Chapitre 25:
PDV Thomas:
Ça m'énerve de devoir travailler tout le wee-kend pour ses foutues interviews!
J'aurais largement préféré aller voir Léa... Mais bon, si je veux garder et entretenir ma carrière d'acteur, je dois passer par la, même si je n'en ai aucune envie.
---
-Lundi Matin.-
PDV Léa:
Pour une fois, je me réveille avec le sourire! Normalement, je n'aime pas les lundis matins, comme beaucoup de monde je pense.
Mais la, j'ai plutôt hâte. J'ai hâte d'aller en cours. Je ne pensais pas dire ça un jour, sérieusement.
Je file à la douche, mange vite fait, enfile un leggings noir, un sweat couleur bordeaux, et une paire de converse noires basses.
Je laisse mes longs cheveux bruns lâchés dans mon dos, et tente de me maquiller un peu. Je ne me maquille pratiquement jamais, mais la j'en ai envie.
Enfin, pas beaucoup non plus, juste du mascara et un peu de crayon noir sous les yeux.
Je suis entrain de faire mon sac, quand mon téléphone se met à vibrer, puis à sonner dans ma poche.
Je le sors, l'écran affiche: «Appel entrant: Pervers»
Je souris avant de répondre.
«Allo?» fis-je.
«Sors! T'es en retard!» crie t-il.
Je jette un coup d'oeil à l'heure, merde, j'ai pas vu le temps passer.
«Pourquoi t'as pas sonné? T'aurais pu me prévenir!» dis-je, en m'activant de ranger mes livres dans mon sac de cours, ce qui est plutôt galère en tenant le téléphone a mon oreille.
Je l'entends soupirer au bout du fil.
«Non, y'a tes parents chez toi.» dit-il.
«Et alors? C'est pas grave!»
«Mais ta mère fait flipper...»
J'éclate de rire. Le pauvre, je le comprends un peu, c'est vrai que quand on à pas l'habitude à la sévérité et au dur regard de ma mère, ça peut être flippant.
«Bon j'arrive!» m'exclame-je, en raccrochant.
Je pars en courant de ma chambre, puis j'ouvre la porte d'entrée la volée avant de la claquer, un peu trop violemment. Oups, pas fait exprès...
Thomas attendait, le dos plaqué au mur du couloir. Quand il me voit, il me fait les gros yeux.
«Bah enfin!»
Je souffle, en souriant.
Je lui fais la bise, un peu timidement, et le contact de sa peau sur ma joue me fait monter le feu à celle-ci.
On entre dans l'ascenseur ensemble.
«Tu me dois mon bisou hein!» dit-il avec un sourire débile.
Je soupire à cette remarque, c'est vrai, j'avais oublié ce gage débile! Sincèrement, je ne sais pas quoi en penser...
«Maintenant?» soupire-je.
Il se met à rire.
«Non, pas encore...» dit-il, avec un sourire vicieux en fixant les portes métalliques de l'ascenseur.
Lui, il prépare quelque chose de pas net...
J'entre dans sa voiture, et on roule jusqu'au lycée.
Pendant le trajet, il me raconte son wee-kend, ses interviews, et il me fait partagé que tout ça l'ennuyait.
«J'aime mon métier, j'aime ce que je fais, mais les interviews, les journalistes et tout ça, ça m'exaspère.» rajoute t-il.
«Faut bien pourtant, encore c'était pas loin de chez toi.» argumente-je.
«Ouais... Et toi t'as fais quoi?» soupire t-il, avec un petit sourire en coin.
«Rien...»
«Pour changer.»
«Hé! Comme si tu me connaissais!» s'exclame-je, en le regardant le travers.
«Ça va, ça fait quoi, 1mois? Ça me suffit pour voir que tu fous rien de ta vie!» dit-il en ricanant.
Même pas je réponds, je me contente de croiser mes bras sur ma poitrine, et de virer mon regard vers la vitre, en soupirant.
«Hé, fais pas la fille vexée, tu sais que je dis la vérité.» rajoute t-il.
Mais quel con, je roule les yeux au ciel.
Je n'ai pas le temps de répondre, car nous sommes arrivés. L'auto se stoppe, et Thomas sort de la voiture.
Je fais de même. Comme toutes les fois ou il m'amène, les gens qui sont devant le lycée nous regardent.
Tout les regards sont braqués sur nous, et ça me mets toujours mal à l'aise.
J'allais faire comme je fais à chaque fois, partir en fonçant tête baissée.
Mais cette fois, un pression sur mon poignet se fait sentir, et on me plaque doucement contre la voiture.
C'est Thomas.
«C'est bon.» dit-il.
Je l'interroge du regard, la bouche légèrement entre ouverte par la surprise.
«C'est bon, je veux mon bisou, maintenant.» répond t-il, en insistant sur le dernier mot.
Oh mon Dieu, non...Tout le monde nous regarde. Je le sais parce que je sens les regards sur moi, mais le mien est fixé sur Thomas.
Que dois-je faire? Ce gage est débile, mais je pense que j'en ai envie. Cependant, il y a trop de monde, à t-il oublié que je suis de nature très timide, voir anti-sociale, ou à t-il tout simplement fait exprès?
-------------------------
Presque 8K sur la fiction! Et plus de 1K de votes! Merci! <3 la suite arrive bientôt!
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro