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Chapitre 10 - 1/2


« Je suis comme toi

Tu es comme moi

On voudrait bien changer parfois

Aller ailleurs où le rêve devient roi »

citation de Barbie, Cœur de princesse



J'ai essayé, vraiment...

Les sens s'éveillaient à une expérience nouvelle. De l'apaisement, de l'excitation. La gorge se laissait charmer par un étau, forçant le visage à se lever vers le ciel. Le gémissement était-il une forme de prière ?

Malgré tout, ce qui se ressentait comme une extase n'était en rien comparable à cette jouissance-ci. Celle d'un corps connaissant sa nature, l'acceptant et jouant de ses capacités. Les mains effleurèrent, remontèrent mon corps. La magie se laissait attirer par les doigts enchanteurs. Les vagues d'énergie, au contact de mon espace, viraient au violet aspergés de paillettes dorées. Les flux provoquaient un vent, une brise légère, un souffle autour de moi, soulevant doucement la poussière, faisant danser tout aussi lentement mes cheveux.

Mes paupières s'autorisèrent un bref repos, le temps de se remémorer les évènements de la veille. Ainsi enveloppé de magie sauvage. Même lorsqu'une autre présence se fit sentir, que mes yeux brillaient de cette magie pour offrir un indice sur la quantité d'énergie gorgeant en moi.

Mes mains relevées au niveau de ma poitrine s'abaissèrent, éteignant avec elles toute trace de magie.

— Hunter, je n'ai pas besoin d'être un loup pour savoir que tu m'observes, déclarais-je sans prendre la peine de me détourner du paysage forestier malgré que le loup-garou fut derrière moi.

Il s'approcha à pas de loup, se plaçant de lui-même devant moi.

— Est-ce que tu vas m'expliquer ?

— Je suis simplement partie en vacances pour aller voir des pingouins. Et le Père Noël. Mon portable est tombée dans l'eau. Alors encore une fois, je suis désolée que tu ais fait une dépression à cause de ma maladresse.

— Tu n'es pas désolée.

— Non, tu as raison. Le simple fait de t'imaginer broyer du noir à cause d'un portable perdu me fait mourir de rire.

Apparemment, Hunter ne partageait pas mon humour.

— Peu importe, ce n'est pas ce dont je te parle. Lettie et toi étiez recouvertes de sang. Et Lettie semble en savoir beaucoup sur sa nature. Bien plus qu'un Oiseau de Joie non-immortel ne devrait.

— Bah pour l'instant, disons qu'elle se fait à l'idée qu'elle n'est pas humaine. J'ai bien tenté de lui faire entendre qu'elle était un ange mais bon... Elle a quand même rendu zinzin une nana. Pas facile de convaincre une ancienne psy qu'elle est une créature super sympa après ça.

— Hella, commença enfin à s'énerver Hunter.

Il leva les mains, tentant de recentrer la conversation avec sa gestuelle. Je n'étais pas encore suffisamment stupide pour ne pas comprendre. Mais visiblement, il était trop têtu pour voir que je ne voulais pas en parler. Ou débile ?

— J'ai reçu un appel ce matin. D'Alphas. Tu es allée chez une Soveraine, la Soveraine Juliette. Tous ses domestiques et gardes sont morts. Son exécutrice est dans un grave état et Juliette a été internée dans un asile pour non-humains.

— Pourquoi les Alphas sont au courant ?

— Parce que tout le monde l'est et que tu es ma compagne. Alors c'est auprès de moi que l'on vient se plaindre ! Les loups-garous ont été massacrés par la Soveraineté et certains craignent que, parce que je suis lié à toi, il y ait des représailles sur notre espèce.

— J'espère que tu es conscient de la stupidité de ces propos. Je suis une sorcière. S'il devait y avoir des répercussions sur une espèce, ça devrait être la mienne. Non ?

— Ce n'est pas le problème ! Les Soverains sont dangereux ! Ce serait comme t'en prendre... à des dieux.

