Chapitre 3
Mon réveil venait brutalement de me réveiller. Je balançais le réveil le sol, puis me lever. Je descendais les escaliers pour rejoindre la cuisine. Ma mère prépare du café pendant que ma sœur est n'est pas, là. Ma mère me sert mon petit-déjeuner et nous mangeons dans le plus grand des silences. J'adore les matins comme ça, sans rire. Je déteste qu'on me parle le matin, genre je suis levée déjà alors me demande pas d'entamer un discours politique. Je suis levée mais mon cerveau il a besoin de temps, ma mère est visiblement comme moi. J'entends les pas de plusieurs pieds qui descendent vers la cuisine. Elles sont déjà en train de parler mecs, il est temps pour moi de m'éclipser, j'ai à peine le temps de mettre mes affaires aux laves vaisselles qu'elles commencent à me bombarder de question.
« - T'es la sœur de Moon ? demande une blonde qui a l'air aussi intelligente qu'une vitre.
Non, je suis son père.
- Tu viens de France ?
-Oui, pour vos deux questions, répondis-je simplement.
- Tu as déjà vue Paris.
- Bah vue que j'habiter là-bas ça me paraît logique.
- Attends, tu habiter à Paris ?! crie une autre fille.
- Oui.. Bon, je dois me préparer, salut. »
Je ne laisse pas le temps pour qu'elle puisse dire aux choses parce que vu comment on est partit je vais me retrouver à parler de la Tour Eiffel et autres conneries, très peu pour moi. Merci. Je me prépare le plus rapidement possible. Un débardeur noir simple et un jean slim feront l'affaire. Je me maquille légèrement et m'assois sur mon lit puis me dirige vers twitter.
@FannyCrew : J'ai hâte d'être en cours. Surtout comme je connais personne, ici. Je sens que je vais faire la fête.
Puis j'allais vers snap, je faisais une tête bizarre et j'écrivais : Je veux revoir le temps de merde de Paris, bordel.
Ma petite vie de française me manquait déjà.. Je regardai mon réveil encore sur le sol et je vis qu'il était tant de partir. Je pris mon sac et descendis les escaliers, les filles se pomponnaient encore. Ma mère soupira et décida de m'emmener sans les autres.
*
Je venais d'arriver devant le lycée et j'avoue que le stress me submergea. J'avais pris tellement de temps à tout construire en France, de véritable amitié. Ici, j'avais personne, oui. Personne, car ma sœur était pas le genre de fille que j'aimais. En toute franchise, la superficialité était surement ma phobie. Tous ces couples, ses amitiés, ses disputes, ses amours en cartons me donnent la nausée.
J'essaye de trouver le bureau de la principale mais je fonce dans un jeune homme. Je bafouille une excuse mais il retient par le poignet.
Un petit blondinet, plutôt mignon. Il me regarde haut en bas avant de ma lançais un regard de dégout.
« Fait gaffe bouffonne, je sais pas où tu vas mais regarde devant toi, me lance-t-il avant de partir. »
Je restai quelque seconde sans bouger. Ah d'accord, bah c'est géniale tout ça. La politesse, l'élégance, la gentillesse et la bienveillance règne ici à ce que je vois.
La cloche venait de sonner et je me remettais donc vite à la recherche de foutu bureau quand je vis enfin une porte avec inscrit « Bureau de la proviseur Winkler ». Je frappai à la porte et j'entendis faiblement un truc du genre vous pouvez entrer.
« - Bonjour madame, je suis la nouvelle et j'ignore dans quel classe je suis.
- Bonjour, tu dois être la petite Crew ? Suis moi je vais t'accompagner, me dit-elle avec un grand sourire »
Elle respirait la gentillesse, sincèrement. On commença à discuter de tout et de rien avant qu'elle ne s'arrête devant une classe. Elle toqua à la porte puis entra. Tout le monde se leva en la voyant.
« - Bonjour Monsieur Gribe, désolé d'interrompre votre cour de maths mais je voulais vous présentez notre petite nouvelle Fanny Crew, la petite française vous savez ?
- Pas de problème madame, et je suis ravis de te rencontrer Fanny. Il y une place au fond si tu veux bien aller t'asseoir. »
Je fis ce qu'il dit et je me retrouvai à côté d'une brune le regard dans le vide. Je crois qu'elle ne m'a pas vue. Je fis exprès de poser brutalement sur la table pour la faire sortir de ces pensée. Elle sursauta légèrement avant de sourire et de m'adresser quelque mot.
« - Salut je suis Fiona et tu es ?
- Fanny. »
*
Le cours venait de se finir. J'étais dans la même classe que l'autre gars malpoli, il se nomme Matthew. J'étais dans une classe avec deux amis de ma sœur mais elles ont fait genre que je n'existais pas. J'ai pu voir que le fameux Matthew était le genre de mec ''Je suis le meilleur et je pète plus haut que mon cul'' mais passons.
J'avais aussi remarquée que plusieurs amis de Matthew étaient dans la classe. J'ai réussi à retenir leur prénom. Alors, nous avons Cameron, un putain de beau mec, Taylor ou le gars avec un bandana chelou et des sourcils qui dansent la salsa mexicaine, Shawn où le gars avec une tête trop mignonne et Aaron, lui il a une tête de dauphin et de bisousnours. J'vous jure, puis les copines de ma sœur elles bavent salement sur eux.
Là, c'est l'heure de la pause. Je n'aime pas être seule donc je fais la technique ''toilette''. Petit concept quand vous êtes seules rester au toilette jusqu'à la sonnerie, efficacité prouver. Je suis arrivée au toilette et j'étais avec une fille que j'avais crue apercevoir en cour, une petite blondinette qui je crois s'appelle Margot. Elle s'approche de moi et entame la discussion, finalement nous sortons et elle m'explique un peu comment est le lycée.
« -Alors, le groupe de gars là-bas c'est le groupe de gars qui fait du basket ou les inséparables. Ils sont toujours tous ensemble, ils sont environs une dizaine, dans notre classe on en a cinq. Ce qui reste c'est Nash, Carter, les Jacks et Maho. La seule fille, c'est la meilleure amie des gars et elle traîne avec les petites-amies des basketteurs. Il paraît qu'elle reste avec ces filles pour la réputation, c'est assez triste à entendre. D'ailleurs dans ce groupe nous avons Emma, Lena et Moon après le reste ce sont les petits chiens de ces filles. Elles ont des réputations plus ou moins bonnes. Emma, ou la copine qui a subit le plus d'infidélité de la part de son homme, Cameron. Lena, celle qui reste plus discrète, la copine de Matthew et Moon la copine de Taylor, ce sont ceux qui s'engueulent tous le temps pour des raisons assez improbables.
Elle s'arrête pour reprendre sa respiration et reprends
- J'ai jamais vu des couples aussi faux. Ils sortent tous ensemble et se trompent ensemble. Le terme de partage, ils l'utilisent un peu trop. Mais, après tout, elles n'ont pas échappés à la règle du basket.
Je fronçais les sourcils sans comprendre, mais passa outre.
Je suis tous de même gênée que ma soeur fasse partit de ces filles, là. Ces filles qui ne se respectent pas, qui couche avec tout ce qui bouge et qui ne pense qu'à sa gueule.
Un groupe de filles s'avancent vers nous. Une seule vient jusqu'à moi.
« - Salut tu es Fanny Crew, non ?
- Euh, oui ? Et tu es ?
Un petit cri sort de sa bouche, ses copines restent en retrait sans réellement comprendre. Elle me prend dans ses bras.
- Je suis tellement fan de ton frère Benjamin.
Je rigole avec un grand sourire.
- Tu connais ces vidéos ?
- Oui, j'ai même appris le français seulement pour voir ses vidéos.
Ah ouais quand même. Mon frère est un petit youtuber, je pense qui va rire quand je vais lui dire qu'un fan m'a parlée de lui. Il a 320.000 abonnés mais je ne pensais pas qu'il y aurait des fans aux États-Unis.
- Benjamin compte venir vivre, ici ? dit-elle toute enjouée à cette supposée idée.
- Non, du moins pas pour le moment.
- Il a une copine ?
- Non, mais toute façon tu es quand même beaucoup plus âgée que lui..
Elle fit mine de bouder et nous continuâmes notre discussion jusqu'à la fin de la cours.
« - Bah dis donc il fait de l'effet ce petit Benjamin, dit-elle en rigolant.
- Non, mais j'te jure. La fille elle doit avoir seize ans, lui j'crois il a treize ou quatorze. Tu vois la grosse cougar quand même.
- Tu peux fermer ta gueule et avancer, lance un gars derrière nous.
Je me retourne, et je hausse les yeux aux ciels en voyant que ce garçon est mister Matthew. Il va se prendre une claque à force de faire le malin comme ça.. J'avance sans rien dire, la mâchoire et les poings serrés.
« Te prends pas la tête, ils sont tous comme ça, me murmure Margot. »
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