Run Away
Je me réveillais ce matin, la tête dans le coaltar.
Une envie de nausée m'envahissait dès que je m'étais mon pied-à-terre, ma tête tournait et je me précipitais quand même vers la salle de bains, et je dégurgitais les petits fours de la vieille. Ma mère arriva à ce moment.
« - Je crois que tu supportes moyen la nourriture de l'école, ricane-t-elle.
J'essayais de lui lancer un mauvais regard, mais mon visage grimaçait de douleur dès que je tenter de bouger.
- Je vais appeler l'école pour les prévenir de ton absence. »
Elle sortait de la pièce, me laissant seule, je soupirais.
Je mettais le coude sur la cuvette, essayant péniblement de calmer la douleur.
« - Ma puce, dit ma mère en revenant. Repose-toi, retourne dans ton lit dormir, je t'apporte une bassine au coup t'aurais une envie de.. Voilà, quoi. Je suis dans l'atelier, tu peux m'appeler quand tu veux, et essayes de dormir ça pourrait t'aider. Je t'apporte un médicament. »
Je retournais dans mon lit, j'attrapais mon cellulaire sur la table basse, je l'allumais et je remarquais plusieurs numéros inconnus s'affichais dans mes messages, j'avais beaucoup de notifications sur tous les réseaux sociaux que mon téléphone avait.
Je jetais d'abord un coup d'œil à mes messages.
De : +1 09 09 [..]
Alors Mademoiselle la Rebelle se défile aujourd'hui, tu aurais peur de nous ?
De : +1 44 26 [..]
T'es malade ? T'as besoin d'un prince pour te tenir la tête quand tu vomiras ?
De : +1 26 22 [..]
C'est Moon, tout va bien ?
Je répondais aux deux premiers messages par un, 'C'est qui ?' Et je rassurais ma cadette dans le troisième.
Je mettais une playlist de musique relaxante sur Spotify et je retombais dans les bras de Morphée.
Quand je réveillais, à une heure totalement inconnue avec quelqu'un assis sur mon bureau en train de pianoter sur son portable.
Je poussais un grognement, et l'inconnu releva la tête, je crus reconnaître Shawn.
« - J'avoue que tu ne ferais pas partie de l'équipe de basket même pas je t'aurais touché avec un bâton. »
Je marmonnais une injure, moyennement polie envers sa très chère génitrice, ce qui lui provoqua un rire singulier qui me fit légèrement peur.
Je sortais de mon lit, les médicaments avaient fait plus ou moins effet.
« - T'es putain de blanche. »
J'inspirais et expirais rapidement, l'énervement montait.
Je sortais des habits de mon placard, et je partis m'enfermer dans la salle de bains pour me doucher tout ça sous les regards indiscrets de Shawn.
J'allumais le pommeau de douche, l'eau glissait sur mon corps, j'essayais d'oublier tout m'envies de meurtres contre mes nouveaux rivales. Je n'étais qu'une joueuse depuis hier, et j'étais déjà traquée comme un meurtrier en cavale. J'enroulais ma serviette autour de mon corps, et j'entendais mes tiroirs s'ouvrir.
La colère prit le dessus, j'ouvris la porte violemment, il me regardait normalement avant de reporter ses yeux sur mes tiroirs.
« - Je te dérange pas ?
- Non, je cherche quelque chose auquel tu tiens, tu peux m'aider si tu veux, dit-il sarcastiquement.
Je mordais l'intérieur de ma joue, je re-rentrais dans la salle de bains et j'entendais Shawn gueulait.
« - Très jolie jambe au fait. »
J'avais dû mal à contenir ma rage, mais dès que je fus habillé, je jetais un coup d'œil à mon horloge murale, et je remarquais que les cours de l'après-midi reprenaient dans une vingtaine de minutes.
La faim n'étant pas présent, j'attrapais mon sac à main, j'enfilais mes baskets, Shawn semblait surpris.
« - Tu fous quoi ?
- Je pars niquer ta mère, dis-je sur le même ton sarcastique qu'il avait employé auparavant. »
Il se crispa, serra les poings, tandis que je descendais les escaliers.
J'attrapais une poire au passage au cas où mon ventre aurait besoin de munition.
J'entendis des pas descendre les escaliers.
« - Je t'emmène vue que tu n'as pas d'autre voiture, dit-il froidement.
- Je vais prendre le bus, plutôt.
- Mon ton n'indiquait pas que c'était une proposition. Tu viens dans ma voiture, point barre.
- T'as cru, j'allais te suivre ?
- Je pourrais dire à tout le monde que c'est ta faute, si Taylor n'est plus avec ta sœur, dit-il d'un sourire mesquin.
Je commençais à lever ma main, quand il me contra, et me fit descendre ma main.
- La prochaine fois que tu oses, tenter, de me toucher. Je t'écrase avec ma bagnole, maintenant t'arrêtes de faire ta chieuse, tu montes dans la caisse. »
Je m'avance vers sa voiture, et au moment où il rentre dans sa voiture, je pars en courant vers l'arrêt de bus le plus proche.
Je pensais qu'en courant, il allait s'arrêter de me suivre, parce qu'il m'aurait perdu de vue. Mais j'avais omis le détail à mon cerveau qu'il possédait une voiture.
J'avais beau être une bonne coureuse, sa voiture me dépassait de toutes les manières.
Le bus arriva au même moment, une poussée d'adrénaline me fit arriver juste à temps dans le bus.
La voiture de Shawn collait le véhicule dans lequel j'étais. Je savais pertinemment que lorsque je descendrais de cet engin, j'allais sûrement perdre une jambe, mais je ne voulais pas.
Je ne voulais pas devenir un objet, une poupée, une salope qu'on jette lorsque nos buts sont accomplis.
