
Chapitre 13 Je préfère Beatrice
Média : J'avoue que je suis plutôt d'accord :D
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Point de vue de Tris :
Je me réveille au bruit du réveil. J'ouvre difficilement les yeux. Le réveil s'éteint brusquement. Je relève la tête et remarque que Tobias l'a fait taire. Ses yeux ne m'ont pas encore remarquée mais moi j'ai remarqué les cernes apparentes sous ses yeux. Je suis quasiment certaine qu'il n'a pas dormi de la nuit. Nous sommes toujours dans la même position qu'hier soir : lui me tenant dans ses bras. Son pouce caresse doucement mes doigts et ses yeux sont rivés au plafond.
Il faut dire que l'altercation d'hier a dû lui faire remonter pas mal de chose. J'ai voulu en parler avec lui mais il s'est renfermé alors je n'ai pas cherché plus loin. J'attends seulement qu'il le fasse par lui-même, ne voulant pas le brusquer. Je sens sa respiration sous moi. Je relève un peu plus la tête de manière à pouvoir le regarder plus précisément. Ses traits et sa mâchoire sont tendus. Ses sourcils sont froncés et la fatigue a accentuée les cernes qu'il avait déjà. Je m'inquiète vraiment pour lui. Voyant qu'il n'a toujours pas noté mon réveil, je dépose mes lèvres sur son épaules. Il bouge sous moi.
- Tu es réveillée? demande-t-il doucement.
Mon regard rencontre le sien et c'est pire que ce que je pensais. Je ne lis qu'inquiétude, tristesse et regret dans ses yeux. Je pose ma main sur sa joue, concernée.
- Est-ce que ça va mieux? je m'enquiers.
Il cache son visage en le tournant dans ma main. Je sens son souffle sur mes doigts, puis un baiser. Il me refait face.
- Je ne sais pas, avoue-t-il finalement.
Ses deux bras entourent maintenant ma taille. Il glisse un peu vers le bas et se niche dans mon cou, prenant une inspiration. J'emmêle mes doigts dans ses cheveux bruns. Je déteste le voir dans cet état, surtout que je n'arrive pas à le faire changer d'état d'esprit.
Il se relève brusquement et sort du lit.
- Il faut aller travailler, déclare-t-il d'une traite avant de disparaître dans la salle de bain.
Surprise par la rapidité de son geste, je n'ai pas le temps de réagir. Je secoue la tête avant de le rejoindre dans la salle de bain. Ses deux mains sont posées de part et d'autre du lavabo et ses yeux fixent son reflet dans le miroir. Je ne sais pas quoi faire. Dois-je le laisser seul ou bien aller vers lui?
Je constate que ses phalanges deviennent blanches tellement il serre le lavabo. Je m'approche doucement et défait ses doigts un à un pour les lier aux miens. Il soupire et verrouille son regard avec le mien dans le miroir.
- Est-ce que tu pourrais...me laisser seul? me demande-t-il, la voix étranglée.
- Bien sûr, je murmure, baissant les yeux.
Je l'embrasse sur la joue, lui lâche la main et sors lorsqu'il me rappelle. Je reviens dans la salle de bain.
- Je voulais juste te rappeler de m'attendre avant de partir. Juste...ne pars pas seule, me prévient-il, complètement perdu.
- Ne t'inquiète pas pour ça, je t'attendrais, je réponds en lui donnant un petit sourire qu'il ne me rend pas.
Je me retourne, lui laisse la porte entrouverte comme toujours puis vais m'asseoir sur le lit. Je prends ma tête entre mes mains, lâchant un soupir.
Pourquoi alors que tout allait bien, tout commence à aller de travers? Pourquoi? Nous étions heureux, il venait de me demander en mariage. Et, c'est comme si tout le monde attendait cet événement pour nous pourrir la vie. Nous ne voulons que vivre notre vie, heureux. Mais non, ils en décident autrement manifestement. J'espère juste que Tobias arrivera à s'en remettre et qu'Eric a abandonné son idée de s'en prendre à moi. Soyons lucides, je crois à la première chose, mais pas à la deuxième. Pour la simple et unique raison que je connais Tobias. Je sais qu'il est capable de surmonter cela. Et Eric, je sais qu'il est capable de tout, juste par sadisme.
