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"Be free"

Fuir. Ce mot avait toujours été mon préféré. Sans doute parce que je n'avais jamais eu le loisir de pouvoir l'utiliser.

D'un regard confiant, je regardais le bois de la porte face à moi, me demandant bien si je devais pour la première fois de ma vie obéir à mon envie de fuir. Malheureusement, je savais très bien que j'en aurais pas les moyens. Après tout, fuir pour aller où ?

La confiance que je m'efforçais d'afficher semblait ridicule, mais les airs ravis de mes soeurs me prouvaient bien que je me trompais. Encore une fois, la façade que j'affichais était un réel rempart entre le monde extérieur et mes émotions. J'avais du mal à déterminer si cela me rendait fière, ou bien m'attristait. Sûrement aucun des deux.

"Cassy, comment tu fais pour ne pas être stressée ? Me demanda soudainement Pénélope, ma petite soeur.

- Il n'y pas de quoi stresser. Répondis-je en continuant de fixer cette maudite porte. Après tout, je suis une Polis."

Mes deux soeurs éclatèrent de rire, comme si ce que je venais de dire était hilarant. Pourtant, mes mots étaient aussi ridicules que toute cette mascarade. Mais du haut de mes dix huit ans, allez expliquer ça à des gamines de douze et neuf ans. J'étais une grande enfant qui se retrouvait avec des tonnes de responsabilités sur les épaules du jour au lendemain, rien d'autre.

"Tu es si incroyable, Cassy'... J'aimerais te ressembler. Souffla avec admiration la plus petite en me regardant."

Je tournai alors mon regard vers elle, observant ses cheveux blonds semblables aux miens tout comme ses prunelles améthystes encore si innocentes. Diable, je ferai tout pour avoir sa place, elle n'avait pas idée...

"Je t'assure que non, tu ne veux pas, Athéna. Lui souris-je une dernière fois."

Mon regard se porta à nouveau sur cette porte en bois, celle qui une fois franchie, bousculerait ma vie à tout jamais. D'enfant, j'allais passer au statut d'adulte. Et dire qu'il était à peine dix heures du matin, ce n'était pas une heure pour obtenir de pouvoirs superpuissants et une place dans la société par la même occasion. M'enfin, les plus grands ont bien clamés que le monde appartenaient à ceux qui se levaient tôt, n'est-ce pas ?

Les trompettes résonnèrent brusquement de l'autre côté, et je savais que c'était mon moment. Avec un pas lent, je m'approchai de la porte, puis posai ma main sur la poignée, clanchant cette dernière en acceptant le destin qui nous était à tous imposé dans ce bas monde.

Mes soeurs prirent en mains ma longue traine violette, se chargeant de m'aider dans cette avancée aussi lente qu'ennuyante. Mes pas m'amenèrent au bout de l'allée d'une église remplie de monde, ma personne affrontant les gens du regard avec mon arrogance légendaire. Rapidement, je balayai des yeux l'endroit sacré décoré des symboles des éléments, et par la même occasion la foule divisée selon leurs propres éléments. C'était drôle de voir qu'à chaque cérémonie, les éléments feu et eau étaient placés à côté, comme pour raviver la flamme des tensions présentes entre eux. Le Conseil avait vraiment un sacré sens de l'humour.

Je m'avançai alors finalement, plantant mon regard améthyste droit devant moi, où se trouvait l'homme qui réveillerait mon élément. Ce dernier appartenait pour sûr au peuple des cendres, ceux qui n'avaient aucunes facultés. Enfin si, celle d'activer les nôtres. Les grands Activeurs étaient tous des cendrins dans tous les cas. Encore une autre blagounette du Conseil.

Pour mon plus grand malheur, j'atteins bien vite le centre de la salle, au milieu des quatre éléments. L'église était en forme de cercle, et chaque peuple entourait l'autel en étant assis aux places qui étaient aux couleurs associées à leurs éléments. Bien organisé, non ? De quoi montrer que nous étions différents encore une fois.

"Cassidy Polis. Fit l'Activeur en me regardant de ses prunelles dorées, son visage marqué par le temps tordu dans une grimace qui devait être un sourire. Finalement, te voilà.

- Je suis venue dès que j'ai pu. Déclarai-je avec un petit sourire poli, qui contrastait avec mes mots insolents."

Le doré des yeux de l'homme s'intensifia, me montrant que ma réponse était quelque peu de trop. Je soupirai discrètement, puis me tournai vers mes soeurs, leur offrant un sourire. Elles me le rendirent, puis lâchèrent ma traine, allant rejoindre nos parents qui me fusillaient du regard non loin de là où je me trouvai, juste devant la table où j'allais devoir m'allonger. Avec un petit clin d'œil, j'ignorai leur colère, me tournant vers l'Activeur afin qu'il commence son baratin.

"Aujourd'hui, la première fille de la grande famille Polis va pouvoir se rendre digne de sa lignée en effectuant la Renaissance ! Son corps sera plongé dans un sommeil lourd, si lourd qu'il frôle la mort, et enfin, elle se retrouvera ! Son élément éclatera, et alors, elle saura qui elle est. Mais il est évident qu'elle appartiendra à l'élément de feu, tout comme ses parents. Clama le chauve en s'adressant à la foule, profitant de l'occasion pour glisser la douloureuse réalité."

Je le regardai en soupirant, trouvant tout ceci ridicule. Et dire que j'appartenais à ce fichu système que le Conseil avait monté. C'en était presque honteux.

Le monde auquel j'appartenais était loin des civilisations que l'on retrouvait dans les livres. Dans la vraie vie, nous avions des pouvoirs, et le monde était unique, non divisé en pays. À nos dix huit ans, nous vivions la "Renaissance", une cérémonie où notre élément se manifestait pour déterminer nos vies. Nous pouvions contrôler ensuite cet élément, et vivions en fonction de ce dernier pour la suite de nos avenirs. Et ce monde ainsi que toutes ses règles avaient été bâties par le Conseil, un ordre qui faisait tout pour s'assurer de la paix entre les clans et le bon fonctionnement des cérémonies.

Cependant, petit problème : Tout était contrôlé par les Héphaïstos, les descendants du dieu en personne. Ceux qui renaissaient avec le feu avaient le monde entre leurs mains, gouvernant par la peur et la colère. Le feu était l'élément le plus dévastateur et celui qui avait eu le dessus lors des Grandes Guerres élémentaires, et donc depuis, tout était géré par ceux à l'élément de feu.

Ma famille faisait partie des plus grands, mon père travaillant au Conseil et ma mère ayant dirigé des armées lors des Grandes Guerres Élémentaires, tous deux maîtrisant le feu. Des grandes stars de notre clan en résumé. Et aujourd'hui était la Renaissance de leur première enfant, moi. Super, n'est-ce pas ? Pas selon mon avis.

"Cassidy Polis, es-tu prête ? Me demanda alors l'Activeur, ses yeux dorés plantés dans les miens.

- Je pense que la question est déjà toute répondue. Soupirai-je en me dirigeant vers la pierre d'éléments, m'allongeant dessus."

Le tissus violet de ma robe pendit sur le côté à cause de sa longueur, m'arrachant un autre soupir d'agacement, mais je ne fis rien pour mieux me placer. Je pus à peine penser à quoique ce soit d'autre, que la main de l'Activeur sur mon front me fit perdre connaissance, plongeant ma vision dans le noir complet. Ma Renaissance synonyme de ma mort commençait.

"C'est impossible ! Cria une voix, me faisant soudainement sursauter."

Comme si je n'avais pas respirer depuis dix ans, je me relevai brusquement, prenant une grande inspiration. Ma tête tournait et je me sentais faible, des milliers de sensations fourmillant en moi. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que c'était mon élément.

"Ma fille n'est pas... Elle est normale ! Cria la même voix qui m'avait réveillé, attirant mon regard."

Je fronçai les sourcils en voyant ma mère et mon père retenus par deux agents du Conseil, l'Activeur me regardant avec un regard grave. Les gens qui avaient assisté à la cérémonie étaient agités, et des murmures incessants résonnaient dans le lieu sacré. Diable, que s'était-il passé ?

Une main se posa violemment sur mon poignet, l'Activeur me tirant vers lui avec tout autant de violence. Je me mise debout tant bien que mal, sourcils froncés et perdue.

"Hey, je peux savoir ce qu'il se passe, tête d'oeuf ? Grognai-je en tirant sur mon poignet pour qu'il me lâche.

- Tu es une erreur, Cassidy. Déclara-t-il sans me regarder, sa voix plus froide que jamais."

J'étais une erreur.

Ces mots résonnèrent en moi, et je compris. Je ne les avais entendu qu'une fois, et c'était à la cérémonie d'Élodie Rémy. Une fille plus âgée que moi de dix ans, à qui j'avais assisté à sa Renaissance, ses parents étant amis avec les miens.

La jeune femme avait été bannie dans les Terres Damnées car elle maitrisait les quatre éléments. Autrement dit, une erreur de la nature selon le Conseil. La différence n'était pas acceptée, et les personnes maîtrisant les quatre éléments étaient trop puissants pour eux. Donc, ils les laissaient moisir dans un lieu lointain, hors de portée.

Comprenant la situation, je me débattis en cherchant du regard ma famille, mes amis, ceux de mon peuple. Mais je ne vis que l'horreur et la peur sur les visages des gens que j'aimais. Ma mère était en pleurs contre mon père, et mes soeurs avaient été emmenées loin pour ne pas assister à ce qui suivrait. J'eus le coeur si plein que je ne remarquais pas le silence.

Plus personne ne semblait vouloir briser ce moment. Je ne savais même pas d'ailleurs ce qu'il allait se passer. Moi aussi à l'époque, on m'avait emmené ailleurs. Mais vu le silence des spectateurs, je n'allais pas recevoir un massage des pieds.

Mon corps fut soudainement jeté contre un mur, et je reconnus que j'étais au bout de l'allée, loin de la porte. L'Activeur me domina de toute sa hauteur, levant une espèce de croix devant lui, juste à quelques centimètres de mon visage. Je fronçai les sourcils, tentant de me lever afin de l'arrêter, mais il me replaqua au sol avec son pied.

"Tu ne peux pas garder tes éléments. Une fois ces derniers retirés, tu seras emmenée, loin de ce monde auquel tu ne mérites pas d'appartenir, Erreur. Susurra doucereusement le chauve, son regard doré brillant d'une lueur sadique qui me pétrifia."

Mes prunelles améthystes le fixèrent, et en voyant ses lèvres bouger, je savais qu'il n'y avait plus rien à faire. Il allait m'infliger la Condamnation. Un rituel que seuls les Activeurs pouvaient réaliser. Car ils pouvaient activer nos éléments, mais aussi nous les retirer. Ce rituel n'était infligé qu'aux Erreurs et aux criminels.

Pensant déjà à comment j'allais faire pour trouver des beaux gosses dans les Terres Damnées, un grand cri résonna soudainement dans la salle cependant. J'écarquillai les yeux en voyant les portes de l'Église s'ouvrir brusquement, laissant apparaitre toute une foule de personnes qui n'étaient de toute évidence, pas invitées à la fête. Le symbole sur leurs vêtements de cuirs coupa mon souffle, tout en me donnant de l'espoir. Peut-être était-ce ma chance.

"Eh ben, on attend pas Patrick ? S'enquit un jeune homme aux cheveux châtains, qui semblait être le leader."

Sa phrase réveilla les gardes, ces derniers se jetant sur lui. L'inconnu plissa les yeux, tout en esquissant un sourire farouche. Sa main se leva et les gardes furent projetés en arrière, un vent monstrueux secouant toute la salle.

Bon, je ne pouvais pas rester là. Autant profiter du chaos pour filer fissa.

Avec une force que je pensais bien cachée, je repoussai l'Activeur, qui était trop occupé à beugler des ordres pour se rendre compte que j'existais. Cependant, quand son popotin atterri à terre, il se souvint soudainement de mon incroyable personne.

"N'ose même pas penser t'enfuir !

- Trop tard, le vieux. Répliquai-je en sautant par dessus son corps allongé."

Les talons à mes pieds n'étaient clairement pas mes meilleurs amis, mais je réussis à me faufiler parmi la foule en panique malgré eux, tous cherchant un moyen de fuir les rebelles.

Qui étaient les rebelles ? Je vais profiter du chaos actuel pour expliquer.

Les rebelles sont un groupe récent qui s'est formé contre le Conseil. Ils font des petits attentats par ci par là, sans jamais tuer quiconque. Il y eut souvent des blessés, mais aucuns morts à l'heure actuelle, ce qui était plutôt tout à leur honneur. Le groupe cherchait à obtenir l'égalité pour tous les clans, et arrêter les tortures et massacres de ceux qui Renaissaient avec tous les éléments. En résumé, ces gens étaient trop stylés et mettaient leurs vies en jeu pour sauver un grand nombre de personne de cette société à la con. Pas mal du tout si vous voulez mon avis.

Et aujourd'hui, ces gens venaient de sauver ma vie. Enfin plus ou moins, je n'étais pas encore sortie d'affaire.

Comme pour appuyer ma pensée, je sentis une flèche de feu me frôler, mais le vent du rebel la dévia, me permettant de me baisser à temps. Malheureusement, les trois gardes aux épées enflammées qui m'approchaient ne semblaient pas vouloir me laisser filer gentiment.

La sensation de picotement dans tout mon corps me rappela alors que je n'étais pas sans défense. Je ne contrôlais pas du tout mon... Mes éléments pour l'instant, donc j'allais devoir compter sur la chance. Ils pouvaient bien me rendre ce service là-haut cette fois-ci après ces dix-huit ans de galère.

Tremblante mais déterminée, je dressai une main devant moi, plantant mon regard dans les gardes, qui approchaient à grands pas en travers ce monde agité. Mes sens étaient en désordre, et mon corps semblait être à deux doigts de s'effrondrer, mais je tins bon, laissant le crépitement remonter mon bras. Un jet de glace surgit alors de ma main, provoquant une intense vague de froid dans mon for intérieur. La glace se répandit au sol, devant les gardes qui glissèrent sans la voir, les faisant tomber avec une grâce mortifiante. Je leur adressai un dernier regard arrogant sous leurs visages enragés, puis pris la fuite à nouveau.

Essoufflée, je pus atteindre la sortie de l'église, passant sans hésitation ses portes. La lumière du soleil m'éblouie, m'arrachant un sourire, tout comme le vent qui frôla ma peau laissée nue. J'eus une soudaine impression de liberté, me laissant figée quelques secondes.

Cependant, je repris vite pied avec la réalité. Au souvenir de mes parents qui me regardaient me faire trainer par l'Activeur sans esquisser un seul geste, mon coeur se serra, mais je mis ce sentiment de côté. Je me lamenterai en temps voulu.

Alors que je descendis les marches en faisant attention de tenir ma robe pour éviter de tomber, une voix m'interpella soudainement. Je ne m'arrêtai pas, sachant bien que j'avais tout à perdre en jouant les idiotes, mais un vent m'entoura tout à coup, m'empêchant d'avancer plus loin. Agacée, je me tournai en direction du rebel de tout à l'heure qui courait vers moi, sa main levée pour contrôler son élément.

"C'est donc toi l'Erreur ? Sourit-il en s'arrêtant devant moi au même moment que d'autres rebelles sortaient de l'église.

- Et c'est donc toi le Connard ? Répondis-je en arquant un sourcil.

- Plutôt Théodore, mais appelle le Sauveur, ça marche également. Suis-moi, tu seras en lieu sûr. Déclara le châtain en relâchant la pression de son élément autour de mon corps.

- Suivre un parfait inconnu alors que je viens d'échapper à l'exil ? Super idée, monsieur le beau gosse !

- Justement, tu préfères ça ou les Terres Damnées ?"

Je fronçai les sourcils, le parcourant du regard. Son bon mètre quatre-vingt dominait mon petit mètre soixante sans soucis, ses cheveux châtains plaqués en arrière, ainsi que son blouson de cuir lui donnaient un air de badboy. Mais ses prunelles chocolats brillantes de malice et de sincérité me permirent d'accepter sa main tendue. Après tout, sur qui d'autre pouvais-je compter maintenant ? Ma famille, mon peuple, tous venaient de me regarder comme si j'étais une inconnue. Et ces même personnes allaient me laisser être une autre des nombreuses victimes du Conseil. Je n'avais plus ma place ici.

Le monde allait entrer dans une guerre qui rétablirait l'égalité. Au départ, je n'en avais pas voulu, mais il semblerait que finalement j'allais en faire partie, et être du côté de ceux qui gagneraient.

Théodore m'emmena alors jusqu'à plusieurs voitures qui étaient des espèces de grands 4x4 aux vitres teintées. Il me fit entrer dans l'une d'elles du côté passager, et grimpa au volant. Le châtain leva son pouce vers l'un de ses alliers, puis ils démarrèrent en trombe, au même moment que des gardes sortirent de l'église, trop tard pour eux malheureusement.

"Comment avez-vous pour sortir de l'église ? Demandai-je, ma voix bien trop calme pour ce j'étais entrain de vivre."

Le jeune homme ne me répondit pas immédiatement, concentré sur la route. J'attendis alors sagement, observant son profil pour le détailler du regard, remarquant quelques cicatrices qui semblaient anciennes sur ses bras nus. Il avait de sacrés beaux biceps cet idiot.

"On a répandu du gaz hilarant dans la salle. Me répondit alors sa voix grave, coupant court à mon matage."

Je relevai mes prunelles améthystes vers lui, croisant ses yeux noisettes, ces derniers brillant d'une lueur amusée. Il avait sûrement remarqué mon regard sur lui. Bon, cela m'importait peu, mais fière comme je l'étais, je détournais mes iris, croisant les bras sur ma poitrine tout en posant mon regard sur l'extérieur qui défilait.

"Où allons-nous ? Osai-je l'interroger, la tristesse et la colère m'envahissant soudainement tandis que l'adrénaline retombait.

- Vers la liberté. Déclara Théodore d'un ton fier."

Ma tête tourna vivement vers lui, arquant un sourcil face à sa phrase clichée. Voyant son sourire malicieux, et son regard pétillant de cette lueur indescriptible, je ris finalement, levant les yeux au ciel.

"Tu es ridicule, mon pauvre ami."

Ridicule, mais sans aucun doute celui qui m'aiderait à survivre. Enfin non, je ne voulais pas juste survivre. Je l'avais fait toute ma vie en me comportant comme celle que je n'étais pas pour l'honneur de la famille.

Maintenant, je me devais de vivre. Mais surtout d'être libre. Et ce n'était que le début de cette liberté à présent.

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