Au bout, de cinq ou six arrêts, j'étais devant mon établissement, j'avais deux minutes de retard, et avec toutes ces péripéties, j'avais totalement oublié que j'étais malade.
Shawn était obligé de se garer au parking, j'avais donc une certaine avance, mais je me rappelais d'un détail troublant. Il était dans ma classe. Je courais jusqu'à ma classe, les élèves n'étaient pas encore tous installer, que le prof me laissa entrer sans même mot de retard.
Je m'installais à côté d'un gars du nom de Noah, deux minutes après arrivait un Shawn sur les nerfs et essoufflait. Ses amis avaient compris que la principale responsable de cet énervement, mais je n'en fis rien paraître.
« - Fanny, j'ai vu que vous étiez malade ce matin. Vous allez mieux depuis ?
- Oui, oui. Je me suis bien reposez, répondis-je à mon professeur. »
Le cours, se passa trop rapidement pour moi. Les regards des autres devenaient pesants. Je pensais aux conséquences, et quand la sonnerie retentit pour annoncer la fin du cours. Une boule se forma dans mon estomac.
La pause de l'après-midi était le cours suivant, l'intercours se passa lentement. Les garçons étaient en cercles au fond de la classe, et tout le reste des élèves savaient que j'allais passer un mauvais moment.
Je me calmer, en me rappelant de tous mes cours de self-défense que mon petit-frère m'avait obligé à faire. Un nouveau professeur arriva, chacun prit ses affaires et tout le monde commença à descendre.
Je déglutissais, j'avais cours de sport. J'allais chercher mes affaires de sport dans mon casier.
J'étais dans les vestiaires, aucune fille ne parlait, Margot m'ignorait. Lorsque je demandais un renseignement à une fille, elle baissait les yeux et ne répondait pas.
Sous l'énervement, je sortis la première des vestiaires. Sur le terrain d'athlétisme, les garçons me lançaient un sourire malveillant. Je sursautai quand une main se posa sur mon épaule.
Noah, c'était simplement Noah.
« - J'ai appris pour ton recrutement dans l'équipe de basket, je suis content pour toi, t'as l'air d'une fille bien.
- Tu me parles ? Tu n'as pas peur d'avoir, je ne sais pas quoi sur ton dos, dis-je d'un ton blasé.
- Peur des basketteurs ? Non, très peu pour moi, sourit-il. Je fais partie de l'équipe de natation et notre groupe ne s'entend pas vraiment avec eu, rit-il.
Je me sentais soudain, en sécurité.
- Ça me rassure de t'avoir à mes côtés.
- Je vois ça, vu comment t'as réussi à énerver Shawnita, t'a fait quoi d'ailleurs ?
Je raconte à Noah, toute l'histoire.
La prof nous interpelle tout au milieu du terrain. Il fait quand même froid dehors, je referme rapidement mon sweat. Noah met une main sur mon épaule quand on approche du groupe.
- Juste pour le peu que tu mets dit, je compte faire de mon possible pour te protéger. T'es une fille bien, me chuchote-t-il. »
Pendant tous le cours, Noah resta à mes côtés, même quand les garçons lui faisaient comprendre qu'il ne devait pas restait.
Je me changeais dans les vestiaires, il me restait la pause et un cours de maths. Mon téléphone vibra.
De : Moon.
Sort par la porte arrière du vestiaire, j'ai besoin qu'on discute stp.
Je fermais la page, et je sortais par cette fameuse porte. Moon était bien, là. Les yeux rouges dues probablement aux larmes.
« - Je suis désolé, commença-t-elle.
- Désolé de ?
- De tout, de t'avoir fait souffrir, de pas être capable d'être une fille bien, de p..
- Arrête, la coupais-je, on n'est pas dans un film où je sais pas quoi. Moon, je ne vais pas te pardonnais comme ça, les paroles, c'est bien joli, moi, je pardonne avec les actes.
Elle fixe un truc au loin et me prend par le bras.
Je me retourne et j'aperçois le visage fermé de Shawn et de Taylor.
- On court vers où, là ? Demande Moon.
- Vers la cour, ils ne peuvent pas nous étriper en public, hein ?
- J'espère pour nous. »
On arrive rapidement dans la cour avec les autres lycées, on souffle.
Sportive ? Ouais, mais aussi malade, blédard.
On se regarde, et je crois que c'est le stress et l'angoisse qui font ça, mais on part dans un fou-rire, on se prend dans nos bras et nos rires s'intensifient, les larmes dévalent nos joues, et continue de rire. Je crois que malgré Moon reste ma sœur, et je suis incapable de détester ma sœur. Réellement, elle est loin, très loin d'être parfaite, mais comme on dit faut accepter les autres avec ses défauts, non ?
Puis d'un coup, je sens quelqu'un me prend violemment par le poignet, et m'éloigner de ma sœur et des élèves. Je reconnais le visage de Nate, il semble moins rieur qu'hier.
« - Tu vas passer un mauvais quart-heure. »
Je crois que les nerfs ont déjà craqué, parce que je repars dans un fou-rire, mais tellement puissant que Nate et obliger de me bloquer le cou pour que j'arrête de rire, instinct de survie oblige, j'ai tapé au niveau de son entrejambe.
Ouais, bon, j'avoue, c'était vraiment cherché la merde, mais je n'ai pas contrôlé. Shawn arrive suivit de Taylor, et des autres. Nate se tient ses bijoux de famille, en marmonnant des méchantes injures.
J'avoue que j'ai quand même de la chance, parce que bon même si ces mecs me harcèlent, je les trouve quand même baisable d'une façon très vulgaire.
« - Toi, je vais te démolir, gueule Shawn. »
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro