Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 1 - 2/2


L'été, une merveilleuse saison. Chaleur et soleil à volonté, ce qui impliquait inexorablement des torses nus, musclés et tout de sueur vêtus appartenant à des beautés exotiques ou citoyennes de ce pays des libertés.

Les vacances merveilleuses à la plage, à bronzer sur le sable brûlant avec pour seule véritable intention de mater encore et encore ces créatures de la damnation qui ne demandaient qu'à être observées, défilant au bord de l'eau simplement dans ce but. Leurs regards en biais pour la gente féminine, se voulant à peine discrète, en était une preuve plus qu'évidente. Des jeux de séduction qui n'aboutiraient jamais puisque le but n'était pas forcément de finir la soirée dans les bras de l'autre mais bien de se rincer l'œil et de gonfler à bloc son ego démesuré ou bien fragile. Tous les ans, c'était ma tradition. Avec ma mère, nous avions cette habitude de prendre nos vacances. Côte d'Azur ou Floride, nous aimions ne rien faire d'autres que de nous soucier de ne rien faire. Une semaine, pas plus. Pas d'entrainement si ce n'était celui de se mettre en valeur sans tomber dans le piège de la vulgarité. Durant ce moment, même Aurélien n'était pas autorisé à venir avec nous.

Et ce n'était pas parce que ma démoniaque de mère était morte que j'allais mettre fin à cette tradition !

Mes valises avaient été préparées, j'avais même invité toutes les amies féminines de mon entourage pour cette destination formidable qu'était Miami. Thérésa avait évidemment proposé son jet pour faire le voyage, histoire de montrer les avantages d'être une Maîtresse Vampire. Oanelle avait sauté de joie, heureuse comme à son habitude. Même Ruth avait accepté de venir sans Oscar.

Strix était finalement la seule à n'avoir donné aucune nouvelle. Ma grand-mère m'avait assuré que tout allait bien mais qu'elle donnait beaucoup de sa personne pour le Convent. Apparemment, l'entretien s'était bien passé et aujourd'hui elle travaillait pour Hélios, l'un des Sièges. Elle faisait la fierté de ma grand-mère qui ne cessait de me harceler pour que je retourne dans son coven.

Un vampire, un loup-garou et une sorcière. Pour ajouter encore plus de diversité, j'avais également invité un superbe Oiseau de Joie. Mais il s'était vite avéré que Lettie ne supportait pas la plage ni les sortie avec des personnes qu'elle connaissait à peine. Alors pour attirer un Oiseau de Joie, pas besoin de l'appât « beaux gosses », il ne suffisait que d'une chose : du chocolat.

Tout pour une semaine d'enfer loin des soucis derniers. Une virée entre fille. La TBGF au complet ! Ou presque.

Lettie était venue me chercher, nous avions mis nos valises dans sa voiture. J'avais d'ailleurs pu remarquer le nombre exorbitant de livres qu'elle emmenait. Il y avait plus de bouquins que de vêtements. Et une bonne partie de ces livres semblaient m'appartenir. Elle venait de plus en plus souvent se réfugier chez moi, fuyant la chaleur et le soleil pour la forêt et l'ombre qu'offrait ma maison. Comment lui en vouloir ? Au moins cela me permettait de la garder en sécurité, là où la dépression de son espèce ne pourrait pas la tuer.

Mais bien vite, la réalité m'avait rattrapé.

Hunter était apparu.

Alors au lieu des plages de Miami, je me trouvais ici, au Satan l'habite en compagnie de Lettie. Elle se trouvait dans un bar à monstre sans avoir conscience de faire partie de ce monde.

Après ça, nous irions à Miami. Ou plutôt à l'aéroport pour retrouver Thérésa et le reste de la petite troupe.

— Hunter, pourquoi nous sommes là ?

— La Banshee, se contenta-t-il de me rappeler.

Ah oui, la banshee...

Avec l'excitation d'une virée en vacances, j'en avais oublié un gros problème : mes visions. A savoir cette fameuse possible banshee.

— J'ai trouvé une spécialiste. En quelque sorte. Elle pourra peut-être nous éclairer sur la situation. Bien mieux que moi.

— Hunter, je ne suis pas de sang royal et je n'ai personne dans mon entourage qui en ait. Donc le problème est résolu.

— A ceci près que ce n'est pas la vérité, intervint alors une autre personne.

