Chapitre 18 J'ai besoin de me sentir utile
Point de vue de Tobias :
Je sens quelque chose s'accrocher violemment à moi. Je m'écarte, très surpris. Mais, dès que je vois de qui il s'agit, je m'accroche à elle comme si elle était ma bouée de sauvetage. Tris. Je murmure son prénom, comme pour me convaincre qu'elle est bien dans mes bras et que je ne serre pas de l'air comme un idiot. Mais non. Elle est bien là. Je m'écarte pour l'embrasser. Ce baiser éloigne toute la douceur qui puisse exister, la remplaçant par de la pure passion. Elle me répond avec la même intensité. Je m'éloigne pour reprendre mon souffle et prends son visage entre mes mains. Elle a l'air fatiguée mais soulagée.
- Tris, je murmure.
Ses yeux me fixent intensément. Je reprends mes esprits.
- Tu vas bien?, je m'inquiète.
- Oui, ça va, me répond sa voix faible.
Je passe mon pouce sur sa joue. Elle a du sang dans ses cheveux emmêlés. Son visage est pâle mais elle n'a pas l'air trop mal en point.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé?
Elle hésite à en parler devant tout le monde, vu les regards qu'elle lance autour de nous. Je décide de ruser pour ne pas que les autres se posent d'autres questions.
- Ma tante t'a laissée partir?
Pitié, qu'elle comprenne. Elle fronce les sourcils puis son visage s'éclaire.
- Oui. Elle m'a dit que je pouvais partir si je te faisais parvenir un message.
C'est à mon tour de froncer les sourcils.
- Quel message mon cœur?
Elle rougit. J'avais oublié que d'autres personnes nous entouraient mais ce n'est pas mon plus gros problème maintenant.
- On pourrait en parler plus tard? Je suis fatiguée, murmure-t-elle.
J'acquiesce en la serrant dans mes bras.
- Quatre, j'en fais quoi d'elle?, me demande Zeke.
Je ne lâche pas Tris et me tourne pour le voir tenant Clara par le bras. Je confie Tris à Uriah qui s'empresse de la prendre dans ses bras, soulagé de la voir en vie. Luke, quant à lui reste silencieux, à part. J'attrape Clara par le col de son T-shirt orange et la plaque contre le mur.
- Toi. Je t'assure que si tu t'en prend encore UNE FOIS à elle, je te tue. C'est clair?, je crie.
Elle hoche la tête, tremblante. Pour faire bonne mesure, je frappe le mur derrière elle avec mon poing. Elle sursaute, les yeux baissés.
- Dis, j'ai le droit de la frapper?, me demande Zeke.
- Fais ce que tu veux, je marmonne, la mâchoire serrée.
Je lâche Clara qui tombe à terre tellement ses jambes tremblent. Je retourne auprès de Tris qui est toujours dans les bras de son meilleur ami.
- On ferait mieux de rentrer, déclare Uriah en s'écartant de Tris.
Je l'attrape par la taille et la plaque contre moi. Nous marchons en silence jusqu'à ce que Zeke le brise.
- Ce n'était pas ta tante, pas vrai?
Je baisse les yeux, honteux de lui mentir. Puis, je décide de lui dire la vérité, du moins une partie.
- Non, il s'agissait de ma mère.
Tris relève la tête vers moi pendant que nos deux amis s'arrêtent net. Je m'arrête également, prêt à recevoir de questions.
- Ta mère?! s'étonne Uriah.
- Oui, je réponds simplement.
- Mais...Je ne comprends pas pourquoi elle s'en est pris à Tris, murmure Zeke, perdu.
Peut être puis-je leur dire la vérité sans pour autant révéler mon secret?
- Elle a une forte influence chez les Sans Factions. Elle m'a proposé de les rejoindre, ce que j'ai refusé. Je suppose qu'elle s'en est pris à Tris en pensant qu'ainsi je les rejoindrais.
- Wow, je n'aurais jamais imaginé une chose pareille, s'époustoufle Zeke.
- On pourrait continuer d'en parler en marchant? Nous allons rater le train, dis-je, mal à l'aise.
Ils s'exécutent et nous nous remettons à avancer. Je sens que Tris commence à fatiguer. J'ai voulu la porter mais elle a refusé.
- Pourquoi ta mère vit-elle chez les Sans Factions?, s'informe Uriah.
Je ne sais pas quoi répondre à ça.
- Elle a été renvoyée de sa faction pour violence injustifiée, répond doucement Tris.
Je lui en suis reconnaissant. Elle s'appuie de plus en plus sur moi, si bien que je finis par la porter, un bras sous ses genoux et l'autre sous son dos. Elle ne proteste pas et pose sa tête sur mon épaule.
- Je suis désolé mec, je ne savais pas pour tout ça, déclare soudainement Zeke.
Ce n'est pas le pire, je pense.
- Tu n'y es pour rien.
- Pourquoi tu ne nous en as jamais parlé?
- Je n'en avais pas envie et je vous serais reconnaissant de ne pas en parler. A personne.
Ils acquiescent tous les trois. J'entends le train arriver.
- Je vais redescendre, me dit Tris, faiblement.
- Il n'en est pas question.
- Tobias, murmure-t-elle dans mon oreille.
- Non.
Elle soupire et reprend sa place initiale. Le train arrive sur mon champ de vision. Je laisse les autres passer avant moi pour qu'ils puissent m'ouvrir la porte. Je commence à courir puis saute et me rattrape comme je peux pour ne pas blesser Tris. Je m'assois contre la paroi du train pendant qu'elle s'assoit en travers de mes genoux. Elle s'accroche à mon T-shirt et se blottit contre moi.
- Est-ce que ça va?, je lui demande doucement.
- Oui, je suis juste exténuée.
- Dors un peu alors, nous avons vingt minutes de trajet. Je m'occuperai de toi à la maison.
Elle acquiesce et j'embrasse le haut de son crane.
- Elle va bien?, me demande mon meilleur ami.
- Oui, elle est surtout fatiguée.
Je me tourne vers Luke, me rendant compte que je ne l'ai jamais remercié pour son aide.
- Merci Luke.
Il semble surpris, ne sachant pas quoi répondre.
- En fait, c'est à moi de m'excuser, j'aurais dû te prévenir avant. J'aurais dû vous prévenir avant, s'excuse-t-il.
- L'essentiel, c'est que nous l'ayons retrouvée saine et sauve.
Je vois bien qu'il se sent coupable.
- Luke, je ne connais pas beaucoup de personnes qui aurait défié Eric et osé parler à Quatre. Alors, je peux te dire que tu ne manques pas de courage, affirme Zeke.
J'hoche la tête, montrant que je suis d'accord avec mon meilleur ami. Il sourit, convaincu.
Je baisse la tête vers Tris : elle s'est endormie. Je caresse ses cheveux avec tendresse.
- Tu as une idée de ce que voulait te dire ta mère? me demande Uriah.
- Aucune non.
Je dois avouer que cela m'était sorti de la tête. J'étais tellement préoccupé par Tris que j'en ai oublié le reste.
- Toute cette histoire est vraiment étrange. C'était elle aussi l'autre fois?
Non, c'était mon père. Mais ça, je ne le leur dirais pas.
- Non. Mais je n'ai absolument aucune envie d'en parler, dis-je plus durement que ce que j'aurais voulu.
Ayant ressenti mon changement de ton, ils ne cherchent pas plus loin. Je me focalise sur Tris. Apparemment, ils ne s'en sont pas trop physiquement pris à elle. Je veux dire, comparé à la fois avec Marcus, elle est en pleine forme. Mais je sais déjà qu'il va lui falloir plusieurs jours avant de s'en remettre complètement. J'espère qu'elle sera remise sur pied pour le mariage.J'ai envie que ce jour soit le plus beau de toute sa vie. Par conséquent, je ne veux pas que de mauvaises pensées hantent son esprit ce jour-là. S'il faut décaler la cérémonie, je le ferais sans hésiter.
Nous arrivons chez les Audacieux d'ici cinq minutes.
- Quatre, il faut que je sache. Est-ce que tu comptes dénoncer Eric? me demande Uriah, me prenant de court.
- Je ne sais pas quoi te répondre, il faut que je vois ça avec elle.
- Il me faudra ta réponse le plus tôt possible.
- Mais, nous n'avons aucune preuve, objecte Zeke.
- Si. Lorsque Quatre est allé le voir à son appartement. Il a tout avoué, affirme Luke.
- Je vais me débrouiller pour récupérer cette séquence. Mais, plus tôt j'aurais ta réponse, plus tôt je pourrais agir auprès du conseil.
- Nous allons y réfléchir, je t'assure, dis-je.
Il acquiesce et se lève, prêt à sauter. Nous faisons tous de même. Je serre Tris contre moi et saute. J'essaye au maximum d'amortir ma chute mais c'est peine perdue : elle s'est réveillée.
- Nous venons d'arriver. Je nous amène à l'appartement ma puce, lui dis-je.
Elle ne répond rien, restant accrochée à moi.
- Je vous appelle demain matin.
Zeke et Uriah acquiescent. Je salue Luke puis marche jusqu'à l'appartement en silence. J'ouvre puis pousse la porte avec mon pied. Je referme derrière moi et vais délicatement poser Tris dans le lit. Ses paupières papillonnent et elle se réveille à nouveau.
- Dors, tu en as besoin, lui dis-je en caressant sa joue.
- Il faut que je me change avant.
Elle essaye de se lever mais je l'en empêche.
- Nous nous occuperons de ça demain.
Elle n'insiste pas et se laisse emporter dans les bras de Morphée. Je me change dans un jogging et m'assois à côté d'elle. Elle s'accroche à ma jambe, je caresse doucement ses cheveux. Je me repasse le film de ce qu'il s'est passé depuis que nous avons sauté du train.
Il devait être aux alentours de cinq heures du matin. Peut être six, je n'en sais rien. Armés, nous marchions en direction du lieu de vie des Sans Factions. Je cherchais une personne en particulier mais je ne voulais pas être repérée par les habitants de ce quartier. Je ne pouvais pas. Alors, ça a pris plus de temps. Plusieurs fois, j'ai fait mine de m'être perdu et plusieurs fois nous sommes passés au même endroit. Ils ne m'ont fait aucune remarque, pensant sûrement que j'étais trop perturbé par la disparition de Tris. Même si ce n'était entièrement faux. Nous avons dû perdre deux heures comme ça. Jusqu'à ce qu'Uriah me supplie de faire une pause. Ce que nous avons rapidement fait. Ensuite, il devait être 8h30, nous avons repris la marche jusqu'à tomber sur Clara. Nous l'avons tannée pour qu'elle réponde à nos questions, sans succès. A cause d'une minute d'inattention, elle est parvenue à s'échapper. Nous avons perdu encore une heure à la chercher partout. Le stress et l'inquiétude m'avait rempli depuis bien trop longtemps. J'étais sur le point de craquer. Si Zeke et Uriah n'était pas avec moi, j'aurais déjà tout explosé sur mon passage.
Je ne suis pas de nature violente. Mais, lorsque l'on s'en prend à Tris, je serais capable de tuer quelqu'un sans avoir aucun remord. Mais, à ce moment-là, j'ai pris sur moi. Nous avons fini par retrouver Clara, sans la perdre cette fois-ci. Nous l'avons interrogée pendant un long moment jusqu'à ce que je perde patience et que je commence à beaucoup trop hausser le ton. C'est à ce moment-là que Tris a sauté dans mes bras.
Et depuis, je ne l'ai plus lâchée. Je baisse les yeux vers elle. Ses mais enroulées autour de mon genou et sa tête posée sur ma cuisse, elle dort. Je grimace, ce ne doit pas être très confortable. Sans la réveiller, j'attrape un coussin et le place sous sa tête. Je la détaille un peu plus. Mise à part le sang dans ses cheveux et quelques égratignures sur ses doigts, elle n'a pas l'air blessée. Ses vêtements sont sales et sa peau aussi. Elle n'a pas l'air aussi mal en point que la dernière fois.
Pourtant, je m'étais promis que ça n'arriverait plus jamais. J'ai failli à ma promesse. Idiot, je pense. Je ne suis même pas capable de protéger la femme de ma vie. Un bon à rien, voilà ce que je suis.
