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2e chapitre

Alors que Jesse lâcha un bégaiement incompréhensible face à cet homme si beau, son instant de flottement tomba, et il trébucha, ses forces le quittant trop vite pour qu'il suive le mouvement.

Le sang déferla, et il laissa échapper un gémissement de souffrance de sa gorge, en portant sa main à ses côtes. Aussitôt, Angela se pencha vers lui.

— Monsieur ! Vous ne devez pas toucher la blessure ! Vos mains sont.. Elle hésita une seconde de trop, pour que l'autre gamine le regarde d'un air dégoûté, en grognant, car son poids forçait sur son dos.
— Déguelasses ! Elles sont déguelasses !

L'homme dont la beauté survolait celles de toutes les personnes que Jesse avaient vues auparavant gronda, en s'approchant des enfants, principalement du jeune garçon.

— Ton sang salit mon parquet, étranger. Part d'ici.

Angela releva un visage implorant vers l'adulte. Elle fronça ses sourcils de façon pleureuse.

— Hanzo ! supplia-t-elle. On.. On ne peut pas le laisser ainsi ! Sa voix se brisa. Il va mourir !
— En quoi cela est mon problème ?

Le cowboy voulu placer une réplique cinglante et séductrice sur le prénom merveilleux de l'asiatique, qu'il se jura de retenir, mais il n'en eu pas la force, et puis après réflexion, il se dit que c'était plutôt une mauvaise idée. Ah, si il réfléchissait plus souvent. Cela lui aurait évité beaucoup de problèmes.

Il osa un regard dont il savait absolument pas l'apparence vers celui qui semblait être le propriétaire de la maison, et ce dernier l'observa, sourcils froncés d'une délicieuse façon, mais avec des iris dignes d'un tueur en série.

Pleins de haines, ses yeux étaient des chefs-d'œuvres où le voleur se perdit rapidement.

Alors que le visage de la petite blonde était maintenant terrifié à l'idée que quelqu'un puisse mourir, Genji secoua Jesse en essayant de le garder sur son épaule, le coupant dans ses pensées. Il regarda Hanzo, d'un regard qui ressemblait énormément au sien.

— Hanzo. Je veux pas qu'on l'ai apporté ici pour rien.

Angela regarda son ami, surprise qu'il tienne tête à l'adulte, et les deux asiatiques se fixèrent longuement, pendant un soupir de la garçon-manqué à leurs côtés, agacée du temps.

Finalement, Hanzo ferma ses yeux avant le gamin, et marmonna un accord, néanmoins sec.

— Montez le en haut.

Angela lança à son camarade un regard gratifiant à son intervention, et l'adulte aida les enfants monter le voleur jusqu'à une des nombreuses chambres de l'étage, au plus grand plaisir du brun, qui apprécia, malgré la situation, le rapprochement de l'asiatique.

Ses cheveux sentait une odeur de lavande apaisante, mêlée à celle du sang, que le cowboy ne sentait presque plus, à cause de l'habitude.

On le posa dans un lit dont les draps étaient si blancs, qu'il eu l'impression de les souiller, et dans un dernier élancement, le voleur tomba dans l'inconscience.

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C'est à cause d'un affreux mal de tête, que Jesse revint du sommeil. Il avait l'impression que son crâne était compressé entre deux plaques de pierres, et quand il voulu se relever pour marcher un peu, l'affreuse douleur de ses côtes l'empêcha de se redresser.

Il grogna de souffrance, et regarda autour de lui, bon qu'à ça à présent. De la fenêtre baignait une lueur blanche et matinale, ce qui prouvait qu'un jour avait passé. La chambre qu'il n'avait pas prit le temps d'observer la veille comportait deux lits, et il remarqua qu'on l'avait changé de couche.

On avait ôté les draps de son ancien couchage. Perspicace, il devina qu'il avait sûrement énormément perdu de sang à nouveau pendant la nuit, et qu'on l'avait changé de lit afin de laver les couettes de celui d'avant.

Une armoire de bois noir logeait en face de lui, et à part deux petites tables de nuit à côté des lits, la pièce était vide.

Avec un soupir, il ressentit alors le besoin obsessionnel de fumer un cigare, et d'aller courir quelque part.

Il remarqua aussi qu'on l'avait mit torse nu et qu'il n'avait que son caleçon sur lui. L'idée qu'Hanzo aurait pu le déshabiller lui donna des sensations exquises dans le bas-ventre, mais sa migraine aveuglante le ramena vite sur terre.

Il devait fumer. Au moins une moitié de cigarillo. Juste une latte.. Il ne demandait rien de plus.

Alors qu'il se passait une main lasse sur ses yeux, la porte de la pièce s'ouvrit, sur une petite asiatique grassouillette, qui lui souria joliment. Ses cheveux ébènes étaient attachés en un chignon chinois, et ses grand yeux noirs étaient remplit de douceur. Jesse lui fronça les sourcils. Ils étaient tous asiates dans cette maison ? Mais surtout.. Ils étaient combien ?

La petite trottina jusqu'à sa table de nuit, pour poser des habits, et un chapeau qui ressemblaient aux siens dessus. Mais à son plus grand malheur, il manquait son paquet de cigares, son pacificateur, et son briquet.

— Voilà vos affaires.. déclara-t-elle d'une voix tendre et douce. Vous avez passé une bonne nuit ? Mais le brun lui lança un regard assassin.
— Il manque des choses.

La fillette crama instantanément, et bafouilla quelque chose que le cowboy ne comprit pas.

— C'est bon, je t'ai pas demandé ta taille de soutien gorge non plus ! râla-t-il.

Cette phrase eu l'effet de la paniquer encore plus, et elle recula instinctivement. Enfin, elle murmura quelque chose de logique.

— C'est que, enfin, je, non, Angela ne veux pas que vous fumiez dans votre état, et Hanzo vous trouves trop louche pour vous redonner vos armes.

Cette révélation eu l'effet de remonter le voleur comme une pendule. Il se leva d'un coup, faisant sursauter la gamine et courut avec difficulté jusqu'à la sortie de la chambre.

Mais comme une bombe à retardement, son mal de tête l'empêcha de continuer, si bien qu'il fût obliger à sa tenir à la porte pour rester debout.

— Vous.. Vous ne devriez pas- conseilla l'asiatique derrière lui d'une voix tremblante.
— Ta gueule !

La gamine se tut, apeurée.

Le manque de tabac, et l'idée que sa précieuse arme soit retenue par un inconnu, aussi beau soit il, le rendait fou de rage.

Il se rappelait vaguement la dernière fois que quelqu'un avait fait ce crime. C'était dans son dernier allez-retour dans la prison d'une ville lointaine.

Il avait tué les gardiens de prison de sang froid. Même pas de sang chaud, plein d'adrénaline, comme à chaque fois qu'il se battait, mais de sang froid. De sang glacé, sans aucune once de pitié.

Il dévala les escaliers bruyamment, malgré les douleurs qui tiraillaient son corps, pour courir en trébuchant dans la ce qui semblait être la salle à mangé.

Hanzo se leva à sa vue, menaçant, en se plantant, inébranlable, devant lui.

Le cowboy remarqua que six enfants mangeaient à une grande table au milieu du salon, dont quatre têtes que le voleur ne connaissait pas. Les gosses le regardèrent avec surprise, et il regarda haineusement l'asiatique qui lui faisait face.

— Rends moi mon revolver, cracha-t-il.

Le noiraud leva le menton, supérieur, même si il arrivait au nez du brun, et plissa des paupières, de façon odieuse.

— Pourquoi faire étranger ? Me mettre une balle dans l'estomac et t'enfuir avec les enfants pour otages ?

La garçon manqué de la veille se leva, debout sur sa chaise, couteau à beurre dans le poing.

— ESSAIE DE FAIRE ÇA, J'TE BUTE ENCULÉ DE MERDE ! hurla-t-elle.

Un jeune garçon à la peau très bronzée, mais pas noire non plus, à la chevelure longue, épaisse et brune lui attrapa la main, non rassuré par la présence du voleur.

— Hana, arrête ! murmura-t-il. Hanzo eu un mouvement bref pour se retourner vers la dénommée Hana, et grincer.
— Encore trois vulgarités sur ton compte Hana. Il te reste comme argent... Il resta pensif, en calculant sur ses doigts quelque chose. Moins cent soixante quatorze dollars quarante six de dette.