— Tu dramatises un peu trop, levais-je les yeux au ciel.

— Tu vas avoir des problèmes ? s'exprima alors une petite voix.

Lettie sortait également du manoir d'Hunter pour nous rejoindre. Ce qu'il y avait de pire avec un Oiseau de Joie n'ayant pas atteint l'Immortalité ? Que celui-ci déprime non pas à cause de sa nature mais à cause d'évènements l'entourant.

— Je suis désolée. Tu es venue pour me sauver et j'ai...

Elle pleura. Mes bras l'accueillirent dans une étreinte rassurante qu'elle accepta tandis que je fusillais Hunter du regard. Il haussa des épaules, paumes ouvertes vers le ciel, articulant un « J'ai rien fais ! » muet tandis que je lui répondais de la même manière « T'es trop con ! », pointant Lettie du doigt tout aussi discrètement.

— Lettie, ce n'est pas de ta faute, tenta Hunter. Hella est la seule à devoir être blâmée. Elle est stupide et a fait quelque chose de stupide.

— Quoi ? Mais va te faire foutre, connard de vieux loup !

Lettie arrêta pourtant de pleurer et Hunter avait un sourire moqueur, le torse légèrement dresser avec une arrogance à peine dissimulée.

— Quelqu'un va m'expliquer ce qu'il s'est passé du coup ?

Ce qu'il s'était passé...


— Je suppose que vous devez le savoir puisque vous m'avez invité, mais je suis Hella Doux, une dalleuse adorant la bouffe, surtout les desserts. J'ai fini les hors-d 'œuvres avec vos pantins, déclarais-je en levant sa fourchette à l'œil arraché. J'espère être rassasiée avec vos têtes en plat principal.

Sans doute pas la meilleure de mes répliques. Pourtant je l'avais répété encore et encore. Mais surement que me débarrasser du personnel armé de la demeure, à savoir tout le monde, ne permettait pas de réfléchir correctement.

Une nana aux cheveux courts, une autre avec une tronçonneuse à la main et finalement Lettie, enfermée dans une cage à oiseau de taille humaine.

No problem Lettie ! Le beau prince avec un vagin est venu sauver la princesse aux gros seins, lui assurais-je d'un pouce levé en l'air. Oh, et ça rime en plus.

Retirant l'œil de ma fourchette, je regardais la femme avec la tronçonneuse.

— Toi, tu dois être Marie. Et toi...

Je me tournais vers l'autre, mon doigt pointé sur elle. En tenu élégante, un visage pompeux d'un orgueil exorbitant, elle était aussi élégante que d'une richesse étalée pour démontrer sa puissance.

— Qui es-tu ? abandonnais-je en avouant ne pas m'être renseignée sur elle avant de venir.

Elle grinça des dents. Apparemment, elle était quelqu'un de connue.

— Je suis la Soveraine Juliette !

— Oh, c'est la première fois que je rencontre quelqu'un de ton espèce. Apparemment vous êtes terrifiants. Je suppose qu'une part de vrai doit se cacher derrière ces rumeurs. Même si je dois bien l'avouer, je ne la vois pas encore.

Un cri de douleur retenti soudain alors que, envahi par mes réactions les plus primitives, je me baissais, la fourchette utilisée en arme. Marie avait bougé, tenté de m'attaquer non pas avec sa tronçonneuse, mais avec une dague. Résultat, ma fourchette plantée dans son œil faisait plus de dégâts.

Je la laissais se tordre de douleur avec la meilleure arme du monde planté en elle.

Juliette blêmit, me laissant passer pour que j'aille ouvrir la cage. Avec un peu de magie, rien n'était impossible.

Mes sourcils se froncèrent.

— Pourquoi ça ne s'ouvre pas ?

— Parce que la magie ne résout pas tous les problèmes. Ton amie n'est pas seulement un appât tendu par Marie pour t'attirer à moi, mais également la suspecte principale dans une évasion.

— Alors parce que vous êtes incapables de vous occuper de vos prisons, vous accusez une personne au hasard ?

— Elle est un Oiseau de Joie. Seule une créature pouvant entendre et répondre aux prières est capable d'une telle catastrophe.

— Peu importe. Tu veux me tuer, ou quelque chose comme ça. Vas-y que je te démonte ta jolie petite gueule. Ensuite j'emmènerai mon amie avec moi.

Marie se releva, arrachant non sans une ultime douleur hurlée la fourchette de son œil. Nous fûmes trois à grimacer.

— Même moi je suis pas aussi gore, commentais-je la rage de Marie.

— Alors toi... Je vais prendre plaisir à te tuer.


— Et vous vous êtes battus, n'est-ce pas ? m'interrompit Hunter.

Lèvres entrouvertes, mes gros yeux le jugèrent.

— Hunter, tu n'es pas censé m'interrompre lorsque je raconte.

— Je n'ai pas le choix. Tu me donnais l'impression de vouloir faire la description complète de ton combat avec l'une des exécutrices les plus meurtrières. Elle est un « peintre ».

— Elle repeint les murs ? Jolie référence. Du coup oui, nous nous sommes battues.


La femme enragée, un œil fermé, me fonça dessus. Je ne pus que subir l'impact de ce boulet m'ayant saisi par les hanches pour me balancer à l'autre bout de la pièce. La collision de moi contre le mur aurait sans doute été douloureux si je n'avais pas été une sorcière apprenant très vite.

Je me relevais, me laissant m'envelopper par ces fils de magie à la couleur aussi mauve que mes yeux s'illuminant d'une lueur magique. La bague à ma main s'anima, se désintégra pour devenir, non pas le grand bâton auquel j'avais habitué mon entourage, mais une baguette.

Je la dressais devant mon visage à la manière d'une pose d'escrime.

— Je suis une sorcière, pétasse.

Elle esquiva ma première offensive magique, sautant notamment au mur pour se propulser ensuite sur moi. Elle n'était pas la seule à être dotée de bons réflexes. Lorsqu'elle tenta de se battre à mains nues, alternant avec sa dague, elle eut face à elle une guerrière formée par une sorcière ne sous-estimant rien du monde et de ses dangers, de ses prédateurs.

— Ma mère était plus redoutable que toi.

Aussitôt déclaré, mon genou s'écrasa dans son visage, explosant son nez. Elle recula. Nez en sang, un œil en moins, plus elle essaierait et plus elle aurait à perdre.

Jusqu'à ce que je commette une erreur stupide.

Juliette venait de sortir Lettie de sa cage. A genoux, la pâtissière me suppliait avec un regard désespéré qui n'attendait pourtant rien. La Soveraine avait placé une arme dirigée vers sa tête. Une exécution...

Puis Lettie hurla mon nom, terrifiée par tout autre chose. Je ne le compris que lorsque mon souffle se coupa. Marie avait posé pied dans ma zone de sécurité. Sa lame, plantée en moi... Lettie n'avait été qu'une diversion.

Elle retira sa dague avec plus de facilité qu'en entrant. Mon corps tomba simplement. Ma mère avait raison, n'est-ce pas ? Les gens devenaient une faiblesse lorsque l'on s'y attachait. Pour autant, même dans mon état, je trouvais la force de me relever. Le sang coulait bien trop vite pour que ce soit normal. La banshee avait-elle crié pour moi finalement ?

Marie brandit à nouveau son arme, ne remarquant que trop tard la mienne. Mon poing dressé face à elle, ma chevalière retournée à mon doigt s'illumina d'une lueur mauve.

Gotcha.

Un cri effroyable déchira les lieux. Elle tomba à genoux, crachant du sang.


— Attends, qu'est-ce que tu lui as fait ? La magie ne blesse pas aussi gravement. Tout du moins pas comme ça. Pas avec un simple coup de baguette magique.

— Hunter, c'est moi qui raconte. Alors soit tu arrêtes de me couper, soit j'arrête de raconter.


Juliette soupira.

— Finalement, lorsque l'on veut que le travail soit bien fait, il vaut mieux s'en charger soi-même.

L'exécutrice fronça les sourcils. Sa maitresse l'abandonnait, ne se préoccupant pas de son état qui n'irait pas en s'arrangeant. Et comme promis, Juliette se chargea du « problème » elle-même, me tirant dessus. Je n'entendis que Lettie hurlant mon nom avant que je ne perde connaissance.

En ouvrant de nouveau les yeux, ce fut pour être face à une femme baignée de lumière. Un ange au sourire bienveillant, n'apportant que réconfort et joie. Lettie, se tenant au-dessus du sol avec de grandes ailes déployées. Son corps, plus loin, semblait endormi. Elle tendait la main à Marie, qui eut une esquisse démoniaque.

— Tue-la pour moi, c'est mon seul souhait le plus désespéré avant ma mort.

Et Lettie se tourna vers Juliette. Elle s'en approchait, sa paume se posant sur son front.

— Lettie, non ! l'arrêtais-je avant d'être prit d'une forte toux.

Elle se crispa, posant alors son regard sur moi. Son corps se réveilla et « l'ange » disparu. Lettie se leva, n'hésitant pas une seule seconde à me rejoindre malgré le pistolet tenu par Juliette.

— Tu es blessée Hella. Je vais appeler l'hôpital, ce ne doit pas être si grave.

Mais ça l'était et elle s'en doutait. Enfin, si j'appelais ma tante...

— Toujours vivante ? Tu es coriace.

Elle allait de nouveau tirer.

— Lettie, va-t-en, lui demandais-je.

— Mais pourquoi tu es venue me chercher ? s'égosilla-t-elle alors.

Lettie qui haussait la voix ? C'était suffisamment rare pour être souligné. Les larmes au bord de ses yeux, elle voulait pleurer mais n'y parvenait pas.

— Parce que tu es mon amie.

Il n'eut suffit que d'une phrase de ma part. Son regard surprit laissa place à une expression de liesse tandis que son aura se modifiait. Une aura sombre se déclinant de lumière.

— Ne meurt pas Hella...

— Je suis increvable.

La blessure infligée par Marie commençait déjà à guérir, à mesure que cette dernière semblait dépérir. Bientôt, j'eu la force de plonger mes doigts dans le trou formé par la balle de Juliette pour l'en retirer. Juliette voulut tirer à nouveau, et cette fois ce fut à Lettie de se battre.

— Non ! s'écria-t-elle avec fureur.

Juliette se pétrifia aussitôt, Lettie osant l'approcher. Elle se saisit de son visage, forçant la Soveraine à ne pas la quitter des yeux. Son visage se tordait d'une expression de douleur, de souffrance et de peur. L'air changea rapidement autour de l'oiseau de joie, aspirant tout bonheur pour ne plus laisser que le malheur et la tristesse.

Et soudain, Juliette partit se réfugier dans un coin. Se recroquevillant sur elle, elle faisait des mouvements de balancier, passant d'une femme stable à une victime sombrant dans la folie d'une oiseau ayant absorbé toute joie en elle.

Lettie venait de lui faire perdre la tête.

Elle se tourna vers moi, les mains dressées, les paumes levées vers le ciel. Elle avait peur.

— Hella, qu'est-ce que j'ai fait ?


******

Hey !!!

Comment allez-vous ??

Vous l'attendiez, il est là. Un chapitre révélant plus ou moins ce qu'il s'est passé avec Juliette et Marie lorsque Hella est arrivée ^^ Qu'en avez-vous pensé ??

Alors, je publie un peu tard (puisque normalement je publie le vendredi) mais au moins j'ai publié dans la semaine x). Prochain chapitre vendredi ^^


Bye Bye ^^


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