Seulement, à chaque fois que je me vois dans le regard de Tris, je pense tout le contraire. Je me sens fort, irremplaçable, unique et surtout, aimé. Et, c'est tout ce dont j'ai besoin. D'elle.
Je me glisse le long du lit pour m'allonger à ses côtés. Ma bouche se tord dans une grimace, ne voulant par la réveiller mais seulement être plus proche d'elle. J'ai vraiment eu peur de la perdre. Et, au final, elle s'en est sortie seule. Quel est le message de ma mère? Et, pourquoi ne pas me l'avoir dit lorsqu'elle en avait l'occasion? Pourquoi prendre le risque de kidnapper Beatrice? Et, jusqu'où serait-elle allée?
Je passe une main sur mon visage, à bout. Tout ce qui compte est la présence de Tris dans mes bras.
- Je vais bien, murmure une voix.
Je baisse la tête et remarque qu'elle est réveillée mais elle n'a pas bougée d'un poil.
- Pourquoi dis-tu ça?
- Parce que je te vois réfléchir en fronçant les sourcils et en serrant tes mains. Tu fais toujours ça lorsque tu t'inquiètes pour moi.
Je desserre mes mains remarquant qu'en effet, mes phalanges sont blanches. Elle attrape mes mains et embrasse mes phalanges une à une. Je détends mes muscles.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé?, je me hasarde à demander.
- Si ça ne te dérange pas, j'aimerais me laver, me changer et manger quelque chose avant de tout t'expliquer.
- Bien sûr, je m'empresse de répondre me giflant intérieurement de ne pas lui avoir demandé. Un bain?, je propose.
- Seulement si tu le prends avec moi.
Je rougis mais acquiesce. Je me lève, la laissant seule dans le lit. Je vais dans la salle de bain et commence à faire couler un bain. L'eau fumante produit une buée. J'entends des pas traînants derrière moi : Tris. Elle marche lentement jusqu'à moi et me serre dans ses bras. Surpris, je mets quelques instants avant de la serrer contre moi.
- Ça va aller, je te le promets.
Elle hoche doucement la tête. Je l'embrasse sur le nez avant de m'écarter d'elle pour couper l'eau avant qu'elle ne déborde. Tris commence à se déshabiller.
- Laisse moi t'aider.
- Je vais bien Tobias.
- S'il te plaît. Je ne te demande pas d'être faible. Seulement de me laisser m'occuper de toi.
Je ne sais pas pourquoi mais j'en ressens le besoin. J'ai besoin de me sentir utile. Ses yeux me fixent.
- D'accord.
- Merci beaucoup.
Je m'approche d'elle et lui enlève ses vêtement poisseux, les laissant à même le sol. Elle fait rapidement couler de l'eau dans la douche pour enlever la majeure partie de la saleté puis elle se glisse dans l'eau du bain pendant que je retire mes vêtements.
- Tu me fais une petite place?, je lui demande.
Elle s'avance un peu et je prends place derrière elle. Elle s'appuie contre mon torse et ferme les yeux. Je la serre contre moi et emprisonne ses jambes entre les miennes. Elle attrape la bouteille de savon et en verse dans l'eau pour la faire mousser. Sa peau retrouve sa couleur normale. Je dépose un baiser sur son épaule puis attrape à mon tour le shampoing. J'en verse dans ma main et le fait mousser puis j'entreprends de laver son corps. D'habitude, je suppose que ce bain ce serait terminé autrement. Mais, maintenant ni elle ni moi n'avons la tête à ça. C'est sans arrière-pensée que mes mains passent sur sa peau nue. Elle s'enfonce un peu plus dans l'eau. Avec mes mains, je verse de l'eau sur elle pour rincer sa peau du savon.
- Tu peux me laver les cheveux aussi?, me demande-t-elle doucement.
- Bien sûr.
- J'adore lorsque tu me touches les cheveux, m'avoue-t-elle en se tournant pour dépose un furtif baiser sur mes lèvres.
Je souris puis attrape le pommeau de douche. Elle positionne ses mains sur ses yeux pendant que l'eau se déverse sur ses longs cheveux couleur or. Je lave ses cheveux qui, je l'avoue, en avaient bien besoin. Le sang s'est dilué dans l'eau du bain.
- Ils t'ont fait quoi à la tête?
- Ils m'ont assommée avant de m'enlever. Quand je dis ils, je parle d'Eric et Michael.
- Qui est Michael?, je m'enquiers.
Elle entreprend de tout m'expliquer. Je l'écoute avec attention jusqu'au moment où elle énonce le message de ma mère :
- Elle m'a dit qu'elle est désolée, qu'elle t'aime et qu'elle est heureuse pour notre mariage.
Un petit silence s'installe. Faut-il que je crois ma mère? Ou bien est-ce encore un mensonge de plus? Je n'ai plus confiance en elle depuis bien longtemps.
- Elle a vraiment dit ça?
- Oui. C'était sa condition pour que je puisse partir. Tu penses qu'elle va nous laisser tranquilles?
- Je ne sais pas, je l'espère.
Mes bras resserrent leur emprise sur elle et je dépose un baiser sur son épaule. Elle frissonne mais je devine que ce n'est pas seulement lié à mon geste. L'eau s'est rafraîchie.
- On sort?
Elle hoche la tête. Je me lève et sors de la baignoire avant de l'aider pour faire de même. Je l'enroule dans une grande serviette. Elle s'assoit sur la chaise pendant que je me change, n'ayant aucun vêtement propre.
- Je reviens, lui dis-je.
Je sors de la salle de bain et lui attrape de quoi se changer : des sous-vêtements et un de mes T-shirt. Je les lui tends et lui laisse de l'intimité pour qu'elle puisse se changer. Je vais dans la cuisine pour lui préparer quelque chose à manger. Elle revient quelques minutes plus tard, changée.
Ma discussion avec Uriah me revient en mémoire.
- Tris, il faut que je te demander quelque chose. Deux choses en fait.
Elle hausse un sourcil dans ma direction, me demandant implicitement de continuer. Je m'assois face à elle, ne sachant par quelle question commencer.
Point de vue de Tris :
- Tu...tu veux toujours te marier avec moi?, me demande-t-il timidement.
Mes yeux s'écarquillent. Je me lève et vais m'asseoir sur ses genoux. Il en doute vraiment?
- Sérieusement?, je demande.
Il hoche la tête. Je soupire en secouant la tête.
- Tu me désespères Tobias. Pour rien au monde je ne reviendrais sur ma décision.
- Donc, tu maintiens la date? Dans une semaine?, insiste-t-il.
- Oui, sauf si toi tu ne-
- Bien sûr que oui je le veux toujours. Je voulais juste savoir si après ce qu'il vient de se passer tu ne voulais pas avoir un peu de temps pour toi.
Je souris devant sa belle attention. J'embrasse ses lèvres avec tendresse.
- Je maintiens notre mariage dans une semaine.
Il me sourit, soulagé.
- Je suppose que tu avais autre chose à me demander?
Son sourire s'efface, faisant disparaître le mien par la même occasion.
- Uriah m'a demandé si...si tu voulais dénoncer Eric, lâche-t-il.
J'ai un mouvement de recul mais ses bras forts m'empêchent de tomber. Si je veux dénoncer Eric?
- Je ne veux pas paraître pour une faible, je marmonne.
- Là n'est pas la question. Tout le monde sait que tu es forte.
- Mais-
- Ecoute moi. Cela pourrait être un moyen pour rééquilibrer la faction. S'il n'est plus à la tête de la faction, la vie de tout le monde ne pourrait être que meilleure.
Je suis perdue. Et si je prenais la décision de le faire, quelles seront les représailles? Je n'ai pas envie que quelqu'un vienne encore me pourrir la vie. Les yeux de Tobias attendent une réponse de ma part. Je ne sais pas quoi faire.
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Salut! Contente de vous retrouver! Enfin le nouveau chapitre ;) Qu'en avez-vous pensé?
Sur ce coup-là, la suite ne dépend que de vous : que voulez-vous que Tris réponde? Sur vos réponses, toute la suite peut changer! J'attends vos avis!
TrueWordOfLove ~ <3 <3
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