La brune allait jurer encore une fois, mais son ami à ses côtés lui passa sa main sur la bouche. Elle lui lança un regard gratifiant, et il soupira. Mais Jesse lui, n'était pas là pour rigoler.

— J'en ai rien à branler de vos histoire de fric à deux balles ! Il se rapprocha d'Hanzo, pour détacher ses mots de façons sèche. Rends moi mon revolver.

De nouveau, les deux hommes s'observèrent longuement, sans bouger d'un poil, sans cligner des yeux. Hanzo eu un mouvement de sourcils contraire à ce qu'on aurait pu appeler de la gentillesse.

— Et toi tu vas répondre à ma question. Que veux tu faire avec ? Le cowboy eu un rire sans joie.
— Même si je te répondrais, tu vas pas me croire. Rends le moi.
— Réponds moi.
— M'oblige pas- L'asiatique le coupa, avec un rire provocateur.
— Tu vas faire quoi ? Te jeter sur moi et me tuer ? Dans ton état ? J'espère que tu n'espères pas continuer ta pauvre et misérable vie après cela.

Étrangement, Jesse sentit à contrecœur des sueurs froides emplirent son dos. Son cœur s'accéléra, et ses poils se hérissèrent sur sa peau.

Mais qu'avait cet homme de plus que les autres pour le mettre dans un état pareil ? Une idée lui effleura l'esprit, mais il la chassa rapidement. Cela faisait des années, il ne les comptait même plus, qu'il n'avait pas eu peur de quelqu'un. Et en quoi un homme plus petit que lui pourrait lui faire peur ?

C'était ridicule.

Sincèrement et bêtement ridicule.

Mais alors qu'il déglutissait, le mouvement d'une gamine, qui avait l'air un peu plus âgée que les autres, qui s'avançait au côtés du noiraud l'alerta.

Celle-ci, avait la peau basanée, un peu plus clair que l'ami de ladite Hana, et un regard en amande magnifique, marron noisette. Sa crinière brune dévalait en pente son dos, et sur son nez percé était accroché un piercing au look indien qui était pendu à son oreille ensuite.

Tandis que le cowboy remarqua pendentif orné d'une divinité proéminente, il devina alors facilement les origines de l'enfant, qui le regarda.

— Étranger. Ici, nous t'avons soigné, nous t'avons sauvé d'une mort certaine qui arrivait à grands pas vers ton esprit. Le moindre respect que tu nous devrais serait de retourner te coucher, pour que les efforts d'Angela à donné pendant cette nuit ne soient pas vains, dit-elle, d'une voix fluette néanmoins emplie de maturité.

Alors que le voleur avait comprit uniquement la moitié du discourt de l'indienne, il fronça les sourcils.

— Ta gueule, grinça-t-il.

Et ce qui suivit le surprit au plus haut point. Il ne vit rien arriver. Tout ce qu'il comprit, était que Hanzo lui enfonça ses phalanges dans l'estomac. Sa blessure à peine refermée sembla lui arracher la peau une deuxième fois. Son mal de tête s'intensifia, et une envie de vomir lui brûla la gorge, ce qui lui sembla irréel, car il n'avait pas mangé depuis quasiment vingt-quatre heures.

Sa tête tourna, et il fut obligé de s'adosser à l'épaule de l'asiatique, pour ne pas glisser à terre. Ce dernier ne bougea pas, affreusement stoïque. Le brun gronda de douleur, main sur ses côtes.

Les enfants s'étaient levés de leur chaise, et observèrent avec un peu de recul les deux adultes. La scène était plutôt étrange. Le noiraud avait frappé le voleur, mais il semblait accepter que celui-ci prenne appuie sur son épaule, comme pour en même temps l'empêcher de tomber.

Ce fut à cet instant qu'Angela dévala le escaliers, dans sa tenue de nuit, une robe blanche légère. Elle se précipita vers Jesse, et lui observa le pansement qu'elle avait installé la veille. En voyant qu'il était imbibé de sang, elle lança un regard plein de reproches à Hanzo, qui lâcha un soupir d'agacement, sans pour autant bouger.

La sensation de la peau nue du brun contre sa chemise était à vrai dire plutôt particulière. Il n'arrivait pas à la décrire. Ni désagréable, ni agréable, comment trouver le bon mot ?

L'asiatique jeta un coup d'œil à l'horloge à sa droite. Bientôt dix heures. En gardant une épaule pour le brun et faciliter la tâche à la petite blonde à côté, il se retourna pour lancer un regard aux gamins derrière lui.

— Lena, c'est à ton tour de débarrasser. Les autres, allez vous laver et vous habiller, c'est bientôt l'heure.

Une petite brunette aux cheveux courts se leva de sa chaise avec un sourire élancé.

— Cinq sur cinq chef !

Hanzo roula des yeux au surnom, et regarda les autres se lever avec un peu de protestations.

— Sans donner de coups de pieds à l'étranger Hana, lança-t-il à Hana qui passait à côté.

La garçon manqué rangea alors sa jambe avec un juron, et monta vite les escaliers, en tapant les talons, histoire que tout le monde sache qu'elle était de mauvaise humeur.

Jesse laissa tomber sa tête meurtrie sur l'épaule d'Hanzo, alors que rien que le frottement de sa peau contre d'autres tissus lui faisait mal, et que le moindre geste lui donnait l'impression d'avoir couru des kilomètres.

Angela colla sa paume contre le front du cowboy, et râla.

— Ta fièvre a encore montée ! Quelle idée de te balader à poil aussi ? Le voleur n'eu pas la force de lui répondre, et elle regarda le noiraud. Vas le mettre sur le canapé, je vais chercher des crèmes et du bandage.

À contre cœur, Hanzo hocha la tête, et transporta sans aucuns effort le voleur jusqu'à l'endroit demandé. Il allait se relever, mais le brun le retint par la manche. Faiblement, il demanda.

— T'as des clopes ?

Sans besoins d'autres explications, le noiraud se leva sèchement, pour fouiller dans des affaires en bazars sur une étagère. Il en sortit un vieux paquet de cigarettes usé, et un briquet. Il en alluma une, et la mit dans la bouche du cowboy, qui en inspira une bouffée.

Aussitôt, ses membres se détendirent, et il expira un épais nuage de fumée gris.

Jesse lança un regard gratifiant à Hanzo, qui, s'adossant sur la table maintenant débarrassée par Lena. Cette dernière, après un regard aux deux hommes, monta les escaliers quatre à quatre. Sur le chemin, elle croisa Angela, qui fronça durement les sourcils quand elle vit Jesse fumer dans le salon.

Elle posa ses affaires sur la table basse côté du canapé, et avant qu'elle n'es pu commencer à rouspéter, Hanzo la coupait déjà.

— Il est vrai que le tabac est mauvais pour quelqu'un dans son état, mais empêcher quelqu'un qui fume beaucoup de fumer est pire. Le patient rentre dans un état de stress et de colère qui n'arrange pas la maladie ou la blessure.

La blondinette observa son aîné, et hocha la tête.

— J'ai encore beaucoup à apprendre.
— Tu es encore jeune.

Jesse, lui, n'avait rien comprit. Mais tant qu'on le laissait fumer tranquillement, cela lui allait. Malgré la douleur qui s'en suivit, il esquissa un rire malicieux, et un regard charmeur à Hanzo.

— Comment tu sais que je fume beaucoup ? L'asiatique fronça le nez.
— Tu pus le tabac cramé à dix milles lieux.

Le cowboy allait répliquer quelque chose, mais la porte d'entrée toqua alors. Le noiraud alla ouvrir, sachant déjà l'identité de l'invité. Ou plutôt l'invitée. Car ce fut une vieille dame à la chevelure blanche en tresse qui entra alors, sa peau basanée agréable au regard.

Son unique œil encore valide, l'autre étant recouvert d'un bandeau, était une amande d'une délicate couleur marron. Son sourire éclaira la pièce comme un rayon de soleil.

Jesse n'en crut pas ses yeux. Il ne voulait pas y croire. Alors qu'il faillit s'étouffer avec sa salive, le sourire de la dame s'effaça, et ils s'exclamèrent, en même temps.

— JESSE ???
— MAMAN ???

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