Tobias sort de la salle de bain, me sortant de mes pensées par la même occasion. Il a l'air... perdu, penaud. Il cherche quelque chose du regard, effaré.
- Hey, dis-je doucement.
Il tourne la tête vers moi, qui ait migré devant l'armoire pour attraper de quoi m'habiller. Il se précipite vers moi et me serre dans ses bras. Je ne dis rien, ne faisant que lui rendre son étreinte. Son cœur bat à tout rompre et ses cheveux encore mouillés coulent sur moi. Il s'écarte de moi et va s'asseoir sur le lit.
- Prépare toi, nous allons être en retard, déclare-t-il doucement.
J'acquiesce et fais ce qu'il me dit. Une fois prête, je lui prends la main et l'emmène dans la cuisine pour déjeuner un tant soit peu. Ensuite, il m'emmène au salon de tatouage.
- Je viens te cherche à midi, ne pars pas sans moi, me dit-il, presque suppliant.
Je me rapproche de lui.
- Je te l'ai déjà promis mais je vais te le redire. Je te le promets.
Il me donne un petit sourire. Je pose mes lèvres sur les siennes pour lui donner un baiser tendre.
- Ça va aller, je te le promets, lui dis-je avant de rentrer sur mon lieu de travail.
Je lui lance un dernier coup d'œil et remarque qu'il avance, les mains dans les poches et le regard rivé par terre. Cependant, il a revêtu sa façade Quatre : froide et inexpressive. Je me sens mal pour lui.
- Qu'est-ce qu'il a? me demande une voix que je ne connais que trop bien.
- Je ne peux pas t'en parler Tori, je réponds, gênée.
- Oh, hum, d'accord.
Je pars m'enfermer dans mon atelier, mal à l'aise. Que puis-je faire pour qu'il se sente mieux? A part être là pour lui, je ne vois pas.
* * * * *
Le temps est passé lentement mais l'heure de ma pause est arrivée. J'attends patiemment que Tobias arrive, comme il me l'a demandé. Il ne tarde pas à arriver dans mon champ de vision, le visage plus fermé que d'habitude, et c'est peu dire. Je m'avance vers lui. Je ne sais pas quoi dire donc je me tais le temps du trajet jusqu'à la cafétéria.
Nous rejoignons les autres qui discutent joyeusement, comme toujours. Seulement, aujourd'hui, je n'ai pas la tête à ça donc je reste en retrait.
- Tris, ça va? s'informe Will, les traits déformés par l'inquiétude.
Sa petite amie, Lila, est assise à ses côtés. Elle est plutôt timide mais elle convient parfaitement à Will. Elle me donne un petit sourire puis se tourne vers les autres pour me laisser un peu d'intimité avec Will.
- Oui, ça va, je mens.
Tobias à côté de moi ne bouge pas, perdu dans ses pensées.
- Tu es sûre? insiste-t-il.
- Tu as raison, déclare soudainement Tobias.
Je me tourne vers lui, surprise. Mais de quoi parle-t-il? Il se lève, attrape mon bras et m'éloigne de la cafétéria. Je lance un regard d'incompréhension à Will, qu'il me rend. Je manque de trébucher tellement il marche vite. Sa main relâche un peu mon bras mais continue de me tirer.
- Mais qu'est-ce que tu fais? je m'exclame, essayant de suivre son rythme plutôt rapide.
Il s'arrête, balaye le lieu du regard avant de s'engouffrer dans un autre couloir. Il regarde autour de lui puis s'arrête enfin, s'appuyant contre le mur. Il lâche mon bras pendant que je le regarde, éberluée. Il ancre son regard dans le mien.
- Tu as raison, répète-t-il.
- Oui, ça je l'ai entendu. Mais tu m'expliques pourquoi est-ce que tu m'as entraînée ici? je demande.
- C'était sur le moment je suppose, se justifie-t-il, gêné.
Je soupire. Ses mains attrapent ma taille et m'attirent contre lui. Je pose mes mains sur son torse et attends qu'il m'explique.
- Tu as raison, je n'ai pas à m'en vouloir pour ce que je lui ai dit. Je ne la considère plus comme ma mère depuis que j'ai appris qu'elle était encore en vie. Alors, je n'ai pas à m'en vouloir de lui avoir dit ce que je pense.
Je souris, fière de lui. Une de mes mains migre doucement vers sa joue.
- Tu es sincère?
- Oui. Et je suis désolé.
- Désolé de quoi? je demande en fronçant les sourcils.
- D'avoir été distant depuis hier soir.
Je me dresse sur la pointe des pieds et mets mes yeux au même niveau que les siens.
- Pourquoi tu t'excuses pour si peu? Je comprends très bien pourquoi tu étais distant, dis-je doucement.
- Je sais. Mais, je ne sais pas. Je n'aime pas lorsque toi tu es distante alors je me suis dis que-
Je le coupe en l'embrassant.
- Arrête de te sentir coupable pour tout et rien. Ce n'était pas grave, c'était même justifié, lui dis-je en souriant.
Il me sourit à son tour avant de me prendre dans ses bras.
- Tu m'as manqué, je souffle.
- Désol-
- Chut! je m'exclame. Ça suffit!
Il rit doucement face à mon énervement.
- D'accord mon amour, j'arrête de m'excuser.
Je verrouille mes mains derrière son cou et les siennes serrent ma taille. Il s'adosse contre le mur derrière lui et replace une mèche rebelle derrière moi oreille.
- Tu sais que dans quatre jours nous fêtons nos huit ans? me demande-t-il amoureusement.
- Tu pensais vraiment que j'allais oublier une chose pareille? je le taquine. On va retourner à la falaise?
- Sauf si tu ne veux pas, ajoute-t-il rapidement.
- Bien sûr que si. J'adore cet endroit!
Il me sourit tendrement.
- Sauf que cette année, il y aura une étape avant. Une petite, je te rassure.
- Ah oui? Et je peux savoir ce que c'est? je m'empresse de demander.
- Non, répond-il simplement.
Je soupire. Un petit silence s'installe que je me hâte de combler.
- Il faudra passer à l'administration pour réserver la salle pour notre mariage, je m'exclame joyeusement.
Un grand sourire éclaire son beau visage.
- Et tu as choisi une date? s'enquiert-il.
- On avait dit d'ici deux semaines, non?
- Effectivement. Que dirais-tu d'y passer ce soir? Après le travail?
J'acquiesce. Je vois bien qu'il est encore triste parce qu'il s'est passé, mais il a l'air d'aller beaucoup mieux que tout à l'heure.
Mon téléphone sonne, me faisant froncer les sourcils.
- Réponds, me dit-il simplement.
Je fais ce qu'il me dit et entends la voix de Will.
- Will? je demande.
- Tris, tout va bien? s'inquiète-t-il.
- Oui, pourquoi?
- Je te rappelle quand même que Quatre t'a précipitamment sortie de la cafétéria.
Mes yeux s'écarquillent et je pouffe, ne m'en rappelant que maintenant. Tobias hausse un sourcil dans ma direction.
- Oui, je vais bien. Merci de t'inquiéter, je réponds.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé?
Sa question me refroidit. C'est cela d'être en couple avec quelqu'un qui cache de nombreux secrets : on ne peut pas tout dire.
- Hum...je ne peux pas t'en parler Will.
- Encore une fois? Tris, c'est fréquent que tu ne puisses rien nous dire. Tu...enfin je veux dire...ça ne te dérange pas?
- C'est un sacrifice que je suis prête à faire pour lui, dis-je doucement.
Je pose ma tête sur le torse de Tobias et son menton trouve sa place sur le haut de ma tête, ses bras toujours autour de moi.
- Si tu le dis, soupire mon ami.
- Eh, je vais bien Will.
- Je te crois. Seulement dès que tu as un problème avec Quatre, tu ne peux pas nous en parler. Je sais que moi je n'aimerais pas devoir tout garder pour moi, confie-t-il.
- Je te comprends. Mais, j'ai rarement de véritables problèmes avec lui. Généralement, ce ne sont que des broutilles.
- D'accord, d'accord. Tout ce qui m'importe, c'est que mon amie soit heureuse et tu m'as l'air de l'être. Bon, je dois te laisser.
- Merci Will. D'accord, à bientôt alors.
Il raccroche et je range mon téléphone. Tobias m'interroge du regard et je lui réponds rapidement. Son visage traduit de l'incertitude.
- Il est vrai que je ne t'ai jamais demandé ton avis. Je t'ai tout confié sans jamais me demander si ce ne serait pas un trop gros poids pour toi. Je suis désolé.
- Il me semble que je viens de te dire d'arrêter d'être coupable pour tout est rien. Le fait que tu m'ais tout confié à moi et personne d'autre me touche beaucoup. Ça me prouve que tu me fais confiance. Alors ne t'excuse pas parce que tu m'as fait confiance, c'est un peu paradoxal, tu ne trouves pas? T'excuser pour me faire confiance.
Il sourit.
- Tu as raison.
Il reprend néanmoins son sérieux.
- Mais, il est vrai que du coup tu ne peux pas te confier aux autres.
- Peut être, mais je peux me confier à toi, et ça me suffit amplement. Parce que tu ne me juges jamais et parce que tu es de très bon conseil. Tu me connais mieux que personne. Et ça c'est important pour moi. Je suis heureuse et honorée que tu m'ais tout confié.
- Et moi je suis honoré de t'avoir dans ma vie.
Il se penche un peu et pose ses lèvres sur les miennes pour un baiser furtif. En s'écartant, il a un petit sourire étrange sur les lèvres. Je les effleure de mes doigts.
- C'est quoi ce sourire?
- Qu'est-ce qu'il a mon sourire?
- Il est louche.
Il rit et s'approche de moi mais je me penche en arrière, ses bras me retenant.
- Eh! Depuis quand mon sourire est-il louche et depuis quand tu refuses que je t'embrasse?
- Depuis que tu refuses de me dire pourquoi tu souris étrangement! je m'exclame, revenant droite.
- Et si je n'ai pas envie de te le dire, bébé.
Je m'écarte mais manifestement il s'y attendait et ses bras se resserrent sur moi, me collant contre son corps.
- Bébé? je répète, incrédule.
- Tu n'aimes pas?
Au ton de sa voix, je sais qu'il avait deviné ma réaction et qu'il ne l'avait fait que pour me taquiner.
- Non, je n'aime pas.
Un petit groupe d'Audacieux passe dans le couloir. Je me tais le temps qu'il passe, me plongeant dans le regard océan face à moi. J'y décèle une pointe d'humour. Une fois qu'ils sont hors de vue, je reprends.
- Et tu le savais que je n'aimerais pas en plus! je m'exclame.
- Effectivement. Je commence à te connaître tu sais. Mais pourquoi tu n'aimes pas? C'est mignon, me taquine-t-il.
- J'espère bien qu'au bout de presque huit ans tu me connaisses! Mais je n'aime pas parce que je ne suis pas un bébé, je me renfrogne.
- Tu es mon bébé, réplique-t-il en frottant son nez sur le mien.
- Peut être mais je n'aime pas quand même.
Je fronce le nez, agacée.
- Mais oui bébé, rit-il.
Je le frappe sur le torse pendant qu'il rit toujours.
- Emmène moi au travail au lieu de te moquer de moi, lui dis-je.
Il s'arrête immédiatement de rire et me fixe, les yeux grands ouverts.
- Merde! Mais il est quelle heure?
Je regarde mon téléphone.
- Deux heures moins vingt.
Je porte ma main à ma bouche, alarmée. Il prend ma main et nous nous mettons à courir. Je suis sensée commencer à une heure et demie seulement je n'ai pas vu l'heure. J'accélère le pas et arrive devant le salon en moins de cinq minutes. J'embrasse rapidement Tobias.
- A ce soir, je t'aime! luis dis-je, n'attendant même pas sa réponse.
Lui aussi est en retard. Je ne me tourne pas mais je sais qu'il court à nouveau. Je me presse et manque de bousculer Tori.
- Ah! Enfin te voilà! me réprimande-t-elle.
- Je suis désolée, je n'ai pas vu l'heure, je me justifie honteusement.
- Bon ça va pour cette fois puisqu'il n'y a pas grand monde mais évite à l'avenir.
- Oui, promis.
Je commence à me diriger vers mon atelier mais elle me rappelle.
- Vous en êtes où dans les préparatifs du mariage? s'informe-t-elle avec un grand sourire, ayant déjà oublié mon retard.
- Eh bien, nous nous sommes mis d'accord sur une date et sur le lieu.
- Dis-moi tout.
Je souris.
- Dans deux semaines et à la fontaine, je réponds tout sourire.
- Oh mais c'est tôt! Quatre a pris son temps avant de te demander ta main mais vous ne traînez pas pour vous marier, rit-elle.
- Oui, c'est vrai. Mais je te mentirais si je te disais que ça ne me tardais pas.
- Je te comprends tout à fait. Vous méritez d'être heureux. Vous êtes faits l'un pour l'autre, ça crève les yeux.
- Merci Tori.
* * * * *
Tobias et moi sommes en train de faire la queue devant l'administration. Quelques personnes sont devant nous pour des problèmes d'appartements ou autres.
- Tu sais que je me suis pris un savon par mon parton? marmonne-t-il.
- Désolée, dis-je en mordant ma lèvre inférieure.
Il soupire.
- Il a accepté de passer l'éponge pour cette fois.
Son patron n'est pas très sympathique et l'ambiance à son travail n'est pas des plus agréables.
- Tu ne seras plus en retard, je promets.
Il s'apprête à répondre lorsqu'une jeune fille d'environ notre âge s'avance vers nous. Elle nous fait signe de la suivre dans son bureau. Nous asseyons face à elle. Elle couve Tobias du regard alors je prends sa main dans la mienne pour lui montrer qu'il est à moi. Tobias - ou plutôt Quatre - ignore totalement le regard doux de la femme.
- Que puis-je pour vous? nous demande-t-elle.
Quoi qu'elle d'adresse plus à Tobias qu'à moi.
- Nous venons pour notre mariage, déclare Tobias.
La femme perd son sourire et je tente de rester discrète en riant mais c'est peine perdue : elle me dévisage durement.
- D'accord, elle pianote sur son clavier. La date? demande-t-elle sèchement.
Tobias répond avant que je le fasse. La femme entre l'information dans son ordinateur.
- Le lieu?
- Vous ne savez pas faire des phrases avec un verbe? je demande en haussant un sourcil.
Tobias pouffe tandis que l'employée me fusille du regard, sans répondre.
- Notre choix s'est porté sur la fontaine.
Elle ne fait aucun commentaire et continue à nous demander des détails puis nous partons. Une fois dehors, j'éclate de rire, bientôt suivie par Tobias.
- Tu as vu sa tête lorsque tu as dit que nous allions nous marier? je demande, riant toujours.
Il hoche la tête, souriant. Heureuse de lui avoir changé les idées, je me dresse sur la pointe des pieds et l'embrasse. Il répond immédiatement à mes lèvres et enroule ses bras autour de ma taille. Soudain, il me soulève dans ses bras : un dans mon dos et l'autre sous mes jambes.
- Il faut bien que je m'entraîne pour le jour J, se justifie-t-il.
Je l'embrasse encore.
- Il faut que je m'entraîne aussi.
Il sourit et nous sommes déjà devant l'appartement. Il me pose à terre et ouvre la porte.
- Après toi bébé.
Je soupire, le faisant rire. Puis, je prends conscience de quelque chose.
- Je préfère Béatrice, j'affirme.
Il semble surpris
- Vraiment?
- Je suis Tris, l'Audacieuse mais tu m'as dit suffisamment souvent que je suis également Altruiste pour que je te croie. Alors Beatrice me correspond aussi, non?
Il semble heureux, je ne sais pas pourquoi.
- Donc tu serais d'accord pour que je t'appelle comme ça?
- Seulement à la maison, je réponds timidement.
- D'accord Beatrice.
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Salut!
J'ai passé le bac français hier et...il fallait deviner que le tigre bleu de l'Euphrate était un fleuve d'Inde... Donc, forcément je ne le savais pas! Bref...On verra bien à la note finale...
Sinon, j'espère que vous avez aimé ce chapitre ;)
TrueWordOfLove ~ <3
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