Une femme aux cheveux platines venait de faire son apparition, sortant de derrière le comptoir. Le bar ne possédait pas beaucoup de clients aujourd'hui, alors celle que je supposais être une serveuse pouvait se permettre de venir nous voir.

Elle posa sa main sur l'épaule d'Hunter qui posa également la sienne dessus, se laissant saluer d'une embrassade amicale. Mais le regard de cette femme n'était pas seulement celui d'une amie.

— Je te présente. Hella, voici Sharon. Sharon, Hella.

— Oh, la petite sorcière qui va briser ton pauvre cœur de loup ?

« Et celle qui va te faire bouffer tes faux seins si tu continues de lorgner sur mon mec devant moi », me retenais-je de sortir avec un grand sourire sur le visage.

J'eu d'ailleurs un regard pour ma poitrine qui paraissait bien misérable face aux deux pastèques de cette femme. Et le pire dans tout ça ? Sharon sembla se moquer de moi en remarquant mon complexe naissant. Lettie posa ses propres seins sur la table pour pouvoir se rapprocher un peu plus de moi. Bien plus gros que ceux de Sharon. Elle m'offrit un sourire pour me faire comprendre la situation. Ici, dans ce combat, elle dominait tout le monde. Et puisque Lettie était mon amie, alors je gagnais aussi !

« Merci pour ton soutien Lettie ! »

— Sharon, Hella a un problème.

— Elle doit en avoir plus d'un, rétorquait cette pétasse en s'installant sur les genoux d'Hunter qui leva simplement les yeux au ciel.

Je ne pouvais pas en croire mes yeux.

— Non mais oh ! Je veux bien être sympa mais faudrait pas pousser non plus ! crachais-je en me levant de ma chaise. Tu dégages de mon mec.

— Oh, alors ça ne te plait pas ? s'étonnait-elle faussement en passant ses bras autour des épaules d'Hunter.

— Hella, m'appelait Lettie pour me calmer avant de se tourner vers Sharon.

Son grand sourire surprit Sharon qui abandonna aussitôt Hunter pour aller se coller à la pauvre petite pâtissière qui n'était pas vraiment tactile. Elle se saisissait de ses mains pour entrelacer ses doigts avec les siens.

— Un tel pouvoir... C'est magnifique. Un simple sourire possèderait une telle puissance ?

— Sharon je... je ne comprends pas ce que vous dites...

Et elle me supplia du regard. Alors Hunter intervint.

— Bon, tu as réussi à rendre jalouse Hella et tu as terrifié Lettie. Est-ce que maintenant nous pouvons commencer ?

— Oh oui, désolé. Je ne pouvais pas m'en empêcher. Lorsque tu m'as dit que tu amenais la femme dont tu t'es imprégné, je me suis inquiétée. Mais il faut croire qu'elle tient un peu à toi pour l'instant.

— Bon, j'me casse. J'ai des mecs à draguer à Miami.

Hunter m'attrapa par les hanches tandis que je m'apprêtais à partir. La seconde d'après, je me retrouvais sur lui.

— Tu n'iras draguer personne. Sharon est là pour t'aider.

— Et en quoi elle va pouvoir m'aider ?

— Je suis une Banshee, avoua l'intéressée, les coudes sur la table et le menton posé sur le dos de ses mains.

Une banshee ?

— Une... Attends, ce n'est pas un genre de fantôme une banshee ?

— Non, répliquèrent à l'unisson Lettie et Sharon.

Chacun se tourna vers Lettie.

— Quoi ? Ai-je dit une bêtise ?

— Que sais-tu de la banshee ? s'intéressait Sharon.

— Ce que j'en ai lu. Il s'agit d'une femme criant la mort de personnages appartenant à la royauté. Il existe autant de banshee que de famille royale.

Wikipédia, sans aucun doute.

— Hella, Hunter m'a expliqué que tu voyais une crieuse dans tes rêves, reprit Sharon.

— Et dans la réalité.

— Ce n'est pas bon signe, s'exprimaient encore une fois Lettie et Sharon ensemble.

Lettie n'avait-elle vraiment pas conscience du monde surnaturel dans lequel elle vivait ?

