est une bonne idée au final, je confie.

-Chérie, c'est tout à fait justifié que tu veuilles que notre fille rencontre ses grands-parents. C'est risqué mais nous ne devrions pas nous faire prendre.

-Je sais mais je n'ai pas envie qu'il ne lui arrive quelque chose.Et,j'ai encore moins envie de voir Marcus, j'avoue à voix basse.

Il se tend légèrement derrière moi et son emprise sur nous se resserre.

-Je ne le laisserais pas te faire de mal. Ni à toi, ni à elle.Jamais, déclare-t-il durement.

-Moi non plus.

-Mais, de toute façon, il n'y a aucune raison pour que nous le croisions, ajoute-t-il.

Un moment de silence passe, pendant lequel je remarque que Thélia s'est endormie.

-Comment penses-tu que cela va se passer?

-Je ne peux pas te dire. Je pense qu'ils vont être surpris de nous voir. Et puis, je te rappelle quand même qu'ils ne sont même pas au courant de l'existence de Thélia.

-Je sais.

Je soupire, stressée. Annoncer que nous allons nous marier a été une chose. Annoncer que nous avons un enfant en est une autre. C'est tellement important pour moi de leur dire. Mes parents restent mes parents, même avec cet adage : "La faction avant les liens du sang".

-Nous sommes arrivés, me prévient-il en se relevant.

-Tu veux bien la prendre?

-Bien sûr.

Il récupère Thélia pendant que je me charge du sac où se trouve le strict minimum pour Thélia ainsi que nos vêtements d'Audacieux.Tobias saute juste avant moi. Une fois à terre, je m'avance vers lui.

-Attends.

Je repositionne son col de manière à entièrement camoufler son tatouage.

-Voilà, c'est mieux, dis-je, le regard dans le vague.

-Tris, ça va aller, me rassure-t-il.

Il se penche vers moi et dépose un baiser sur ma joue.

-Tu doutes maintenant mais, tout à l'heure, tu ne regretteras rien,me promet-il.

Des Altruistes passent, sans nous jeter de regard, comme prévu. Nous savions que ce sont de personnes qui ne se préoccupent pas des autres de cette manière. Ils se dévouent aux autres mais se fichent pas mal de ce que sont leurs congénères. Nous passons donc inaperçus. Nous marchons, silencieux, jusqu'à la maison de nos parents. Lorsque je me fige.

-Tris? Qu'est-ce qu'il y a? s'alarme Tobias.

-C'est Suzanne, je murmure. La sœur de Robert.

Tobias repositionne Thélia, mal à l'aise. Robert est maintenant un Fraternel mais, je me souviens lui avoir avoué que si j'étais restée dans cette faction, je me serais très probablement mariéeavec lui.

Cette situation est très perturbante. Je me retrouve dans mon ancienne faction, vêtue de ses couleurs avec mon mari, un ancien Altruiste également et notre fille. Alors que nous sommes Audacieux. Et, me voilà en train de dévisager mon ancienne meilleure amie qui ne m'a même pas vue.

-Je suis désolé Tris mais, si nous y allons, nous risquons de nous faire repérer.

-Je sais, dis-je, déçue de ne pas pouvoir parler avec mon amie.Allons-y.

Je reprends ma marche et Tobias met quelques instants avant de me suivre.

-Je suis désolé, s'excuse-t-il à nouveau.

-Ce n'est pas grave.

Je m'accroche à son bras mais il me rejette. Confuse et vexée, je dois l'avouer, je m'arrête et me tourne vers lui.

-Je peux savoir pourquoi tu me rejettes? dis-je, agacée.

Certaines personnes se tournent vers moi.

-Tris, je te rappelle qu'ici les gens n'ont pas ce genre de geste entre eux, me réprimande-t-il.

Mes yeux s'écarquillent. Je me rends compte d'à quel point mon ancienne vie est différente de ma nouvelle vie. Ce geste était tout ce qu'il y a de plus naturel pour moi.

-Dépêchons-nous, j'aimerais autant ne pas rester dans les rues trop longtemps.

Je lui emboîte le pas, le guidant jusqu'à mon ancienne maison.J'hésite quelques instants mais finis par toquer. Les portes des Altruistes ne sont jamais verrouillées, sous prétexte que, s'il y avait un verrou, cela voudrait dire que nous avions quelque chose à cacher. Cependant, il est de rigueur de se présenter avant d'entrer.Nous attendons quelques instants puis la porte s'ouvre. Sur ma mère qui met quelques instants avant de se rendre compte que c'est moi qui suis devant elle.

-Beatrice?

C'est lorsqu'elle prononce ce mot que je sais que nous ne repartirons pas indemnes de cette visite.

________________________

Chapitre plus court et pas vraiment palpitant mais je voulais le terminer ici. De plus, j'ai eu plein de problèmes pour le publier ><

j'espère qu'il vous aura plu!

Le prochain sera, mouvementé mais je ne dis rien de plus

C - 5

TrueWordOfLove ~ <3 <4 <6






Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro