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Chapitre 26 Tu es mon secret

Merci à ecrireestlavie pour avoir pensé à moi avec son dessin ( média ) , il est trop beau! <3

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Point de vue de Tobias :

- Il est quelle heure? je demande, encore complètement endormi.

Je dois dire que mon état contraste avec celui de Tris, qui a l'air réveillée depuis un bon moment.

- 14 heures.

- Sérieusement?

- Sérieusement.

Je ne change pas de position, me sentant bien en étant allongé sur le lit, en travers. Sans m'en rendre compte, je suis allé de l'autre côté du lit pour enserrer l'oreiller de Tris pendant qu'elle n'était pas là.

- Et mon oreiller ne t'a rien fait.

- C'est moi ton oreiller d'habitude.

- Je plaide coupable.

- Le mien est tout écrasé alors que le tien est quasiment neuf, je me plains.

- Je ne vois que deux solutions. Soit je dors sur mon oreiller pour le rentabiliser. Soit on échange d'oreiller.

Je me redresse un peu et échange nos oreillers sans un mot. Je l'entends rire derrière moi. Je suis allongé sur le ventre et elle est assise derrière moi, promenant son doigt sur mon tatouage.

- Ce n'est pas comme si je t'avais dit que j'allais dormir ailleurs, plaisante-t-elle.

- C'est tout comme, je marmonne.

Sa main remonte jusque dans mes cheveux où ses doigts s'y perdent.

- Tu as fait quoi jusqu'à ce que je me réveille?

- Déjà, je me suis levée à onze heures. J'ai rapidement mangé et puis je me suis occupée comme j'ai pu.

- Je t'ai laissée manger toute seule, je murmure, plus pour moi que pour elle.

- Ce n'est pas bien grave. Tu avais l'air exténué alors je n'ai pas voulu te réveiller.

Je tourne mon visage vers elle. Elle me regarde attentivement en penchant la tête de manière à pouvoir rencontrer mon regard.

- Tu es la meilleure.

Elle sourit et me fait signe de me décaler, ce que je fais. Elle s'allonge à côté de moi, sur le ventre aussi. Elle tourne sa tête pour me faire face. Je tends le bras pour le poser dans son dos sans lâcher son regard. Elle lève la main et caresse ma joue.

- Tu vas mieux?

Sa voix est douce et pleine d'appréhension.

- Je crois.

- Tu crois ou tu es en sûr?

Mes doigts tracent des formes sans nom sur sa peau nue, sous son T-shirt. Je prends quelques instants pour y réfléchir. Je me sentirais toujours coupable de la mort de Luke et d'Eric, c'est certain. Mais, puis-je dire que je vais mieux pour autant? Durant ma longue nuit, je n'ai pas fait de cauchemar. Est-ce un bon point ou bien une chose anodine? Les yeux de Beatrice attendent une réponse mais je sais qu'elle attendra jusqu'à ce que je suis en position de lui répondre.

Le regard d'Eric se fait moins présent dans mon esprit pour laisser une place à un soulagement étonnant. Je ne me suis jamais entendu avec lui et je ne me serais jamais entendu avec lui, quoi qu'il se soit passé. Je le haïssais, comme beaucoup de monde, c'est certain. Si bien que je me dis qu'il a bien fait de mourir au final. Ce n'est pas juste comme pensée. Ce n'est pas Altruiste. Mais c'est pourtant ce que je pense. Il a fait souffrir trop de monde. Il fallait que cela cesse à un moment où un autre. J'aurais préféré ne pas avoir à le tuer, cela paraît logique. Mais, je n'aurais pas cautionné que cet acte revienne à Tris. Alors oui, j'ai pris sa place sur un coup de tête. J'était énervé qu'il ose demander une telle chose à la femme que j'aime. Mes sentiments ont pris le dessus et j'ai commis cet acte irréversible. Et je ne le regrette pas. Je ne sais pas si Tris s'en serait remise. Du moins, elle l'aurait fait, mais son côté Altruiste est bien plus présent que chez moi et elle aurait porté ce poids bien plus longtemps que moi.

Non, je ne regrette pas d'avoir pris la défense de Beatrice.

- J'en suis sûr.

Elle lâche un petit soupir avant d'esquisser un petit sourire.

- Je ne t'ai jamais remercié.

- Pour quoi?

- Pour l'avoir fait à ma place, répond-elle dans un souffle.

- C'était à moi de le faire, pas à toi.

Elle acquiesce. Et, à ce moment précis, je sais que mon cœur a choisi la bonne personne. Je vois dans ses yeux qu'elle m'a compris et qu'elle a compris mes raisons. Sans que je n'ai besoin de m'épancher dessus.

- Tu ne veux vraiment pas me dire à quoi ressemble ta robe? je demande, sachant qu'il fallait que je change de sujet.

Elle sourit en effleurant mes lèvres de ses doigts.

- Non. Tu n'as pas le droit de le savoir.

- Zeke m'a interdit de regarder les caméras du magasin, je soupire.

- Je sais, Shauna me l'a dit, rit-elle. Mais, la vendeuse m'a assuré qu'elle était plutôt chère, même si je ne sais pas quel est le prix exact.

- J'en ai rien à faire, j'affirme, sérieux.

- Mais-

- Tu veux que j'aille au magasin pour dire que finalement tu ne la prends pas?

- Non, répond-elle de suite.

- Bien. De toute façon, je ne l'aurais pas fait.

Je roule sur le dos et elle en profite pour venir se lover contre moi.

- Je ne veux pas entendre parler d'argent lorsqu'il s'agit de toi.

Elle se tourne à nouveau sur le ventre mais cette fois-ci, son menton repose sur ses mains posées à même mon torse.

- Mais Tobias, nous ne pouvons pas nous permettre ce genre de folie constamment, tente-t-elle d'argumenter.

- Pour toi, si.

- De toute façon, je n'ai besoin de rien d'autre que toi. On pourrait vivre chez les Sans Factions que je n'en aurais rien à faire tant que je suis avec toi.

Elle fronce les sourcils, comme si elle se rendait compte de quelque chose. Elle s'assoit sur mon ventre, ses jambes de part et d'autre de mon corps et me regarde.

- Je viens de me demander quelque chose.

- Ça, je l'avais remarqué.

Elle sourit et place ses mains sur mon torse sans quitter mon regard.

- Durant l'initiation, si on nous avait surpris, nous risquions quoi?

J'avoue être surpris par son interrogation. Je ne m'attendais pas vraiment à ça et je me demande par quel cheminement en est-elle arrivée là.

- Tu aurais été renvoyée de la faction. Et j'aurais été relevé de mes fonctions. Je ne sais pas si j'aurais pu rester ici ou non.

- Donc, j'ai mis ma vie en jeu en quelque sorte. Tu ne m'as même pas demandé mon approbation.

Son ton n'est pas réprimandant, juste curieux mais je ne l'aime pas quand même.

- Si je te l'avais demandé, tu aurais fait quoi?

Par contre, mon ton à moi est plus brusque que ce que j'aurais voulu. Elle hausse les épaules, comme si c'était logique.

- Je serais sûrement restée avec toi quand même. Ou bien je t'aurais demandé d'attendre. Je n'en sais rien en fait.

Elle se penche et effleure mes lèvres des siennes avant de finalement m'embrasser sur le nez.

- Tu aurais fait quoi si je t'avais demandé d'attendre la fin de l'initiation? questionne-t-elle.

- J'aurais été vexé mais je t'aurais attendue.

- C'est bon à savoir, sourit-elle. 

- De toute façon, j'ai fait en sorte que personne ne sache pour nous. Et, même si tel avait été le cas, j'aurais quitté cette faction pour toi, je confie.

- Pourquoi? Nous n'étions ensemble depuis même pas une semaine. Tu as mis toute ta vie ici en danger pour moi alors qu'on se connaissait à peine.

- Parce que j'étais déjà amoureux de toi. De toute façon, rien ne me retenait ici et comme tu le sais, je voulais partir. Mais, une fois que tu es arrivée, j'ai compris qu'il fallait que je me batte pour toi. Que je me batte pour que tu restes et que tu ais une meilleure vie ici. Et, si cela était possible pour que nous ayons une meilleure vie ici. Et, je te rappelle que nous  nous connaissions déjà.

- Tu te souvenais de moi peut être?

- A peine mais oui. Et toi? Te souvenais-tu du petit Tobias Eaton?

- Je me souvenais que tu venais parfois manger chez nous avec...Marcus.

Je me tends à son nom mais fais mine de rien.

- Tout ça pour dire qu'on ne se connaissait pas.

- D'accord mais ça ne change rien à ce que je viens de te dire.

- Et, si j'avais tout simplement refusé d'être avec toi?

Avec cette question, une grimace déforme mon visage. Au point où nous en sommes maintenant, je ne sais pas ce que j'aurais fait.

- Je n'en sais rien. J'aurais probablement attendu de voir si tu réussirais l'initiation puis je serais parti.

Elle mord sa lèvre inférieure avant de me répondre.

- Tu m'aurais laissée avec ton départ sur la conscience?

- Pourquoi fais-tu toutes ces suppositions? Nous sommes ensemble aujourd'hui alors toutes ces questions sont d'une inutilité déconcertante.

- Je me demande seulement comment tu aurais réagi.

- S'ils nous avaient surpris, je serais parti avec toi sans l'ombre d'une hésitation. C'est tout ce qu'il y a à savoir.

Ses mains se déplacent autour de mon visage.

- Donc, déjà à l'époque tu étais le petit ami parfait?

- C'est à toi de me le dire.

- Laisse-moi réfléchir.

Elle fait mine de penser à quoi répondre. Sachant qu'elle joue avec moi, je souris.

- Tu as toujours été parfait.

- Même avec toutes les fois où tu m'as jugé trop protecteur?

- Je trouve ça touchant que tu t'inquiètes pour moi même si parfois, je dois l'avouer, c'est un peu lourd.

- Un peu comme toi sur moi.

Ses yeux s'écarquillent et elle s'empresse de descendre de moi. Je ris devant sa réaction et m'assois contre le mur.

- Reviens ici, je rigolais.

Elle fait la moue pendant que l'attire sur mes genoux. Elle croise les bras et me fusille du regard. Je décroise ses bras et lie mes doigts aux siens pour l'empêcher de croiser à nouveau ses bras.

- Tu comptes vraiment me faire la tête à trois jours de notre mariage?

Et, comme je l'avais prévu, un sourire éclaire son visage.

- Tu n'as pas le droit de m'avoir comme ça! s'exclame-t-elle.

- Si, j'en ai le droit.

Elle descend du lit.

- Je reviens, je veux te montrer quelque chose.

Elle disparaît dans le salon et revient rapidement avec une feuille. Elle reprend sa place initiale.

- Tu en penses quoi? me demande-t-elle en me tendant cette feuille.

Je baisse les yeux devant la feuille en question. Un dessin. De moi. Elle a dû le faire pendant que je dormais. On m'y voit souriant avec une étincelle dans les yeux que seule elle parvient à faire briller. Ce dessin, c'est incontestablement Tobias. Pas Quatre. Et son annotation le prouve : Tu es mon secret. Je souris et lève les yeux vers elle.

- Je suis ton secret alors?

- Et bien plus encore mais oui.

- Pourquoi?

- Tu vois cet homme sur cette feuille? Que je sache, je suis la seule personne qui le connaisse vraiment. Donc, tu es un peu mon secret, non?

J'ai l'impression d'être face à une enfant qui attend l'avis d'un adulte sur son dessin. Je souris, attendrie devant son innocence qui m'étonnera toujours.

- Tu vois les choses d'une manière qui me surprend à coup sûr. Et le pire, c'est qu'à chaque fois tu as raison.

Elle me prend le dessin des mains et va le poser sur le bureau avant de revenir avec moi.

- Tu as beaucoup dormi, tu as peut être faim? s'enquiert-elle.

J'hausse les épaules.

- Pas plus que ça.

Ses lèvres s'étirent dans un petit sourire en coin.

- Dans trois jours je serais ta femme, murmure-t-elle.

- Et tu feras de moi le plus heureux des hommes.

Elle avance son visage vers moi et prend doucement possession de mes lèvres. Je souris contre ses lèvres qui deviennent rapidement addictives. Elle s'écarte, nous laissant tous les deux pantelants.

- Tu m'as manqué, souffle-t-elle.

- Je peux peut être rattraper ce moment d'absence?

Elle se mord la lèvre inférieure et acquiesce rapidement avant de m'embrasser férocement.

* * *

Lundi, 18 heures 30

- Si mon frère ne se bouge pas, je vais aller le chercher, s'impatiente Zeke.

Will, Zeke et moi attendons Uriah puisque c'est ce soir que je vais choisir mon costume pour le mariage qui a lieu dans deux jours. Tout est organisé. Il y aura peu d'invités puisque nous souhaitions un petit mariage. Environ trente personnes.

- Au fait, Zeke. Tu accepterais d'être mon témoin?

- Sérieux? Mec, tu me demande si je suis d'accord? Mon meilleur ami se marie je pense que je me dois d'être ton témoin! s'exclame-t-il.

Un petit sourire trouve sa place sur mon visage.

- Pour tout te dire, si tu l'avais proposé à quelqu'un d'autre, je l'aurais tellement effrayé qu'il aurait refusé et que tu m'aurais choisi moi.

Will éclate de rire.

- Pourquoi ça ne m'étonne pas venant de toi?

Zeke hausse les épaules et au même moment, Uriah arrive en courant.

- Désolé, dit-il essoufflé.

Il se penche et s'appuie sur ses jambes, reprenant son souffle.

- Nous revoyons tout le fonctionnement de la faction en ce moment et en plus, Marlene est enceinte, je n'ai plus une minute à moi, s'explique-t-il.

- L'essentiel est que tu sois là. Allons-y, propose Will.

Nous le suivons tous. A peine sommes-nous entrés qu'un vendeur plutôt efféminé nous accueille.

- Je m'appelle Dan. Que puis-je pour vous, jeunes hommes?

- Ce grand gaillard va se marier. Il a besoin d'un costume, explique Zeke en me montrant du doigt.

- Il va me falloir votre taille pour commencer.

Je la lui communique puis il nous entraîne dans une pièce à part, contenant une cabine d'essayage. J'aurais pu faire ça seul mais les choses ont fait que tous les garçons sont présents.

- Nœud papillon? demande Dan.

Uriah et Zeke éclate de rire.

- Lui? Un nœud papillon?

Will sourit, moqueur et moi, je croise les bras, attendant qu'ils terminent de rire.

- Bon, je suppose que nous allons oublier ça alors, dit Dan, manifestement gêné.

- Oh et, pas de cravate non plus, dis-je.

Je ne veux pas de quelque chose de trop strict.

- Juste une chemise, une veste, un pantalon et des chaussures?

- C'est ça.

- Pas de demande particulière?

- Hum, si, dis-je, gêné à mon tour.

Dan attend que je m'explique. Et les garçons aussi. Ils sont redevenus silencieux mais j'aimerais qu'ils rient encore pour ne pas qu'ils entendent ce que je vais dire.

- Hum...ma fiancée veut quelque chose qui fasse ressortir mes yeux, j'avoue en regardant mes pieds.

Elle me l'a encore rappelé ce midi et je lui ai promis de faire ce que je pouvais. Mes amis me charrient en riant.

- Il faudrait peut être que je vois vos yeux pour savoir quoi vous amener.

Mal à l'aise, je relève des yeux froids vers lui.

- Vous avez de très beaux yeux, affirme-t-il en souriant.

- Dan voyons! Ne drague pas les clients, tu le sais pourtant. En plus, il va se marier, intervient une vendeuse.

Je rougis comme jamais et les éclats de rire de mes amis ne m'aident pas vraiment.

- Qui ne tente rien n'a rien chérie.

- Nous sommes tous pris, désolé, s'excuse Will avec un sourire en levant les mains.

Dan affiche une mine déçue et part dans l'arrière boutique sûrement pour me choisir des costumes.

- Je vais le remplacer, ne vous inquiétez pas, m'informe la femme, du nom d' Emily comme elle nous l'a dit.

- Quatre se fait draguer par un mec, rit Uriah, se reposant sur l'épaule de son frère tellement il rit. 

Je le fusille du regard mais il n'en a rien à faire.

- C'est plutôt cocasse, c'est vrai, sourit Will.

Je soupire. Cette histoire va me suivre un moment je pense.

- Vous avez de très beaux yeux! s'exclame Uriah en imitant Dan et tout le monde repart dans un fou rire.

Je me sens mal pour le jeune vendeur. Et s'il arrivait maintenant? Emily arrive avec plusieurs costumes qu'elle accroche sur les différents porte-manteaux. Ils sont de différentes couleurs. Un costume est un costume, me dis-je. Mais je ne peux pas me permettre d'arriver en jean et T-shirt le jour de mon mariage. Par contre,  je ne compte pas m'éterniser ici.

- Alors? Lequel mettra ses yeux le plus en valeur? demande Uriah avec une expression moqueuse sur le visage.

Pour une fois qu'il a une raison de se moquer ouvertement de moi, il en profite. Et Zeke et Will ne sont pas en reste.

- A lui de voir, répond doucement Emily.

J'en essaye des clairs comme des foncés avant que tout le monde ne jette son dévolu sur une veste et un pantalon bleu marine, presque noir. Mais c'est cette couleur particulière qui répond aux attentes de Tris. A cela s'ajoute une chemise blanche ainsi qu'une paire de chaussures, noires elles aussi.

- Si j'étais vous, je prendrais quand même la cravate, me conseille Emily.

J'essaye donc avec la cravate et tombe d'accord avec elle.

- Et pour ces messieurs?

J'hausse les épaules, n'en sachant rien.

- Donc tu es d'accord si j'en prends un rose à paillettes? me demande Uriah.

- C'est toi qui le porte, je réponds.

- Un noir ira très bien, sourit-il à Emily.

- Meringue, je murmure.

Il l'entend et me fusille du regard mais je lui donne un sourire que j'espère innocent. 

Pendant qu'Emily prend les informations dont elle a besoin, je vais me changer. Je profite du fait d'être dans la cabine et donc à l'abri de leurs regards pour envoyer un message à Tris.

Costume choisi. Il ne reste que les garçons, je rentrerais d'ici une heure.

Sa réponse ne tarde pas.

D'accord, je t'attends alors.

Je rejoins les garçons qui font face aux trouvailles d'Emily.

* * *

Trois heures après mon message envoyé à Tris, je rentre. Après ces essayages, nous avons fait un crochet au bar histoire d'avoir un moment entre amis. Et, idiot comme je suis, je n'ai pas prévenu Tris. Je viens à peine de voir qu'elle m'a appelé une bonne dizaine de fois. J'ouvre la porte, prudent. Et je la trouve, furibonde et terriblement inquiète face à moi. Elle saute dans mes bras, me prenant par surprise. Je n'ai pas le temps de réagir, qu'elle me relâche. Après s'être assurée que j'allais bien, elle s'éloigne de moi et croise les bras.

- Tu peux me dire où tu étais et pourquoi tu ne me répondais pas?

Je m'apprête à répondre et elle me coupe.

- Tu sais ce que j'ai fait pendant deux heures? Je t'ai appelé encore et encore. J'ai fait le tour de l'enceinte deux fois. J'ai appelé tout le monde. Et tu étais introuvable! 

- J'étais au bar avec les garçons, dis-je, culpabilisant.

 - Tu es en train de me dire que pendant tout ce temps, tu étais en train de boire avec tes amis? Et m'envoyer un message, ce n'était pas dans tes possibilités?

Elle hausse d'un ton mais je ne peux pas lui en vouloir. Elle a l'air vraiment énervée et je le conçois tout à fait.

- Je ne me suis jamais opposée à ce que tu sortes, tu fais ce que tu veux. Tout ce que je veux, c'est que tu m'envois au moins un message. Et tu n'es pas capable de m'envoyer un seul putain de message! crie-t-elle.

- Calme-toi, je vais bien.

Je tente de la calmer comme je peux. Un rire désabusé sort de sa gorge.

- Que je me calme? Après tout ce qu'il s'est passé la semaine dernière, je me suis imaginé le pire. J'ai cru que tu...que tu  avais voulu... voulu...

Elle ne termine pas sa phrase mais je le comprends sans problème.

- Mais, je n'aurais jamais fait ça! je m'exclame.

- Tu voulais que je pense quoi? Tu ne me répondais pas et je n'avais aucun moyen de savoir où tu étais puisque les garçons étaient également injoignables.

Elle se met à trembler mais je n'arrive pas à déterminer pourquoi. Son regard est rempli de colère et de déception. Elle me fixe quelques instants et se précipite dans la chambre, me laissant seul avec ma culpabilité.

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Le début calme, la fin moins calme! Qu'en avez-vous pensé? Le mariage approche. Je dirais dans deux chapitres environ.

TrueWordOfLove ~ <3 <4

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