— La mort n'est pas toujours inévitable et si celle d'un membre royal peut être évitée, la banshee de la famille rendra visite aux personnes capables d'empêcher le désastre. Tout d'abord en songe, mais si elle vient même dans la réalité, c'est que l'inévitable est sur le point de se produire, s'expliquait Lettie. Et si elle se met à crier devant tout le monde, alors cela signifie que la mort est à présent impossible à éviter. Par exemple, si une banshee criait ici et maintenant, cela signifierait que quelqu'un ici serait un membre royal et que l'élément qui provoquera sa mort est en action. Donc souvent, la personne a bien moins d'une année à vivre.

— Lettie, tu me fais peur, osais-je avouer. Comment sais-tu tout ça ?

— Dans tes livres. Je les lis lorsque toi et Hunter vous... Enfin, lorsque je suis chez toi mais que tu n'es plus disposée à rester avec moi.

— Hunter, on a une mauvaise influence sur l'innocence de Lettie.

Mais la pâtissière ne nous écoutait déjà plus, prise dans un débat autour de la Banshee avec Sharon. La croyait-elle lorsqu'elle affirmait être une banshee ? Je voulais bien croire que son passé de psy lui ait fait voir bien pire que des personnes se prenant pour des monstres, mais si avant de devenir une sorcière on m'avait dit « La magie existe, tout comme les loups-garous et les banshee », j'aurai éclaté de rire et conseiller de bons médecins.

La porte du bar s'ouvrit pour laisser entrer une femme magnifique qui ressemblait beaucoup à Sharon mais avec des oreilles pointues.

— Sharon ! s'exclamait-elle avec les yeux pétillants de bonheur.

— Maman !

Et les deux femmes s'embrassèrent d'une étreinte chaleureuse. A les voir, on aurait davantage pensé à des sœurs qu'à une mère et sa fille.

— Et où est papa ?

— Je suis là.

Et « papa » entra. Un vieille homme habillé élégamment et retirant son chapeau en entrant dans les lieux. Nos regards se croisèrent. Il se crispa et je bondis, hésitant entre rire et... eh bien rire en fait. « Papa » n'était pas un simple homme comme les autres.

— Merwin Arnaud.

— Doux Hella.

Un silence s'installa dans le lieu au point d'en inquiéter la clientèle, jusqu'à ce que des enfants de moins d'une dizaine d'années pénètrent en trombe pour courir vers Sharon avant de monter sur les tables. Et le calme Arnaud paniqua.

— Les enfants, on ne monte pas sur les tables. Jack, interdiction de voler, ordonna-t-il au petit garçon qui avait déployé ses ailes de fée. Cela s'applique aussi à toi Line, continuait-il de s'égosiller en regardant la petite fille.

Deux petites fées retournèrent au sol, boudeuses. Elles firent les yeux doux à ce membre important du Convent.

— Papi, pourquoi t'es si méchant ? T'aime pas les ailes de Line ?

— T'aime pas les ailes de Jack ?

Et le « papi » s'avoua vaincu, s'effondrant sur une chaise alors que les deux diablotins se remettaient à voler dans toute la pièce.

Mon portable se mit à vibrer. Thérésa m'envoyait un message pour me demander de me dépêcher.

— C'était intéressant tout ça mais j'ai une virée à faire avec... , commençais-je avant de lire un nouveau message. Ah bah non finalement. Ils n'ont pas fait le plein. J'ai encore un peu de temps.

La mère de Sharon s'approchait de moi.

— Vous êtes également une Banshee ? demandais-je.

— Non, je suis une fée.

Un froncement de sourcil de ma part lui permit de comprendre ma perplexité.

— Une banshee ne nait pas banshee, elle le devient. Qu'importe l'espèce à laquelle elle appartient, un jour elle crie et ses cheveux deviennent aussi blanc que ses yeux lorsqu'une lueur surnaturelle les enveloppe.

— Alors Sharon...

— A été une fée. Un jour que nous allions faire un tour dans la forêt, elle a hurlé sans raison avant de perdre connaissance. Au même instant, le membre d'une famille royale perdait la vie.

— Quelle famille sert-elle ?

— Ça mon amie, c'est un secret professionnel, intervint Sharon. Une banshee ne révèlera jamais le nom de sa famille, même sous la torture, parce qu'elle ne fait pas qu'annoncer la mort de ses membres.

Nouvelle interrogation de ma part. Si une banshee ne faisait pas que crier ou pleurer, que faisait-elle ?

Sharon souleva sa fille dans ses bras tandis que celle-ci réclamait un peu d'attention, suivit du fils qui s'accrocha à sa jambe.

— Elle en protège les membres.

Les portes du bar s'ouvrirent de nouveau, laissant entrer des personnes qui ne connaissaient rien de la discrétion.

— Nous sommes venues kidnapper Hella et Lettie ! s'exclama haut et fort Thérésa qui était suivie de près par Oanelle.

La louve retrouva son frère pour s'y accrocher.

— Tu pars en vacances ?

— Yep, Hella a promis des beaux garçons. Apparemment, ce qui se passe en Floride reste en Floride.

Je voulus l'obliger à se taire alors qu'elle révélait à haute voix mes propres paroles de la veille mais il était déjà trop tard. Hunter s'était tourné vers moi.

— Oh, vraiment ? Tout ce qui se passe en Floride reste en Floride, répéta-t-il cette phrase digne d'un mauvais film aux répliques toutes faites.

J'eu un petit rire nerveux.

— Oui, enfin ce n'est pas comme si j'allais faire autre chose que bronzer et me baigner...

« Et possiblement me rincer l'œil avec de surfers », pensais-je sans rien révéler de mes pensées. Elles n'auraient certainement pas plu à Hunter. D'ailleurs celui-ci se détachait de sa sœur pour foncer droit sur moi.

— Ok, je me laisse kidnapper !

Mais bien trop prévisible, le loup m'attrapa pour me soulever du sol, me posant sur une table haute. Non, plutôt un muret. Il plaça ses mains de chaque côté de moi pour me dissuader de fuir tandis que son visage se rapprochait dangereusement du mien.

— Peut-être devrais-je venir à cette escapade moi aussi ?

— Désolé l'Alpha, mais les hommes ne sont pas autorisés, refusa catégoriquement Ruth qui venait également de faire son entrée.

Ma tante avait véritablement l'air de partir en vacances. Petite robe verte et grosses lunettes de soleil, sans oublier le grand chapeau de plage, elle se tenait droite, une main levée à la manière d'une starlette.

— Tu n'auras qu'à boire des cocktails avec mon Oscar en pensant à ta dulcinée qui s'amuse tandis que tu tournes en rond sur ton territoire à te renifler le derrière et courir comme un sauvage en pleine forêt.

Ah oui, j'avais oublié ce léger détail que les loups-garous et les sorcières ne s'appréciaient pas vraiment. Quoique, dans le cas de Ruth, je supposais surtout que c'était Hunter qui posait problème, et non sa nature. Il était mon petit-ami, mon amant et quand cela l'amusait, mon fiancé. Et à la manière d'un parent ne voulant pas laisser partir son petit oiseau du nid, elle voulait chasser tout homme me voulant dans sa vie.

Hunter se contenta d'émettre un grognement animal.

— Calme-toi l'homme des cavernes. Je ne pars qu'une semaine.

— Ce serait déjà une semaine de trop.

— Tu vas survivre, ne t'en fait pas. Et ton portefeuille te remerciera. Tu n'auras plus à m'acheter des pâtisseries pour m'attirer sur ton territoire.

Mais tandis que nous allions enfin arriver à un accord, un invité de plus entra pour bousculer ma tante. Des cheveux pâles et abordant un style punk, elle se tourna vers nous. Sa bouche s'ouvrit, laissant un cri assourdissant envahir les lieux. Chacun dans le bar se boucha les oreilles, tentant d'atténuer ce son stridant venu des gémissements de l'enfer.

Et lorsque tout cessa, la Banshee pleura, me fixant dans une tristesse sincère. Je la reconnaissais...

La banshee avait crié. Elle perdit conscience et personne ne vint l'aider, la regardant simplement tomber au sol.

— Le compte à rebours est lancé, annonça Sharon.

Mais qui était le membre royal dont la mort venait d'être annoncée ?



*******************************

Hey !!! Bonne année 2021 !!!

(Je fais cette petite précision pour ceux qui liront bien plus tard que le 01/01/2021)

Et pour bien commencer l'année, quoi de mieux qu'un nouveau chapitre de BBBS ??

Ahalala, pas de mort, pas de violence, et une banshee qui vient ennuyer tout le monde... Une journée normale dans la vie d'Hella Doux.


En tout cas j'espère que ça vous a plut et que vous serez là pour le chapitre 2 qui arrive la semaine prochaine ^^

Bye Bye ^^

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro